Khey et écrivain.
Le 02 octobre 2020 à 17:24:31 --crazymarty-- a écrit :
Bon, pour lancer le topic, je vous suggère de parler de vos projets du moment, si vous en avez... Et si vous n'en avez pas, je vais (à nouveau) vous assommez la tronche avec le pitch de mon dernier projet de SF ...
J'ai commencé une fic: https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64424318-1-0-1-0-fic-celestin-les-dominera-tous.htm
Le 05 octobre 2020 à 17:36:35 Manifesto-V a écrit :
Le 02 octobre 2020 à 17:24:31 --crazymarty-- a écrit :
Bon, pour lancer le topic, je vous suggère de parler de vos projets du moment, si vous en avez... Et si vous n'en avez pas, je vais (à nouveau) vous assommez la tronche avec le pitch de mon dernier projet de SF ...J'ai commencé une fic: https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64424318-1-0-1-0-fic-celestin-les-dominera-tous.htm
Le 05 octobre 2020 à 17:17:29 MaxouStirner1 a écrit :
Plus sérieusement, je te donne des éléments de réponse dans la soirée, d'autres complèteront.
De mon côté, je suis complétement perdu dans mon roman, je pense que je vais devoir retracer tout le début, c'est bien trop en désordre.
Alala, je connais ça...
Le 05 octobre 2020 à 17:36:35 Manifesto-V a écrit :
Le 02 octobre 2020 à 17:24:31 --crazymarty-- a écrit :
Bon, pour lancer le topic, je vous suggère de parler de vos projets du moment, si vous en avez... Et si vous n'en avez pas, je vais (à nouveau) vous assommez la tronche avec le pitch de mon dernier projet de SF ...J'ai commencé une fic: https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64424318-1-0-1-0-fic-celestin-les-dominera-tous.htm
Je supporte pas les stickers / smileys dans un texte. Je pense donc ne pas être le bon lecteur...
Le 05 octobre 2020 à 19:26:50 FromENMtoRSA a écrit :
que la passion de l'écriture animent bien des gens par ici.
Par contre à un moment il va falloir arrêter de croire que parce que t'es écrivain (aspirant, vétéran, professionnalisé ou non) t'es immunisé aux fautes d'inattention
Y a plein d'excellents auteurs édités et renommés qui sont pas tout à fait à l'aise avec l'orthographe et sont de bien meilleurs conteurs que techniciens de la langue.
Je vois souvent des pélos qui semblent s'étonner qu'un écrivain fasse des fautes. C'est abusé
Le 05 octobre 2020 à 00:21:57 Kick-Bat a écrit :
Vous aussi vous avez parfois du mal à juger la qualité de vos propres productions ?
Je ne porte jamais de jugement (positif ou négatif) sur mes textes. Je sais reconnaître leurs défauts et leurs qualités, mais je ne suis jamais dans une déduction du type "c'est de la merde" ou "c'est génial".
J'ai suffisamment de bouteille pour savoir là où j'ai l'habitude de me planter et connaître mes points forts. Donc non, je ne suis jamais trouvé dans la situation où j'étais perturbé de ne pas savoir "ce que je valais"
En fait, sur le moment, j'ai l'impression d'en être tout à fait satisfait, mais c'était également le cas pour mes premiers chapitres qui sont finalement assez catastrophiques, les ayant relus après plusieurs années d'écriture et de lecture.
Cesse-t-on jamais de s'améliorer ?
Je ne pense pas qu'on cesse de s'améliorer. Je pense en revanche que les améliorations sont moins flagrantes après la première année de travail intensif car tous les principaux écueils sont désormais évités et les progrès se font par petites touches, et pas par déclics mastocs
Peut-on à un moment être satisfait de sa manière d'écrire ?
Je suis très satisfait de ma manière d'écrire, même si elle est loin d'être exemplaire ou géniale. Donc... virtuellement, oui, c'est possible
Ou doit-on y voir des paliers, où le but serait donc d'atteindre celui donnant les clés de la publication ?
La publication n'est pas gage de qualité d'un texte. Elle n'est pas une médaille qui fait de toi un vrai écrivain, ce n'est pas elle non plus qui signe la passion ou la puissance narrative
Et dans ce cas, on ne peut vraiment accepter la vision simpliste et évolutionniste d'un progrès linéaire, et la peur demeure d'écrire demain moins bien qu'hier.
Bah... à un moment faut décomplexer. Si demain t'écris moins bien qu'hier, c'est quoi le souci ? Y a ça de bien avec l'écriture que ton humeur, ta sensibilité physique et morale, tes ambitions, des peurs et des soifs du quotidien impactent tes oeuvres. M'est avis qu'il faut écrire parce qu'on aime ça, parce que ça met la trique à l'âme, pas parce que tu veux répondre à un cahier des charges ou à des critères qualités
Je me sens toujours trop imprégné par mes lectures, j'en finis par lire les mêmes auteurs pour garder un style homogène. Suis-je donc un copiste sans fond ?
Non.
Et même à donner à lire à des bêta lecteurs, faudrait-il tenir compte de leur avis ?
Oui.
Si l'un dit qu'il n'y a pas assez d'action, et l'autre trop, faut-il se satisfaire du juste milieu ?
Ça arrive rarement. En général, sur un panel de 10 bêta-lecteurs je commence à m'inquiéter d'un défaut quand il est pointé par plus de deux personnes.
Faut-il contenter la majorité ou un public spécifique ?
C''est toi qui décides
Comment tenir compte de la sensibilité de chacun, sans entraver l'idée de qualité objective ?
Va falloir m'expliquer ce qu'est la qualité objective d'un texte. Bien sûr, sans mauvaise foi, je sais qu'un Céline est plus brillant qu'un Lévy. Je sais qu'un Merle cogne mieux qu'un Musso. Pour autant, je ne sais pas ce qui fait l'objective qualité d'un texte, surtout à nos petits niveaux
On ne peut pas écrire que pour soi-même.
On peut très bien écrire pour soi-même, même si ça ne représente pas la majorité de notre exercice. J'ai chez moi des centaines de pages que personne n'a jamais lu. Que j'ai écrit sur l'instant, gamin, ado ou jeune adulte, juste parce que ça me faisait me sentir entier. Ecrire, c'est le plus souvent penser à un lecteur je suis d'accord : on communique, on partage, il faut un émetteur et un récepteur. Mais on peut aussi penser son art au-delà de son public. Et je pense que s'affranchir un minimum du public pour brosser les tableaux qui te parlent plutôt que ceux qui parleront à ton lectorat... c'est essentiel
Je bosse, ou plutôt je réfléchis à une nouvelle que je veux écrire depuis longtemps déjà. A force d'y penser sous la douche, en courant ou dans mon lit, j'ai fini par avoir une idée assez précise des thématiques abordées, du traitement des personnages et du déroulement des événements.
En suivant une méthodologie assez rigoureuse, j'ai structuré le récit en 7 scènes sans grande difficulté. Le récit se découpe assez bien suivant différents squelettes thématiques du récit, du plus classique au plus personnel.
Pour les trois premières scènes, j'ai garni cette charpente sommaire en précisant les événements, l'ambiance dégagée par les lieux traversés et le rôle des différents personnages. Je compte désormais réaliser le même travail pour les scènes restantes.
Ce qui me gêne désormais, c'est que je n'ai qu'une vision assez vague et diffuse de l'environnement dans lequel tout cela se déroule. L'univers présenté doit être réaliste, faisant écho à l'histoire moderne, mais a quelques spécificités.
J'ai peur, si je me plonge dans de longues recherches pour étayer cet univers, de repousser encore trop longtemps le début de la rédaction, pour n'utiliser finalement qu'une fraction de ce que j'aurai construit.
A titre d'exemple, toute la seconde partie de l'histoire se déroule dans un navire, dont seule une petite section doit être montrée, ou même évoquée. Pourtant, j'ai l'impression de devoir concevoir le bateau dans son entièreté, et tout le contexte économique de son emploi, pour que cette infime portion présentée paraisse entièrement vraisemblable.
A l'inverse, si je me lançais dès maintenant dans la rédaction, en me forçant à compléter un premier jet, il y aurait forcément beaucoup d'erreurs et d'imprécision ; des fondations médiocres bonnes seulement à démolir.
Je trouve toujours des failles à ce que j'imagine, ce qui m'a conduit à abandonner beaucoup de projets d'écriture au cours de ma vie. Ce récit-là me semble valoir la peine de prendre forme, et j'aimerais vraiment ne pas me retrouver dans une impasse.
Je prêterai une oreille attentive à tous les conseils des auteurs aguerris qui passent par là, surtout s'ils ont été dans une situation semblable (ce qui est probable).
Le 05 octobre 2020 à 22:22:42 Valfary2 a écrit :
Je bosse, ou plutôt je réfléchis à une nouvelle que je veux écrire depuis longtemps déjà. A force d'y penser sous la douche, en courant ou dans mon lit, j'ai fini par avoir une idée assez précise des thématiques abordées, du traitement des personnages et du déroulement des événements.En suivant une méthodologie assez rigoureuse, j'ai structuré le récit en 7 scènes sans grande difficulté. Le récit se découpe assez bien suivant différents squelettes thématiques du récit, du plus classique au plus personnel.
Pour les trois premières scènes, j'ai garni cette charpente sommaire en précisant les événements, l'ambiance dégagée par les lieux traversés et le rôle des différents personnages. Je compte désormais réaliser le même travail pour les scènes restantes.
Ce qui me gêne désormais, c'est que je n'ai qu'une vision assez vague et diffuse de l'environnement dans lequel tout cela se déroule. L'univers présenté doit être réaliste, faisant écho à l'histoire moderne, mais a quelques spécificités.
J'ai peur, si je me plonge dans de longues recherches pour étayer cet univers, de repousser encore trop longtemps le début de la rédaction, pour n'utiliser finalement qu'une fraction de ce que j'aurai construit.
A titre d'exemple, toute la seconde partie de l'histoire se déroule dans un navire, dont seule une petite section doit être montrée, ou même évoquée. Pourtant, j'ai l'impression de devoir concevoir le bateau dans son entièreté, et tout le contexte économique de son emploi, pour que cette infime portion présentée paraisse entièrement vraisemblable.
A l'inverse, si je me lançais dès maintenant dans la rédaction, en me forçant à compléter un premier jet, il y aurait forcément beaucoup d'erreurs et d'imprécision ; des fondations médiocres bonnes seulement à démolir.
Je trouve toujours des failles à ce que j'imagine, ce qui m'a conduit à abandonner beaucoup de projets d'écriture au cours de ma vie. Ce récit-là me semble valoir la peine de prendre forme, et j'aimerais vraiment ne pas me retrouver dans une impasse.
Je prêterai une oreille attentive à tous les conseils des auteurs aguerris qui passent par là, surtout s'ils ont été dans une situation semblable (ce qui est probable).
Je ne suis pas un auteur aguerri mais j'ai déjà été confronté à cette situation épineuse. Parfois certaines idées ne me viennent qu'une fois l'écriture débutée, alors que je pensais déjà avoir un plan bien précis en tête que je devais suivre à la lettre. Il faut savoir trouver le juste équilibre et démarrer la rédaction lorsqu'on sent que c'est le bon moment.
Attendre un peu n'a jamais fait de mal, sinon tu peux éventuellement commencer les recherches quand tu arrives à un certain passage de ton récit qui te donne du fil à retordre ?
Le 05 octobre 2020 à 22:22:42 Valfary2 a écrit :
Je bosse, ou plutôt je réfléchis à une nouvelle que je veux écrire depuis longtemps déjà. A force d'y penser sous la douche, en courant ou dans mon lit, j'ai fini par avoir une idée assez précise des thématiques abordées, du traitement des personnages et du déroulement des événements.En suivant une méthodologie assez rigoureuse, j'ai structuré le récit en 7 scènes sans grande difficulté. Le récit se découpe assez bien suivant différents squelettes thématiques du récit, du plus classique au plus personnel.
Pour les trois premières scènes, j'ai garni cette charpente sommaire en précisant les événements, l'ambiance dégagée par les lieux traversés et le rôle des différents personnages. Je compte désormais réaliser le même travail pour les scènes restantes.
Ce qui me gêne désormais, c'est que je n'ai qu'une vision assez vague et diffuse de l'environnement dans lequel tout cela se déroule. L'univers présenté doit être réaliste, faisant écho à l'histoire moderne, mais a quelques spécificités.
J'ai peur, si je me plonge dans de longues recherches pour étayer cet univers, de repousser encore trop longtemps le début de la rédaction, pour n'utiliser finalement qu'une fraction de ce que j'aurai construit.
A titre d'exemple, toute la seconde partie de l'histoire se déroule dans un navire, dont seule une petite section doit être montrée, ou même évoquée. Pourtant, j'ai l'impression de devoir concevoir le bateau dans son entièreté, et tout le contexte économique de son emploi, pour que cette infime portion présentée paraisse entièrement vraisemblable.
A l'inverse, si je me lançais dès maintenant dans la rédaction, en me forçant à compléter un premier jet, il y aurait forcément beaucoup d'erreurs et d'imprécision ; des fondations médiocres bonnes seulement à démolir.
Je trouve toujours des failles à ce que j'imagine, ce qui m'a conduit à abandonner beaucoup de projets d'écriture au cours de ma vie. Ce récit-là me semble valoir la peine de prendre forme, et j'aimerais vraiment ne pas me retrouver dans une impasse.
Je prêterai une oreille attentive à tous les conseils des auteurs aguerris qui passent par là, surtout s'ils ont été dans une situation semblable (ce qui est probable).
Je vois l'environnement de mes scènes comme celui d'une pièce de théâtre ou d'un plateau de film. Il n'existe que ce que je décris, et n'est nécessaire que ce qui doit parfaire l'illusion.
Si ton personnage se trouve dans une maison, il suffit de décrire le salon et une petite chambre sous l'escalier pour que le lecteur s'imagine le reste, en se basant et en extrapolant sur ces quelques éléments.
Quant à toi, tu n'as pas besoin de connaître l'entièreté de la maison, seulement la voir comme un archétype. Connaître sa taille, son emplacement, son utilité, les couleurs qui s'en dégagent. Mais que le lavabo soit à droite ou à gauche de la porte de la cuisine n'y change rien.
C'est généralement la nécessité qui me pousse à étendre ma vision d'un lieu, à en parfaire les détails, pas un préalable.
Les gars, j'ai une question technique
Quelle différence fait-on entre les tirets "-" et parenthèses ?
Ça m'intrigue depuis des années, et je n arrive pas à savoir s'il y a une réelle différence d'usage, ou si c'est seulement d'ordre esthétique ?
Bordel mon talent
L'illusion avait été de courte durée. Certes il fut un temps ou ces malheureux artifices arrivaient encore à tromper les gens , mais bientôt la logique avait fini par assasiner les derniers restes d'extraordinaire qui fleurissaient encore.
Il lui avait été si facile de décider la suite de son existence jusque la organisée par le mensonge.La corde qui lui serrait l'être depuis tant d'années avait finalement été rompue.Comment l'évidence avait-elle pu lui échapper aussi longtemps ?
Il comprenanit désormais les sourires lorsqu'il apparaissait en public , ces infimes retroussements qui formaient des demis lunes sur les lèvres. Savaient t'ils déjà tous quel horrible crime il avait commis ?
Il était impossible qu'il fut découvert alors qu'il avait travaillé jours et nuits pour que tout soit parfait ,peaufinant jour après jour une technique qui avait déjà atteint les sommets.
Non vraiment , son arrestation ne pouvait être que le produit de son subconscient , il s'était surement lui même dénoncé. Il se félicita presque pour cet acte de bravoure.La question le taraudait Il avait crée trop de songes , pris trop de chemins de traverses en tentant de fuir l'indicible.
Il avait cru comme tant d'autres que son travail lui permettrait de transcender ce qui semblait pourtant une évidence : perdu dans les flots , son corps finirait en une constellation d'atomes qui graviterait dans le verre d'eau d'un autre désavoué. Il s'amusait lui même de ces pensées empruntées tristement à un romantisme allemand surranné ,mais le trop plein coulait en son cœur et infusait dans le reste des artères.
Ses yeux blancs , fixaient les milliers de boules de neige qui tapissaient le sol.Combien auraient pu garder leur virifginité au lieu de ces marées noires de vacuité sur lesquels on exortait son âme , buvons à vous jeunes vestales !
S'affaissant sur son bureau , les dernières lampées se perdant sur son palet , il s'endormit , aposant sur sa joue le sceau d'une journée de plus dans les flux incessants de l'espace demi-clos.
Ayaaa en vrai c'est de la chiasse ,
C'est quoi le bon rythme a avoir en termes de mots par jour ? J'aimerais commencer à écrire sérieusement.
Le 07 octobre 2020 à 16:34:20 HuggyLeGrosClio a écrit :
Les gars, j'ai une question techniqueQuelle différence fait-on entre les tirets "-" et parenthèses ?
Ça m'intrigue depuis des années, et je n arrive pas à savoir s'il y a une réelle différence d'usage, ou si c'est seulement d'ordre esthétique ?
D'une manière générale les "-" sont utilisés d'un point de vue syntaxique pour mettre en avant une information utile et souvent sortie du contexte du récit. Les parenthèses sont plutôt utilisées pour ajouter une information souvent également hors de contexte mais moins pertinente. La différence se situe au niveau de l'importance de l'information encadrée par les tirets ou les parenthèses.
Le 07 octobre 2020 à 16:42:15 MaxouStirner1 a écrit :
Le 07 octobre 2020 à 16:34:20 HuggyLeGrosClio a écrit :
Les gars, j'ai une question techniqueQuelle différence fait-on entre les tirets "-" et parenthèses ?
Ça m'intrigue depuis des années, et je n arrive pas à savoir s'il y a une réelle différence d'usage, ou si c'est seulement d'ordre esthétique ?
D'une manière générale les "-" sont utilisés d'un point de vue syntaxique pour mettre en avant une information utile et souvent sortie du contexte du récit. Les parenthèses sont plutôt utilisées pour ajouter une information souvent également hors de contexte mais moins pertinente. La différence se situe au niveau de l'importance de l'information encadrée par les tirets ou les parenthèses.
Merci beaucoup !
C'est ultra clair comme explication, et c'est ce qui manque malheureusement quand on se pose des questions techniques
Le 07 octobre 2020 à 16:40:47 KupocV6 a écrit :
Bordel mon talentL'illusion avait été de courte durée. Certes il fut un temps ou ces malheureux artifices arrivaient encore à tromper les gens , mais bientôt la logique avait fini par assasiner les derniers restes d'extraordinaire qui fleurissaient encore.
Il lui avait été si facile de décider la suite de son existence jusque la organisée par le mensonge.La corde qui lui serrait l'être depuis tant d'années avait finalement été rompue.Comment l'évidence avait-elle pu lui échapper aussi longtemps ?
Il comprenanit désormais les sourires lorsqu'il apparaissait en public , ces infimes retroussements qui formaient des demis lunes sur les lèvres. Savaient t'ils déjà tous quel horrible crime il avait commis ?
Il était impossible qu'il fut découvert alors qu'il avait travaillé jours et nuits pour que tout soit parfait ,peaufinant jour après jour une technique qui avait déjà atteint les sommets.
Non vraiment , son arrestation ne pouvait être que le produit de son subconscient , il s'était surement lui même dénoncé. Il se félicita presque pour cet acte de bravoure.La question le taraudait Il avait crée trop de songes , pris trop de chemins de traverses en tentant de fuir l'indicible.
Il avait cru comme tant d'autres que son travail lui permettrait de transcender ce qui semblait pourtant une évidence : perdu dans les flots , son corps finirait en une constellation d'atomes qui graviterait dans le verre d'eau d'un autre désavoué. Il s'amusait lui même de ces pensées empruntées tristement à un romantisme allemand surranné ,mais le trop plein coulait en son cœur et infusait dans le reste des artères.
Ses yeux blancs , fixaient les milliers de boules de neige qui tapissaient le sol.Combien auraient pu garder leur virifginité au lieu de ces marées noires de vacuité sur lesquels on exortait son âme , buvons à vous jeunes vestales !
S'affaissant sur son bureau , les dernières lampées se perdant sur son palet , il s'endormit , aposant sur sa joue le sceau d'une journée de plus dans les flux incessants de l'espace demi-clos.Ayaaa en vrai c'est de la chiasse ,
C'est quoi le bon rythme a avoir en termes de mots par jour ? J'aimerais commencer à écrire sérieusement.
Je trouve cela plus abouti que la première version que j'ai lue en juillet. Par contre, entre nous, on ne peut pas en faire grand chose de ce texte, mais c'est un extrait j'imagine ?
Pour le nombre de mots c'est très variable d'une personne à l'autre. Quelque chose d'envisageable est d'écrire par séance d'une heure ou deux et de viser un objectif de 1000 mots par séance. Mais tu affineras en fonction de tes capacités.
Données du topic
- Auteur
- --crazymarty--
- Date de création
- 2 octobre 2020 à 17:12:51
- Nb. messages archivés
- 1904
- Nb. messages JVC
- 1868