Topic de --crazymarty-- :

Khey et écrivain.

Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

En tant que lecteur j'ai déjà ressenti le screamer littéraire.

Mais là où c'est compliqué c'est que c'est super personnel. J'ai une propension à croire au esprits du mal donc je peut avoir peur pour pas grand chose concernant ce sujet, mais ne pas avoir peur d'une histoirre d'horreur à base de clowns ou monstres ect

Je te conseil de faire bouger les points de vus peut être, genre plusieurs pdv sur un même événement sans que ces différents pdvs dialoguent entre eux... Placer le lecteur d'un point de vu omniscient sans qu'il ai connaissance du sujet peut être intéressent

Ce qui est bien aussi je trouve c'est de prendre les figures d'autorités et de les chamboulés--> si un flic ou un daron a peur le lecteur n'aura plus de points d'appuis

Et même les éléments qui peuvent être rassurants doivent être à l'image de l'émotion que tu veut transmettre : un chat dans un lieu glauque n'est pas un chat normal, une vieille dame pareil, mais ne pas tombé dans la caricature à tout personnifié, cela decribiliserai la scène

Il faut que le lecteur comprennent que l'environnement est infini, qu'il n'y a plus d'issues , ainsi l'angoisse prend place, donc utilise la répétition pour montrer que le temps s'écoule vite et qu'il est bloqué

Ne pas faire un supsens trop gros, quand on lit ce genre d'histoires le suspens est la chose la plus prévisible--> ne fait pas venir le suspens d'un truc à priori horrifique : cela doit venir de là ou on ne si attend pas

Alors il reste quoi ? Le protagoniste est le seul point d'appui dans ce genre de situation, ainsi la screamer doit venir de lui, ou de un de ses potes, la vrai peur c'est quand tu voit le protagoniste se perdre dans la méandre de son esprit et de le voir devenir fou devant tes yeux : essaye de crée un univers tellement angoissant que le personnage perd toute ses capacités et devient lui même la cause indirecte de la peur du lecteur.

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

Je l'ai déjà mentionné quelque part dans le topic mais l'horreur (à égalité avec le rire) est pour moi la sensation la plus difficile à provoquer dans un récit.

Il est important de se dire qu'on ne joue pas du tout avec l'horreur de la même manière en littérature qu'en cinéma. On a pas les mêmes outils.

Pour créer un "screamer" (qui a une connotation vachement cinématographique, donc à prendre avec des pincettes) tu ne vas pas du tout jouer de la même manière qu'un cinéaste ou qu'un développeur de jv. Car tu n'as pas un accès aussi franc au tableau visuel et sonore. Or, l'ouïe et la vue (et particulièrement en horreur : priver de l'ouïe ou de la vue) sont des composantes essentielles de l'horreur filmique ou vidéoludique.

En littérature, tu as d'autres armes qu'il te faut affûter. Tu as accès à l'univers interne de ton protagoniste avec une limpidité que n'ont pas les autres arts. Tu as accès à ses sensation tactiles, à ce qui se passe à l'intérieur de son corps, tu peux décrire une appréhension poignante, lier avec plus de pertinence un contexte horrifique au vécu de ton protagoniste (et par extension titiller celui du lecteur).

C'est sur ce terrain-là que tu vas pouvoir faire germer ton horreur. Par des mots qui tranchent, par des images qui mêlent plusieurs sens en même temps. Le "screamer" en littérature fonctionne assez rarement (il peut fonctionner, je dis pas l'inverse, mais c'est un gimmick plus rare dans les romans que dans des films) car le lecteur peut difficilement se sentir "en danger" comme il peut l'être devant un film ou un jeu. En revanche, tu peux faire naître l'horreur en coinçant ton lecteur dans la peau d'un protagoniste, en lui faisant partager ses frissons, en intriquant son vécu avec celui du personnage. Tu peux faire allusion à des peurs viscérales, tu peux créer des images terrifiantes au-delà du visuel ou de la surprise qui écorche les tympans.

Et tout ça sera bien plus efficace qu'un "screamer" à mon sens. Et plus simple à mettre en pratique.

Je pense que raisonner l'horreur littéraire comme l'horreur filmique n'est pas une bonne idée, surtout lorsqu'on débute. Car les codes ne sont pas les mêmes et il y a risque de perdre en force de frappe en singeant un médium qui n'est pas le même :oui:

Le 08 janvier 2021 à 00:20:04 SocialSOUPFAC a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

En tant que lecteur j'ai déjà ressenti le screamer littéraire.

Mais là où c'est compliqué c'est que c'est super personnel. J'ai une propension à croire au esprits du mal donc je peut avoir peur pour pas grand chose concernant ce sujet, mais ne pas avoir peur d'une histoirre d'horreur à base de clowns ou monstres ect

Je te conseil de faire bouger les points de vus peut être, genre plusieurs pdv sur un même événement sans que ces différents pdvs dialoguent entre eux... Placer le lecteur d'un point de vu omniscient sans qu'il ai connaissance du sujet peut être intéressent

Ce qui est bien aussi je trouve c'est de prendre les figures d'autorités et de les chamboulés--> si un flic ou un daron a peur le lecteur n'aura plus de points d'appuis

Et même les éléments qui peuvent être rassurants doivent être à l'image de l'émotion que tu veut transmettre : un chat dans un lieu glauque n'est pas un chat normal, une vieille dame pareil, mais ne pas tombé dans la caricature à tout personnifié, cela decribiliserai la scène

Il faut que le lecteur comprennent que l'environnement est infini, qu'il n'y a plus d'issues , ainsi l'angoisse prend place, donc utilise la répétition pour montrer que le temps s'écoule vite et qu'il est bloqué

Ne pas faire un supsens trop gros, quand on lit ce genre d'histoires le suspens est la chose la plus prévisible--> ne fait pas venir le suspens d'un truc à priori horrifique : cela doit venir de là ou on ne si attend pas

Alors il reste quoi ? Le protagoniste est le seul point d'appui dans ce genre de situation, ainsi la screamer doit venir de lui, ou de un de ses potes, la vrai peur c'est quand tu voit le protagoniste se perdre dans la méandre de son esprit et de le voir devenir fou devant tes yeux : essaye de crée un univers tellement angoissant que le personnage perd toute ses capacités et devient lui même la cause indirecte de la peur du lecteur.

Le 08 janvier 2021 à 00:20:04 SocialSOUPFAC a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

En tant que lecteur j'ai déjà ressenti le screamer littéraire.

Mais là où c'est compliqué c'est que c'est super personnel. J'ai une propension à croire au esprits du mal donc je peut avoir peur pour pas grand chose concernant ce sujet, mais ne pas avoir peur d'une histoirre d'horreur à base de clowns ou monstres ect

Je te conseil de faire bouger les points de vus peut être, genre plusieurs pdv sur un même événement sans que ces différents pdvs dialoguent entre eux... Placer le lecteur d'un point de vu omniscient sans qu'il ai connaissance du sujet peut être intéressent

Ce qui est bien aussi je trouve c'est de prendre les figures d'autorités et de les chamboulés--> si un flic ou un daron a peur le lecteur n'aura plus de points d'appuis

Et même les éléments qui peuvent être rassurants doivent être à l'image de l'émotion que tu veut transmettre : un chat dans un lieu glauque n'est pas un chat normal, une vieille dame pareil, mais ne pas tombé dans la caricature à tout personnifié, cela decribiliserai la scène

Il faut que le lecteur comprennent que l'environnement est infini, qu'il n'y a plus d'issues , ainsi l'angoisse prend place, donc utilise la répétition pour montrer que le temps s'écoule vite et qu'il est bloqué

Ne pas faire un supsens trop gros, quand on lit ce genre d'histoires le suspens est la chose la plus prévisible--> ne fait pas venir le suspens d'un truc à priori horrifique : cela doit venir de là ou on ne si attend pas

Alors il reste quoi ? Le protagoniste est le seul point d'appui dans ce genre de situation, ainsi la screamer doit venir de lui, ou de un de ses potes, la vrai peur c'est quand tu voit le protagoniste se perdre dans la méandre de son esprit et de le voir devenir fou devant tes yeux : essaye de crée un univers tellement angoissant que le personnage perd toute ses capacités et devient lui même la cause indirecte de la peur du lecteur.

Le 08 janvier 2021 à 11:15:49 ink-ray a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

Je l'ai déjà mentionné quelque part dans le topic mais l'horreur (à égalité avec le rire) est pour moi la sensation la plus difficile à provoquer dans un récit.

Il est important de se dire qu'on ne joue pas du tout avec l'horreur de la même manière en littérature qu'en cinéma. On a pas les mêmes outils.

Pour créer un "screamer" (qui a une connotation vachement cinématographique, donc à prendre avec des pincettes) tu ne vas pas du tout jouer de la même manière qu'un cinéaste ou qu'un développeur de jv. Car tu n'as pas un accès aussi franc au tableau visuel et sonore. Or, l'ouïe et la vue (et particulièrement en horreur : priver de l'ouïe ou de la vue) sont des composantes essentielles de l'horreur filmique ou vidéoludique.

En littérature, tu as d'autres armes qu'il te faut affûter. Tu as accès à l'univers interne de ton protagoniste avec une limpidité que n'ont pas les autres arts. Tu as accès à ses sensation tactiles, à ce qui se passe à l'intérieur de son corps, tu peux décrire une appréhension poignante, lier avec plus de pertinence un contexte horrifique au vécu de ton protagoniste (et par extension titiller celui du lecteur).

C'est sur ce terrain-là que tu vas pouvoir faire germer ton horreur. Par des mots qui tranchent, par des images qui mêlent plusieurs sens en même temps. Le "screamer" en littérature fonctionne assez rarement (il peut fonctionner, je dis pas l'inverse, mais c'est un gimmick plus rare dans les romans que dans des films) car le lecteur peut difficilement se sentir "en danger" comme il peut l'être devant un film ou un jeu. En revanche, tu peux faire naître l'horreur en coinçant ton lecteur dans la peau d'un protagoniste, en lui faisant partager ses frissons, en intriquant son vécu avec celui du personnage. Tu peux faire allusion à des peurs viscérales, tu peux créer des images terrifiantes au-delà du visuel ou de la surprise qui écorche les tympans.

Et tout ça sera bien plus efficace qu'un "screamer" à mon sens. Et plus simple à mettre en pratique.

Je pense que raisonner l'horreur littéraire comme l'horreur filmique n'est pas une bonne idée, surtout lorsqu'on débute. Car les codes ne sont pas les mêmes et il y a risque de perdre en force de frappe en singeant un médium qui n'est pas le même :oui:

merci les gars!!

le screamer ne semble pas une bonne solution
je vais continuer a développer l'ambiance cauchemardesque de ma scène alors, en faisait découvrir au protagoniste un endroit mystérieux qui se révèle de plus en plus abominable :content:
le personnage sent sa raison défaillir, il prend conscience de l’irréalité de la situation et veut constamment prendre la fuir, mais la peur le tenaille, il n'y arrive pas, il essaye de se rassurer en se disant que ce n'est que son imagination
juste qu'au moment ou, en fouillant une chambre obscure à la recherche de quelques médicaments, il se rend compte qu'il ce qu'il avait pris pour un buste sculpté est une personne bien vivante qui l'observait depuis tout ce temps...le genre creepy :cool: :cool:

socialSOUPFAC c'est dans quel bouquin que tu as ressenti le screamer littéraire ?

Le 08 janvier 2021 à 19:04:21 EjacDivine2 a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:20:04 SocialSOUPFAC a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

En tant que lecteur j'ai déjà ressenti le screamer littéraire.

Mais là où c'est compliqué c'est que c'est super personnel. J'ai une propension à croire au esprits du mal donc je peut avoir peur pour pas grand chose concernant ce sujet, mais ne pas avoir peur d'une histoirre d'horreur à base de clowns ou monstres ect

Je te conseil de faire bouger les points de vus peut être, genre plusieurs pdv sur un même événement sans que ces différents pdvs dialoguent entre eux... Placer le lecteur d'un point de vu omniscient sans qu'il ai connaissance du sujet peut être intéressent

Ce qui est bien aussi je trouve c'est de prendre les figures d'autorités et de les chamboulés--> si un flic ou un daron a peur le lecteur n'aura plus de points d'appuis

Et même les éléments qui peuvent être rassurants doivent être à l'image de l'émotion que tu veut transmettre : un chat dans un lieu glauque n'est pas un chat normal, une vieille dame pareil, mais ne pas tombé dans la caricature à tout personnifié, cela decribiliserai la scène

Il faut que le lecteur comprennent que l'environnement est infini, qu'il n'y a plus d'issues , ainsi l'angoisse prend place, donc utilise la répétition pour montrer que le temps s'écoule vite et qu'il est bloqué

Ne pas faire un supsens trop gros, quand on lit ce genre d'histoires le suspens est la chose la plus prévisible--> ne fait pas venir le suspens d'un truc à priori horrifique : cela doit venir de là ou on ne si attend pas

Alors il reste quoi ? Le protagoniste est le seul point d'appui dans ce genre de situation, ainsi la screamer doit venir de lui, ou de un de ses potes, la vrai peur c'est quand tu voit le protagoniste se perdre dans la méandre de son esprit et de le voir devenir fou devant tes yeux : essaye de crée un univers tellement angoissant que le personnage perd toute ses capacités et devient lui même la cause indirecte de la peur du lecteur.

Le 08 janvier 2021 à 00:20:04 SocialSOUPFAC a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

En tant que lecteur j'ai déjà ressenti le screamer littéraire.

Mais là où c'est compliqué c'est que c'est super personnel. J'ai une propension à croire au esprits du mal donc je peut avoir peur pour pas grand chose concernant ce sujet, mais ne pas avoir peur d'une histoirre d'horreur à base de clowns ou monstres ect

Je te conseil de faire bouger les points de vus peut être, genre plusieurs pdv sur un même événement sans que ces différents pdvs dialoguent entre eux... Placer le lecteur d'un point de vu omniscient sans qu'il ai connaissance du sujet peut être intéressent

Ce qui est bien aussi je trouve c'est de prendre les figures d'autorités et de les chamboulés--> si un flic ou un daron a peur le lecteur n'aura plus de points d'appuis

Et même les éléments qui peuvent être rassurants doivent être à l'image de l'émotion que tu veut transmettre : un chat dans un lieu glauque n'est pas un chat normal, une vieille dame pareil, mais ne pas tombé dans la caricature à tout personnifié, cela decribiliserai la scène

Il faut que le lecteur comprennent que l'environnement est infini, qu'il n'y a plus d'issues , ainsi l'angoisse prend place, donc utilise la répétition pour montrer que le temps s'écoule vite et qu'il est bloqué

Ne pas faire un supsens trop gros, quand on lit ce genre d'histoires le suspens est la chose la plus prévisible--> ne fait pas venir le suspens d'un truc à priori horrifique : cela doit venir de là ou on ne si attend pas

Alors il reste quoi ? Le protagoniste est le seul point d'appui dans ce genre de situation, ainsi la screamer doit venir de lui, ou de un de ses potes, la vrai peur c'est quand tu voit le protagoniste se perdre dans la méandre de son esprit et de le voir devenir fou devant tes yeux : essaye de crée un univers tellement angoissant que le personnage perd toute ses capacités et devient lui même la cause indirecte de la peur du lecteur.

Le 08 janvier 2021 à 11:15:49 ink-ray a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

Je l'ai déjà mentionné quelque part dans le topic mais l'horreur (à égalité avec le rire) est pour moi la sensation la plus difficile à provoquer dans un récit.

Il est important de se dire qu'on ne joue pas du tout avec l'horreur de la même manière en littérature qu'en cinéma. On a pas les mêmes outils.

Pour créer un "screamer" (qui a une connotation vachement cinématographique, donc à prendre avec des pincettes) tu ne vas pas du tout jouer de la même manière qu'un cinéaste ou qu'un développeur de jv. Car tu n'as pas un accès aussi franc au tableau visuel et sonore. Or, l'ouïe et la vue (et particulièrement en horreur : priver de l'ouïe ou de la vue) sont des composantes essentielles de l'horreur filmique ou vidéoludique.

En littérature, tu as d'autres armes qu'il te faut affûter. Tu as accès à l'univers interne de ton protagoniste avec une limpidité que n'ont pas les autres arts. Tu as accès à ses sensation tactiles, à ce qui se passe à l'intérieur de son corps, tu peux décrire une appréhension poignante, lier avec plus de pertinence un contexte horrifique au vécu de ton protagoniste (et par extension titiller celui du lecteur).

C'est sur ce terrain-là que tu vas pouvoir faire germer ton horreur. Par des mots qui tranchent, par des images qui mêlent plusieurs sens en même temps. Le "screamer" en littérature fonctionne assez rarement (il peut fonctionner, je dis pas l'inverse, mais c'est un gimmick plus rare dans les romans que dans des films) car le lecteur peut difficilement se sentir "en danger" comme il peut l'être devant un film ou un jeu. En revanche, tu peux faire naître l'horreur en coinçant ton lecteur dans la peau d'un protagoniste, en lui faisant partager ses frissons, en intriquant son vécu avec celui du personnage. Tu peux faire allusion à des peurs viscérales, tu peux créer des images terrifiantes au-delà du visuel ou de la surprise qui écorche les tympans.

Et tout ça sera bien plus efficace qu'un "screamer" à mon sens. Et plus simple à mettre en pratique.

Je pense que raisonner l'horreur littéraire comme l'horreur filmique n'est pas une bonne idée, surtout lorsqu'on débute. Car les codes ne sont pas les mêmes et il y a risque de perdre en force de frappe en singeant un médium qui n'est pas le même :oui:

merci les gars!!

le screamer ne semble pas une bonne solution
je vais continuer a développer l'ambiance cauchemardesque de ma scène alors, en faisait découvrir au protagoniste un endroit mystérieux qui se révèle de plus en plus abominable :content:
le personnage sent sa raison défaillir, il prend conscience de l’irréalité de la situation et veut constamment prendre la fuir, mais la peur le tenaille, il n'y arrive pas, il essaye de se rassurer en se disant que ce n'est que son imagination
juste qu'au moment ou, en fouillant une chambre obscure à la recherche de quelques médicaments, il se rend compte qu'il ce qu'il avait pris pour un buste sculpté est une personne bien vivante qui l'observait depuis tout ce temps...le genre creepy :cool: :cool:

socialSOUPFAC c'est dans quel bouquin que tu as ressenti le screamer littéraire ?

De rien :ok:

D'ailleurs, mercredi prochain je saurai si je mérite le titre d'auteur pro ou non. On croise les doigts pour un petit contrat :noel:

Le 08 janvier 2021 à 19:04:21 EjacDivine2 a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:20:04 SocialSOUPFAC a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

En tant que lecteur j'ai déjà ressenti le screamer littéraire.

Mais là où c'est compliqué c'est que c'est super personnel. J'ai une propension à croire au esprits du mal donc je peut avoir peur pour pas grand chose concernant ce sujet, mais ne pas avoir peur d'une histoirre d'horreur à base de clowns ou monstres ect

Je te conseil de faire bouger les points de vus peut être, genre plusieurs pdv sur un même événement sans que ces différents pdvs dialoguent entre eux... Placer le lecteur d'un point de vu omniscient sans qu'il ai connaissance du sujet peut être intéressent

Ce qui est bien aussi je trouve c'est de prendre les figures d'autorités et de les chamboulés--> si un flic ou un daron a peur le lecteur n'aura plus de points d'appuis

Et même les éléments qui peuvent être rassurants doivent être à l'image de l'émotion que tu veut transmettre : un chat dans un lieu glauque n'est pas un chat normal, une vieille dame pareil, mais ne pas tombé dans la caricature à tout personnifié, cela decribiliserai la scène

Il faut que le lecteur comprennent que l'environnement est infini, qu'il n'y a plus d'issues , ainsi l'angoisse prend place, donc utilise la répétition pour montrer que le temps s'écoule vite et qu'il est bloqué

Ne pas faire un supsens trop gros, quand on lit ce genre d'histoires le suspens est la chose la plus prévisible--> ne fait pas venir le suspens d'un truc à priori horrifique : cela doit venir de là ou on ne si attend pas

Alors il reste quoi ? Le protagoniste est le seul point d'appui dans ce genre de situation, ainsi la screamer doit venir de lui, ou de un de ses potes, la vrai peur c'est quand tu voit le protagoniste se perdre dans la méandre de son esprit et de le voir devenir fou devant tes yeux : essaye de crée un univers tellement angoissant que le personnage perd toute ses capacités et devient lui même la cause indirecte de la peur du lecteur.

Le 08 janvier 2021 à 00:20:04 SocialSOUPFAC a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

En tant que lecteur j'ai déjà ressenti le screamer littéraire.

Mais là où c'est compliqué c'est que c'est super personnel. J'ai une propension à croire au esprits du mal donc je peut avoir peur pour pas grand chose concernant ce sujet, mais ne pas avoir peur d'une histoirre d'horreur à base de clowns ou monstres ect

Je te conseil de faire bouger les points de vus peut être, genre plusieurs pdv sur un même événement sans que ces différents pdvs dialoguent entre eux... Placer le lecteur d'un point de vu omniscient sans qu'il ai connaissance du sujet peut être intéressent

Ce qui est bien aussi je trouve c'est de prendre les figures d'autorités et de les chamboulés--> si un flic ou un daron a peur le lecteur n'aura plus de points d'appuis

Et même les éléments qui peuvent être rassurants doivent être à l'image de l'émotion que tu veut transmettre : un chat dans un lieu glauque n'est pas un chat normal, une vieille dame pareil, mais ne pas tombé dans la caricature à tout personnifié, cela decribiliserai la scène

Il faut que le lecteur comprennent que l'environnement est infini, qu'il n'y a plus d'issues , ainsi l'angoisse prend place, donc utilise la répétition pour montrer que le temps s'écoule vite et qu'il est bloqué

Ne pas faire un supsens trop gros, quand on lit ce genre d'histoires le suspens est la chose la plus prévisible--> ne fait pas venir le suspens d'un truc à priori horrifique : cela doit venir de là ou on ne si attend pas

Alors il reste quoi ? Le protagoniste est le seul point d'appui dans ce genre de situation, ainsi la screamer doit venir de lui, ou de un de ses potes, la vrai peur c'est quand tu voit le protagoniste se perdre dans la méandre de son esprit et de le voir devenir fou devant tes yeux : essaye de crée un univers tellement angoissant que le personnage perd toute ses capacités et devient lui même la cause indirecte de la peur du lecteur.

Le 08 janvier 2021 à 11:15:49 ink-ray a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

Je l'ai déjà mentionné quelque part dans le topic mais l'horreur (à égalité avec le rire) est pour moi la sensation la plus difficile à provoquer dans un récit.

Il est important de se dire qu'on ne joue pas du tout avec l'horreur de la même manière en littérature qu'en cinéma. On a pas les mêmes outils.

Pour créer un "screamer" (qui a une connotation vachement cinématographique, donc à prendre avec des pincettes) tu ne vas pas du tout jouer de la même manière qu'un cinéaste ou qu'un développeur de jv. Car tu n'as pas un accès aussi franc au tableau visuel et sonore. Or, l'ouïe et la vue (et particulièrement en horreur : priver de l'ouïe ou de la vue) sont des composantes essentielles de l'horreur filmique ou vidéoludique.

En littérature, tu as d'autres armes qu'il te faut affûter. Tu as accès à l'univers interne de ton protagoniste avec une limpidité que n'ont pas les autres arts. Tu as accès à ses sensation tactiles, à ce qui se passe à l'intérieur de son corps, tu peux décrire une appréhension poignante, lier avec plus de pertinence un contexte horrifique au vécu de ton protagoniste (et par extension titiller celui du lecteur).

C'est sur ce terrain-là que tu vas pouvoir faire germer ton horreur. Par des mots qui tranchent, par des images qui mêlent plusieurs sens en même temps. Le "screamer" en littérature fonctionne assez rarement (il peut fonctionner, je dis pas l'inverse, mais c'est un gimmick plus rare dans les romans que dans des films) car le lecteur peut difficilement se sentir "en danger" comme il peut l'être devant un film ou un jeu. En revanche, tu peux faire naître l'horreur en coinçant ton lecteur dans la peau d'un protagoniste, en lui faisant partager ses frissons, en intriquant son vécu avec celui du personnage. Tu peux faire allusion à des peurs viscérales, tu peux créer des images terrifiantes au-delà du visuel ou de la surprise qui écorche les tympans.

Et tout ça sera bien plus efficace qu'un "screamer" à mon sens. Et plus simple à mettre en pratique.

Je pense que raisonner l'horreur littéraire comme l'horreur filmique n'est pas une bonne idée, surtout lorsqu'on débute. Car les codes ne sont pas les mêmes et il y a risque de perdre en force de frappe en singeant un médium qui n'est pas le même :oui:

merci les gars!!

le screamer ne semble pas une bonne solution
je vais continuer a développer l'ambiance cauchemardesque de ma scène alors, en faisait découvrir au protagoniste un endroit mystérieux qui se révèle de plus en plus abominable :content:
le personnage sent sa raison défaillir, il prend conscience de l’irréalité de la situation et veut constamment prendre la fuir, mais la peur le tenaille, il n'y arrive pas, il essaye de se rassurer en se disant que ce n'est que son imagination
juste qu'au moment ou, en fouillant une chambre obscure à la recherche de quelques médicaments, il se rend compte qu'il ce qu'il avait pris pour un buste sculpté est une personne bien vivante qui l'observait depuis tout ce temps...le genre creepy :cool: :cool:

socialSOUPFAC c'est dans quel bouquin que tu as ressenti le screamer littéraire ?

Bon j'ai menti je lit pas de livres :rire:
Sur estime pas mes conseils ils sont basé que sur mon imagination

Bonsoir jeunes auteurs et lecteurs en herbe

J'aurais une question si certains d'entre vous connaisse

Comment marche le livre audio sur audible ou autre par rapport a la rémunération de la voix off, faut il le payé 1 fois (2000€ pour 50 000mots par exemple) ou faut il lui donner un pourcentage sur chaque vente ?

Merci d'avance pour vos réponses :hap:

Le 08 janvier 2021 à 21:53:32 Artistanie a écrit :
Bonsoir jeunes auteurs et lecteurs en herbe

J'aurais une question si certains d'entre vous connaisse

Comment marche le livre audio sur audible ou autre par rapport a la rémunération de la voix off, faut il le payé 1 fois (2000€ pour 50 000mots par exemple) ou faut il lui donner un pourcentage sur chaque vente ?

Merci d'avance pour vos réponses :hap:

C'est ta maison d'édition qui s'en occupe, de ça. C'est pas à toi de le gérer :noel:

Le 08 janvier 2021 à 22:06:51 ink-ray a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 21:53:32 Artistanie a écrit :
Bonsoir jeunes auteurs et lecteurs en herbe

J'aurais une question si certains d'entre vous connaisse

Comment marche le livre audio sur audible ou autre par rapport a la rémunération de la voix off, faut il le payé 1 fois (2000€ pour 50 000mots par exemple) ou faut il lui donner un pourcentage sur chaque vente ?

Merci d'avance pour vos réponses :hap:

C'est ta maison d'édition qui s'en occupe, de ça. C'est pas à toi de le gérer :noel:

Et en auto edition ? :hap:

Le 08 janvier 2021 à 22:09:24 Artistanie a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 22:06:51 ink-ray a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 21:53:32 Artistanie a écrit :
Bonsoir jeunes auteurs et lecteurs en herbe

J'aurais une question si certains d'entre vous connaisse

Comment marche le livre audio sur audible ou autre par rapport a la rémunération de la voix off, faut il le payé 1 fois (2000€ pour 50 000mots par exemple) ou faut il lui donner un pourcentage sur chaque vente ?

Merci d'avance pour vos réponses :hap:

C'est ta maison d'édition qui s'en occupe, de ça. C'est pas à toi de le gérer :noel:

Et en auto edition ? :hap:

Je te suggèrerais de mettre ta thune ailleurs que dans de l'audio, si tu veux auto-éditer.

Le 08 janvier 2021 à 19:12:47 ink-ray a écrit :
D'ailleurs, mercredi prochain je saurai si je mérite le titre d'auteur pro ou non. On croise les doigts pour un petit contrat :noel:

Avec quelle maison d'édition ?

Le 09 janvier 2021 à 11:25:46 MaxouStirner1 a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 19:12:47 ink-ray a écrit :
D'ailleurs, mercredi prochain je saurai si je mérite le titre d'auteur pro ou non. On croise les doigts pour un petit contrat :noel:

Avec quelle maison d'édition ?

Je veux pas me porter la poisse, mais c'est un gros poids dans son milieu, et elle appartient à Bayard :hap:

(Après je dis ça, si je dégote pas de contrat mercredi ça me servira à monter un dossier pour d'autres maisons qui ont manifesté un intérêt, mais moins insistant que la maison que je rencontre la semaine pro. Donc je pourrai toujours retenter avec d'autres ME mastocs, je les sens juste moins transportés par le projet :hap: )

Le 09 janvier 2021 à 12:38:03 MaxouStirner1 a écrit :
Bonne chance :ok:

Merci :snif:

Je pense que ça va jouer dans l'obtention des bourses. Et toi tu en es où de tes projets ?

Le 09 janvier 2021 à 12:38:03 MaxouStirner1 a écrit :
Bonne chance :ok:

Merci :snif:

Je pense que ça va jouer dans l'obtention des bourses. Et toi tu en es où de tes projets ?

Le 08 janvier 2021 à 19:12:47 ink-ray a écrit :
D'ailleurs, mercredi prochain je saurai si je mérite le titre d'auteur pro ou non. On croise les doigts pour un petit contrat :noel:

Le 08 janvier 2021 à 19:12:47 ink-ray a écrit :
D'ailleurs, mercredi prochain je saurai si je mérite le titre d'auteur pro ou non. On croise les doigts pour un petit contrat :noel:

waouuu les kheys ont du talent !! :bravo:

Le 09 janvier 2021 à 19:06:05 ink-ray a écrit :

Le 09 janvier 2021 à 12:38:03 MaxouStirner1 a écrit :
Bonne chance :ok:

Merci :snif:

Je pense que ça va jouer dans l'obtention des bourses. Et toi tu en es où de tes projets ?

J'ai bien gratté. Mon premier jet fait actuellement 83000 mots, il doit m'en rester entre 10 et 15000 à écrire pour finir ce premier jet, donc j'espère voir le bout la semaine prochaine. Ensuite beaucoup de travail de réécriture, correction etc, pour ce projet peut être trop ambitieux. Si je n'arrive pas à le publier je viserais quelque chose de plus à ma portée dirons nous.

Le 08 janvier 2021 à 19:13:16 SocialSOUPFAC a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 19:04:21 EjacDivine2 a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:20:04 SocialSOUPFAC a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

En tant que lecteur j'ai déjà ressenti le screamer littéraire.

Mais là où c'est compliqué c'est que c'est super personnel. J'ai une propension à croire au esprits du mal donc je peut avoir peur pour pas grand chose concernant ce sujet, mais ne pas avoir peur d'une histoirre d'horreur à base de clowns ou monstres ect

Je te conseil de faire bouger les points de vus peut être, genre plusieurs pdv sur un même événement sans que ces différents pdvs dialoguent entre eux... Placer le lecteur d'un point de vu omniscient sans qu'il ai connaissance du sujet peut être intéressent

Ce qui est bien aussi je trouve c'est de prendre les figures d'autorités et de les chamboulés--> si un flic ou un daron a peur le lecteur n'aura plus de points d'appuis

Et même les éléments qui peuvent être rassurants doivent être à l'image de l'émotion que tu veut transmettre : un chat dans un lieu glauque n'est pas un chat normal, une vieille dame pareil, mais ne pas tombé dans la caricature à tout personnifié, cela decribiliserai la scène

Il faut que le lecteur comprennent que l'environnement est infini, qu'il n'y a plus d'issues , ainsi l'angoisse prend place, donc utilise la répétition pour montrer que le temps s'écoule vite et qu'il est bloqué

Ne pas faire un supsens trop gros, quand on lit ce genre d'histoires le suspens est la chose la plus prévisible--> ne fait pas venir le suspens d'un truc à priori horrifique : cela doit venir de là ou on ne si attend pas

Alors il reste quoi ? Le protagoniste est le seul point d'appui dans ce genre de situation, ainsi la screamer doit venir de lui, ou de un de ses potes, la vrai peur c'est quand tu voit le protagoniste se perdre dans la méandre de son esprit et de le voir devenir fou devant tes yeux : essaye de crée un univers tellement angoissant que le personnage perd toute ses capacités et devient lui même la cause indirecte de la peur du lecteur.

Le 08 janvier 2021 à 00:20:04 SocialSOUPFAC a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

En tant que lecteur j'ai déjà ressenti le screamer littéraire.

Mais là où c'est compliqué c'est que c'est super personnel. J'ai une propension à croire au esprits du mal donc je peut avoir peur pour pas grand chose concernant ce sujet, mais ne pas avoir peur d'une histoirre d'horreur à base de clowns ou monstres ect

Je te conseil de faire bouger les points de vus peut être, genre plusieurs pdv sur un même événement sans que ces différents pdvs dialoguent entre eux... Placer le lecteur d'un point de vu omniscient sans qu'il ai connaissance du sujet peut être intéressent

Ce qui est bien aussi je trouve c'est de prendre les figures d'autorités et de les chamboulés--> si un flic ou un daron a peur le lecteur n'aura plus de points d'appuis

Et même les éléments qui peuvent être rassurants doivent être à l'image de l'émotion que tu veut transmettre : un chat dans un lieu glauque n'est pas un chat normal, une vieille dame pareil, mais ne pas tombé dans la caricature à tout personnifié, cela decribiliserai la scène

Il faut que le lecteur comprennent que l'environnement est infini, qu'il n'y a plus d'issues , ainsi l'angoisse prend place, donc utilise la répétition pour montrer que le temps s'écoule vite et qu'il est bloqué

Ne pas faire un supsens trop gros, quand on lit ce genre d'histoires le suspens est la chose la plus prévisible--> ne fait pas venir le suspens d'un truc à priori horrifique : cela doit venir de là ou on ne si attend pas

Alors il reste quoi ? Le protagoniste est le seul point d'appui dans ce genre de situation, ainsi la screamer doit venir de lui, ou de un de ses potes, la vrai peur c'est quand tu voit le protagoniste se perdre dans la méandre de son esprit et de le voir devenir fou devant tes yeux : essaye de crée un univers tellement angoissant que le personnage perd toute ses capacités et devient lui même la cause indirecte de la peur du lecteur.

Le 08 janvier 2021 à 11:15:49 ink-ray a écrit :

Le 08 janvier 2021 à 00:02:12 EjacDivine2 a écrit :
Salut les quilles, je suis en train d'écrire une scène de découverte d'un environnement angoissant, avec une ambiance horrifique.
l'idée est emprisonnement le lecteur dans quelque chose de glauque et de créer le sursaut en faisait subir au protagoniste un choc, une sorte de "screamer" littéraire
j'ai conscience que c'est difficile à exécuter, alors comment procéder ?

Je l'ai déjà mentionné quelque part dans le topic mais l'horreur (à égalité avec le rire) est pour moi la sensation la plus difficile à provoquer dans un récit.

Il est important de se dire qu'on ne joue pas du tout avec l'horreur de la même manière en littérature qu'en cinéma. On a pas les mêmes outils.

Pour créer un "screamer" (qui a une connotation vachement cinématographique, donc à prendre avec des pincettes) tu ne vas pas du tout jouer de la même manière qu'un cinéaste ou qu'un développeur de jv. Car tu n'as pas un accès aussi franc au tableau visuel et sonore. Or, l'ouïe et la vue (et particulièrement en horreur : priver de l'ouïe ou de la vue) sont des composantes essentielles de l'horreur filmique ou vidéoludique.

En littérature, tu as d'autres armes qu'il te faut affûter. Tu as accès à l'univers interne de ton protagoniste avec une limpidité que n'ont pas les autres arts. Tu as accès à ses sensation tactiles, à ce qui se passe à l'intérieur de son corps, tu peux décrire une appréhension poignante, lier avec plus de pertinence un contexte horrifique au vécu de ton protagoniste (et par extension titiller celui du lecteur).

C'est sur ce terrain-là que tu vas pouvoir faire germer ton horreur. Par des mots qui tranchent, par des images qui mêlent plusieurs sens en même temps. Le "screamer" en littérature fonctionne assez rarement (il peut fonctionner, je dis pas l'inverse, mais c'est un gimmick plus rare dans les romans que dans des films) car le lecteur peut difficilement se sentir "en danger" comme il peut l'être devant un film ou un jeu. En revanche, tu peux faire naître l'horreur en coinçant ton lecteur dans la peau d'un protagoniste, en lui faisant partager ses frissons, en intriquant son vécu avec celui du personnage. Tu peux faire allusion à des peurs viscérales, tu peux créer des images terrifiantes au-delà du visuel ou de la surprise qui écorche les tympans.

Et tout ça sera bien plus efficace qu'un "screamer" à mon sens. Et plus simple à mettre en pratique.

Je pense que raisonner l'horreur littéraire comme l'horreur filmique n'est pas une bonne idée, surtout lorsqu'on débute. Car les codes ne sont pas les mêmes et il y a risque de perdre en force de frappe en singeant un médium qui n'est pas le même :oui:

merci les gars!!

le screamer ne semble pas une bonne solution
je vais continuer a développer l'ambiance cauchemardesque de ma scène alors, en faisait découvrir au protagoniste un endroit mystérieux qui se révèle de plus en plus abominable :content:
le personnage sent sa raison défaillir, il prend conscience de l’irréalité de la situation et veut constamment prendre la fuir, mais la peur le tenaille, il n'y arrive pas, il essaye de se rassurer en se disant que ce n'est que son imagination
juste qu'au moment ou, en fouillant une chambre obscure à la recherche de quelques médicaments, il se rend compte qu'il ce qu'il avait pris pour un buste sculpté est une personne bien vivante qui l'observait depuis tout ce temps...le genre creepy :cool: :cool:

socialSOUPFAC c'est dans quel bouquin que tu as ressenti le screamer littéraire ?

Bon j'ai menti je lit pas de livres :rire:
Sur estime pas mes conseils ils sont basé que sur mon imagination

aya

c'est pas grave khey l'imagination est plus importante que la connaissance :o))

Données du topic

Auteur
--crazymarty--
Date de création
2 octobre 2020 à 17:12:51
Nb. messages archivés
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Nb. messages JVC
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