Khey et écrivain.
Le 02 janvier 2021 à 19:21:38 FallsMix a écrit :
Une bonne idée ce topic mes chers kheys. Si certains veulent avoir un avis en restant discret et sans montrer leur travail à 40 personnes, go mp, je lirai vos œuvres avec plaisir
Personnellement moi j'ai toujours écrit, depuis tout petit, majoritairement Sf et fantasy, j'ai pas mal de facilité là-dedans (sûrement dû au fait que j'ai toujours beaucoup lu). Au départ c'était juste un passe-temps, mais au vu de la crise actuelle je dois sérieusement remettre en question mes idées professionnelles, donc peut-être que je tenterai de me faire éditer en espérant grappiller quelques sous en faisant ce que j'aime
Rejoins nous sur le discord.
Salut mes quilles.
Ça faisait un sacré bail que j'étais pas passé, et pour une raison très simple : je me suis rendu compte que j'étais totalement accro à jvc et que je perdais sur ce fofo un temps précieux que j'aurais pu/dû investir dans mon travail d'écriture ou mes études.
Je passe en coup de vent pour vous souhaiter une excellente année et vous donner deux-trois nouvelles. Comme Albinaire a pu le dire, j'ai eu la chance de rencontrer de très très grosses maisons. Dont certaines (comme Gallimard) avec lesquelles j'ai pu discuter de mes projets à venir. J'ai été bombardé de questions pendant de longues heures de Zoom, et les éditeurs gardent mon nom au chaud.
J'ai également obtenu les coordonnées d'une directrice de bourse afin de décrocher des subventions en 2022 pour écrire à quasi-plein temps.
Je suis en pleine période de transition parce que je sais, aujourd'hui plus que jamais, que je veux être écrivain professionnel. Que je serai écrivain professionnel, d'ailleurs, vu la tournure que les choses prennent. J'envisage de tenter d'exercer à 80% en tant qu'écrivain dès 2022, me laissant un jour par semaine pour travailler en tant que chirdent. Je vais voir si c'est jouable, en m'appuyant sur des subventions (j'ai déjà commencé à monter mon dossier).
J'ai des mastodontes du milieu qui m'ont contacté en vue de la rédaction d'un roman-documentaire en partenariat avec l'OMS. J'ai aussi des projets de jeu de rôle et un livre-CD pour les 9-11 en discussion avec une énorme maison.
Je viens de recevoir mon à-valoir pour ma parution au printemps, et je viens de rendre les dernières épreuves. Reste plus qu'à préparer la promotion et les premiers salons. Y a des chances que ça marche bien vu tout ce que la maison déploie pour le mettre en avant. J'ai bon espoir.
J'espère vraiment que les choses aboutiront, et j'ai qu'un conseil à donner à ceux qui veulent se lancer : s'accrocher même quand la vie te chie à la gueule. C'est possible de se professionnaliser en tant qu'écrivain, mais il ne faut jamais s'autoriser à désespérer ou à baisser les bras. Perso j'ai ce rêve chevillé aux tripes depuis plus de dix ans et c'est que maintenant que ça commence à porter de vrais fruits.
Du coup, c'est ce que je vous souhaite pour cette année 2021 : de vous cramponner à vos rêves, d'arriver - à votre rythme - au bout de ces marathons éreintants que représentent vos romans/projets. J'espère que vous allez bien ainsi que vos proches
Bien le bonsoir,
Je découvre ce topic et je me suis dit que c'était l'occasion de confronter pour la première fois mes écrits à un regard extérieur. J'écris depuis plusieurs semaines une histoire qui met son narrateur au début d'une rupture difficile et qui profite de cet état d'esprit pour se laisser aller à des reflexions sur divers sujets (l'amour évidemment, mais aussi la réussite sociale, l'estime de soi, le monde de la nuit...etc). J'aime bien l'idée de regarder le monde depuis des idées noires.
Je vous met ici les 2 premières pages, si vous avez des avis et/ou vous voulez la suite, dites moi.
Soudain, le monde s’écroula. Dans un fracas assourdissant, le ciel s’ouvrit en plusieurs endroits, comme déchiré par des forces invisibles. Tandis que les morceaux d’atmosphère, maintenant simples filaments translucides inutiles, tombaient ci et là, des trombes de flammes s’invitaient par le plafond à présent poreux. Les forces de la Géhenne ainsi convoquées mettaient l’espace à feu et à feu. Dévorant les contrastes en même temps que la vie. Elles dépouillaient l’horizon de sa fonction démarcatrice, recouvrant ciel et terre d’une tapisserie incandescente.
Je me réveille en sursaut. Tout ceci est bien trop violent pour figurer en introduction d’un roman. Et cette manie de conférer au récit, après l’avoir raconté, une surprenante dimension onirique, est un cliché de fin de livre. Elle n’a décemment pas sa place au début. Je me fais un café histoire de remettre cette histoire dans le réel et mes idées en place. La bonne nouvelle donc, c’est que le monde n’a pas à craindre pour son intégrité physique – le 4e mur ne pouvant en dire autant. La mauvaise, c’est que mon monde s’est déjà effondré. Il y’a quelques jours de cela très précisément.
Dans un couple, l’expression « il faut qu’on parle » intime rarement de mettre fin à un silence gênant. Ce qui serait d’ailleurs une utilisation relativement amusante de ces 5 mots. Comparé à l’usage dramatique que l’on en fait habituellement. Ces 5 mots, innocents si pris séparément, deviennent redoutables une fois mis bout à bout. Tels des cavaliers de l’Apocalypse, ils sont le signe annonciateur de la fin d’un temps. Dans un couple, « il faut qu’on parle » s’emploie dans le meilleur des cas parce que quelque chose cloche ; dans le pire, pour sonner le glas. On avait parlé – le « on » impliquant surtout elle – je n’étais plus en couple.
J’ai d’abord été triste, comme le veut l’usage. Puis énervé contre elle, comme l’usage le permet. Enfin, j’ai dirigé ma colère contre moi. Réalisant assez rapidement que s’en prendre à une personne absente remplaçait la joute verbale promise par un monologue des plus confus et ennuyeux. Ce faisant, j’échaudais inutilement mes plaintes à l’air ambiant qui me retournait de fines gouttes froides et persistantes en guise de réconfort. La réponse ne m’a pas vraiment plût. Même s’il a beaucoup plu ce jour là.
Mon fard devait donc se diriger vers une destination plus commode. C’est à dire quelqu’un de physiquement présent. Un couple étant en principe composé de deux personnes, j’étais candidat par défaut. Ce fut difficile. N’ayant aucun acte à me reprocher, c’était mon être qu’il me fallait accabler. La fin d’une histoire d’amour vient en effet souvent sanctionner quelque événement répréhensible. Mais parfois la raison est évasive. Elle est alors à chercher dans les remous changeants des sentiments humains. C’est une fin cruelle : intangible, elle est incapable de coaguler efficacement les plaies de la rupture. Laissant un trou vide là où devrait se trouver, sinon une explication, à minima de la matière pour réfléchir. Au fond, quelle injustice. Combien de romances surmontent les fautes des uns et des autres, s’érigeant par la suite sur ce piédestal branlant qu’est le pardon ? Pourquoi alors d’autres s’arrêtent-elles en plein vol, figées par une décision arbitraire ? Comment ne pas se retrouver démuni face à une mécanique qui accorde son pardon au pêcheur et vient condamner l’exemplarité ? Mais plutôt que de minauder plus longtemps sur l’incohérence du monde – je laisse volontiers ce loisir à ceux qui aspirent à le changer– mon esprit avait trouvé un constat à sa convenance : si je n’avais rien fait de mal, alors je n’étais pas assez bien.
J’avais déjà eu toutes les peines du monde à me convaincre que je n’avais rien de spécial lors d’une précédente introspection. Replonger signifiait escamoter encore un peu plus cette estime de soi dont se repaissent jusqu’à satiété les gens heureux.
Il est évident que personne ne désire être moyen. Et encore moins ne peut se résoudre à se considérer comme tel. C’est pourtant une évidence statistique : la grande majorité des gens sont médiocres. Ils constituent une masse uniforme entre les êtres mauvais et les exceptionnels. Malgré cela, chacun s’imagine sortir du lot. Une dichotomie qui s’explique aisément : ce que l’humain produit de plus complexe est aussi invisible ; c’est la pensée. Nous vivons aux rythme de nos réflexions constantes sur soi, les autres et l’état du monde. Ainsi accompagnés à chaque instant par une voix intérieure qui nourrit nos idées, aiguise notre discernement et dévoile nos sensibilités, difficile d’imaginer que nos congénères partagent cette complexité. Notre problème est que nous générons plus de pensées qu’il existe de conversations à avoir. Les autres nous apparaissent donc comme des automates qui marchent parce qu’ils doivent marcher, parlent lorsqu’ils doivent parler et réfléchissent quand ils doivent arriver à quelque résultat. Nous nous croyons seuls titulaires de la pensée interne, celle qui se manifeste sans raison apparente, qui divague sur la taille de l’univers et l’avenir de la planète dans le seul but de nous occuper l’esprit. De cette pensée fertile et invisible, nous estimons avoir l’apanage. A tort sans doute. Derrière le regard vide du voisin de métro, se cachent probablement les mêmes tourments et divagations.
Partant de ce principe, j‘avais considéré il y’a quelques temps déjà que rien dans mon être et encore moins mes accomplissements ne méritait que je me considère comme spécial. Ce qui, dans un monde où chacun estime l’être, amenait un joli paradoxe. En me considérant comme ordinaire tout en ayant conscience de la spécificité d’un tel jugement, n’étais-je pas moi aussi en train de me considérer comme spécial ? Cela voulait dire qu’en me considérant ordinaire, je me considérais comme spécial. Ce qui n'est pas possible.
J’avais laissé ce paradoxe irrésolu ; c’est le défaut de beaucoup de paradoxes.
Je prends mon café. Il est froid à présent. Encore une bonne journée qui s’annonce.
Je vais profiter de ma soirée tranquillou pour te dépanner un peu. Pour une fois que j'ai quelques heures libres...
Soudain, le monde s’écroula. Dans un fracas assourdissant, le ciel s’ouvrit en plusieurs endroits, comme déchiré par des forces invisibles.
Je trouve le "comme" dispensable.
Tandis que les morceaux d’atmosphère, maintenant simples filaments translucides inutiles
T'as un peu forcé sur les épithètes, tu gagnes en puissance en en faisant sauter
, tombaient ci et là
L'usage (si j'ai compris l'usage que tu veux faire de ce bout de phrase ) est plutôt "çà-et-là"
des trombes de flammes s’invitaient par le plafond à présent poreux.
Le "à présent poreux" fait tache dans ta phrase, parce qu'on comprend cette idée de flammes débordantes juste avec le premier morceau.
Les forces de la Géhenne ainsi convoquées mettaient l’espace à feu et à feu.
Si c'est volontaire, c'est un chouïa maladroit notamment à cause du "flamme" qu'on trouve juste avant, ça fait un peu tout much.
Dévorant les contrastes en même temps que la vie.
Idée intéressante, mais tu ne précises à aucun moment quel type de "vie" elle bouffe
Elles dépouillaient l’horizon de sa fonction démarcatrice
Pas sûr de ce mot, ni de cette formulation
, recouvrant ciel et terre d’une tapisserie incandescente.
L'idée est sympa aussi mais manque un peu de peps.
Je me réveille en sursaut. Tout ceci est bien trop violent pour figurer en introduction d’un roman.
Bof, ça peut faire un in medias res sympatoche. Perso au contraire j'allais dire que ça pouvait faire une entrée en matière efficace, bien plus que les longues pavasses d'exposition à la Tolkien que certains jeunes auteurs singent avec beaucoup de zèle... et de maladresse
Et cette manie de conférer au récit,
Pas trop fan de l'emploi de "manie" sachant que c'est la seule itération qu'on a
après l’avoir raconté, une surprenante dimension onirique, est un cliché de fin de livre. Elle n’a décemment pas sa place au début.
L'adverbe est discutable. Pas fautif, mais discutable
Je me fais un café histoire de remettre cette histoire dans le réel et mes idées en place. La bonne nouvelle donc, c’est que le monde n’a pas à craindre pour son intégrité physique – le 4e mur ne pouvant en dire autant. La mauvaise, c’est que mon monde s’est déjà effondré. Il y’a quelques jours de cela très précisément.
Je suis pas certain d'avoir bien compris l'intérêt de mentionner l'éclatage du 4e mur
Dans un couple, l’expression « il faut qu’on parle » intime rarement de mettre fin à un silence gênant.
Maladroit car un peu embrouillé, je trouve. Tu peux trouver plus percutant, même si l'idée (que paradoxalement, c'est rarement sur un silence qu'on exige une discussion au sein du couple ) est bonne.
Ce qui serait d’ailleurs une utilisation relativement amusante de ces 5 mots. Comparé à l’usage dramatique que l’on en fait habituellement. Ces 5 mots, innocents si pris séparément, deviennent redoutables une fois mis bout à bout. Tels des cavaliers de l’Apocalypse, ils sont le signe annonciateur de la fin d’un temps.
Bien, mais tu flirtes avec le too much, attention à pas en faire trop.
Dans un couple, « il faut qu’on parle » s’emploie dans le meilleur des cas parce que quelque chose cloche ; dans le pire, pour sonner le glas. On avait parlé – le « on » impliquant surtout elle – je n’étais plus en couple.
J’ai d’abord été triste, comme le veut l’usage. Puis énervé contre elle, comme l’usage le permet. Enfin, j’ai dirigé ma colère contre moi. Réalisant assez rapidement que s’en prendre à une personne absente remplaçait la joute verbale promise par un monologue des plus confus et ennuyeux. Ce faisant, j’échaudais inutilement mes plaintes à l’air ambiant qui me retournait de fines gouttes froides et persistantes en guise de réconfort. La réponse ne m’a pas vraiment plût. Même s’il a beaucoup plu ce jour là.
Je trouve la langue trop alambiquée pour ce paragraphe. Y a des tournures que je comprends pas très bien, ou dont je saisis pas bien la portée narrative (notamment sur la fin du paragraphe). Le parallèle "plût"/"plu" (même si normalement ton plût s'écrit "plu" ) est intéressante mais tu devrais appuyer l'aspect symétrique/d'écho.
Mon fard devait donc se diriger vers une destination plus commode. C’est à dire quelqu’un de physiquement présent. Un couple étant en principe composé de deux personnes, j’étais candidat par défaut. Ce fut difficile. N’ayant aucun acte à me reprocher, c’était mon être qu’il me fallait accabler. La fin d’une histoire d’amour vient en effet souvent sanctionner quelque événement répréhensible. Mais parfois la raison est évasive. Elle est alors à chercher dans les remous changeants des sentiments humains. C’est une fin cruelle : intangible, elle est incapable de coaguler efficacement les plaies de la rupture. Laissant un trou vide là où devrait se trouver, sinon une explication, à minima de la matière pour réfléchir. Au fond, quelle injustice. Combien de romances surmontent les fautes des uns et des autres, s’érigeant par la suite sur ce piédestal branlant qu’est le pardon ? Pourquoi alors d’autres s’arrêtent-elles en plein vol, figées par une décision arbitraire ? Comment ne pas se retrouver démuni face à une mécanique qui accorde son pardon au pêcheur et vient condamner l’exemplarité ? Mais plutôt que de minauder plus longtemps sur l’incohérence du monde – je laisse volontiers ce loisir à ceux qui aspirent à le changer– mon esprit avait trouvé un constat à sa convenance : si je n’avais rien fait de mal, alors je n’étais pas assez bien.
J'ai dû relire plusieurs fois parce que je trouve ce paragraphe un peu barbant. Certains mots ne sont pas à leur place (une plaie ne "coagule" pas, par exemple ou l'utilisation de "fard" dont je suis clairement pas convaincu...). J'ai la sensation que tu veux en faire trop et que tu maltraites un peu les mots que t'utilises pour grimer ton texte d'une expérience que tu n'as pas encore (et ça n'est pas un reproche).
Ton paragraphe est désincarné, général sans être foncièrement percutant. Le fait qu'on ne sache quasi-rien de ton personnage et qu'il ne soit pour l'instant défini que par sa rupture n'aide pas à s'investir dans ce qu'il nous raconte. Pour une entrée en matière, commencer par une généralité, c'est pas forcément intéressant. Personnellement j'ai l'impression d'entendre (à tort ou à raison) un auteur parler plutôt qu'un personnage. Et ça m'a fait lever un sourcil
J’avais déjà eu toutes les peines du monde à me convaincre que je n’avais rien de spécial lors d’une précédente introspection. Replonger signifiait escamoter encore un peu plus cette estime de soi dont se repaissent jusqu’à satiété les gens heureux.
Je ne comprends même pas le sens que tu donnes à escamoter dans cette phrase-ci
En fait je suis pas sûr de comprendre ta deuxième phrase
Il est évident que personne ne désire être moyen. Et encore moins ne peut se résoudre à se considérer comme tel. C’est pourtant une évidence statistique : la grande majorité des gens sont médiocres. Ils constituent une masse uniforme entre les êtres mauvais et les exceptionnels. Malgré cela, chacun s’imagine sortir du lot. Une dichotomie qui s’explique aisément : ce que l’humain produit de plus complexe est aussi invisible ; c’est la pensée. Nous vivons aux rythme de nos réflexions constantes sur soi, les autres et l’état du monde. Ainsi accompagnés à chaque instant par une voix intérieure qui nourrit nos idées, aiguise notre discernement et dévoile nos sensibilités, difficile d’imaginer que nos congénères partagent cette complexité. Notre problème est que nous générons plus de pensées qu’il existe de conversations à avoir. Les autres nous apparaissent donc comme des automates qui marchent parce qu’ils doivent marcher, parlent lorsqu’ils doivent parler et réfléchissent quand ils doivent arriver à quelque résultat. Nous nous croyons seuls titulaires de la pensée interne, celle qui se manifeste sans raison apparente, qui divague sur la taille de l’univers et l’avenir de la planète dans le seul but de nous occuper l’esprit. De cette pensée fertile et invisible, nous estimons avoir l’apanage. A tort sans doute. Derrière le regard vide du voisin de métro, se cachent probablement les mêmes tourments et divagations.
Partant de ce principe, j‘avais considéré il y’a quelques temps déjà que rien dans mon être et encore moins mes accomplissements ne méritait que je me considère comme spécial. Ce qui, dans un monde où chacun estime l’être, amenait un joli paradoxe. En me considérant comme ordinaire tout en ayant conscience de la spécificité d’un tel jugement, n’étais-je pas moi aussi en train de me considérer comme spécial ? Cela voulait dire qu’en me considérant ordinaire, je me considérais comme spécial. Ce qui n'est pas possible.
J’avais laissé ce paradoxe irrésolu ; c’est le défaut de beaucoup de paradoxes.
Je prends mon café. Il est froid à présent. Encore une bonne journée qui s’annonce.
Même commentaire ici que plus haut. J'ai une grosse impression de too much et on sent que certains mots ne sont pas tout à fait maîtrisés. C'est dommage puisque les idées sont intelligentes et l'envie de partager bien présente. Mais je trouve que l'alchimie ne marche pas, qu'il y a au fond de ta marmite un petit dépôt d'inexpérience, de volonté de trop en faire, qui empêche la sauce de prendre. Je te sens plein de bonne volonté, mais prompt à faire passer ton désir de bien écrire avant ce que les mots veulent exprimer. Je ne peux que t'encourager à plus de spontanéité, de complicité avec ton propre texte pour produire quelque chose de moins désincarné (même si j'ai compris le cynisme dans le tableau que brosse ton texte).
Tu as beaucoup de vocabulaire et, de toute évidence, une vraie affinité avec la langue. Ce sont de belles qualités. Maintenant, il te reste à développer une vraie complicité avec ces mots, à travailler avec eux plutôt que les faire bosser pour toi.
Ce texte est intéressant et témoin d'un bon potentiel. Je trouve en revanche que ce n'est pas une bonne entrée en matière pour un roman car, en l'état, ça ne m'a pas donné envie de connaître ton personnage ni d'explorer ses pensées que j'ai déjà eu l'impression de lire ailleurs. A mon sens il manque une patte, une touche personnelle. Quelque chose qui fasse de ton projet quelque chose d'unique avant d'être une succession de pensées cousues ensemble sur la thématique de la rupture
N'hésite pas à continuer sur cette voie, on sent que la technique est là.
Wow, merci pour le long corrigé.
Je vais pas me justifier point par point mais juste le 4e mur ça me semblait marrant d'en parler ici vu que le personnage raconte qu'il se trouve au début d'un roman et que ça sort un peu de nul part.
Sinon je vois le reproche sur la lourdeur de la plume. J'écris plus pour faire de belles phrases que pour transmettre des informations et des sentiments et j'en suis conscient. Mais j'ai aucune idée de comment corriger ça en vrai.
Le 02 janvier 2021 à 20:21:07 ink-ray a écrit :
Salut mes quilles.Ça faisait un sacré bail que j'étais pas passé, et pour une raison très simple : je me suis rendu compte que j'étais totalement accro à jvc et que je perdais sur ce fofo un temps précieux que j'aurais pu/dû investir dans mon travail d'écriture ou mes études.
Je passe en coup de vent pour vous souhaiter une excellente année et vous donner deux-trois nouvelles. Comme Albinaire a pu le dire, j'ai eu la chance de rencontrer de très très grosses maisons. Dont certaines (comme Gallimard) avec lesquelles j'ai pu discuter de mes projets à venir. J'ai été bombardé de questions pendant de longues heures de Zoom, et les éditeurs gardent mon nom au chaud.
J'ai également obtenu les coordonnées d'une directrice de bourse afin de décrocher des subventions en 2022 pour écrire à quasi-plein temps.
Je suis en pleine période de transition parce que je sais, aujourd'hui plus que jamais, que je veux être écrivain professionnel. Que je serai écrivain professionnel, d'ailleurs, vu la tournure que les choses prennent. J'envisage de tenter d'exercer à 80% en tant qu'écrivain dès 2022, me laissant un jour par semaine pour travailler en tant que chirdent. Je vais voir si c'est jouable, en m'appuyant sur des subventions (j'ai déjà commencé à monter mon dossier).
J'ai des mastodontes du milieu qui m'ont contacté en vue de la rédaction d'un roman-documentaire en partenariat avec l'OMS. J'ai aussi des projets de jeu de rôle et un livre-CD pour les 9-11 en discussion avec une énorme maison.
Je viens de recevoir mon à-valoir pour ma parution au printemps, et je viens de rendre les dernières épreuves. Reste plus qu'à préparer la promotion et les premiers salons. Y a des chances que ça marche bien vu tout ce que la maison déploie pour le mettre en avant. J'ai bon espoir.
J'espère vraiment que les choses aboutiront, et j'ai qu'un conseil à donner à ceux qui veulent se lancer : s'accrocher même quand la vie te chie à la gueule. C'est possible de se professionnaliser en tant qu'écrivain, mais il ne faut jamais s'autoriser à désespérer ou à baisser les bras. Perso j'ai ce rêve chevillé aux tripes depuis plus de dix ans et c'est que maintenant que ça commence à porter de vrais fruits.
Du coup, c'est ce que je vous souhaite pour cette année 2021 : de vous cramponner à vos rêves, d'arriver - à votre rythme - au bout de ces marathons éreintants que représentent vos romans/projets. J'espère que vous allez bien ainsi que vos proches
Ravi de voir que ça tourne bien pour toi !
Félicitations Ink ! Ata boy 🔥
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Si cela te dis, comptes 1h-1h30 dès juin 2021, j’ai une organisation militaire: tu perdras pas de temps, promis.
En MP pour plus d’informations
CrazyMarty, Albinaire, Dunwich et Maxou, même proposition si vous vous sentez chauds et que vous êtes dans une dynamique de « représentation »
Le 02 janvier 2021 à 20:40:22 Phanto a écrit :
Bien le bonsoir,Je découvre ce topic et je me suis dit que c'était l'occasion de confronter pour la première fois mes écrits à un regard extérieur. J'écris depuis plusieurs semaines une histoire qui met son narrateur au début d'une rupture difficile et qui profite de cet état d'esprit pour se laisser aller à des reflexions sur divers sujets (l'amour évidemment, mais aussi la réussite sociale, l'estime de soi, le monde de la nuit...etc). J'aime bien l'idée de regarder le monde depuis des idées noires.
Je vous met ici les 2 premières pages, si vous avez des avis et/ou vous voulez la suite, dites moi.
Soudain, le monde s’écroula. Dans un fracas assourdissant, le ciel s’ouvrit en plusieurs endroits, comme déchiré par des forces invisibles. Tandis que les morceaux d’atmosphère, maintenant simples filaments translucides inutiles, tombaient ci et là, des trombes de flammes s’invitaient par le plafond à présent poreux. Les forces de la Géhenne ainsi convoquées mettaient l’espace à feu et à feu. Dévorant les contrastes en même temps que la vie. Elles dépouillaient l’horizon de sa fonction démarcatrice, recouvrant ciel et terre d’une tapisserie incandescente.
Je me réveille en sursaut. Tout ceci est bien trop violent pour figurer en introduction d’un roman. Et cette manie de conférer au récit, après l’avoir raconté, une surprenante dimension onirique, est un cliché de fin de livre. Elle n’a décemment pas sa place au début. Je me fais un café histoire de remettre cette histoire dans le réel et mes idées en place. La bonne nouvelle donc, c’est que le monde n’a pas à craindre pour son intégrité physique – le 4e mur ne pouvant en dire autant. La mauvaise, c’est que mon monde s’est déjà effondré. Il y’a quelques jours de cela très précisément.
Dans un couple, l’expression « il faut qu’on parle » intime rarement de mettre fin à un silence gênant. Ce qui serait d’ailleurs une utilisation relativement amusante de ces 5 mots. Comparé à l’usage dramatique que l’on en fait habituellement. Ces 5 mots, innocents si pris séparément, deviennent redoutables une fois mis bout à bout. Tels des cavaliers de l’Apocalypse, ils sont le signe annonciateur de la fin d’un temps. Dans un couple, « il faut qu’on parle » s’emploie dans le meilleur des cas parce que quelque chose cloche ; dans le pire, pour sonner le glas. On avait parlé – le « on » impliquant surtout elle – je n’étais plus en couple.
J’ai d’abord été triste, comme le veut l’usage. Puis énervé contre elle, comme l’usage le permet. Enfin, j’ai dirigé ma colère contre moi. Réalisant assez rapidement que s’en prendre à une personne absente remplaçait la joute verbale promise par un monologue des plus confus et ennuyeux. Ce faisant, j’échaudais inutilement mes plaintes à l’air ambiant qui me retournait de fines gouttes froides et persistantes en guise de réconfort. La réponse ne m’a pas vraiment plût. Même s’il a beaucoup plu ce jour là.
Mon fard devait donc se diriger vers une destination plus commode. C’est à dire quelqu’un de physiquement présent. Un couple étant en principe composé de deux personnes, j’étais candidat par défaut. Ce fut difficile. N’ayant aucun acte à me reprocher, c’était mon être qu’il me fallait accabler. La fin d’une histoire d’amour vient en effet souvent sanctionner quelque événement répréhensible. Mais parfois la raison est évasive. Elle est alors à chercher dans les remous changeants des sentiments humains. C’est une fin cruelle : intangible, elle est incapable de coaguler efficacement les plaies de la rupture. Laissant un trou vide là où devrait se trouver, sinon une explication, à minima de la matière pour réfléchir. Au fond, quelle injustice. Combien de romances surmontent les fautes des uns et des autres, s’érigeant par la suite sur ce piédestal branlant qu’est le pardon ? Pourquoi alors d’autres s’arrêtent-elles en plein vol, figées par une décision arbitraire ? Comment ne pas se retrouver démuni face à une mécanique qui accorde son pardon au pêcheur et vient condamner l’exemplarité ? Mais plutôt que de minauder plus longtemps sur l’incohérence du monde – je laisse volontiers ce loisir à ceux qui aspirent à le changer– mon esprit avait trouvé un constat à sa convenance : si je n’avais rien fait de mal, alors je n’étais pas assez bien.
J’avais déjà eu toutes les peines du monde à me convaincre que je n’avais rien de spécial lors d’une précédente introspection. Replonger signifiait escamoter encore un peu plus cette estime de soi dont se repaissent jusqu’à satiété les gens heureux.
Il est évident que personne ne désire être moyen. Et encore moins ne peut se résoudre à se considérer comme tel. C’est pourtant une évidence statistique : la grande majorité des gens sont médiocres. Ils constituent une masse uniforme entre les êtres mauvais et les exceptionnels. Malgré cela, chacun s’imagine sortir du lot. Une dichotomie qui s’explique aisément : ce que l’humain produit de plus complexe est aussi invisible ; c’est la pensée. Nous vivons aux rythme de nos réflexions constantes sur soi, les autres et l’état du monde. Ainsi accompagnés à chaque instant par une voix intérieure qui nourrit nos idées, aiguise notre discernement et dévoile nos sensibilités, difficile d’imaginer que nos congénères partagent cette complexité. Notre problème est que nous générons plus de pensées qu’il existe de conversations à avoir. Les autres nous apparaissent donc comme des automates qui marchent parce qu’ils doivent marcher, parlent lorsqu’ils doivent parler et réfléchissent quand ils doivent arriver à quelque résultat. Nous nous croyons seuls titulaires de la pensée interne, celle qui se manifeste sans raison apparente, qui divague sur la taille de l’univers et l’avenir de la planète dans le seul but de nous occuper l’esprit. De cette pensée fertile et invisible, nous estimons avoir l’apanage. A tort sans doute. Derrière le regard vide du voisin de métro, se cachent probablement les mêmes tourments et divagations.
Partant de ce principe, j‘avais considéré il y’a quelques temps déjà que rien dans mon être et encore moins mes accomplissements ne méritait que je me considère comme spécial. Ce qui, dans un monde où chacun estime l’être, amenait un joli paradoxe. En me considérant comme ordinaire tout en ayant conscience de la spécificité d’un tel jugement, n’étais-je pas moi aussi en train de me considérer comme spécial ? Cela voulait dire qu’en me considérant ordinaire, je me considérais comme spécial. Ce qui n'est pas possible.
J’avais laissé ce paradoxe irrésolu ; c’est le défaut de beaucoup de paradoxes.
Je prends mon café. Il est froid à présent. Encore une bonne journée qui s’annonce.
c'est excellent chef
j'ai apprécié en particulier ce passage ci :
Il est évident que personne ne désire être moyen. Et encore moins ne peut se résoudre à se considérer comme tel. C’est pourtant une évidence statistique : la grande majorité des gens sont médiocres. Ils constituent une masse uniforme entre les êtres mauvais et les exceptionnels. Malgré cela, chacun s’imagine sortir du lot. Une dichotomie qui s’explique aisément : ce que l’humain produit de plus complexe est aussi invisible ; c’est la pensée. Nous vivons aux rythme de nos réflexions constantes sur soi, les autres et l’état du monde. Ainsi accompagnés à chaque instant par une voix intérieure qui nourrit nos idées, aiguise notre discernement et dévoile nos sensibilités, difficile d’imaginer que nos congénères partagent cette complexité. Notre problème est que nous générons plus de pensées qu’il existe de conversations à avoir. Les autres nous apparaissent donc comme des automates qui marchent parce qu’ils doivent marcher, parlent lorsqu’ils doivent parler et réfléchissent quand ils doivent arriver à quelque résultat. Nous nous croyons seuls titulaires de la pensée interne, celle qui se manifeste sans raison apparente, qui divague sur la taille de l’univers et l’avenir de la planète dans le seul but de nous occuper l’esprit. De cette pensée fertile et invisible, nous estimons avoir l’apanage. A tort sans doute. Derrière le regard vide du voisin de métro, se cachent probablement les mêmes tourments et divagations.
une bonne analyse de la psychologie du névrosé qui s'ignore l'être
Le 03 janvier 2021 à 01:21:47 B4vo a écrit :
Félicitations Ink ! Ata boy 🔥Si un jour tu veux faire un entretien en direct auprès d’une communauté de créatifs - un bon quart d’écrivains, tout de même - pour parler de ton parcours et promouvoir la sortie de tes livres, je t’accueillerai avec plaisir ici : https://www.facebook.com/groups/688388208769889/?ref=share
Si cela te dis, comptes 1h-1h30 dès juin 2021, j’ai une organisation militaire: tu perdras pas de temps, promis.
En MP pour plus d’informations
CrazyMarty, Albinaire, Dunwich et Maxou, même proposition si vous vous sentez chauds et que vous êtes dans une dynamique de « représentation »
C'est sympa, chef, pourquoi pas effectivement. Si c'est cet été ça me laisse le temps de gérer mes parutions + partiels donc à voir, je te recontacterai si ça me botte
Le 02 janvier 2021 à 21:39:15 --crazymarty-- a écrit :
Le 02 janvier 2021 à 20:21:07 ink-ray a écrit :
Salut mes quilles.Ça faisait un sacré bail que j'étais pas passé, et pour une raison très simple : je me suis rendu compte que j'étais totalement accro à jvc et que je perdais sur ce fofo un temps précieux que j'aurais pu/dû investir dans mon travail d'écriture ou mes études.
Je passe en coup de vent pour vous souhaiter une excellente année et vous donner deux-trois nouvelles. Comme Albinaire a pu le dire, j'ai eu la chance de rencontrer de très très grosses maisons. Dont certaines (comme Gallimard) avec lesquelles j'ai pu discuter de mes projets à venir. J'ai été bombardé de questions pendant de longues heures de Zoom, et les éditeurs gardent mon nom au chaud.
J'ai également obtenu les coordonnées d'une directrice de bourse afin de décrocher des subventions en 2022 pour écrire à quasi-plein temps.
Je suis en pleine période de transition parce que je sais, aujourd'hui plus que jamais, que je veux être écrivain professionnel. Que je serai écrivain professionnel, d'ailleurs, vu la tournure que les choses prennent. J'envisage de tenter d'exercer à 80% en tant qu'écrivain dès 2022, me laissant un jour par semaine pour travailler en tant que chirdent. Je vais voir si c'est jouable, en m'appuyant sur des subventions (j'ai déjà commencé à monter mon dossier).
J'ai des mastodontes du milieu qui m'ont contacté en vue de la rédaction d'un roman-documentaire en partenariat avec l'OMS. J'ai aussi des projets de jeu de rôle et un livre-CD pour les 9-11 en discussion avec une énorme maison.
Je viens de recevoir mon à-valoir pour ma parution au printemps, et je viens de rendre les dernières épreuves. Reste plus qu'à préparer la promotion et les premiers salons. Y a des chances que ça marche bien vu tout ce que la maison déploie pour le mettre en avant. J'ai bon espoir.
J'espère vraiment que les choses aboutiront, et j'ai qu'un conseil à donner à ceux qui veulent se lancer : s'accrocher même quand la vie te chie à la gueule. C'est possible de se professionnaliser en tant qu'écrivain, mais il ne faut jamais s'autoriser à désespérer ou à baisser les bras. Perso j'ai ce rêve chevillé aux tripes depuis plus de dix ans et c'est que maintenant que ça commence à porter de vrais fruits.
Du coup, c'est ce que je vous souhaite pour cette année 2021 : de vous cramponner à vos rêves, d'arriver - à votre rythme - au bout de ces marathons éreintants que représentent vos romans/projets. J'espère que vous allez bien ainsi que vos proches
Ravi de voir que ça tourne bien pour toi !
Courage de ton côté, surtout si t'es au point mort j'espère que cette année sera enrichissante pour toi sur le plan artistique
Tu nous tiendras au courant
Le 03 janvier 2021 à 19:43:24 MaxouStirner1 a écrit :
Bravo pour ta persévérance Ink Je te souhaite le meilleur. De mon côté je pense finir le premier jet de mon roman ce mois-ci, et finir le roman cette année.
Tu nous tiendras au courant
Bon courage. Je reprends l'externat à plein rythme dès demain donc je sais pas si je pourrai passer régulièrement, mais je suis avec vous.
Donnez-vous à fond pour vos projets, franchement le pire qui puisse arriver c'est d'avoir des regrets.
Le 04 janvier 2021 à 01:00:14 Darth_Golgoth a écrit :
Content que tout se passe bien pour toi Ink, de mon côté j'essaye de terminer le premier jet de mon roman dans les mois qui viennent !
Félicitations
Génial Ink, j'espère que tu pourras gérer ta transition en douceur et que ça se passera pour le mieux.
Le rêve est à porté de main pour toi !
Je n'y connais pas grand chose au niveau des saisons de sortie, mais j'imagine qu'une sortie au printemps est plutôt un bon timing.
Mon premier roman devrait être imprimé et disponible fin janvier, j'espère qu'il sera bien accueilli.
Le 05 janvier 2021 à 05:31:17 ChanclaExpress a écrit :
Génial Ink, j'espère que tu pourras gérer ta transition en douceur et que ça se passera pour le mieux.Le rêve est à porté de main pour toi !
Je n'y connais pas grand chose au niveau des saisons de sortie, mais j'imagine qu'une sortie au printemps est plutôt un bon timing.
Mon premier roman devrait être imprimé et disponible fin janvier, j'espère qu'il sera bien accueilli.
Raconte kheyou, il sort où ? Roman de quoi ?
Si ça intéresse quelqu’un, on commence les lives sur notre groupe avec un auteur français : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Olivier_Lhote
🎤🔴 LIVE RÊVES ET PROJETS #1
• Save the date => Jeudi 14 janvier à 20H
• Conférencier: Olivier Lhote.
• Édité notamment chez Larousse et Bayard, il est auteur d'une quarantaine de livres à destination de la jeunesse.
• Thème de la conférence : "Le style et l'écriture" qui s'adressera aussi bien aux débutants qu'aux auteurs confirmés
En MP si intéressé, le groupe est sur invitation pour éviter les trolls
Le 06 janvier 2021 à 10:04:36 MaxouStirner1 a écrit :
Le 05 janvier 2021 à 05:31:17 ChanclaExpress a écrit :
Génial Ink, j'espère que tu pourras gérer ta transition en douceur et que ça se passera pour le mieux.Le rêve est à porté de main pour toi !
Je n'y connais pas grand chose au niveau des saisons de sortie, mais j'imagine qu'une sortie au printemps est plutôt un bon timing.
Mon premier roman devrait être imprimé et disponible fin janvier, j'espère qu'il sera bien accueilli.Raconte kheyou, il sort où ? Roman de quoi ?
J'en avais déjà un peu parlé sur le topic et sur le discord aussi. (je suis celui qui t'avait demandé ta recette de pâte à pizza)
Je pense faire un topic le moment venu pour présenter mon œuvre sur le forum.
Le 05 janvier 2021 à 05:31:17 ChanclaExpress a écrit :
Génial Ink, j'espère que tu pourras gérer ta transition en douceur et que ça se passera pour le mieux.Le rêve est à porté de main pour toi !
Je n'y connais pas grand chose au niveau des saisons de sortie, mais j'imagine qu'une sortie au printemps est plutôt un bon timing.
Mon premier roman devrait être imprimé et disponible fin janvier, j'espère qu'il sera bien accueilli.
Bah avec le covid les saisons et le calendrier n'ont plus aucun sens.
J'espère aussi pour toi que tout se déroulera au mieux
De mon côté je prépare mon rendez-vous de la semaine prochaine avec la grosse maison. Je croise doigts et orteils pour que ça aboutisse sur un contrat...
Données du topic
- Auteur
- --crazymarty--
- Date de création
- 2 octobre 2020 à 17:12:51
- Nb. messages archivés
- 1904
- Nb. messages JVC
- 1868