Vos pires moments d'Hopital Psychiatrique
Le 22 février 2020 à 03:09:30 Yashiroo a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:03:00 Anhedonie01 a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:00:12 Yashiroo a écrit :
Le 22 février 2020 à 02:57:22 Anhedonie01 a écrit :
Trop long j'ai déjà fait un pavé pour tout expliquer, mais tout ce que je sais c'est que maintenant je hais les psychiatres et que je les méprise de tout mon coeurJe peux le comprendre aussi, ils m'ont fait goûter à toutes la pharmacie lors de ma jeunesse, j'étais encore en développement et j'ai l'impression d'avoir encore des séquelles du traitement alors que j'ai plus rien pris depuis 2 ans.
Perte de mémoire immédiate, souvenirs flous, incapacité à se concentrer, fatigue constante, rigidité musculaire, "brouillard" dans le cerveau.Mec, ça fait 1 an que j'ai plus de pensées dans ma tête, et pas autant d'émotions qu'avant (un peu quand même), alors m'en parle pas des séquelles
J'ai fait des épilepsies du lobe frontal à cause des médocs du coup mon lobe frontal est plus trop connecté, un peu comme dans les lobotomies qu'on pratiquait avant.
Et honnêtement, pour retrouver mes émotions j'ai du trouver le traitement moi-même tellement c'était des singes, c'est dire le niveau de la psychiatrie actuelle.
Autant dire que je suis dépressive as fuck
Bordel j'espère que ça s'arrangera pour toi... Parfois j'ai peur que ce soit pas les séquelles du traitement mais une pathologie qui reste mais qui n'est plus traité, jusqu'à ce que je refasse une crise aigüe. Je vois plus de médecins ni rien là, je croise les doigts.
Pas de séquelles visibles à l'irm + quand je prends un antidépresseur qui active le cortex préfrontal (qui est dans le lobe frontal) je récupère des émotions donc c'est pas des dégâts réels (enfin pas de perte neuronale, probablement juste une hypoactivité de certaines zones)
Certaines personnes mettent du temps à se remettre des crises d'épilepsie même si c'est plutôt rare, à priori je devrais m'en remettre avec le temps
J'ai tout lu l'auteur.
Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.
Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...
Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment
Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).
1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.
C'était quoi ta pathologie au juste ?
Tu vas mieux ?
Je peux pas qualifier ça de "Pire moment", (Etant présent du début à la fin et ne m'ayant pas vraiment affecté), mais je dirais l'ennui.
J'étais entré en HP de mon plein gré, j'avais prévu d'y rester plusieurs mois pour pleinement guérir là-bas de ma dépression.
J'ai pas tenu 30 jours. J'ai ouvertement menti en disant que j'allais mieux, je suis parti et me suis guéri 6 mois plus tard chez moi.
Le 22 février 2020 à 03:05:16 Anhedonie01 a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:00:42 Marth02 a écrit :
Je bosse en ce moment en temps qu'externe en HP (unité fermée donc SDRE, SDT, SPI, toutes les pathologies) et ce topic m'intéresse beaucoup.Si le point de vue des soignants vous intéresse je suis prêt à partager
Si vous étiez pas en hôpital public peu de chance que mon point de vue soit pertinent par contre.
Pourquoi les psychiatres refusent de voir l'anhédonie d'origine médicamenteuse ? Je veux dire, je suis pas la seule dans le cas, y'a plein de gens dans mon cas, ça prend 2 secondes pour trouver ça sur des groupes Facebook, Reddit, ou même sur NCBI, mais les psys mettent des œillères, en attendant les gens veulent crever parce qu'ils ont eu le malheur de prendre des médocs que des pourritures leurs ont prescrit, parce qu'avec ces merdes ils ont plus d'émotions et même plus les moyens d'avoir un orgasme, je parle même pas des séquelles cognitives. Pourquoi les psys s'en battent les couilles ?
Bah écoute mec l'anhédonie est un symptôme cardinaux de la dépression (et donc des phases dépressives du trouble bipolaire) donc foutre ça sur la faute des médocs c'est bizarre.
Il y a en réalité très peu de médocs dépressogènes en psychiatrie.
Les antipsychotiques par exemple ne donnent pas du tout d'anhédonie mais plutôt des effets indésirables somatiques (xérostomie ou au contraire sialorhée, sédation, akithisie etc...)
Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :
J'ai tout lu l'auteur.Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.
Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...
Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment
Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).
1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.
C'était quoi ta pathologie au juste ?
Tu vas mieux ?
Il existe blindé de traitements pour la symptomatologie négative, c'est juste que les psychiatres sont beaucoup trop demeurés (ou peut-être trop intéressés) que pour penser à essayer des traitements alternatifs. Entre l'Amisulpride à low dosage, le Valdoxan, la Mirtazapine, la Mianserine, les MAOI, les agonistes dopaminergiques, et j'en passe, c'est pas comme si il n'existait rien pour traiter les symptomatologies négatives.
Mais les psys ne sont intéressés qu'à traiter les symptômes positifs, ils préfèrent voir un schizo baveux et tremblotant tellement qu'il manque de dopamine qui n'a plus d'hallus, qu'un schizo qui "risque" d'avoir une rechute hallucinatoire.
La psychiatrie actuelle est un désastre, les psys actuels sont des demeurés juste habitués à appliquer le sacro-saint protocole, c'est lamentable.
Le 22 février 2020 à 03:16:52 Anhedonie01 a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :
J'ai tout lu l'auteur.Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.
Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...
Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment
Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).
1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.
C'était quoi ta pathologie au juste ?
Tu vas mieux ?
Il existe blindé de traitements pour la symptomatologie négative, c'est juste que les psychiatres sont beaucoup trop demeurés (ou peut-être trop intéressés) que pour penser à essayer des traitements alternatifs. Entre l'Amisulpride à low dosage, le Valdoxan, la Mirtazapine, la Mianserine, les MAOI, les agonistes dopaminergiques, et j'en passe, c'est pas comme si il n'existait rien pour traiter les symptomatologies négatives.
Mais les psys ne sont intéressés qu'à traiter les symptômes positifs, ils préfèrent voir un schizo baveux et tremblotant tellement qu'il manque de dopamine qui n'a plus d'hallus, qu'un schizo qui "risque" d'avoir une rechute hallucinatoire.
La psychiatrie actuelle est un désastre, les psys actuels sont des demeurés juste habitués à appliquer le sacro-saint protocole, c'est lamentable.
Un psychiatre n'est pas plus intelligent qu'un élève assidu ayant appris son cours par coeur. La seule différence réside dans son expérience, hormis cela il ne peut se fier qu'à ce qu'il lit et ce qui lui est dit.
Le 22 février 2020 à 03:11:06 Yashiroo a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:07:22 Akynol a écrit :
Je m'installe, je sais que j'y atterrirai tôt ou tard, autant prendre un maximum de possibilités pour m'y échapper au plus vite, pour me préparer aux spectacles ou scénarios qui pourraient m'arriverLe 22 février 2020 à 03:07:22 Akynol a écrit :
Je m'installe, je sais que j'y atterrirai tôt ou tard, autant prendre un maximum de possibilités pour m'y échapper au plus vite, pour me préparer aux spectacles ou scénarios qui pourraient m'arriverJ'ai bien peur que ça dépend surtout d'où tu tombes.... Mais évite de trop t'énerver devant les médecins même si t'as raison en rétrospective, tu peux vite finir comme moi et croit moi tu passeras une bonne semaine comme le pire des taulards.
ça a l'air d'être une torture la psychiatrie en France, voir dans le monde, c'est une science très récente et j'ai plus l'impression qu'on se base plus sur des hypothèses que sur de réelles causes ou véritables symptômes
J'en prends note, merci pour ton témoignage et ce message
Le 22 février 2020 à 03:16:26 Marth02 a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:05:16 Anhedonie01 a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:00:42 Marth02 a écrit :
Je bosse en ce moment en temps qu'externe en HP (unité fermée donc SDRE, SDT, SPI, toutes les pathologies) et ce topic m'intéresse beaucoup.Si le point de vue des soignants vous intéresse je suis prêt à partager
Si vous étiez pas en hôpital public peu de chance que mon point de vue soit pertinent par contre.
Pourquoi les psychiatres refusent de voir l'anhédonie d'origine médicamenteuse ? Je veux dire, je suis pas la seule dans le cas, y'a plein de gens dans mon cas, ça prend 2 secondes pour trouver ça sur des groupes Facebook, Reddit, ou même sur NCBI, mais les psys mettent des œillères, en attendant les gens veulent crever parce qu'ils ont eu le malheur de prendre des médocs que des pourritures leurs ont prescrit, parce qu'avec ces merdes ils ont plus d'émotions et même plus les moyens d'avoir un orgasme, je parle même pas des séquelles cognitives. Pourquoi les psys s'en battent les couilles ?
Bah écoute mec l'anhédonie est un symptôme cardinaux de la dépression (et donc des phases dépressives du trouble bipolaire) donc foutre ça sur la faute des médocs c'est bizarre.
Il y a en réalité très peu de médocs dépressogènes en psychiatrie.
Les antipsychotiques par exemple ne donnent pas du tout d'anhédonie mais plutôt des effets indésirables somatiques (xérostomie ou au contraire sialorhée, sédation, akithisie etc...)
Il y a plein de médocs dépressogènes pour commencer. La sérotonine antagonise la dopamine, sauf sur certains récepteurs en particulier, les neuroleptiques première gen bloquent la dopamine, les deuxième gen bloquent la sérotonine et la dopamine, tout ça est très dépressogène. C'est clairement un colossal mensonge que de prétendre que les antipsychotiques ne donnent pas d'anhédonie, renseigne toi sur le syndrome déficitaire induit par les neuroleptiques (NCBI) et on en reparle. Renseigne toi aussi sur le PSSD (post ssri sexual dysfunction), une catastrophe. Plein de gens souffrent à cause des psys. Vous vous rendez même pas compte, c'est terrible.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28778697
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4826766/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4745952/
J'ai jamais été dépressive, encore moins anhédonique, avant de prendre de médicament psychiatriques. Je parle même pas des troubles cognitifs que je n'ai jamais eu auparavant.
J'ai du trouver mon propre traitement moi-même pour guérir de l'anhédonie induite par les médocs parce que les psys étaient incapables de trouver, c'est dire le niveau.
Le 22 février 2020 à 03:20:09 OuEstLeBon a écrit :
J’ai trop envie d’y aller, je suis sûr y’a des mecs normaux qui ont beaucoup d’imaginations
L'idiotie ne se soigne pas par des médicaments, ça ne fait qu'abrutir un peu plus les gens.
Le 22 février 2020 à 03:12:36 Lecter[1] a écrit :
Je peux pas qualifier ça de "Pire moment", (Etant présent du début à la fin et ne m'ayant pas vraiment affecté), mais je dirais l'ennui.
J'étais entré en HP de mon plein gré, j'avais prévu d'y rester plusieurs mois pour pleinement guérir là-bas de ma dépression.J'ai pas tenu 30 jours. J'ai ouvertement menti en disant que j'allais mieux, je suis parti et me suis guéri 6 mois plus tard chez moi.
L'ennui, gros problème en HP
On a des patients qui vont mieux, qui se remettent mais qui sont clairement pas au niveau d'autonomie pour une sortie ou de longues permissions
Donc forcément on a pas d'autre choix que leur dire non et d'être patients pour leurs permissions fréquentes mais courtes.
Cela peut créer de la frustration et forcément retarder la progression de la guérison.
Et puis bon la solution est simple : avoir des activités nombreuses et adaptées à chaque niveau de pathologie, notamment pour ne pas " contaminer " des psychismes en guérison avec des psychismes pathologiques.
Sauf que c'est pas ou rarement possible, ça demande trop de moyen, limite du 1 pour 1 au niveau du personnel. Mais clairement oui l'ennui, la détention et même le contact avec la maladie psychiatrique 'd'autres patients) peut et même est iatrogène.
Sauf que y a pas trop d'autres solutions malheureusement
Si vous voulez tout savoir le budget accordé à l'hopital public est pas transparent du tout et il est de notoriété publique que quand un centre hospitalier a besoin d'argent il prélève directement dans la psy parce que " tout le monde s'en fout ". La psychiatrie sert malheureusement de variable d'ajustement et c'est déplorable. La psychiatrie a besoin de moyens plus que jamais
Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :
J'ai tout lu l'auteur.Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.
Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...
Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment
C'est bien vrai, je m'étais d'ailleurs mis à fumer, non pas au CHU mais une fois en clinique soin étude.
Je crois que les symptômes sont dit négatifs car ils soustraits aux capacités des patients c'est ça? Et positif car ils apportent à leur manière d’appréhender la réalité non ?
Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).
Ne t'en fais pas, en t'en qu'adulte de 21 ans je me rend compte - bien heureusement - que c'était assez stupide et puéril de ma part.
1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.
C'était très long oui, mais je m'étais jamais vraiment posé la question de si ça se faisait ou non à l'époque. J'étais encore assez jeune.
C'était quoi ta pathologie au juste ?
Ils ne m'ont jamais vraiment posé de diagnostiques, ils me disaient que j'étais trop jeune et que ça pouvait encore évoluer, ou que ce n'était que passager.
Tu vas mieux ?
J'ai quitté le Soin étude il y a 2 ans, j'ai pu passer un DAEU mais péniblement, je manquais énormément de cours, le permis aussi mais avec plus d'assiduité. J'ai voulu tenter l'Université l'année dernière mais dès les premiers traquas dans ma vie personnelle après une rupture je me suis replié sur moi même et j'ai tout échoué, perdu pas mal de poids, je me nourrissais plus et ne m'occupait plus de me mon appartement. Je sortais beaucoup moins voir mes amis et j'avais des difficulté à quitter mon studio étudiant même pour faire des courses ou ma lessive.
Je suis inscrit à pôle emploi mais j'ai du mal à maintenir un rythme de vie, et j'avoue qu'il m'arrive d'avoir des périodes où j'ai des croyances étranges mais passagères que je garde toujours pour moi, mais dont je suis persuadé.
Lorsque ça part du jour au lendemain je me demande ce qui m'a pris. Je n'ai jamais eu d'hallucination par contre sauf quelques fois (je peux les conter sur les doigts d'une main) et dans une épisode d'anxiété très sévère.
Mais j'ai l'impression d'avoir des périodes de délires, assez soft et qui ne sortent pas de ma tête, bien que j'ai tendance à m'emporter un peu et trop m'exciter quand je parle à des proches dans ces période.
Paradoxalement j'ai la RQTH sans avoir aucun diagnostique.
Le 22 février 2020 à 03:16:52 Anhedonie01 a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :
J'ai tout lu l'auteur.Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.
Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...
Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment
Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).
1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.
C'était quoi ta pathologie au juste ?
Tu vas mieux ?
Il existe blindé de traitements pour la symptomatologie négative, c'est juste que les psychiatres sont beaucoup trop demeurés (ou peut-être trop intéressés) que pour penser à essayer des traitements alternatifs. Entre l'Amisulpride à low dosage, le Valdoxan, la Mirtazapine, la Mianserine, les MAOI, les agonistes dopaminergiques, et j'en passe, c'est pas comme si il n'existait rien pour traiter les symptomatologies négatives.
Mais les psys ne sont intéressés qu'à traiter les symptômes positifs, ils préfèrent voir un schizo baveux et tremblotant tellement qu'il manque de dopamine qui n'a plus d'hallus, qu'un schizo qui "risque" d'avoir une rechute hallucinatoire.
La psychiatrie actuelle est un désastre, les psys actuels sont des demeurés juste habitués à appliquer le sacro-saint protocole, c'est lamentable.
Mais d'accord va traiter en routine avec de la Mirtazapine, des IMAO ou des agonistes dopaminergiques.
J'ai l'impression que tu te rends pas compte de la notion de balance bénéfice risque sérieux.
A un moment t'es obligé de faire des choix parce que tu veux pas non plus que ton patient choppe une pathologie neuro à cause de ton traitement en fait.
Le 22 février 2020 à 03:24:51 Marth02 a écrit :
Reportage sur la psychiatrie et les coupes budgétaires et leurs conséquences https://www.youtube.com/watch?v=5WtiS0y3Vr8
Merci je met ça de côté
Le 22 février 2020 à 03:28:16 Marth02 a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:16:52 Anhedonie01 a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :
J'ai tout lu l'auteur.Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.
Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...
Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment
Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).
1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.
C'était quoi ta pathologie au juste ?
Tu vas mieux ?
Il existe blindé de traitements pour la symptomatologie négative, c'est juste que les psychiatres sont beaucoup trop demeurés (ou peut-être trop intéressés) que pour penser à essayer des traitements alternatifs. Entre l'Amisulpride à low dosage, le Valdoxan, la Mirtazapine, la Mianserine, les MAOI, les agonistes dopaminergiques, et j'en passe, c'est pas comme si il n'existait rien pour traiter les symptomatologies négatives.
Mais les psys ne sont intéressés qu'à traiter les symptômes positifs, ils préfèrent voir un schizo baveux et tremblotant tellement qu'il manque de dopamine qui n'a plus d'hallus, qu'un schizo qui "risque" d'avoir une rechute hallucinatoire.
La psychiatrie actuelle est un désastre, les psys actuels sont des demeurés juste habitués à appliquer le sacro-saint protocole, c'est lamentable.
Mais d'accord va traiter en routine avec de la Mirtazapine, des IMAO ou des agonistes dopaminergiques.
J'ai l'impression que tu te rends pas compte de la notion de balance bénéfice risque sérieux.
A un moment t'es obligé de faire des choix parce que tu veux pas non plus que ton patient choppe une pathologie neuro à cause de ton traitement en fait.
C'est drôle parce que j'ai choppé une pathologie neuro à cause des traitements (épilepsie en chaine du lobe frontal, maintenant mon lobe frontal fonctionne très peu), donc c'est pas non plus comme si les psys faisaient vraiment attention à ça :-d
En plus les effets neuros telles que la dyskinésie et l'akathisie tardives sont des pathologies neuros induites par les antipsychotiques en général qui sont TRES fréquentes (20% d'incidence environ, après 6 mois de traitement), mais les psys foutent des neuros typiques pour tout le monde même aux dépressifs
Le 22 février 2020 à 03:24:31 Yashiroo a écrit :
Le 22 février 2020 à 03:12:09 Marth02 a écrit :
J'ai tout lu l'auteur.Bon déjà c'est sûr que l'hospit avec des patients lourds et de toutes pathologies ça peut déranger.
Si t'es là pour dépression ou trouble bipolaire c'est sûr que c'est difficile de faire copain copain avec des déments, des autistes sévères, des schizophrènes en décompensation totale etc...
Et oui malheureusement la seule chose qu'on a faire ces patients sévèrement atteints est parfois de sortir fumer... Un des syndrome cardinal de la schizophrénie est le syndrome négatif qui consiste en un espèce de vide mental, affectif et comportemental. Ce qui résulte souvent en des activités restreintes, vides, répétitives. Comme aller fumer sa clope à la sortie clope du jour... C'est triste mais ça fait surtout partie de la pathologie et bien peu des traitements, bien que on ne va pas se mentir, le traitement contre le syndrome négatif n'existe pas vraiment
C'est bien vrai, je m'étais d'ailleurs mis à fumer, non pas au CHU mais une fois en clinique soin étude.
Je crois que les symptômes sont dit négatifs car ils soustraits aux capacités des patients c'est ça? Et positif car ils apportent à leur manière d’appréhender la réalité non ?
Quand à ta pulsion pour courir vers la barrière bah ouai khey désolé mais c'est totalement désadapté et avoir ça dés le premier jour d'hospit pousse à te foutre en CSI (chambre de soin intensif) car tu sembles pas observant et très impulsif (donc avec une grosse tendance à la fugue, notamment).
Ne t'en fais pas, en t'en qu'adulte de 21 ans je me rend compte - bien heureusement - que c'était assez stupide et puéril de ma part.
1 semaine en CSI par contre c'est clairement trop, c'est selon moi un grand manquement aux soins et j'arrive pas à concevoir ça. Je suis en HP CHU et j'ai jamais vu ça pourtant on a eu des patients BIEEEENNN pires que toi en CSI et ils sortaient tous dans le service au bout de 3j max.
C'était très long oui, mais je m'étais jamais vraiment posé la question de si ça se faisait ou non à l'époque. J'étais encore assez jeune.
C'était quoi ta pathologie au juste ?
Ils ne m'ont jamais vraiment posé de diagnostiques, ils me disaient que j'étais trop jeune et que ça pouvait encore évoluer, ou que ce n'était que passager.
Tu vas mieux ?
J'ai quitté le Soin étude il y a 2 ans, j'ai pu passer un DAEU mais péniblement, je manquais énormément de cours, le permis aussi mais avec plus d'assiduité. J'ai voulu tenter l'Université l'année dernière mais dès les premiers traquas dans ma vie personnelle après une rupture je me suis replié sur moi même et j'ai tout échoué, perdu pas mal de poids, je me nourrissais plus et ne m'occupait plus de me mon appartement. Je sortais beaucoup moins voir mes amis et j'avais des difficulté à quitter mon studio étudiant même pour faire des courses ou ma lessive.
Je suis inscrit à pôle emploi mais j'ai du mal à maintenir un rythme de vie, et j'avoue qu'il m'arrive d'avoir des périodes où j'ai des croyances étranges mais passagères que je garde toujours pour moi, mais dont je suis persuadé.
Lorsque ça part du jour au lendemain je me demande ce qui m'a pris. Je n'ai jamais eu d'hallucination par contre sauf quelques fois (je peux les conter sur les doigts d'une main) et dans une épisode d'anxiété très sévère.
Mais j'ai l'impression d'avoir des périodes de délires, assez soft et qui ne sortent pas de ma tête, bien que j'ai tendance à m'emporter un peu et trop m'exciter quand je parle à des proches dans ces période.
Paradoxalement j'ai la RQTH sans avoir aucun diagnostique.
Oui parce que c'était sûrement un premier épisode psychotique. Et il est vrai qu'on ne peut rien diagnostiquer sur un premier épisode.
Disons grosso modo qu'un tiers évolue sur un trouble bipolaire, un tiers sur une schizophrénie et un tiers sur rien.
L'important étant de suivre une traitement antipsychotique pendant une longue période même sans délire/hallu pour empêcher les rechutes.
Tu as l'air de souffrir encore de ta pathologie khey, je t'invite à consulter au moins en CMP pour en parler. Si t'y vas en t'inscrivant dans les oins et avec un critique de ta pathologie comme tu le présentes là très peu de chance que tu revives des soins sous contrainte.
Et puis ils pourront t'aider à éclaircir le diagnostic, adapter ton traitement anti-psychotique si besoin ou même instaurer un traitement régulateur de l'humeur si tu es bipolaire (le lithium ça change la vie et en bien malgré les rumeurs)
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- Yashiroo
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- 22 février 2020 à 02:36:48
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