[RISITAS] Un célestin à Istanbul

Le 21 octobre 2021 à 01:30:15 :
Vaquoi ?

Il à du mal comprendre je crois
Enfin j'espère pour lui

La suite et plus vite que ça

Je veux pas me répeter, bouge toi l'op

va falloir patienter les kheys

c'est dans l'effort et la patience qu'on reconnaît les vrais hein

Le 21 octobre 2021 à 20:18:40 :
va falloir patienter les kheys

c'est dans l'effort et la patience qu'on reconnaît les vrais hein

Patient quoi ?
Tu te moque de nous ?

CHAPITRE 99 : Les exams de la mort

J’avais eu de nombreuses jolies expériences en Turquie par rapport aux réveils d’amour ; Tutku qui se réveillait dans mes bras, Yağmur numéro 1 qui sentait bon comme le printemps, et même Aminata dont le corps de déesse épousait parfaitement les draps du lit… mais là, le contexte était différent, clairement différent, et même carrément inverse on était dans une tente, au petit matin, il faisait un peu frais, j’avais mal refermé la tirette de l’entrée, on entendait plein de bruits dehors et des odeurs de bière et de vomi parvenaient jusqu’à nous, sans compter l’odeur qui restait sur mes doigts et la Yağmur aux cheveux rouges était dans un sale état : pâle comme une aspirine (bon, c’était peut-être la rougeur de ses cheveux qui faisait contraste), le filet de bave aux lèvres, la bouche ouverte, les yeux fermés, le petit ronflement bien tue-l’amour, heureusement que son corps était à moitié dénudé et donnait quand même quelque plaisir visuel, sinon je me serais immédiatement barré de la tente en laissant tout sur place, y compris (et surtout) elle cela dit, je me suis souvenu de ma petite idée de filou de la veille et j’ai pris mon portable pour chatter avec Tutku, qui a répondu avec une incroyable vitesse.

-J’ai co*ché avec Yağmur.
-QUOI ??? TURKISSOU T’ES SERIEUX ? NON MAIS TOUT SAUF ELLE QUOI, T’ES MALADE OU QUOI ???
-J’ai cédé… c’était trop tentant
-MAIS TU REALISES ??? TU VAS ENCORE SOUFFRIR COMME LES JOURS PRECEDENTS ??? TU TE REMETTAIS ET TU RETOURNES MANGER TON VOMI COMME UN CHIEN !!!
-Attends, je t’envoie une photo, tu verras que j’ai pas pu lui résister…
-TURKISSOU SI TU FAIS CA JE TE COUPE CE QUI TE SERS A COPULER

-Ooooooh mais c’est qui ça ?
-Bah, Yağmur !
-Je vois que le festival a été une réussite
-Je t’ai fait peur, hein ?
-Un peu… enfin, elle se débrouille mieux que moi ?
-Elle ne t’arrive pas à la cheville

J’imagine le soupir de soulagement que la pauvre petite Tutku a dû avoir quand elle a reçu la photo de Yağmur 2 qui, en plus, n’était franchement pas à son avantage. A ce moment, j’ai tenté, par message, de faire un effort de discernement pour savoir ce qu’il en était de ses sentiments : je crois bien qu’elle était largement soulagée que je ne sois pas retourné avec Yağmur-1, mais je décelais quand même, je crois, une légère pointe de jalousie, mais peut-être n’était-ce qu’un fantasme personnel bref, il fallait bouger maintenant, je ne tenais plus en place ; j’ai fait exprès de réveiller Yağmur-2, elle était complètement dans les vapes et se demandait limite ce qu’elle faisait là… bon, le temps d’émerger, je lui ai fait comprendre que j’allais m’en aller : j’avais des exams l’après-midi. Evidemment, faut pas perdre le Nord, j’ai pris ses réseaux sociaux en promettant de la revoir, ce qui l’a un peu étonné mais elle paraissait très heureuse. Alors j’ai rangé ça dans un coin de ma tête et je me disais que je règlerai ça plus tard. Là, il n’y avait plus qu’un objectif : réussir les exams. Furkan était déjà en train de préparer la voiture avec Ali, ces kheys sûrs, et je voulais aller réveiller Fritz et Melis, mais les deux étaient déjà en train de remballer leurs affaires. Melis semblait de très bonne humeur, mais Fritz terriblement mal, au premier abord, j’ai mis ça sur le compte de la gu*ule de bois, je lui avais pourtant dit de faire gaffe
Le trajet en voiture fut assez rapide.

-Bon Melis, tu lui as fait quoi ? Il est tout pâle là
-Moi ? Rieeeeeen, monsieur a trop bu c’est tout, ou pas assez dormi, ou bien… il stresse pour ses exams parce qu’il n’a rien br*nlé
-Mmmhfff, dis pas n’imp… pfff, ça va… mmmff
-Bon, on rentre, on mange un morceau et on file à l’université, tqt pas ça va le faire
-Je compte sur toi pour le traîner à tous ses exams hein
-Oui maman

On arrive à Istanbul même, on remballe nos affaires, on remercie Furkan, on raccompagne Ali chez lui (le pauvre regardait à chaque coin de rue s’il n’y avait pas une camionette noire prête à nous kidnapper) puis nous sommes rentrés ; Melis est repartie chez elle et j’ai invité Fritz chez TARKAN le kébabier devant nous ; le kébab/döner post-soirée, c’est le meilleur. Le moment idéal pour se raconter ce qui s’est passé, faire des pronostics, refaire un peu le monde, et oublier quelques minutes qu’on a de gros exams qui arrivent l’après-midi. Cela dit, je sentais que Fritz n’accrochait pas trop à la conversation, alors je lui ai raconté ma soirée et comment j’avais marqué un but sans ballon

-Voilà !
-Tu vas la r’voir ?
-J’pense, ouais, ce soir je lui envoie un message et j’essaie de la revoir
-…
-Bon, il y a quoi là ? Depuis ce matin tu tires la gu*ule, ça ne peut pas être que les exams
-…
-…
-Tu sais tenir un secret ?
-Evidemment, khey.
-J’ai trompé Melis hier soir.
-Comment ?
-Hier soir, je crois que c’était une des filles qui s’occupaient de gérer le matériel des musiciens ; elle buvait pas d’alcool, comme moi, on a trouvé ça drôle et on a parlé et c’est monté plus loin et plus haut que je ne le voulais. Enfin voilà, y a pas eu pénétration, comme toi issou, mais ça a secoué un peu
-Pttttttnnnnn tu nous fais une Jo là ! Imagine Melis l’apprend
-T’es le seul à savoir, me trahis pas khey…

Et voilà. Sur ces bonnes paroles on s’est rendu à nos examens. Les exams de la mort. De temps à autre, je regardais Fritz du coin de l’œil. Il était teeeellement mal en point. Je savais qu’il aimait enchaîner les conquêtes, mais je crois qu’il avait trouvé en Melis l’élément stable dont il avait besoin dans sa vie, et ce n’était pas simple pour lui de se dire qu’il était en train de tout fo*tre en l’air pour satisfaire dix minutes de pulsions s*xuelles. C’était triste à voir, vraiment, parce que pour la première fois, j’avais l’impression qu’il s’en voulait vraiment et qu’il se rendait compte de la connerie qu’il avait faite. Mais il n’y avait pas grand-chose à faire ni même à dire ; je ne la trahirai pas mais je sentais qu’à un moment ou à un autre, Melis serait au courant. Ce jour-là, je ne voudrais pas être dans la même pièce qu’eux

1 mois que j'étais pas passé khey, mais tu régales tjr autant

+ L'EVG d'Ali cette anecdote mémorable bordel

Le 23 octobre 2021 à 10:46:15 :
Tutku qui s'inquiète plus que l'op baise son ex qu'une random
Sinon Fritz est dans la merde

"baise" c'est un grand mot

Toujours aussi cool, on attend la suite mon khey !

Le prochain c'est le chapitre 100, prends ton temps et prépare nous beau passage à l'eau de rose comme tu sais si bien le faire mon khey

CHAPITRE 100 : Une nouvelle page

Les examens ne s’étaient pas trop mal passés pour moi, autant que je pouvais le supposer en sortant de la salle. Pour Fritz, c’était différent, il était persuadé d’avoir tout planté et c’était probablement vrai, vu les réponses abracadabrantesques que j’ai vues sur ses feuilles de brouillon… enfin bref, de toute façon, je crois qu’il n’espérait plus grand-chose mais il avait prévu le coup en prenant des « options » plutôt simples pour gonfler artificiellement sa note. Avec les calculs prévisionnels que nous avions faits, il devrait pouvoir s’en sortir. S’il arrivait à cacher ses carabistouilles à Melis, il s’en sortirait même plus tôt, et ça ferait de lui le braqueur de l’année en tout cas, il se sentait malgré tout un peu soulagé, il n’avait plus à stresser que pour Melis et non pour le combo « Melis et les exams » et il avait même eu une incroyable idée ; inviter Melis au restaurant pour « fêter la fin des exams », ce que je l’ai encouragé à faire en lui disant de « prendre ses responsabilités », qui est une phrase suffisamment vague pour vouloir dire à peu près n’importe quoi bon, aller, ce n’était plus mes affaires. En ce qui me concerne, je vous rappelle, mes kheys, que j’avais laissé en suspens une petite affaire que j’avais bien envie de terminer.

-Hello, un petit verre sur la plage, tu en penses quoi ?
-Seulement si c’est toi qui invites !
-Prends ta soirée, je te réserve !
-Aller !

En rentrant chez moi, j’avais un peu de temps entre les derniers exams et le rdv avec Yağmur-2 ; j’ai profité de ce temps pour me reposer, car c’est tout ce dont j’avais besoin, entre l’épuisement physique et moral du festival et l’épuisement intellectuel des exams. J’ai donc fait une petite sieste pour me remettre, mais j’ai plus somnolé qu’autre chose ; je voulais plutôt penser à la soirée que j’allais passer, car en moi, deux tendances jouaient. D’un côté, j’avais de grosses pulsions se*uelles que je voulais absolument assouvir, car les dégâts de la première Yağmur n’étaient pas entièrement réparés. D’un autre côté, je ne voulais pas « profiter » de Tutku et m’en servir comme défouloir ; étonnamment, je commençais à développer pour elle une sorte de respect qui dépassait largement dont ce que j’aurais pu espérer, mais alors il me fallait quelque chose d’autre j’ai téléphoné à Tutku, mais sans lui parler de ce que j’allais faire ce soir, mais simplement pour discuter, car on aimait bien se parler et, de plus en plus, elle se confiait aussi à moi, elle me parlait de ses parents, de sa vie familiale et émotionnelle, de ses études, de ses rêves… alors que jusque-là, c’était surtout de moi qu’on parlait, mais elle s’ouvrait de plus en plus, et j’aimais ça. On dit souvent que c’est lassant, ça l’est sûrement, mais pas avec Tutku, là au contraire, j’étais heureux, heureux de voir qu’elle s’ouvrait à moi et me laissait voir ce qu’elle ne laissait peut-être voir à personne d’autres, j’ai raccroché avec le sourire aux lèvres et quelques mots doux
Mais pourquoi Yağmur -2 ? Pourquoi elle ? Pour une raison bien mystérieuse mais qui vaut le coup : j’avais envie de découvrir du nouveau, quelque chose qui sorte de l’ordinaire : j’avais l’impression d’avoir, en un sens… épuisé Tutku, et je ne pouvais pas aller plus loin avec Aminata, alors je devais profiter à fond la caisse de Yağmur-2 ; elle avait tout le profil pour découvrir de nouvelles choses : cheveux rouges, milieu de la « révolution se*uelle » turque, libertine, je crois que j’allais bien m’amuser

Le soir venu, je me suis rendu à l’endroit de rdv prévu avec elle, elle n’était pas encore là mais c’est normal vu l’habitude que j’avais à toujours me pointer des plombes à l’avance, et c’est exactement ce que j’avais encore fait, j’ai acheté à boire et j’en ai aussi profité pour aller acheter de quoi finir la soirée en beauté, si vous voyez ce que je veux dire puis je suis allé me poser sur la plage en envoyant une photo à Yağmur-2 pour qu’elle sache où me rejoindre, elle est arrivée peu de temps après. Elle était habillée un peu dans le même style que le jour du fameux festival : mini-short, haut moulant et décolleté bien sympa, en sachant qu’elle n’en n’avait pas une énorme, mais assez comparable à celle de Tutku finalement, b*rdel Tutku devient mon étalon-référence

-Toujours dans une ambiance festival on dirait !
-Oh oui, ça nous rappelle des souvenirs en plus, non ?
-Que je dois te faire la fête, aussi, non ?
-C’était ton but, je pense, non ?
-Comment tu sais ça ? Tu m’as l’air bien sûre de toi
-Bah, la boîte de cap*tes qui dépasse de ta poche

bah oui, ça aurait été beaucoup trop facile de ne pas la cacher, p*tn je ne sais pas si j’ai fait ça inconsciemment ou si c’est une simple négligence en fait, mais sur le coup, afin d’éviter la gêne, j’ai éclaté de rire. Petit conseil les kheys : comme pour le théâtre, « assumez tous vos gestes », même quand vous faites un truc maladroit, mieux vaut éclater de rire et dire « aaaaah mince quel idiot, je suis grillé », comme je l’ai fait, plutôt que de réparer votre bêtise en rougissant et en bégayant. Sur le coup, je ne prenais pas trop de risques, car je savais que l’affaire était quasiment pliée pour Yağmur-2, et la suite l’a confirmé : malgré ce petit accroc, on était en train de se dévorer les lèvres cinq minutes plus tard, et après avoir mangé, la tension a monté de quelques crans avec une remarquable facilité : bon, au cas où vous ne l’auriez pas compris, elle avait faim et moi aussi déjà quand on se posait, ça se tripotait dans tous les sens. Les baisers devenaient de plus en plus fougueux, les mains se baladaient de plus en plus, et les respirations s’accélèraient de plus en plus. Aller, fallait transformer l’essai. Après lui avoir proposé une BALADE dans la ville en faisant en sorte qu’elle se finisse comme par HASARD au pied de mon immeuble, nous sommes montés en esquivant le concierge

Je ne sais pas combien de descriptions de ce genre j’ai déjà faites pour vous au long de ce risitas, mais je crois bien que celle-ci fut encore différente des autres. En fait, c’est peut-être niais de ma part, ou carrément évident de dire ça, mais chaque femme est différente et chaque soirée comme cela a une nouvelle saveur, quelque chose dont je ne me suis pas (encore ?) lassé. Toutefois, j’ai tout de suite remarqué que Yağmur-2 était différente des autres, mais ça ne rendait la soirée que plus piquante il y avait deux choses chez elle qui étaient frappantes ; elle était très bavarde, tout le temps, peu importe ce qu’on faisait, entre chaque baiser, entre chaque coup de rein, et elle était terriblement décadente ; elle me demandait toujours des trucs incroyables, au début j’ai bien aimé mais rapidement c’est devenu complètement déglingué

-Prends-moi par derrière
-Hein ? Euh ouais nan ça me tente pas de ouf
-Non mais au bon endroit, mais tu te mets dans mon dos
-Ah ok, je préfère ça
…
-Crache-moi dessus, mets-moi plus bas que terre
-Mais TAPE PLUS FORT, TANT QUE MON C*L N’EST PAS ROUGE TU NE T’ARRÊTES PAS
-MES N*CHONS NE SONT PAS EN SUCRE HEIN, MORDS, CROQUE !!!
-PLUS LOIN, ALLER, PROFOND !!!
-ATTACHE-MOI

Là ça m’a un peu refroidi, mais elle a négocié b*rdel et au final, j’ai accepté de lui attacher un bras au lit, ce qui avait malgré tout un petit côté excitant, je ne dois pas le nier, cette domination totale et absolue, avec en plus ses cheveux rouges qui en demandaient toujours et encore plus je crois que les détails vont devoir s’arrêter là pour éviter le BANHAMMER, mais cette soirée était complètement folle et avec le recul, je dois dire que je n’ai pas tellement apprécié, après tout, j’ai un petit cœur tout mou qui préfère la tendresse à la brutalité telle qu’elle était là : nos instincts animaux étaient déchainés, ça dégoulinait de partout, les gestes étaient fermes et manquaient parfois leurs cibles, jusqu’à ce qu’une remarque me fasse bondir et me dessèche la gorge… alors que je sortais de dedans elle, elle a poussé un de ces petits cris tellement éro*iques pour ensuite lâcher, entre deux respirations, alors que je me couchais à ses côtés :

-Oh… voilà… pourquoi… je préfèrerais… toujours… les mecs… malgré tout.
-Ah, tu aimes les filles d’habitude ?
-Ouais… aussi… mais c’est différent…
-Intéressant… j’ai toujours rêvé d’avoir deux femmes juste pour moi…
-Oh… je n’y suis pas… fermée…

Et c’est alors que le visage d’Aminata, attirée elle aussi par les femmes, s’est présenté à mon esprit. Pour la première fois de ma VIE, en dehors d’une vidéo où je sortais la sauce, la perspective d’un FAMOSO plan à TROIS se dessinait, et si je le pouvais… b*rdel, si je pouvais…