Topic de RoiCouille :

je suis LITTÉRALEMENT revenu de L'ENFER

Supprimé
up l'auteur, on a hate de lire la suite

Crève, c'est tout ce que j'ai à dire. J'espère que tu vas porter ce poids sur tes épaules tout le reste de ta vie. Si il y avait une personne qui aurait dû crever lors de cet accident, c'est toi.

Bande d'hypocrites les kheys qui le soutiennent. C'est comme un meurtrier, il le savait très bien ce qu'il faisait.

Big trauma + à dans un an pour la suite https://image.noelshack.com/fichiers/2022/44/3/1667426396-ronaldo-r5.png

Le 10 novembre 2022 à 14:09:56 :
Crève, c'est tout ce que j'ai à dire. J'espère que tu vas porter ce poids sur tes épaules tout le reste de ta vie. Si il y avait une personne qui aurait dû crever lors de cet accident, c'est toi.

Bande d'hypocrites les kheys qui le soutiennent. C'est comme un meurtrier, il le savait très bien ce qu'il faisait.

enfoiré

Il a déjà purgé sa peine en enfer. Tu es une ordure

SUITE

Face à cette réalité, j’ai eu un mouvement de recul soudain. J’ai tourné sur moi-même, prenant conscience de l’ampleur de la chose. Toutes ces personnes agonisaient silencieusement. Aucune ne bougeait. Difficilement, je me suis baissé et j’ai repris l’os que j’avais laissé tomber sur le sol au moment où je me suis acharné sur mon agresseur. Il était tellement faible que je n’avais même pas eu besoin de l’utiliser. Je me souviens avoir touché prudemment quelques personnes pour voir si cela engendrerait une quelconque réaction. Aucunement. Ils étaient tous dans un état affreux, notamment sans membres, et sans peau, la chair à vif. À de nombreux endroits, des morceaux de leur tronc manquaient. Ils ressemblaient plutôt à des bouts de viande qu’à des humains, à vrai dire. Cependant, j’ai vite remarqué un troublant point commun entre tous ces pauvres gens. Leur cou était complètement distordu. Comme dans un mauvais film d’horreur, certains visages se retrouvaient au-dessus de leur dos. La nuque brisée, pour que personne ne bouge, j’imagine. Dans un des coins de la cavité, une petite montagne d’ossements.

Je n’ai pas mis bien longtemps à deviner la raison d’être de cette macabre scène. J’étais dans le garde-manger des deux gars que j’avais neutralisés. Ici étaient conservés des humains, prêts à la consommation. Tous ces cous, brisés pour empêcher quiconque de fuir, ou se défendre. Des hommes et des femmes à tel point massacrés qu’émettre le moindre son leur était devenu impossible. Lorsque j’écris que j’ai vite deviné l’objectif sous-jacent de la présence de ces nombreuses personnes, c’est à cause de cette envie. Une envie qui trainait insidieusement au fond de moi depuis que j’avais atterris en enfer, mais qui avait été complètement balayée par la souffrance. Maintenant, même si je cuisais, que l’air était irrespirable tant il consumait mes poumons, que mon visage et mes pieds me faisaient particulièrement souffrir, j’étais enfin à l’abris de l’acide et surtout, surtout, en face de tous ces gros morceaux de viande vivants. Pourquoi ne leur avait-on pas simplement coupé la tête, au lieu de leur tordre le cou à ce point ? Je n’en savais rien. Mais cette envie me dévorait maintenant les entrailles. Une envie irrésistible, une évidence.

SUITE

Troublé, je me suis doucement approché d’un homme, ou d’une femme, je ne sais pas, qui était sur le dessus d’une pile et dont le visage faisait face à la paroi rocheuse. Cette personne aussi, n’était plus qu’un corps de chair creusé en nombreux endroits. Un morceau de viande. Appétissant. Encore une fois, la nausée s’empare de moi lorsque je songe à ce moment. Mais c’est réellement ce que je ressentais à ce moment. J’étais face à un morceau de viande bien appétissant. Avec le bout de mon os, je l’ai piquée par-ci, par-là pour être sûr qu’elle ne réagirai pas. puis je me suis penché, et ai mordu au niveau de son buste. Je me rappelle avoir senti un goût métallique envahir ma bouche. J’ai immédiatement adoré, si l’on peut dire ça comme ça. J’ai alors tiré la tête vers l’arrière de toutes mes forces. Mais la chair était bien trop difficile à arracher. J’ai planté, et replanté la partie aiguisée de l’os dans le corps, tentant de faire levier pour couper ma viande. J’ai alors mangé. Mangé. Mangé des êtres humains encore vivants. Je ne ressentais rien pour eux. J’étais inarrêtable. Toutes les peaux avaient déjà été dévorées, mais leur chair me suffisait. Tous les corps avaient ce même goût métallique. Étrangement, plus je mangeais, plus mon envie se faisait oppressante. Au bout d’un moment, je me suis rappelé de mon agresseur, qui gisait au sol. Même si sa peau était verdâtre, ça ne m’a pas empêché de l’arracher, de la découper, et de la dévorer entièrement. C’était encore meilleur. Puis sa chair. puis ses muscles. Puis ses tendons. Tout. Sauf les os, évidemment, qui venait grossir le tas déjà présent dans le coin, au fur et à mesure.

Je ne sais pas combien de temps j’ai mangé comme ça. Mais ça a duré. J’étais devenu une véritable bête, incapable de raisonner autrement que par cette pulsion absolument incontrôlable. Au fil du temps, elle empirait, de façon exponentielle. Je suis, extrêmement rapidement, devenu comme un drogué en manque. Au bout d’un certain temps, que je ne pourrais quantifier, encore une fois, j’ai eu mangé tout ce qu’il était possible de manger. Les troncs, les parties intimes, les têtes, les visages. Tout. Ces personnes étaient tellement incapables de tout, dans un tel état, que je n’ai jamais eu à lutter. Lorsque je m’attaquais au visage, je commençais par arracher les yeux de leurs orbites, pour éviter d’avoir à croiser leur regard. Je continuais toujours par le nez, partie la plus facile à découper. Et ensuite, je faisais comme je pouvais. Seule la brise de leur souffle et quelques râles étouffés me rappelaient qu’elles étaient toujours là. Leur visage finissait inlassablement comme leur tronc, comme de la viande hachée. Et seule la satisfaction de ma pulsion comptait.

SUITE

C’est durant ces moments que j’ai compris deux choses. D’abord, j’ai rapidement coupé la tête de l’une des personnes afin de la dévorer tranquillement. Erreur. La tête et le corps se sont immédiatement durcis comme de la pierre, rendant leur consommation absolument impossible. J’en ai hurlé de rage. Si énervé qu’avec mon os, j’ai violemment frappé plusieurs des corps entassés. Cette terrible pulsion, cette animalité… Ensuite, j’ai découvert les poches de consciences, et leur corrélation avec la conscience. On aurait dit des espèces d’excroissances, comme des tumeurs, de petite taille. J’ai pris la première que j’ai vue pour une partie classique du corps que je dévorais. Là-encore, grave erreur. Lorsque je l’ai découpée, En même temps d’avoir condamné la personne à la réinitialisation, j’ai fait durcir son corps de la même manière que lorsque j’avais coupé ma première tête. J'ai de nouveau frappé rageusement quelques corps. Une fois que j’ai ingéré tout ce que je pouvais ingérer, il ne resta autour de mieux que des ossements, et des poches de conscience. A ce stade, je n’avais aucune idée de ce que pouvais ressentir ou non ces gens. Moi, ma poche finissait dissoute par l’acide, « relativement » rapidement. L’emploi des guillemets autour du mot relativement est très importante, notez-le. Je pouvais alors choisir de les laisser dans cet état « minimal, ou leur faire subir le pire du pire des châtiments jamais imaginables, la réinitialisation, pour peut-être leur donner une nouvelle chance ? De quoi, ici, me demanderez-vous ? Je n’en sais rien, mais c’est ce que j’ai choisi de faire. Tout percer.

Je n’avais plus rien à me mettre sous la dent. Je grapillais les derniers morceaux que je trouvais, désespérément. La pulsion était démultipliée. Chaque seconde qui passait, j’avais l’impression que j’allais m’éteindre, partir en réinitialisation. J’étais comme en manque, mais un manque absolument indescriptible. Un manque implacable, insurmontable. Un vide immense, que j’estime infiniment pire encore que la douleur. Pourtant, avec la chaleur, mon corps ayant subis l’acide et mon visage qui avait été explosé contre le sol, ce n’était pas la douleur qui manquait. Je ne comprenais pas comment ces deux gars avaient bien pu faire pour conserver autant de corps en parvenant à ne pas les dévorer directement. Mais j’ai rapidement eu ma petite théorie sur le sujet, au vu de l’état dans lequel j’avais basculé. Selon moi, plus la consommation était excessive, rétrécie dans le temps, plus les effets de cet espèce de manque se faisaient atroces. Ça aurait en tout cas expliqué leur capacité à tout conserver, puisqu’ils avaient certainement déjà commis cette erreur. Évidemment, j’étais tombé dedans à pied-joins. Au vu de la vitesse à laquelle j’ai basculé, cette théorie s’est vite avérée. Est-ce là un moyen de punir les Hommes qui se laissaient contrôler par leurs pulsions ? C’est une question bien philosophique sur laquelle je ne m’étendrais pas, préférant rester terre-à-terre dans ma description de ce cauchemar absolu.

SUITE

Et pour rester terre-à-terre, je vais essayer de vous décrire brièvement cet état dont je parle tant. Imaginez sur Terre, les drogués en manque des pires drogues, comme le crack par exemple. Qui feraient n’importe quoi pour une petite dose. J’étais comme ça, mais le manque était très certainement infiniment plus puissant que celui que l’on peut ressentir dans le monde des vivants. Très certainement, car je n’ai jamais touché aux drogues de ma vie. Sauf si l’on considère l’alcool comme une drogue, mais c’est un autre débat. Enfin, rapidement après avoir terminé mes dernières dégustations, je me suis mis à trembler de façon incontrôlable. Comme si je faisais une crise d’épilepsie permanente, tout en étant conscient évidemment. Puis ce qui s’apparenterait à des crampes, partout dans mon corps. Je me rappelle de cette vision de mes doigts qui bougeaient comme s’ils devaient appuyer sur les touches d’un piano virtuel à toute allure. C’était terrifiant. Bientôt, je dû m’adosser contre la roche, puis m’asseoir, pour tenter de contenir les vibrations de mon corps. Le manque était de plus en plus atroce.

Je devenais complètement dingue. Je ne peux expliquer pourquoi, mais j’ai commencé à frotter mes avant-bras de manière frénétique contre le sol épineux. Ça me semblait être le seul moyen pour tenter de me soulager. La douleur ne comptait plus. la roche cisaillait ma peau, mais je continuais. Puis ce fut mon œil, celui qui n’était pas crevé. Je l’ai frotté, frotté, frotté avec la paume de mes mains. A la seconde où j’arrêtais, une terrible sensation de démangeaison me poussais à recommencer de plus belle. En même temps, ce sont mes pieds que j’ai commencé à râper contre le sol, et les parois. Cette sensation, c’est à en devenir complètement fou. Et ça empirait. J’hyperventilais, avec peut-être 5 ou 6 expirations à la seconde. Je frottais mon œil, je m’écorchais les pieds, les jambes. Je me répète, mais ce manque, c’est à en devenir absolument taré. Presque pire encore que la douleur là-dehors. Évidemment sous la réinitialisation, mais quand même. J’avais cette impression, en permanence, que j’allais comme disparaître sous l’effet de ce vide intense en moi. C’était insoutenable. Insoutenable. Ouais, insoutenable, c’est le terme. Si insoutenable qu’évidemment, j’ai fait ce que n’importe qui aurait fait à ma place. Devinez. Eh oui, dans le mile. Il n’y avait plus la moindre trace de viande autour de moi. Mais j’étais de la viande.

L'op qui ressort de l'enfer comme dans Chainsaw Man https://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png
Excusez-moi pour la suite fractionnée en plusieurs messages, le fameux "message pas valide" rendait le post entier impossible à poster :(

Le 05 décembre 2022 à 00:17:33 :
Bump

je vois que tu es toujours là khey :hap:

L'Op, pourquoi ce pseudo ? https://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png

Le 19 septembre 2022 à 14:13:17 :
l'OP va bien ?

ça va, beaucoup de travail :ok:

Ah un plaisir de voir que cette histoire est toujours up sur le forum. :ok:

Le 08 décembre 2022 à 16:57:03 :
Ah un plaisir de voir que cette histoire est toujours up sur le forum. :ok:

toujours vivant :hap: merci khey :ok:

Le 22 août 2021 à 12:47:28 :
Fake.

Si l'auteur avait vraiment tuer 4 personnes et rendu un type tétraplégique il aurait sûrement pas écrit "le petit nouveau" en parlant de celui qu'il a tué.

L'auteur essaye seulement de nous montrer ses (mauvais) talents d'écriture.

On a tous compris que c'était une fic' mais faut dire que ça change des boucles habituelles

L'auteur se touche sur vos réponses

Données du topic

Auteur
RoiCouille
Date de création
22 août 2021 à 11:27:04
Date de suppression
25 février 2024 à 09:15:00
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