Topic de Yashiroo :

Vos pires moments d'Hopital Psychiatrique

Le 22 février 2020 à 03:32:03 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:28:16 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:16:52 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :
J'ai tout lu l'auteur.

Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.

Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...

Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment :(

Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).

1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.

C'était quoi ta pathologie au juste ?

Tu vas mieux ?

Il existe blindé de traitements pour la symptomatologie négative, c'est juste que les psychiatres sont beaucoup trop demeurés (ou peut-être trop intéressés) que pour penser à essayer des traitements alternatifs. Entre l'Amisulpride à low dosage, le Valdoxan, la Mirtazapine, la Mianserine, les MAOI, les agonistes dopaminergiques, et j'en passe, c'est pas comme si il n'existait rien pour traiter les symptomatologies négatives.

Mais les psys ne sont intéressés qu'à traiter les symptômes positifs, ils préfèrent voir un schizo baveux et tremblotant tellement qu'il manque de dopamine qui n'a plus d'hallus, qu'un schizo qui "risque" d'avoir une rechute hallucinatoire.

La psychiatrie actuelle est un désastre, les psys actuels sont des demeurés juste habitués à appliquer le sacro-saint protocole, c'est lamentable.

Mais d'accord va traiter en routine avec de la Mirtazapine, des IMAO ou des agonistes dopaminergiques.

J'ai l'impression que tu te rends pas compte de la notion de balance bénéfice risque sérieux.

A un moment t'es obligé de faire des choix parce que tu veux pas non plus que ton patient choppe une pathologie neuro à cause de ton traitement en fait.

C'est drôle parce que j'ai choppé une pathologie neuro à cause des traitements (épilepsie en chaine du lobe frontal, maintenant mon lobe frontal fonctionne très peu), donc c'est pas non plus comme si les psys faisaient vraiment attention à ça :-d

En plus les effets neuros telles que la dyskinésie et l'akathisie tardives sont des pathologies neuros induites par les antipsychotiques en général qui sont TRES fréquentes (20% d'incidence environ, après 6 mois de traitement), mais les psys foutent des neuros typiques pour tout le monde même aux dépressifs :rire:

T'étais sous benzos sûrement donc logique d'avoir des symptômes neuros hein, sauf que les benzos c'est pas au long court

Le 22 février 2020 à 03:34:44 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:32:03 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:28:16 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:16:52 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :
J'ai tout lu l'auteur.

Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.

Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...

Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment :(

Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).

1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.

C'était quoi ta pathologie au juste ?

Tu vas mieux ?

Il existe blindé de traitements pour la symptomatologie négative, c'est juste que les psychiatres sont beaucoup trop demeurés (ou peut-être trop intéressés) que pour penser à essayer des traitements alternatifs. Entre l'Amisulpride à low dosage, le Valdoxan, la Mirtazapine, la Mianserine, les MAOI, les agonistes dopaminergiques, et j'en passe, c'est pas comme si il n'existait rien pour traiter les symptomatologies négatives.

Mais les psys ne sont intéressés qu'à traiter les symptômes positifs, ils préfèrent voir un schizo baveux et tremblotant tellement qu'il manque de dopamine qui n'a plus d'hallus, qu'un schizo qui "risque" d'avoir une rechute hallucinatoire.

La psychiatrie actuelle est un désastre, les psys actuels sont des demeurés juste habitués à appliquer le sacro-saint protocole, c'est lamentable.

Mais d'accord va traiter en routine avec de la Mirtazapine, des IMAO ou des agonistes dopaminergiques.

J'ai l'impression que tu te rends pas compte de la notion de balance bénéfice risque sérieux.

A un moment t'es obligé de faire des choix parce que tu veux pas non plus que ton patient choppe une pathologie neuro à cause de ton traitement en fait.

C'est drôle parce que j'ai choppé une pathologie neuro à cause des traitements (épilepsie en chaine du lobe frontal, maintenant mon lobe frontal fonctionne très peu), donc c'est pas non plus comme si les psys faisaient vraiment attention à ça :-d

En plus les effets neuros telles que la dyskinésie et l'akathisie tardives sont des pathologies neuros induites par les antipsychotiques en général qui sont TRES fréquentes (20% d'incidence environ, après 6 mois de traitement), mais les psys foutent des neuros typiques pour tout le monde même aux dépressifs :rire:

T'étais sous benzos sûrement donc logique d'avoir des symptômes neuros hein, sauf que les benzos c'est pas au long court

Je suis pas sous benzos, mais soit. Et j'étais pas non plus sous benzos à ce moment. Tu me prends vraiment pour une demeurée qui bouffe des merdes psy pour se shooter ? :rire:

J'évite ce genre de poison le plus possible.

Ah et sinon la baisse de libido avec les ISRS évidemment que ça existe, c'est fréquent et connu.

Par contre rien à avoir avec l'anhedonie en fait.

Andhedonie et trouble des conduites instinctuelles c'est pas la même chose.

Le 22 février 2020 à 03:36:31 Marth02 a écrit :
Ah et sinon la baisse de libido avec les ISRS évidemment que ça existe, c'est fréquent et connu.

Par contre rien à avoir avec l'anhedonie en fait.

Andhedonie et trouble des conduites instinctuelles c'est pas la même chose.

Alors le génie, c'est lié à une diminution des émotions, comme je te l'ai déjà expliqué, la dopamine, sauf sur certain récepteurs (notamment le 5ht1a) a un effet antagoniste sur la dopamine. Le fait de diminuer ta dopamine te nique ta libido, et si on t'as vraiment trop diminué ta libido, tes émotions aussi :)

Le 22 février 2020 à 03:35:43 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:34:44 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:32:03 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:28:16 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:16:52 Anhedonie01 a écrit :

> Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :

>J'ai tout lu l'auteur.

>

> Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.

>

> Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...

>

> Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment :(

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> Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).

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> 1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.

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> C'était quoi ta pathologie au juste ?

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> Tu vas mieux ?

Il existe blindé de traitements pour la symptomatologie négative, c'est juste que les psychiatres sont beaucoup trop demeurés (ou peut-être trop intéressés) que pour penser à essayer des traitements alternatifs. Entre l'Amisulpride à low dosage, le Valdoxan, la Mirtazapine, la Mianserine, les MAOI, les agonistes dopaminergiques, et j'en passe, c'est pas comme si il n'existait rien pour traiter les symptomatologies négatives.

Mais les psys ne sont intéressés qu'à traiter les symptômes positifs, ils préfèrent voir un schizo baveux et tremblotant tellement qu'il manque de dopamine qui n'a plus d'hallus, qu'un schizo qui "risque" d'avoir une rechute hallucinatoire.

La psychiatrie actuelle est un désastre, les psys actuels sont des demeurés juste habitués à appliquer le sacro-saint protocole, c'est lamentable.

Mais d'accord va traiter en routine avec de la Mirtazapine, des IMAO ou des agonistes dopaminergiques.

J'ai l'impression que tu te rends pas compte de la notion de balance bénéfice risque sérieux.

A un moment t'es obligé de faire des choix parce que tu veux pas non plus que ton patient choppe une pathologie neuro à cause de ton traitement en fait.

C'est drôle parce que j'ai choppé une pathologie neuro à cause des traitements (épilepsie en chaine du lobe frontal, maintenant mon lobe frontal fonctionne très peu), donc c'est pas non plus comme si les psys faisaient vraiment attention à ça :-d

En plus les effets neuros telles que la dyskinésie et l'akathisie tardives sont des pathologies neuros induites par les antipsychotiques en général qui sont TRES fréquentes (20% d'incidence environ, après 6 mois de traitement), mais les psys foutent des neuros typiques pour tout le monde même aux dépressifs :rire:

T'étais sous benzos sûrement donc logique d'avoir des symptômes neuros hein, sauf que les benzos c'est pas au long court

Je suis pas sous benzos, mais soit.

Dyskinésies et akhatisies c'est principalement sous benzos, syndrome extra pyramidal aussi d'ailleurs :(

Je connais pas ta vie khey déso :rire:

Sinon les antipsychotiques pour les dépressifs c'est réservés aux EDC mélancoliques avec idées délirantes ou alors c'est en tant que régulateur de l'humeur dans un trouble bipolaire mais rien à voir avec la dépression du coup

Le 22 février 2020 à 03:23:49 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:12:36 Lecter[1] a écrit :
Je peux pas qualifier ça de "Pire moment", (Etant présent du début à la fin et ne m'ayant pas vraiment affecté), mais je dirais l'ennui.
J'étais entré en HP de mon plein gré, j'avais prévu d'y rester plusieurs mois pour pleinement guérir là-bas de ma dépression.

J'ai pas tenu 30 jours. J'ai ouvertement menti en disant que j'allais mieux, je suis parti et me suis guéri 6 mois plus tard chez moi.

L'ennui, gros problème en HP :(

On a des patients qui vont mieux, qui se remettent mais qui sont clairement pas au niveau d'autonomie pour une sortie ou de longues permissions :(

Donc forcément on a pas d'autre choix que leur dire non et d'être patients pour leurs permissions fréquentes mais courtes.

Cela peut créer de la frustration et forcément retarder la progression de la guérison.

Et puis bon la solution est simple : avoir des activités nombreuses et adaptées à chaque niveau de pathologie, notamment pour ne pas " contaminer " des psychismes en guérison avec des psychismes pathologiques.

Sauf que c'est pas ou rarement possible, ça demande trop de moyen, limite du 1 pour 1 au niveau du personnel. Mais clairement oui l'ennui, la détention et même le contact avec la maladie psychiatrique 'd'autres patients) peut et même est iatrogène.

Sauf que y a pas trop d'autres solutions malheureusement :-(

Si vous voulez tout savoir le budget accordé à l'hopital public est pas transparent du tout et il est de notoriété publique que quand un centre hospitalier a besoin d'argent il prélève directement dans la psy parce que " tout le monde s'en fout ". La psychiatrie sert malheureusement de variable d'ajustement et c'est déplorable. La psychiatrie a besoin de moyens plus que jamais

Pour résumer simplement, j'étais dans un établissement avec à tout casser 20 autres patients au même étage que moi.
2 infirmiers étaient présent le soir par sécurité, le jour ça alternait mais ils étaient 3 en général, psychiatre inclus.

Avec la paperasse à faire, la gestion des visites et des clients les plus problématiques, y'a pas grand chose comme lien social.
La meilleure expérience que j'ai eu là bas était une discussion de 30 minutes avec un infirmier-remplaçant pendant un "goûter" du soir.

On a discuté de musique électro, je lui ai dit que j'appréciais ça et il m'a raconté toute son histoire en France ainsi que ses meilleurs anecdotes. Alors oui, j'ai pas parlé ou très peu, il était un moulin à paroles, mais il était très intéressant et m'avait appris beaucoup de choses.

J'en ai rien retenu aujourd'hui, mais j'oublierai pas cet épisode avant un bon moment.

---

Personnellement je pouvais sortir à n'importe quel moment de la journée (De 8h à 20h et permission de 15min à 21h30 environ).
C'est presque évident si je te dis que le bâtiment n'étant pas fermé par des murs mais entouré d'une route, je me cassais pour me balader !
J'allais au magasin du coin, je m'installais dans une petite colline en pente et je surfais sur mon tél.. J'évitais l'enceinte triste de l'HP.
Si t'étais pas en dépression avant, y'a clairement moyen d'y entrer pendant à cause des liens sociaux pratiquement inexistants.

Des activités comme tu le dis y'en a pas ou très peu. J'allais à la cafétéria et j'y allais même si je me faisais taxer ma thune innocemment car j'osais pas réclamer la différence donc je faisais l'idiot qui comprenait pas, y'avait des jeux de sociétés, une télé, une salle de muscu.. En réalité le meilleur endroit restait ma chambre d'hôpital, avec mon ordi portable. J'étais comme chez moi, mais sans mon chez-moi.

L'établissement était bien, les infirmiers étaient bien, j'ai eu pas mal de chance de ce coté là.
Mais le sous-effectif se faisait cruellement ressentir. Et ça, j'ai pas envie de le revivre.

Le 22 février 2020 à 03:38:33 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:36:31 Marth02 a écrit :
Ah et sinon la baisse de libido avec les ISRS évidemment que ça existe, c'est fréquent et connu.

Par contre rien à avoir avec l'anhedonie en fait.

Andhedonie et trouble des conduites instinctuelles c'est pas la même chose.

Alors le génie, c'est lié à une diminution des émotions, comme je te l'ai déjà expliqué, la dopamine, sauf sur certain récepteurs (notamment le 5ht1a) a un effet antagoniste sur la dopamine. Le fait de diminuer ta dopamine te nique ta libido, et si on t'as vraiment trop diminué ta libido, tes émotions aussi :)

Sauf que " baisse de libido " =/= définition de l'anhedonie

Le 22 février 2020 à 03:33:43 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:24:31 Yashiroo a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :
J'ai tout lu l'auteur.

Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.

Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...

Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment :(

C'est bien vrai, je m'étais d'ailleurs mis à fumer, non pas au CHU mais une fois en clinique soin étude. :(

Je crois que les symptômes sont dit négatifs car ils soustraits aux capacités des patients c'est ça? Et positif car ils apportent à leur manière d’appréhender la réalité non ?

Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).

Ne t'en fais pas, en t'en qu'adulte de 21 ans je me rend compte - bien heureusement - que c'était assez stupide et puéril de ma part.

1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.

C'était très long oui, mais je m'étais jamais vraiment posé la question de si ça se faisait ou non à l'époque. J'étais encore assez jeune.

C'était quoi ta pathologie au juste ?

Ils ne m'ont jamais vraiment posé de diagnostiques, ils me disaient que j'étais trop jeune et que ça pouvait encore évoluer, ou que ce n'était que passager.

Tu vas mieux ?

J'ai quitté le Soin étude il y a 2 ans, j'ai pu passer un DAEU mais péniblement, je manquais énormément de cours, le permis aussi mais avec plus d'assiduité. J'ai voulu tenter l'Université l'année dernière mais dès les premiers traquas dans ma vie personnelle après une rupture je me suis replié sur moi même et j'ai tout échoué, perdu pas mal de poids, je me nourrissais plus et ne m'occupait plus de me mon appartement. Je sortais beaucoup moins voir mes amis et j'avais des difficulté à quitter mon studio étudiant même pour faire des courses ou ma lessive.
Je suis inscrit à pôle emploi mais j'ai du mal à maintenir un rythme de vie, et j'avoue qu'il m'arrive d'avoir des périodes où j'ai des croyances étranges mais passagères que je garde toujours pour moi, mais dont je suis persuadé.
Lorsque ça part du jour au lendemain je me demande ce qui m'a pris. Je n'ai jamais eu d'hallucination par contre sauf quelques fois (je peux les conter sur les doigts d'une main) et dans une épisode d'anxiété très sévère.
Mais j'ai l'impression d'avoir des périodes de délires, assez soft et qui ne sortent pas de ma tête, bien que j'ai tendance à m'emporter un peu et trop m'exciter quand je parle à des proches dans ces période.
Paradoxalement j'ai la RQTH sans avoir aucun diagnostique.

Oui parce que c'était sûrement un premier épisode psychotique. Et il est vrai qu'on ne peut rien diagnostiquer sur un premier épisode.

Disons grosso modo qu'un tiers évolue sur un trouble bipolaire, un tiers sur une schizophrénie et un tiers sur rien.

L'important étant de suivre une traitement antipsychotique pendant une longue période même sans délire/hallu pour empêcher les rechutes.

Tu as l'air de souffrir encore de ta pathologie khey, je t'invite à consulter au moins en CMP pour en parler. Si t'y vas en t'inscrivant dans les oins et avec un critique de ta pathologie comme tu le présentes là très peu de chance que tu revives des soins sous contrainte.

Et puis ils pourront t'aider à éclaircir le diagnostic, adapter ton traitement anti-psychotique si besoin ou même instaurer un traitement régulateur de l'humeur si tu es bipolaire (le lithium ça change la vie et en bien malgré les rumeurs)

Merci pour le conseil, plus le temps passe et moins je me dis que je peux continuer comme ça sans rien faire. J'ai l'impression d'espérer que ça s'améliore mais dès que je lance des efforts ça dure quelques jours d'intense motivation puis ça s'estompe aussi vite que c'est arrivé. Je n'arrive à rien concrétiser sur le long terme c'est assez embêtant.
J'ai envie de me dire que j'allais bien ces deux dernières années mais c'est en très net déclin depuis que j'ai arrêté l'université.
Le problème c'est que j'aime jamais en parler à mon entourage, j'ai honte, j'ai pas envie d'être considéré comme un handicapé, même à pôle emploi je refuse d'utiliser ma RQTH....
Mais tant pis il faut que je consulte je pense. D'ailleurs au soins études ils nous avait clairement dit que ce n'était pas à eu de fixer de diagnostique et que ce n'était pas productif car le but de l'établissement est de réinsérer des patients qui vont beaucoup mieux dans le milieux scolaire, progressivement et en leurs donnant les soins nécessaires.

Le 22 février 2020 à 03:38:56 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:35:43 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:34:44 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:32:03 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:28:16 Marth02 a écrit :

> Le 22 février 2020 à 03:16:52 Anhedonie01 a écrit :

>> Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :

> >J'ai tout lu l'auteur.

> >

> > Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.

> >

> > Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...

> >

> > Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment :(

> >

> > Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).

> >

> > 1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.

> >

> > C'était quoi ta pathologie au juste ?

> >

> > Tu vas mieux ?

>

>

> Il existe blindé de traitements pour la symptomatologie négative, c'est juste que les psychiatres sont beaucoup trop demeurés (ou peut-être trop intéressés) que pour penser à essayer des traitements alternatifs. Entre l'Amisulpride à low dosage, le Valdoxan, la Mirtazapine, la Mianserine, les MAOI, les agonistes dopaminergiques, et j'en passe, c'est pas comme si il n'existait rien pour traiter les symptomatologies négatives.

>

> Mais les psys ne sont intéressés qu'à traiter les symptômes positifs, ils préfèrent voir un schizo baveux et tremblotant tellement qu'il manque de dopamine qui n'a plus d'hallus, qu'un schizo qui "risque" d'avoir une rechute hallucinatoire.

>

> La psychiatrie actuelle est un désastre, les psys actuels sont des demeurés juste habitués à appliquer le sacro-saint protocole, c'est lamentable.

Mais d'accord va traiter en routine avec de la Mirtazapine, des IMAO ou des agonistes dopaminergiques.

J'ai l'impression que tu te rends pas compte de la notion de balance bénéfice risque sérieux.

A un moment t'es obligé de faire des choix parce que tu veux pas non plus que ton patient choppe une pathologie neuro à cause de ton traitement en fait.

C'est drôle parce que j'ai choppé une pathologie neuro à cause des traitements (épilepsie en chaine du lobe frontal, maintenant mon lobe frontal fonctionne très peu), donc c'est pas non plus comme si les psys faisaient vraiment attention à ça :-d

En plus les effets neuros telles que la dyskinésie et l'akathisie tardives sont des pathologies neuros induites par les antipsychotiques en général qui sont TRES fréquentes (20% d'incidence environ, après 6 mois de traitement), mais les psys foutent des neuros typiques pour tout le monde même aux dépressifs :rire:

T'étais sous benzos sûrement donc logique d'avoir des symptômes neuros hein, sauf que les benzos c'est pas au long court

Je suis pas sous benzos, mais soit.

Dyskinésies et akhatisies c'est principalement sous benzos, syndrome extra pyramidal aussi d'ailleurs :(

Je connais pas ta vie khey déso :rire:

Sinon les antipsychotiques pour les dépressifs c'est réservés aux EDC mélancoliques avec idées délirantes ou alors c'est en tant que régulateur de l'humeur dans un trouble bipolaire mais rien à voir avec la dépression du coup

C'est sous antipsychotique premiere gen pour l'akathisie

Mon psy voulais m'y mettre quand j'avais 15 ans, mon père a toujours refusé et je lui serais toujours reconnaissant de ne jamais m'avoir laisser entre les mains de ces malades qui droguent sans réfléchir.

Le 22 février 2020 à 03:39:31 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:38:33 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:36:31 Marth02 a écrit :
Ah et sinon la baisse de libido avec les ISRS évidemment que ça existe, c'est fréquent et connu.

Par contre rien à avoir avec l'anhedonie en fait.

Andhedonie et trouble des conduites instinctuelles c'est pas la même chose.

Alors le génie, c'est lié à une diminution des émotions, comme je te l'ai déjà expliqué, la dopamine, sauf sur certain récepteurs (notamment le 5ht1a) a un effet antagoniste sur la dopamine. Le fait de diminuer ta dopamine te nique ta libido, et si on t'as vraiment trop diminué ta libido, tes émotions aussi :)

Sauf que " baisse de libido " =/= définition de l'anhedonie

Fais semblant de pas comprendre. Tu sais très bien qu'une baisse des émotions peut mener à l'anhédonie, c'est juste le niveau suivant.

Et puis tu crois qu'un ou une dépressive qui ne peut même plus avoir d'orgasme va voir son moral s'améliorer ? Super, non seulement t'es dépressif, mais en plus tu bande plus ou ton clito est endormi, génial, bravo Niels :rire:

Le 22 février 2020 à 03:39:31 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:38:33 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:36:31 Marth02 a écrit :
Ah et sinon la baisse de libido avec les ISRS évidemment que ça existe, c'est fréquent et connu.

Par contre rien à avoir avec l'anhedonie en fait.

Andhedonie et trouble des conduites instinctuelles c'est pas la même chose.

Alors le génie, c'est lié à une diminution des émotions, comme je te l'ai déjà expliqué, la dopamine, sauf sur certain récepteurs (notamment le 5ht1a) a un effet antagoniste sur la dopamine. Le fait de diminuer ta dopamine te nique ta libido, et si on t'as vraiment trop diminué ta libido, tes émotions aussi :)

Sauf que " baisse de libido " =/= définition de l'anhedonie

hedonie = plaisir
an = sans

Le 22 février 2020 à 03:41:23 LuluDansMonRU a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:38:56 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:35:43 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:34:44 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:32:03 Anhedonie01 a écrit :

> Le 22 février 2020 à 03:28:16 Marth02 a écrit :

>> Le 22 février 2020 à 03:16:52 Anhedonie01 a écrit :

> >> Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :

> > >J'ai tout lu l'auteur.

> > >

> > > Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.

> > >

> > > Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...

> > >

> > > Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment :(

> > >

> > > Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).

> > >

> > > 1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.

> > >

> > > C'était quoi ta pathologie au juste ?

> > >

> > > Tu vas mieux ?

> >

> >

> > Il existe blindé de traitements pour la symptomatologie négative, c'est juste que les psychiatres sont beaucoup trop demeurés (ou peut-être trop intéressés) que pour penser à essayer des traitements alternatifs. Entre l'Amisulpride à low dosage, le Valdoxan, la Mirtazapine, la Mianserine, les MAOI, les agonistes dopaminergiques, et j'en passe, c'est pas comme si il n'existait rien pour traiter les symptomatologies négatives.

> >

> > Mais les psys ne sont intéressés qu'à traiter les symptômes positifs, ils préfèrent voir un schizo baveux et tremblotant tellement qu'il manque de dopamine qui n'a plus d'hallus, qu'un schizo qui "risque" d'avoir une rechute hallucinatoire.

> >

> > La psychiatrie actuelle est un désastre, les psys actuels sont des demeurés juste habitués à appliquer le sacro-saint protocole, c'est lamentable.

>

> Mais d'accord va traiter en routine avec de la Mirtazapine, des IMAO ou des agonistes dopaminergiques.

>

> J'ai l'impression que tu te rends pas compte de la notion de balance bénéfice risque sérieux.

>

> A un moment t'es obligé de faire des choix parce que tu veux pas non plus que ton patient choppe une pathologie neuro à cause de ton traitement en fait.

C'est drôle parce que j'ai choppé une pathologie neuro à cause des traitements (épilepsie en chaine du lobe frontal, maintenant mon lobe frontal fonctionne très peu), donc c'est pas non plus comme si les psys faisaient vraiment attention à ça :-d

En plus les effets neuros telles que la dyskinésie et l'akathisie tardives sont des pathologies neuros induites par les antipsychotiques en général qui sont TRES fréquentes (20% d'incidence environ, après 6 mois de traitement), mais les psys foutent des neuros typiques pour tout le monde même aux dépressifs :rire:

T'étais sous benzos sûrement donc logique d'avoir des symptômes neuros hein, sauf que les benzos c'est pas au long court

Je suis pas sous benzos, mais soit.

Dyskinésies et akhatisies c'est principalement sous benzos, syndrome extra pyramidal aussi d'ailleurs :(

Je connais pas ta vie khey déso :rire:

Sinon les antipsychotiques pour les dépressifs c'est réservés aux EDC mélancoliques avec idées délirantes ou alors c'est en tant que régulateur de l'humeur dans un trouble bipolaire mais rien à voir avec la dépression du coup

C'est sous antipsychotique premiere gen pour l'akathisie

Les deuxièmes gen aussi. C'est pas spécialement moins rare même, contrairement à ce qu'on a longtemps cru :(

Le 22 février 2020 à 03:40:23 Yashiroo a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:33:43 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:24:31 Yashiroo a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :
J'ai tout lu l'auteur.

Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.

Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...

Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment :(

C'est bien vrai, je m'étais d'ailleurs mis à fumer, non pas au CHU mais une fois en clinique soin étude. :(

Je crois que les symptômes sont dit négatifs car ils soustraits aux capacités des patients c'est ça? Et positif car ils apportent à leur manière d’appréhender la réalité non ?

Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).

Ne t'en fais pas, en t'en qu'adulte de 21 ans je me rend compte - bien heureusement - que c'était assez stupide et puéril de ma part.

1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.

C'était très long oui, mais je m'étais jamais vraiment posé la question de si ça se faisait ou non à l'époque. J'étais encore assez jeune.

C'était quoi ta pathologie au juste ?

Ils ne m'ont jamais vraiment posé de diagnostiques, ils me disaient que j'étais trop jeune et que ça pouvait encore évoluer, ou que ce n'était que passager.

Tu vas mieux ?

J'ai quitté le Soin étude il y a 2 ans, j'ai pu passer un DAEU mais péniblement, je manquais énormément de cours, le permis aussi mais avec plus d'assiduité. J'ai voulu tenter l'Université l'année dernière mais dès les premiers traquas dans ma vie personnelle après une rupture je me suis replié sur moi même et j'ai tout échoué, perdu pas mal de poids, je me nourrissais plus et ne m'occupait plus de me mon appartement. Je sortais beaucoup moins voir mes amis et j'avais des difficulté à quitter mon studio étudiant même pour faire des courses ou ma lessive.
Je suis inscrit à pôle emploi mais j'ai du mal à maintenir un rythme de vie, et j'avoue qu'il m'arrive d'avoir des périodes où j'ai des croyances étranges mais passagères que je garde toujours pour moi, mais dont je suis persuadé.
Lorsque ça part du jour au lendemain je me demande ce qui m'a pris. Je n'ai jamais eu d'hallucination par contre sauf quelques fois (je peux les conter sur les doigts d'une main) et dans une épisode d'anxiété très sévère.
Mais j'ai l'impression d'avoir des périodes de délires, assez soft et qui ne sortent pas de ma tête, bien que j'ai tendance à m'emporter un peu et trop m'exciter quand je parle à des proches dans ces période.
Paradoxalement j'ai la RQTH sans avoir aucun diagnostique.

Oui parce que c'était sûrement un premier épisode psychotique. Et il est vrai qu'on ne peut rien diagnostiquer sur un premier épisode.

Disons grosso modo qu'un tiers évolue sur un trouble bipolaire, un tiers sur une schizophrénie et un tiers sur rien.

L'important étant de suivre une traitement antipsychotique pendant une longue période même sans délire/hallu pour empêcher les rechutes.

Tu as l'air de souffrir encore de ta pathologie khey, je t'invite à consulter au moins en CMP pour en parler. Si t'y vas en t'inscrivant dans les oins et avec un critique de ta pathologie comme tu le présentes là très peu de chance que tu revives des soins sous contrainte.

Et puis ils pourront t'aider à éclaircir le diagnostic, adapter ton traitement anti-psychotique si besoin ou même instaurer un traitement régulateur de l'humeur si tu es bipolaire (le lithium ça change la vie et en bien malgré les rumeurs)

Merci pour le conseil, plus le temps passe et moins je me dis que je peux continuer comme ça sans rien faire. J'ai l'impression d'espérer que ça s'améliore mais dès que je lance des efforts ça dure quelques jours d'intense motivation puis ça s'estompe aussi vite que c'est arrivé. Je n'arrive à rien concrétiser sur le long terme c'est assez embêtant.
J'ai envie de me dire que j'allais bien ces deux dernières années mais c'est en très net déclin depuis que j'ai arrêté l'université.
Le problème c'est que j'aime jamais en parler à mon entourage, j'ai honte, j'ai pas envie d'être considéré comme un handicapé, même à pôle emploi je refuse d'utiliser ma RQTH....
Mais tant pis il faut que je consulte je pense. D'ailleurs au soins études ils nous avait clairement dit que ce n'était pas à eu de fixer de diagnostique et que ce n'était pas productif car le but de l'établissement est de réinsérer des patients qui vont beaucoup mieux dans le milieux scolaire, progressivement et en leurs donnant les soins nécessaires.

Derien gros :ok:

Si ça peut t'aider à aller mieux :ok:

T'es jeune et moi ça me fait clairement chier de voir tous les jours des gens de mon âge qui galère car leur vie a été trop compliquée et que leur esprit leur joue de sales tours :(

Tu pourras que gagner à reprendre contact avec le CMP et à adapter ton traitement à ta condition actuelle.

La psychiatrie en temps que soignant c'est 90% d'échecs et de désespoir mais les 10% que tu vois s'en sortir t'es tellement content pour eux je te raconte pas :ok:

Le 22 février 2020 à 03:43:10 Hajarr3 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:23:49 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:12:36 Lecter[1] a écrit :
Je peux pas qualifier ça de "Pire moment", (Etant présent du début à la fin et ne m'ayant pas vraiment affecté), mais je dirais l'ennui.
J'étais entré en HP de mon plein gré, j'avais prévu d'y rester plusieurs mois pour pleinement guérir là-bas de ma dépression.

J'ai pas tenu 30 jours. J'ai ouvertement menti en disant que j'allais mieux, je suis parti et me suis guéri 6 mois plus tard chez moi.

L'ennui, gros problème en HP :(

On a des patients qui vont mieux, qui se remettent mais qui sont clairement pas au niveau d'autonomie pour une sortie ou de longues permissions :(

Donc forcément on a pas d'autre choix que leur dire non et d'être patients pour leurs permissions fréquentes mais courtes.

Cela peut créer de la frustration et forcément retarder la progression de la guérison.

Et puis bon la solution est simple : avoir des activités nombreuses et adaptées à chaque niveau de pathologie, notamment pour ne pas " contaminer " des psychismes en guérison avec des psychismes pathologiques.

Sauf que c'est pas ou rarement possible, ça demande trop de moyen, limite du 1 pour 1 au niveau du personnel. Mais clairement oui l'ennui, la détention et même le contact avec la maladie psychiatrique 'd'autres patients) peut et même est iatrogène.

Sauf que y a pas trop d'autres solutions malheureusement :-(

Si vous voulez tout savoir le budget accordé à l'hopital public est pas transparent du tout et il est de notoriété publique que quand un centre hospitalier a besoin d'argent il prélève directement dans la psy parce que " tout le monde s'en fout ". La psychiatrie sert malheureusement de variable d'ajustement et c'est déplorable. La psychiatrie a besoin de moyens plus que jamais

Mais pourquoi vous obligez les gens à être autonome ?
A l'antiquité, on avait des esclaves et ça marchait très bien.
Y'a des gens qui sont pas faits pour la liberté, c'est un fardeau pour eux et c'est une honte de les mettre en hôpital psychiatrique alors qu'on pourrait les envoyer en travail forcé pour les rendre utiles à la société

C'est surtout une honte de tenir de tel propos en 2020.

Le 22 février 2020 à 03:37:08 CopieDouble a écrit :
Ce doit être terrible les kheys de ne pas pouvoir se fier à son propre cerveau. J'ai lu tellement de témoignages de séjours en HP que je ferais tout pour l'éviter, alors même que ça pourrait être la seule solution un jour (on sait jamais).
Mon père a lontemps pris des médicaments qui l'ont changé (en combo avec sa dépression bien sûr), si je ne l'avais pas vu de mes propres yeux, je n'aurais jamais cru qu'on puisse à ce point changer de personnalité seulement du fait de la prise de médicaments. Vraiment, je donnerais mon bras sans une once d'hésitation pour qu'il redevienne "comme avant".
Quand vous avez une crise / une pulsion à laquelle vous avez cédée (ex l'auteur et ta tentative de fuite), après coup quand vous y pensez, vous arriver à vous souvenir des émotions / pensées qui vous ont conduit à avoir ce comportement ?

Mon père aussi, depuis qu'il a fait un burnout il n'a plus jamais été le même....

Quand vous avez une crise / une pulsion à laquelle vous avez cédée (ex l'auteur et ta tentative de fuite), après coup quand vous y pensez, vous arriver à vous souvenir des émotions / pensées qui vous ont conduit à avoir ce comportement ?

Oui j'y arrive, pas les pensées exactes car ça remonte mais les émotions étaient très clair. "Je ne voulais pas être là", j'ai vu l'occasion se présenter et je n'ai même pas réfléchi aux conséquences ! Alors que j'ai toujours été un gars avec beaucoup de retenu et assez mesuré.
J'en reviens toujours pas d'avoir eu la présence d'esprit d'enlever mes chaussures et de les jeter de l'autre côté du portail, pour faciliter l'ascension. C'est comme si j'avais fait ça toute ma vie sur le coup :rire:

J’ai failli y bosser en tant qu’educ spe mais j’ai refusé, y’a 0 éducation mentale là bas que du medoc et de la contention

Le 22 février 2020 à 03:42:34 LuluDansMonRU a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:39:31 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:38:33 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:36:31 Marth02 a écrit :
Ah et sinon la baisse de libido avec les ISRS évidemment que ça existe, c'est fréquent et connu.

Par contre rien à avoir avec l'anhedonie en fait.

Andhedonie et trouble des conduites instinctuelles c'est pas la même chose.

Alors le génie, c'est lié à une diminution des émotions, comme je te l'ai déjà expliqué, la dopamine, sauf sur certain récepteurs (notamment le 5ht1a) a un effet antagoniste sur la dopamine. Le fait de diminuer ta dopamine te nique ta libido, et si on t'as vraiment trop diminué ta libido, tes émotions aussi :)

Sauf que " baisse de libido " =/= définition de l'anhedonie

hedonie = plaisir
an = sans

Oui donc andhedonie c'est la perte du plaisir, dans toutes l'activités qui habituellement procurent du plaisir, pas que la libido :pf:

Les ISRS provoquent une baisse de libido, pas une anhedonie généralisée.

Disons que tu kiffes jouer à la pétanque, en dépression tu auras une anhedonie et une baisse de libido. Tu baises plus et n'aimes plus jouer à la pétanque.

Avec ton traitement tu auras pas plus envie de baiser mais tu reprendras goût à la pétanque. soit pas d'anhedonie.

Le 22 février 2020 à 03:43:10 Hajarr3 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:23:49 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:12:36 Lecter[1] a écrit :
Je peux pas qualifier ça de "Pire moment", (Etant présent du début à la fin et ne m'ayant pas vraiment affecté), mais je dirais l'ennui.
J'étais entré en HP de mon plein gré, j'avais prévu d'y rester plusieurs mois pour pleinement guérir là-bas de ma dépression.

J'ai pas tenu 30 jours. J'ai ouvertement menti en disant que j'allais mieux, je suis parti et me suis guéri 6 mois plus tard chez moi.

L'ennui, gros problème en HP :(

On a des patients qui vont mieux, qui se remettent mais qui sont clairement pas au niveau d'autonomie pour une sortie ou de longues permissions :(

Donc forcément on a pas d'autre choix que leur dire non et d'être patients pour leurs permissions fréquentes mais courtes.

Cela peut créer de la frustration et forcément retarder la progression de la guérison.

Et puis bon la solution est simple : avoir des activités nombreuses et adaptées à chaque niveau de pathologie, notamment pour ne pas " contaminer " des psychismes en guérison avec des psychismes pathologiques.

Sauf que c'est pas ou rarement possible, ça demande trop de moyen, limite du 1 pour 1 au niveau du personnel. Mais clairement oui l'ennui, la détention et même le contact avec la maladie psychiatrique 'd'autres patients) peut et même est iatrogène.

Sauf que y a pas trop d'autres solutions malheureusement :-(

Si vous voulez tout savoir le budget accordé à l'hopital public est pas transparent du tout et il est de notoriété publique que quand un centre hospitalier a besoin d'argent il prélève directement dans la psy parce que " tout le monde s'en fout ". La psychiatrie sert malheureusement de variable d'ajustement et c'est déplorable. La psychiatrie a besoin de moyens plus que jamais

Mais pourquoi vous obligez les gens à être autonome ?
A l'antiquité, on avait des esclaves et ça marchait très bien.
Y'a des gens qui sont pas faits pour la liberté, c'est un fardeau pour eux et c'est une honte de les mettre en hôpital psychiatrique alors qu'on pourrait les envoyer en travail forcé pour les rendre utiles à la société

Outre la nature abjecte de ton discours, bonne chance pour faire bosser un schizophrène en décompensation

Le 22 février 2020 à 03:46:25 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:42:34 LuluDansMonRU a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:39:31 Marth02 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:38:33 Anhedonie01 a écrit :

Le 22 février 2020 à 03:36:31 Marth02 a écrit :
Ah et sinon la baisse de libido avec les ISRS évidemment que ça existe, c'est fréquent et connu.

Par contre rien à avoir avec l'anhedonie en fait.

Andhedonie et trouble des conduites instinctuelles c'est pas la même chose.

Alors le génie, c'est lié à une diminution des émotions, comme je te l'ai déjà expliqué, la dopamine, sauf sur certain récepteurs (notamment le 5ht1a) a un effet antagoniste sur la dopamine. Le fait de diminuer ta dopamine te nique ta libido, et si on t'as vraiment trop diminué ta libido, tes émotions aussi :)

Sauf que " baisse de libido " =/= définition de l'anhedonie

hedonie = plaisir
an = sans

Oui donc andhedonie c'est la perte du plaisir, dans toutes l'activités qui habituellement procurent du plaisir, pas que la libido :pf:

Les ISRS provoquent une baisse de libido, pas une anhedonie généralisée.

Disons que tu kiffes jouer à la pétanque, en dépression tu auras une anhedonie et une baisse de libido. Tu baises plus et n'aimes plus jouer à la pétanque.

Avec ton traitement tu auras pas plus envie de baiser mais tu reprendras goût à la pétanque. soit pas d'anhedonie.

Ca fonctionne seulement sur les gens qui ont un grave trauma et qui ont besoin de recul sur leurs émotions les ssri. Sur les gens normaux ça leur nique juste la bite et le clito.

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/08/6/1582339657-psychiatrist.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2017/31/5/1501863678-risitas596bestreup.png

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Yashiroo
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22 février 2020 à 02:36:48
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