Topic de RoiCouille :

je suis LITTÉRALEMENT revenu de L'ENFER

Supprimé

Certains d'entre vous auront peut-être déjà lu mon histoire, c'est normal, j'en avais déjà fais un topic il y a environ un an. J'ai fini par le supprimer, parce que je n'avais plus la force mentale de me replonger dans ces souvenirs effroyables. J'en n'ai pas dormi pendant plusieurs semaines.

Aujourd'hui, ça va mieux, et je sens que j'ai la force de continuer, si vous êtes toujours intéressé. Je vais donc reposter le début tel que je l'avais écris. J'ai par ailleurs déjà réussi à continuer à retranscrire d'autres souvenirs. Je préfère vous avertir, si l'écriture s'est révélée particulièrement éprouvante, la lecture l'est tout autant.

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Bonjour à toutes et à tous. Je viens ici livrer un témoignage que je pense être d’une rareté exceptionnelle. J’ai vécu l’enfer. Littéralement. Je n’ai osé en parler à personne, de peur d’être pris pour un fou, à juste titre. Je sais que beaucoup de me croiront pas. Encore une fois, ce que je vais vous raconter semble tellement invraisemblable, que je le comprendrais tout à fait. J’ai mis longtemps avant de me décider à écrire ceci, et c’est là la première fois que je mets des mots sur ce que j’ai vécu. Au fond, je pense que j’en ai besoin, et que je fais ça surtout pour moi-même, pour aller mieux. Malgré tout, je vous conseille la lecture de ce qui va suivre. Il est certain que, tous sans exception, pouvez encore changer. Vous pouvez encore vous épargner ce qu’il m’est arrivé. Du moins, je l’espère.

Paradoxalement, tout a débuté au moment où la vie m’a brusquement quitté. J’avais 20 ans, presque 21, et je commençais à peine à entrevoir les joies de la jeunesse. Les sorties, les amis, les copines… A cette époque, le covid n’existait pas et je profitais de mes années d’université pour m’épanouir sur le plan personnel. Mais, vous le savez tout aussi bien que moi, quand on est jeune, on peut être con. Très con. Avant cette soirée d’aout 2019, je me considérais comme étant une bonne personne. Je n’avais jamais eu d’ennui avec la police. J’étais droit, destiné à avoir une vie bien rangée. Bref, une vie banale. Mais bon, aussi rigoureuse l’éducation soit-elle, les parents ne peuvent jamais tout contrôler. Il existe toujours des facteurs aléatoires sur lesquels ils n’ont, quoiqu’il arrive, pas la main. C’est en tout cas ce que je pense, sinon comment expliquer ce qui est arrivé ce soir-là ?

C’est une histoire que vous connaissez forcément. Celle du jeune qui a bu, et se pense capable d’emmener ses potes en boite, en voiture. Celle du jeune qui, malgré tout ce qu’il a pu voir et entendre à propos de sécurité routière, pense que ça ne le concerne pas. Ce n’est pas sa réalité à lui, puisque, dans son entourage, personne n’a jamais subi d’accident grave. Et puis, sur la route à 1h du matin, sur un trajet durant 10 minutes, il n’y aura personne. Non, il n’y a aucun problème, rien qui n’empêcherait ce jeune de convaincre la bande de monter dans le même véhicule que lui. Sauf que voilà, vous aussi, vous avez été sensibilisés à la sécurité routière. Je suppose que vous imaginez donc la suite de l’histoire.

Ironiquement, c’est le sommeil qui aura eu raison de moi, alors que je conduisais. L’alcool a provoqué sur moi un effet narcoleptique. Malheureusement, j’allais beaucoup trop vite. Réveillé brusquement par les hurlements de mes potes, il était déjà trop tard. Trop tard pour éviter ces tonneaux, qui se finiraient dans un arbre bordant la route. Mon meilleur ami est désormais paraplégique. Il ne marchera plus jamais. Les trois à l’arrière, qui avaient pourtant mis leur ceinture, sont morts sur le coup. Le petit nouveau de la bande, qu’on avait foutu dans le coffre en guise d’initiation, n’en parlons même pas. Les secours n’ont même pas réussi à sortir les bouts, qui faisaient corps avec la tôle froissée. Tout ça, je ne l’apprendrai qu’à mon retour parmi le monde des vivants. Eh oui, je suis également mort dans cet accident.

Et du coup on parle avec un esprit là ? :hap:

Le 22 août 2021 à 11:33:59 :
Et du coup on parle avec un esprit là ? :hap:

Non, j'ai exceptionnellement pu revenir, y'avais eu un article sur les journaux locaux d'ailleurs sur quelqu'un qui s'est brusquement réveillé à la morgue, les médecins n'ont jamais compris ce qu'il s'est passé

Mais l'op c'est badant ton histoire pq t'ecris un truc comme ça

Le 22 août 2021 à 11:36:53 :

Le 22 août 2021 à 11:33:59 :
Et du coup on parle avec un esprit là ? :hap:

Non, j'ai exceptionnellement pu revenir, y'avais eu un article sur les journaux locaux d'ailleurs sur quelqu'un qui s'est brusquement réveillé à la morgue, les médecins n'ont jamais compris ce qu'il s'est passé

Attend tu veux dire que t'etais vraiment mort et que tu t'es reveillé d'un coup

Le pavé est la mais ils sont où les stickers ?
today in top 10 things that never happened
L'op mort qui est devenu littéralement un ghostfag https://image.noelshack.com/fichiers/2016/50/1481838888-issoufantome.png

Le 22 août 2021 à 11:37:29 :
Mais l'op c'est badant ton histoire pq t'ecris un truc comme ça

je pense que je me dois de témoigner

Le 22 août 2021 à 11:38:33 :
Le pavé est la mais ils sont où les stickers ?

c'est pas un récit adapté à l'utilisation de stickers

Du coup le téraplégique est le seul encore en vie :( ?
Et il est arrivé quoi au petit nouveau ?
Bien le réveil à la morgue ? Ils t'ont filé un café et un croissant j'espère ? :(

Chaud le mec dans le coffre

"Eh ouiiii, Boursin Bacon Raclette"

Et du coup, l'enfer, c'est comment ?

SUITE

Vous pouvez me blâmer, je le mérite amplement. Est-ce que, pour autant, cette soirée a fait de moi une personne mauvaise ? Vous aurez là-dessus votre propre avis. Personnellement, je pense désormais qu’une force supérieure existe, et que celle-ci a tranché. Je suis une mauvaise personne. Vous serez alors surpris de savoir que la vie ne s’arrête pas à la mort. Il existe un endroit où sont envoyés les gens mauvais. On n’y retrouve aucune bonne personne. Du moins je l'espère, j'espère du fond du coeur que ce lieu n'est pas l'unique destination et qu'il en existe une alternative. je préfère m'en persuader, et aujourd'hui je fais tout mon possible pour répandre le bien et avoir le maximum de chance de ne pas y retourner. Si c'est possible, bien sûr. Bref, cette introduction était peut-être un peu longue, laissez-moi donc maintenant vous raconter comment c’était, là-bas. Parce que oui, je me rappelle de tout, absolument tout.

Je pense qu’il serait impossible de décrire le panel de sensations qui s’abattent sur toi lorsque tu te réveilles. Tu es au sol, nu, sur un sol rocailleux. Il fait très lourd, et tu ne ressens pas la moindre brise d’air venir caresser ta peau. Ça empeste le souffre. Mais tout ça, ce n’est rien, mais rien du tout, en comparaison de la sensation de brûlure que tu ressens instantanément. En fait, là-bas, comme je l’ai très vite appris, il tombe un perpétuel crachin que je pourrais qualifier d’acide. Les fines pellicules de ce liquide viennent se déposer sur le sol, sur ta peau, sur tes cheveux. L’intégralité de mon corps me brûlant atrocement, j’ai hurlé, hurlé une bonne vingtaine de minutes comme jamais je n’avais hurlé de mon vivant. Un cri à vous en déchirer les tympans, à la hauteur de la douleur que je ressentais. Vous serez étonné d’apprendre que pourtant, je suis certain que personne ne l’a entendu, tellement la masse de hurlements environnants surpassait le mien. Non, je n’étais pas le seul à souffrir.

Je me tournais, me retournais, mais rien ne pouvait soulager l’incommensurable douleur. Avec tout cet acide dégoulinant sur l’intégralité de mon corps, vous comprendrez qu’il m’a été encore plus insupportable de réussir à ouvrir les yeux. Je tiens d’ailleurs à faire une petite parenthèse. J’ai appris là-bas qu’on ne s’habituait pas à la douleur. Jamais. J’ai également appris à revoir mon échelle de la douleur. Si, sur terre, je pouvais raisonnablement évaluer ma douleur sur une échelle de 1 à 10, il m’aurait fallu agrandir cette échelle comprenant 100 échelons lors de mon réveil en enfer. Et encore, cela serait bien loin de suffire, comme je l’apprendrai prochainement.

Le 22 août 2021 à 11:40:05 :
Du coup le téraplégique est le seul encore en vie :( ?
Et il est arrivé quoi au petit nouveau ?
Bien le réveil à la morgue ? Ils t'ont filé un café et un croissant j'espère ? :(

le seul en vie avec moi désormais oui

je sais pas ce qu'ils ont fait avec ce qui restait de lui

tout le monde était choqué, les mecs qui bossaient là-bas ont failli faire une crise cardiaque quand je me suis réveillé

C'est cool mais on s'en fout de ta vie, raconte ce que t'as vécu en enfer ça suffira https://image.noelshack.com/fichiers/2018/04/7/1517142194-ahilunettes.png

Le 22 août 2021 à 11:47:12 :
C'est cool mais on s'en fout de ta vie, raconte ce que t'as vécu en enfer ça suffira https://image.noelshack.com/fichiers/2018/04/7/1517142194-ahilunettes.png

ça vient khey :ok:

SUITE

Je me tournais, me retournais, mais rien ne pouvait soulager l’incommensurable douleur. Avec tout cet acide dégoulinant sur l’intégralité de mon corps, vous comprendrez qu’il m’a été encore plus insupportable de réussir à ouvrir les yeux. Je tiens d’ailleurs à faire une petite parenthèse. J’ai appris là-bas qu’on ne s’habituait pas à la douleur. Jamais. J’ai également appris à revoir mon échelle de la douleur. Si, sur terre, je pouvais raisonnablement évaluer ma douleur sur une échelle de 1 à 10, il m’aurait fallu agrandir cette échelle comprenant 100 échelons lors de mon réveil en enfer. Et encore, cela serait bien loin de suffire, comme je l’apprendrai prochainement.

Bref, j’ai commencé à réussir à me concentrer, pour distinguer ce qu’il y avait autour de moi. Il faisait sombre, le ciel était d’une teinte noirâtre. De la lumière émanait de quelques roches incandescentes. Le sol était fait de cailloux, de rochers, et j’apercevais quelques cavités un peu plus loin, dans le relief. A quelques mètres de moi, je distinguais une personne, allongée sur le sol. C’était un homme à qui il manquait les deux jambes. Derrière lui, je pouvais voir une trainée mêlant sang et acide. Il ne faisait pas un bruit, mais tremblait, à la limite de la convulsion.

La douleur étant toujours tout aussi insoutenable, j’ai décidé de m’élancer vers l’une des cavités afin de tenter de me protéger du crachin. Peut-être que si vous vous immolez, et que vous tentez de courir par la suite sur un tapis de braise, vous pourrez ressentir une part de ce que je ressentais alors. Je courais, en tentant de m’arracher la peau, les cheveux, pour chercher à trouver un quelconque soulagement cette sensation de brûlure indescriptible. En vain, évidemment. En m’approchant de l’espèce de grotte, j’eu le temps de distinguer deux silhouettes humaines à l’entrée. Peu importait, rien n’était alors plus important que de me protéger de l’acide.

Tout à coup, un objet long, pointu, vint perforer mon abdomen, stoppant net ma course. Il déchira la peau de mon dos en ressortant de l’autre côté. Une des deux personnes venait de m’empaler avec ce qui semblait être plusieurs os liés entre eux par de la peau. A l’abris du crachin, dans la cavité, la douleur liée à l’attaque venait de remplacer celle de l’acide. Avant même que je ne puisse dire le moindre mot, je sentis une seconde lame s’abattre sur ma nuque. Son possesseur dû s’y reprendre une dizaine de fois, avant de réussir à couper ma tête.

Laisse moi deviner, il y a rien à manger à part les gens que devra essayer de tuer à tout pris pour les dévorer ?

L'architecture est bizarre et peut passer du gothique, à la Grèce antique voir même ville moderne ?

Tu réapparaît à chaque que tu meurt la haut ?

Le 22 août 2021 à 11:51:40 :
Laisse moi deviner, il y a rien à manger à part les gens que tu devras essayer de tuer à tout pris pour les dévorer ?

L'architecture est bizarre et peut passer du gothique, à la Grèce antique voir même ville moderne ?

Tu réapparaît à chaque fois que tu meurt la haut ?

y'a pas d'architecture, absolument aucun bâtiment là-bas, et pour le reste je vais l'expliquer après

Données du topic

Auteur
RoiCouille
Date de création
22 août 2021 à 11:27:04
Date de suppression
25 février 2024 à 09:15:00
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