[Fic] Célestin et les mondes parallèles
J'ai déjà commencé à écrire avec le choix 2 du coup
Mais c'est long
Edit: Chef, je vais te harceler jusqu'à ce que tu me dises si tu as vu Sixième Sens
Chapitre 64 :
Vous réfléchissiez pendant un petit moment à l'offre du Professeur et vous vous tourniez de temps en temps vers ce dernier...Qui vous regardait en souriant, comme s'il savait déjà ce que vous alliez répondre. Après un peu d'hésitation, vous décidiez d'accepter son offre : après tout, il devait bien avoir de bonnes raisons pour vous cacher tout cela jusqu'à maintenant, non ? Et puis au moins, retrouver vos amis n'en sera que plus simple, n'est-ce pas ? C'était, en tout cas, ce que vous pensiez.
- Bon, très bien, j'accepte. Mais pas de coup fourré : une fois rentrés, vous nous montrerez ce que vous voulez nous montrer, d'accord ?
- Il en va de soit, bien entendu. Bien, après-toi Célestin.
Le Professeur ouvrit un portail et vous fit signe de passer en premier...Ce que vous refusiez. Il passa le premier dans le portail, en vous souriant. Puis, vous rentriez à votre tour dans le vortex, en espérant avoir fait le bon choix.
En arrivant de l'autre côté du portail, vous vous demandiez si vous vous trouviez bel et bien à la prison des gérants : de nombreux gérants se trouvaient ici et l'endroit avait...Beaucoup changé. Les cellules de prisons s'étaient transformés en plusieurs petites salles avec des tables et des chaises autour desquelles se trouvaient des gérants ou bien des visiteurs venus d'autres mondes. Vous manquiez, pendant un instant, de percuter une jeune serveuse qui s'apprêtait à servir deux gérants. Vous vous excusiez et vous lui souriez bêtement avant que la serveuse ne reprenne son service comme si de rien n'était. Vous regardiez un peu aux alentours et vous suiviez le Professeur comme un petit chien pour être sûr de ne pas vous tromper de gérant.
- Dîtes...Qu'est-ce qui s'est passé ici ?
- Après que vous ayez libéré tous les gérants retenus dans la prison, ceux-ci ont décidés de...Disons, créer un lieu où ils pourraient prendre du bon temps et penser à autre chose qu'à leur tâche, à savoir gérer les « âmes » des gens.
- Pourquoi vous insistez là-dessus ?
- ...J'y reviendrais lors de mon explication tout à l'heure. Nous avons beaucoup de choses à nous dire, mais je ne sais pas si nous aurons assez de temps. Quoi qu'il en soit, nous devons trouver le miroir, c'est ça ?
- Euh...Oui, si je me souviens bien, c'est par ici.
Vous tourniez dans un couloir, que vous pensiez être celui menant à ce qui devrait être la salle de surveillance. Puis, au bout de ce dernier, vous reconnaissiez l'intersection : celle où le gardien et certains de vos amis avaient tournés à droite, mais que lorsque vous étiez arrivés à la fin du couloir, un mur se trouvait sur le passage de droite, vous obligeant à prendre à gauche. Cette fois, c'était l'inverse : un mur bloquait la voie de gauche et vous obligeait à prendre celle de droite. Vous restiez un petit moment devant le bout du couloir, avant que le Professeur ne prenne la parole.
- Alors ? Qu'est-ce qu'on attend ?
- C'est bizarre...J'ai déjà eu le coup la première fois que je suis venu ici avec les autres...Le couloir a encore changé de côté.
- Changé de côté ? Comment ça ?
Vous lui expliquiez la situation brièvement et le Professeur vous écouta sans broncher. Une fois terminé, l'homme semblait plutôt perplexe. Puis, il s'avança vers le couloir, en vous demandant de vous suivre, et regarda sur sa droite. Sur le mur se trouvait le miroir que vous aviez déjà vu lors de votre premier passage. Et comme la première fois, vous aviez l'impression que quelque chose vous épiait. Au départ, le Professeur se contenta simplement d'observer son reflet. Jusqu'à ce que ce dernier commence à faire des grimaces et se mette à danser n'importe comment. N'ayant pas l'habitude de voir un gérant ou même le Professeur danser, la scène vous fit simplement rire à haute voix et le regard un peu sadique que vous lança l'homme vous fit clairement comprendre que vous feriez mieux de ne pas vous amuser de la situation.
Le Professeur Monroe s'absenta quelques instants, vous laissant seul en compagnie de votre propre reflet qui commençait lui-aussi à vous faire des grimaces. Quelques minutes plus tard, vous attendiez toujours le Professeur, assit devant le miroir, tandis que votre reflet continuait ses grimaces. Alors que vous ignoriez votre reflet, vous entendiez les pas d'une personne qui semblait pressée dans le couloir : c'était le Professeur qui revenait avec une chaise entre les mains. Sans attendre, il frappa le miroir de toute ses forces et...La chaise rebondit contre le miroir et le Professeur se cassa la figure en arrière. Vous l'aidiez à se relever, avant qu'il ne s'approche à nouveau du miroir.
- Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas un miroir ordinaire.
Le Professeur jeta la chaise qu'il avait dans les mains sur le sol, avant de s'approcher doucement du miroir et de poser sa main sur ce dernier. Rapidement, vous pouviez voir comme une sorte d'onde se refléter sur la surface du miroir. Vous vous avanciez afin de voir la scène de plus près, mais au moment ou vous vous apprêtiez à faire de même, la main du reflet du Professeur traversa le miroir et attrapa ce dernier. Dans la panique, vous aviez essayé d'attraper le bras du Professeur afin de le dégager, mais une force surhumaine vous saisit à votre tour...Avant de vous faire traverser le miroir de force.
En vous relevant quelques instants plus tard, vous vous trouviez dans un lieu complètement différent de celui dans lequel vous étiez arrivé auparavant : l'ancienne prison des gérants avait laissé la place à...Une autre prison ? Vous pouviez voir des petites cellules en face de vous, avec des barreaux en métaux, qui devaient sans doute être impossible à forcer par la seule force de vos mains. En regardant autour de vous, vous constatiez...Que le miroir avait disparu. Vous examiniez le mur près duquel vous aviez atterri, mais rien. Comme s'il avait complètement disparu. Pire encore : le Professeur. Vous n'aviez pas fait attention en arrivant : il n'était plus là. Est-ce qu'au moins il avait , lui aussi, était attiré dans cet endroit ? Vous décidiez donc de ne pas rester les bras croisés et de tout simplement avancer dans cet endroit qui, à chaque fois que vous avanciez, semblait devenir de plus en plus lugubre. La lumière était tamisée et vous deviez, à certains endroits, créer une boule d'énergie pour vous éclairer. Alors que vous arriviez dans un couloir avec de nombreuses portes, vous jureriez avoir vu passer quelqu'un en courant. Vous vous dirigiez vers l'endroit où l'étrange silhouette que vous aviez aperçue s'était engouffrée, mais vous ne trouviez qu'un mur, que vous essayiez de toucher comme pour voir s'il était bien réel. Voyant que vous arriviez à le toucher et que vous ne pouviez pas le traverser, vous comprenez rapidement que vous deviez tout simplement avoir imaginé cette silhouette...A moins que cet endroit était un peu comme la prison des gérants ?
Vous restiez un petit moment à réfléchir devant le mur, avant de sentir comme un courant d'air frais dans votre dos. Vous vous retourniez précipitamment, comme si vous aviez senti la présence de quelqu'un...Mais il n'y avait personne. Alors que vous regardiez partout autour de vous, vous sentiez comme une main se poser sur votre bras. Rapidement, vous regardiez celui-ci et...Rien. Pourtant, en observant votre bras, vous aviez toujours l'impression de sentir la main de quelqu'un qui vous aurait touchée. Commençant un peu à vous demander si vous perdiez la tête, vous décidiez de vous éloigner du mur et de continuer en prenant un autre chemin. En arrivant à nouveau au bout du couloir que vous veniez d'emprunter, vous tombiez à nouveau sur une intersection avec plusieurs embranchements. Visiblement, l'endroit avait l'air d'être un véritable labyrinthe et vous décidiez, afin de vous repérer, de graver une croix dans le mur à l'aide de vos éclairs près du passage que vous vous apprêtiez à emprunter. Une fois terminé, vous empruntiez le passage et, au bout de celui-ci, vous vous retrouviez à nouveau à une intersection. Tout cela vous paraissait de plus en plus étrange. Mais c'est en voyant la croix que vous veniez de graver sur un des murs que vous compreniez : vous tourniez en rond. Vous examiniez tous les passages qu'il vous était possible d'emprunter : tous se ressemblaient et menaient sans doute ici. Vous commenciez à perdre patience : quelqu'un jouait avec vous et vous le saviez. Et vous commenciez de plus en plus à vous énerver. Alors, vous restiez planté là pendant un petit instant, tout en concentrant énormément d'énergie dans votre corps. Puis, une fois celle-ci accumulée, vous lanciez en direction du mur se trouvant en face de vous une immense boule de foudre, qui eut l'effet escompté : créer un nouveau passage dans cet endroit.
En avançant à travers ce passage, vous arriviez dans ce qui ressemblait au poste de sécurité de la prison. Vous pouviez voir des écrans avec des images de surveillance qui semblaient filmer tous les couloirs de cette étrange prison. Alors que vous regardiez les images, une silhouette apparue sur l'une d'entre-elles : Kim. Vous en étiez sûr. De ce que vous pouviez voir, elle se trouvait non loin de vous. Un plan figurait à côté des vidéos surveillance vous vous en empariez et vous jetiez un coup d'oeil à celui-ci tout en gardant un œil sur Kim. Mais alors que vous regardiez les écrans, quelqu'un d'autre fit son apparition : Everett. Il se trouvait être très proche de vous : visiblement, dans le couloir se trouvant derrière l'un des murs de la salle de contrôle. Vous vous apprêtiez à l'aider, avant d'apercevoir une silhouette derrière-lui. Une ombre, qui le pourchassait. Kim quant à elle semblait être hors de danger, mais complètement paniquée. Mais Everett...Sa situation était préoccupante et cette ombre qu'il vous semblait avoir aperçue l'était tout autant.
1) Essayer de rejoindre Kim et de la rassurer avant d'aller rejoindre Everett le plus vite possible.
2) Aller rejoindre Everett et le protéger de cette « ombre », avant d'aller rejoindre Kim.
Données du topic
- Auteur
- Danone85
- Date de création
- 2 juin 2018 à 17:29:19
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