Vos pires moments d'Hopital Psychiatrique
Je m'emmerde, venons les raconter.
Perso j'avais 15; c'était ma deuxième et dernière hospitalisation (si on ne prend pas en compte le soin-étude qui a duré 2 ans et demi, mais c'était plus une clinique pépère qu'un hôpital où ça soigne les gens qui crises aigüe, plus dans la réinsertion et le soin de fond. Bref je m'égare).
J'avais été hospitalisé un an auparavant, au printemps et pour une durée de deux mois, chez les adolescents. Après cette période pas très joyeuse de ma vie j'avais eu une période de mieux, où j'étais déscolarisé mais bien entouré de mes parents et des amis qui m'avaient pas lâchés.
Cela malheureusement changea dès que juillet se terminait avec une grosse période de moins bien.
Je retourne devant le psy (que je voyais chaque semaine, dans un CMP ce qui est assez rare) et il me propose l'hospitalisation à nouveau, mais plutôt que de me renvoyer chez les adolescents où je m'étais retrouvé sédaté comme un animal sauvage, il me donne l'option d'aller chez des adultes dans un autre hôpital. Proposition que j'acceptai.
Mon père m'y emmène donc, je suis accueilli par un infirmier assez jeune et débonnaire qui nous fait - à mon père et moi - visiter les lieux.
Rien n'allait bordel, les gens étaient vraiment fou là bas. En général bien plus que les ado à problèmes que j'avais du me coltiner, de mon jeune âge, j'étais assez impressionné et pas en bien.
L'ambiance était pesante, l'odeur de la vieille démente qui marchait dans les couloirs de manière badaud écœurante, je ne voulais pas rester ici.
Voilà qu'à présent il nous montre le jardin, un beau gazon vert avec une petite terrasse, une table de ping pong sans balle ni raquettes... Et des patients, pleins de patients qui fument comme si ils ne faisaient que ça de la journée (et c'était le cas !).
Je me retourne et je vois mon père et l'infirmier trop occupé à discuter pour me surveiller, je zieute les lieux et je vois qu'au fond du jardin se trouve un grillage qui relit les deux ailes du bâtiment et entourent le jardin , avec un assez haut portail.
D'un coup de sang je me précipite vers lui, j'essaie de l'escalader mais je glisse la première fois car mes chaussures ne passent pas entres les barreaux. Je décide de les enlever et les balancer de l'autre côté, je met mes pies en biais pour bien remplir l'espace entre les barreaux et j'escalade. Je saute de l'autre côté puis j'entends mon père et le médecin m'appeler. Je les ignore, enfile mes chaussures à toutes vitesse et décampe.
Je me retrouve perdu.
Le parc de l’hôpital était énorme et je n'y avais jamais mis les pieds.
Je trouve enfin la sortie au bout de 10 minutes, mais bon j'étais tellement exalté et pleins d'adrénaline que j'ai un peu perdu la notion du temps je vous l'avoue.
Mon père fini par me trouver en voiture, il m'ouvre la portière et me dis "Monte". J'hésite quelque seconde mais c'est mon père et je suis enfin assez lucide pour me rendre compte à quel point j'ai du l'inquiéter. Alors je l'écoute.
Je suis amené devant le psychiatre qui est aussi chef de service, je me souviens plus de l'entretien en détail mais il m'a dit que maintenant que j'étais ici je ne partirai pas. Ce qui m'a très énervé, j'ai fini par donner un bon coup de pied dans son bureau, si bien que, avant que je puisse m'en rendre compte j'étais déjà en train de me faire maîtriser par plusieurs infirmiers.
Je me débats mais ils m’amène en chambre d'isolement, me plaque sur le lit et m'injecte quelque chose dans la fesse.
Je m'endors.
Je me réveille, mon père n'est plus là, je suis dans un lit petit et très très proche du sol, dans une pièce blanche, le sol est à carreau mais le plafond l'est aussi. J'ai accès à des toilettes sans lunette.
Je me rend compte que je n'ai plus mes habits, ni mes lunettes de vue, mais que je suis en pyjama d’hôpital psychiatrique (pas le cul à l'air, un vrai pyjama qui fait plus vêtement de prisonnier).
Je regarde la porte, et je vois qu'il y a une petite fente horizontale recouverte d'une vitre. Je m'approche pour voir de plus près, il y a une sonnette du côté de la porte et je peux apercevoir une horloge électronique depuis la vitre.
Malheureusement sans lunettes impossible pour moi de lire les chiffres.
Je sonne et je vois l'infirmier sortir pour venir me voir, j’apprends avoir dormi 20 heures après l'injection.
Bref, finalement je suis resté une semaine dans cette chambre de l'enfer. Mes seules sorties étaient pour manger seul avec un infirmier ou voir le médecin.
Pour avoir l'heure je devais appeler un infirmier car je pouvais pas la lire, je n'avais le droit à rien d'autre que de rester dans cette pièce, mes seules occupations étaient : Penser, dormir et compter les carreaux au sol et au plafond. J'essayais de faire du sport mais j'étais trop sédaté pour en avoir la force...
Le pire c'était d'être à côté de l'infirmerie, je pouvais les entendre s'amuser entre eux, rire et faire leur boulot alors que moi j'étais enfermé dans cette enfer, seul.
Voilà sûrement les pires vacances d'été de ma vie.
J'ai l'impression que je devrais me sentir mal en écrivant ça, ou être triste mais en vérité je me sent distant, comme si ça ne m'affectait pas ou que c'était arrivé à quelqu'un d'autre et que je décrivait ce qu'il avait vécu. J'aimerais être triste même je dirais, car j'ai l'impression que ce détachement n'est pas normal quand on vit un truc comme ça. C'est pas le vietnam non plus mais voilà.
+ Ouais c'est long et j'ai écris plus que ce que j'avais prévu, j'en parle jamais normalement je me suis laissé emporté, et j'ai relu que vite fais alors c'est peut être pas très agréable à lire.
Le 22 février 2020 à 02:37:32 uef a écrit :
Le 5 était bof je trouve
jerry mais tu m'as forcé à changer le titre du topic, désolé pour ta blague
J'ai fait un stage en hôpital psychiatrique
Y avait un patient qui était fou amoureux d'un médecin, il lui apportait des chocolats et des parfums très régulièrement
Un peu un petit malaise quand il a acheté une bague (cher en plus enfin ça avait l'air) pour lui faire une demande en mariage
C'est un peu nul comme anecdote, c'était y a ~5 ans
Ah merde j'ai lu "vos anecdotes" c'était un topic en dessous et le titre de celui-ci en même temps
Trop long j'ai déjà fait un pavé pour tout expliquer, mais tout ce que je sais c'est que maintenant je hais les psychiatres et que je les méprise de tout mon coeur
Ils ont cas se les mettre eux-mêmes dans le cul leurs médocs de merde, ils en donneraient même pas à leur chien mais ils donnent ces merdes aux gens, normal.
Et l'auteur le fait qu'on t'aie piqué aux neuroleptiques (probablement Saint-Haldol) alors que t'avais 15 ans c'est rien de moins que criminel, mais bon, ça m'étonne même pas des psychiatres, ils ont pas d'âme.
Le 22 février 2020 à 02:51:19 ZOAFIKUZA a écrit :
J'ai fait un stage en hôpital psychiatriqueY avait un patient qui était fou amoureux d'un médecin, il lui apportait des chocolats et des parfums très régulièrement
Un peu un petit malaise quand il a acheté une bague (cher en plus enfin ça avait l'air) pour lui faire une demande en mariage
C'est un peu nul comme anecdote, c'était y a ~5 ans
Ah merde j'ai lu "vos anecdotes" c'était un topic en dessous et le titre de celui-ci en même temps
Nan t'inquiète les anecdotes c'est sympa aussi, et bordel pauvre infirmière ça doit pas être facile non plus de travailler dans ce milieux.
Pauvre gars aussi car il ne se rendait sûrement même pas compte à quel point il la gênait mais c'est pas une excuse
A ma 3e hospit, j'arrive, je vois une meuf se défoncer le crâne au sang contre la vitre
J'avais 13 ans
D'ailleurs je vais en soin étude en septembre ca se passe comment ?
Le 22 février 2020 à 02:57:55 Yashiroo a écrit :
Le 22 février 2020 à 02:51:19 ZOAFIKUZA a écrit :
J'ai fait un stage en hôpital psychiatriqueY avait un patient qui était fou amoureux d'un médecin, il lui apportait des chocolats et des parfums très régulièrement
Un peu un petit malaise quand il a acheté une bague (cher en plus enfin ça avait l'air) pour lui faire une demande en mariage
C'est un peu nul comme anecdote, c'était y a ~5 ans
Ah merde j'ai lu "vos anecdotes" c'était un topic en dessous et le titre de celui-ci en même temps
Nan t'inquiète les anecdotes c'est sympa aussi, et bordel pauvre infirmière ça doit pas être facile non plus de travailler dans ce milieux.
Pauvre gars aussi car il ne se rendait sûrement même pas compte à quel point il la gênait mais c'est pas une excuse
Elle savait plus où se mettre et le type était là en mode genre "accepte allez quoi"
J'étais grave gênée mais bon c'est "compréhensible" pour le gars quoi c'est triste un peu
Le 22 février 2020 à 02:57:22 Anhedonie01 a écrit :
Trop long j'ai déjà fait un pavé pour tout expliquer, mais tout ce que je sais c'est que maintenant je hais les psychiatres et que je les méprise de tout mon coeur
Je peux le comprendre aussi, ils m'ont fait goûter à toutes la pharmacie lors de ma jeunesse, j'étais encore en développement et j'ai l'impression d'avoir encore des séquelles du traitement alors que j'ai plus rien pris depuis 2 ans.
Perte de mémoire immédiate, souvenirs flous, incapacité à se concentrer, fatigue constante, rigidité musculaire, "brouillard" dans le cerveau.
Je bosse en ce moment en temps qu'externe en HP (unité fermée donc SDRE, SDT, SPI, toutes les pathologies) et ce topic m'intéresse beaucoup.
Si le point de vue des soignants vous intéresse je suis prêt à partager
Si vous étiez pas en hôpital public peu de chance que mon point de vue soit pertinent par contre.
Le 22 février 2020 à 03:00:12 Yashiroo a écrit :
Le 22 février 2020 à 02:57:22 Anhedonie01 a écrit :
Trop long j'ai déjà fait un pavé pour tout expliquer, mais tout ce que je sais c'est que maintenant je hais les psychiatres et que je les méprise de tout mon coeurJe peux le comprendre aussi, ils m'ont fait goûter à toutes la pharmacie lors de ma jeunesse, j'étais encore en développement et j'ai l'impression d'avoir encore des séquelles du traitement alors que j'ai plus rien pris depuis 2 ans.
Perte de mémoire immédiate, souvenirs flous, incapacité à se concentrer, fatigue constante, rigidité musculaire, "brouillard" dans le cerveau.
Mec, ça fait 1 an que j'ai plus de pensées dans ma tête, et pas autant d'émotions qu'avant (un peu quand même), alors m'en parle pas des séquelles
J'ai fait des épilepsies du lobe frontal à cause des médocs du coup mon lobe frontal est plus trop connecté, un peu comme dans les lobotomies qu'on pratiquait avant.
Et honnêtement, pour retrouver mes émotions j'ai du trouver le traitement moi-même tellement c'était des singes, c'est dire le niveau de la psychiatrie actuelle.
Autant dire que je suis dépressive as fuck
Le 22 février 2020 à 03:00:42 Marth02 a écrit :
Je bosse en ce moment en temps qu'externe en HP (unité fermée donc SDRE, SDT, SPI, toutes les pathologies) et ce topic m'intéresse beaucoup.Si le point de vue des soignants vous intéresse je suis prêt à partager
Si vous étiez pas en hôpital public peu de chance que mon point de vue soit pertinent par contre.
Pourquoi les psychiatres refusent de voir l'anhédonie d'origine médicamenteuse ? Je veux dire, je suis pas la seule dans le cas, y'a plein de gens dans mon cas, ça prend 2 secondes pour trouver ça sur des groupes Facebook, Reddit, ou même sur NCBI, mais les psys mettent des œillères, en attendant les gens veulent crever parce qu'ils ont eu le malheur de prendre des médocs que des pourritures leurs ont prescrit, parce qu'avec ces merdes ils ont plus d'émotions et même plus les moyens d'avoir un orgasme, je parle même pas des séquelles cognitives. Pourquoi les psys s'en battent les couilles ?
Le 22 février 2020 à 02:59:09 LILBOOPEEP a écrit :
A ma 3e hospit, j'arrive, je vois une meuf se défoncer le crâne au sang contre la vitreJ'avais 13 ans
D'ailleurs je vais en soin étude en septembre ca se passe comment ?
Putain dur.....
Pour le soin étude :
Meilleur expérience de ma vie, pas pour les soins mais pour les patients que tu rencontres, c'est des gens de ton âges qui vont déjà bien mieux. Vous avez à peu près des expériences similaires alors c'est facile de créer des liens très fort, un peu comme des camarades à l'armée Bon j'exagère peut-être, ça dépend où tu tombes.
Mais personnellement j'ai pu rattraper tout ce que j'ai raté socialement durant mes années de déscolarisation. En plus le weekend on pouvait sortir jusqu'à minuit (sans avis médical si t'es majeure), j'étais dans la clinique la plus permissive.
Par contre c'était temps plein, avec deux permissions par mois (permission d'une nuit), donc deux jours pour rentrer chez toi par mois, ou même dormir chez un pote comme tu veux.
Niveau scolaire de très bon prof qui étaient là bas de leur plein grès, en plus de leur travail dans des lycées normaux. C'est de petite classes de pas beaucoup d'élève donc suivi privilégié, AUCUNE SANCTION.
Pas de carnet, ni d'heure de colles, les prof n'avaient pas à faire la police. C'est simple, les patient étaient là bas pour reprendre leurs vies, ils étaient motivés et donc ne foutait pas de bordel.
En ce qui est de l'équipe soignante ça allait de sympathique à déchet de méchanceté et d'incompétence
Le 22 février 2020 à 03:00:42 Marth02 a écrit :
Je bosse en ce moment en temps qu'externe en HP (unité fermée donc SDRE, SDT, SPI, toutes les pathologies) et ce topic m'intéresse beaucoup.Si le point de vue des soignants vous intéresse je suis prêt à partager
Si vous étiez pas en hôpital public peu de chance que mon point de vue soit pertinent par contre.
J'ai pas de questions particulières, cependant bon goût en pseudo + avatar (Fire emblem )
Le 22 février 2020 à 03:06:06 Yashiroo a écrit :
Le 22 février 2020 à 02:59:09 LILBOOPEEP a écrit :
A ma 3e hospit, j'arrive, je vois une meuf se défoncer le crâne au sang contre la vitreJ'avais 13 ans
D'ailleurs je vais en soin étude en septembre ca se passe comment ?
Putain dur.....
Pour le soin étude :
Meilleur expérience de ma vie, pas pour les soins mais pour les patients que tu rencontres, c'est des gens de ton âges qui vont déjà bien mieux. Vous avez à peu près des expériences similaires alors c'est facile de créer des liens très fort, un peu comme des camarades à l'armée Bon j'exagère peut-être, ça dépend où tu tombes.
Mais personnellement j'ai pu rattraper tout ce que j'ai raté socialement durant mes années de déscolarisation. En plus le weekend on pouvait sortir jusqu'à minuit (sans avis médical si t'es majeure), j'étais dans la clinique la plus permissive.
Par contre c'était temps plein, avec deux permissions par mois (permission d'une nuit), donc deux jours pour rentrer chez toi par mois, ou même dormir chez un pote comme tu veux.
Niveau scolaire de très bon prof qui étaient là bas de leur plein grès, en plus de leur travail dans des lycées normaux. C'est de petite classes de pas beaucoup d'élève donc suivi privilégié, AUCUNE SANCTION.
Pas de carnet, ni d'heure de colles, les prof n'avaient pas à faire la police. C'est simple, les patient étaient là bas pour reprendre leurs vies, ils étaient motivés et donc ne foutait pas de bordel.
En ce qui est de l'équipe soignante ça allait de sympathique à déchet de méchanceté et d'incompétence
Je vois, on ne m'en a dit que du bien également
Je sais pas comment se passent les permissions, c'est dur aussi peu de nuits chez soi quand même
Mais merci de ton témoignage
Le 22 février 2020 à 03:03:00 Anhedonie01 a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:00:12 Yashiroo a écrit :
Le 22 février 2020 à 02:57:22 Anhedonie01 a écrit :
Trop long j'ai déjà fait un pavé pour tout expliquer, mais tout ce que je sais c'est que maintenant je hais les psychiatres et que je les méprise de tout mon coeurJe peux le comprendre aussi, ils m'ont fait goûter à toutes la pharmacie lors de ma jeunesse, j'étais encore en développement et j'ai l'impression d'avoir encore des séquelles du traitement alors que j'ai plus rien pris depuis 2 ans.
Perte de mémoire immédiate, souvenirs flous, incapacité à se concentrer, fatigue constante, rigidité musculaire, "brouillard" dans le cerveau.Mec, ça fait 1 an que j'ai plus de pensées dans ma tête, et pas autant d'émotions qu'avant (un peu quand même), alors m'en parle pas des séquelles
J'ai fait des épilepsies du lobe frontal à cause des médocs du coup mon lobe frontal est plus trop connecté, un peu comme dans les lobotomies qu'on pratiquait avant.
Et honnêtement, pour retrouver mes émotions j'ai du trouver le traitement moi-même tellement c'était des singes, c'est dire le niveau de la psychiatrie actuelle.
Autant dire que je suis dépressive as fuck
Bordel j'espère que ça s'arrangera pour toi... Parfois j'ai peur que ce soit pas les séquelles du traitement mais une pathologie qui reste mais qui n'est plus traité, jusqu'à ce que je refasse une crise aigüe. Je vois plus de médecins ni rien là, je croise les doigts.
Le 22 février 2020 à 03:07:22 Akynol a écrit :
Je m'installe, je sais que j'y atterrirai tôt ou tard, autant prendre un maximum de possibilités pour m'y échapper au plus vite, pour me préparer aux spectacles ou scénarios qui pourraient m'arriver
Le 22 février 2020 à 03:07:22 Akynol a écrit :
Je m'installe, je sais que j'y atterrirai tôt ou tard, autant prendre un maximum de possibilités pour m'y échapper au plus vite, pour me préparer aux spectacles ou scénarios qui pourraient m'arriver
J'ai bien peur que ça dépend surtout d'où tu tombes.... Mais évite de trop t'énerver devant les médecins même si t'as raison en rétrospective, tu peux vite finir comme moi et croit moi tu passeras une bonne semaine comme le pire des taulards.
Données du topic
- Auteur
- Yashiroo
- Date de création
- 22 février 2020 à 02:36:48
- Nb. messages archivés
- 107
- Nb. messages JVC
- 107