[RISITAS] Un célestin à Istanbul
L'auteur, avoue que ce son te transporte vers tes souvenirs stambouliotes les plus doux
D'ailleurs, de quoi parlent les paroles ?
CHAPITRE 94 : Le festival… ou pas
Le réveil fut un peu difficile à plusieurs égards. Je ne savais pas exactement comment je devais réagir par rapport à ce qui venait de se passer avec Aminata ; elle était à côté de moi, en culotte seulement, et elle était encore bien endormie –elle perdait de son charme avec sa bouche grande ouverte et son air ahuri- mais ses cheveux en bataille me donnait un sentiment de devoir accompli, même s’il n’y avait pas eu la rentrée dûment accomplie à ce moment, je n’ai pas pu m’empêcher de me dire « Ce n’est que partie remise » mais en fait… je n’en savais rien. Notre nuit ensemble avait été un déchaînement de passions animales, et même si le bouquet final n’avait pas été accompli, il n’en demeurait pas moins que ce fut assez sale et animal. En vrai, je me souvenais que Jo m’avait déjà dit qu’Aminata pouvait être très étrange au lit : violente, déchaînée, sauvage, sensuelle… et la soirée l’avait bien confirmé en fait, surtout que la petite coquine avait mis TOUTES les chances de son côté, et j’avais cédé il fallait que je trouve un moyen de lui dire de ne pas en parler à Jo, mais je fus rapidement ramené sur terre. Alors qu’Aminata dormait encore et que je sortais de la douche, je reçus un message sur mon portable.
-Alors, mon mignon, c’était comment ?
-Quoi ? Oh non…
-Eh si ! Elle m’a dit « si tu n’as pas de message de nous deux à partir de 23h, tu sais ce qui s’est passé ! »
-C’était un pari, ou quoi ?
-Non non, mais on avait discuté un jour de nos expériences sex*elles, elle avec Jo, moi avec toi, et elle avait l’air très enthousiasmée, alors je lui ai dit qu’on n’était pas ensemble et qu’elle pouvait s’initier avec toi à une nouvelle forme de sex*alité !
-Tu aurais pu m’en parler quand même, là j’étais un peu surpris, tellement surpris que je ne suis pas allé jusqu’au bout
-Ah mais ça c’est normal ! Elle a forcé ?
-Non, mais elle doit me prendre pour un sacré lâche !
-Mais non ! C’est la limite que je lui ai fixée
-Pardon ?
-Je lui ai demandé d’éviter que vous alliez jusque-là, toi par rapport à Jo, et moi par rapport à toi, tu comprends ?
-Mouais… tu aurais quand même dû m’en parler plutôt que de la laisser me draguer pour « tester » du neuf !
-Je saurais me rattraper…
Voilà donc le fond de l’affaire. Les deux petites coquines avaient parlé de sexu*lité entre elles –les filles en parlent BEAUCOUP plus qu’on ne le croit, les kheys- et mon ch*bre timorré était arrivée au centre de leur conversation et Aminata a voulu le tester. Voilà. Je ne savais pas trop comment me sentir, comme un gig*lo, comme un test, comme un étalon-modèle, je ne sais pas et je ne voulais pas trop y réfléchir : tout ce que je voyais, c’était que deux jolies femmes voulaient toutes les deux de moi, et après le désastre Yağmur, j’allais franchement pas cracher dessus
Quand Aminata s’est levée, je lui ai parlé des messages que je venais d’échanger avec Tutku, et ça l’a fait beaucoup rire ; elle avait peur que je ne veuille pas « l’initier » si elle m’en parlait alors elle avait préféré me draguer. Bref, elle avait à faire alors s’en est allée. En partant, elle m’a à nouveau embrassé avec un petit sourire.
-Ce n’était pas mal du tout ! Je poursuis mes aventures d’exploration !
-Si tu m’en parles avant
-J’obtiens toujours ce que je veux
Bon, la couleur était annoncée. A peine avais-je eu le temps de fermer la porte derrière elle que je recevais un appel de Fritz… le gars m’a annoncé des examens pour lundi et mardi que j’avais COMPLETEMENT zappé. B*rdel, c’était terrible, et le festival était juste avant.
-Faut absolument qu’on révise avant d’aller au festival, parce qu’après on sera au sol, on pourra rien faire !
-Melis veut que je réussisse, plus que moi issou
-Alors on va lui donner des gages, demain et après-demain, bibliothèque toute la journée pour réviser, on ne laisse RIEN passer au travers
-Quelle bibliothèque ? Elle craint, la nôtre
-On ira à celle de littérature dans l’autre bâtiment là, prépare tes affaires, on va tout faire pour aller au festival sans problème
On a immédiatement prévenu Furkan qui n’a pas fait de chichi ; il a affirmé qu’il allait TOUT préparer tout seul : le déplacement, les tentes pour dormir, l’achat des billets, il allait TOUT gérer, et il l’a une fois de plus fait à la perfection. C’était son côté coach qui ressortait. Enfin, ce n’était pas déplaisant de se laisser un peu porter : mon cœur, mon cerveau et mon ch*bre avait présentement d’autres choses à faire. Heureusement, notre premier examen était à 14h, donc on pouvait se permettre de rentrer tard du festival, ce qui a permis à Furkan d’arranger au mieux le planning, de vrais ROIS
Avant d’aller réviser, j’avais convenu d’aller prendre un dernier verre avec Tutku, elle avait visiblement très envie de parler et moi aussi, alors on s’est retrouvés devant la fac, une heure avant mon rdv avec Fritz pour le début des révisions.
-Aminata est venue manger chez moi, ce midi !
-Ca va, elle va bien ?
-Ca va ! Heureusement que tu ne l’as pas trop démolie
-Oh bah visiblement tu lui avais fixé une LIMITE, n’est-ce pas ?
-Tu nous en veux ?
-J’ai passé un bon moment, alors non, j’avais besoin de voir autre chose, mais bon, ça fait bizarre d’être un semi-gig*lo un peu, non ?
-Mais ne le prends pas comme ça, ce n’est pas vrai ! J’ai beaucoup complimenté tes qualités sex*ées, alors Aminata voulait voir ce qu’il en était
-Et tu lui as interdit le clou du spectacle, pourtant !
-Mmmh
-Dis-moi, Tutkum, tu n’es pas jalouse, quand même ?
-Le jour où tu rencontreras la femme avec qui tu feras ta vie, la bonne, vraiment, je te laisserai partir avec joie en te souhaitant tout le bonheur du monde, mais pour les petits plans d’un soir comme ça, je considère que tu m’appartiens un peu
-SALUT LES COPAINS !
Fritz est vraiment arrivé au moment où il ne fallait pas b*rdel. Tutku venait de prononcer une longue tirade qui m’avait complétement assommé, en réalité : je ne crois pas avoir entendu une quelconque autre femme me faire une telle déclaration, et pendant un temps, j’étais tenté de lui répondre que la femme de ma vie était peut-être celle qui me témoignerait autant d’amour. Fritz est arrivé à ce moment-là, peut-être au bon moment avant que je ne dise une bêtise, mais Tutku a discuté deux minutes avec lui pendant que mon regard se perdait dans le vide. Puis elle s’est levée, m’a fait un bisou sur la joue puis est partie, en se retournant pour me faire un petit signe de la main, avec son sourire malicieux que j’aimais tant
Le 12 octobre 2021 à 21:49:17 :
Bordel la vie est cruelle, une femme comme ça c'est une perle rare
Ouais mais l'auteur va tout gâcher et à la fin de nouveau crush sur Ophelie ou jsais plus son nom
Le 12 octobre 2021 à 22:16:24 :
Le 12 octobre 2021 à 21:49:17 :
Bordel la vie est cruelle, une femme comme ça c'est une perle rareOuais mais l'auteur va tout gâcher et à la fin de nouveau crush sur Ophelie ou jsais plus son nom
la fin de rêve b*rdel
mais c'est sympa d'avoir remarqué ma capacité à cramer toutes mes relations
Le 13 octobre 2021 à 14:53:20 :
sweet
[14:53:20] <nathgame57>
sweet
Le 13 octobre 2021 à 20:35:10 :
ah mais c'était pas fini ??
Non c'est pas fini
+ sweet... demain ou après-demain, b*rdel faut que je vois où j'en suis
Données du topic
- Auteur
- Turkissou9
- Date de création
- 11 juillet 2021 à 20:23:23
- Nb. messages archivés
- 2585
- Nb. messages JVC
- 2519