[Fic] Célestin et les mondes parallèles
Le 30 juillet 2018 à 16:26:06 K-141Koursk a écrit :
2
Pourquoi tant de ?
La 1 l'emporte visiblement
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
[16:58:05] <Danone85>
La 1 l'emporte visiblementPourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
La solitude est la meilleure des compagnes
J sais pas où en n'est l'histoire mais je vote 2.
Chapitre 53 :
Vous regardiez les deux hommes, avant de finalement prendre le gantelet des mains du gérant et de le mettre à votre bras gauche. Le gérant semblait un peu perplexe, tandis que Matt continuait de vous sourire. Au bout d'un moment, il vous tourna le dos et retourna s'asseoir avec le reste de son groupe.
- Tu ne veux vraiment pas un coup de main Célestin ? Cela risque de s'avérer dangereux...Tu le sais ?
- C'est pas ça qui va m'arrêter. En plus de ça, vous ne me donnerez pas de réponses et j'ai comme l'impression que si j'étais parti avec Matt, je n'en aurais pas eu davantage.
- Hum...Très bien. Comme tu voudras. Mais ne viens pas te plaindre que je ne t'avais pas prévenu...Je te souhaite bonne chance en tout cas. Tu risques d'en avoir besoin.
Vous saluiez le gérant, avant d'orienter votre bras gauche vers un endroit désert. Vous appuyiez sur un petit bouton sur le gantelet, ce qui eut pour effet de faire apparaître un vortex juste devant vous. Vous sautiez dans ce dernier, sans vous retourner et, pendant quelques temps, vous voyagiez à l'intérieur du portail. En arrivant à destination, vous vous retrouviez devant une cathédrale. Pendant un petit instant, vous restiez planté sur le seuil de celle-ci en vous demandant si vous étiez au bon endroit. Mais les portes qui s'ouvrirent toutes seules dans un grand fracas surent vous convaincre que 801-64 ne s'était peut-être pas trompé dans ses calculs. Vous hésitiez : deviez-vous entrer, quitte à tomber dans un piège aussi flagrant fut-il ? Ou bien tout simplement essayer de trouver un chemin...Quitte à perdre du temps et, peut-être, vos amis ? Après avoir pesé le pour et le contre, vous décidiez finalement de rentrer dans la cathédrale. Après tout, vous n'aviez pas fait tout ce chemin pour vous heurter à une simple porte.
En entrant, vous constatiez que de nombreux vitraux étaient brisés et vous remarquiez que la cathédrale était tout simplement dans un très mauvais état, à la limite de la ruine. Le toit était complètement sur certaines endroits et quelques trou s'étaient formés dans les murs sur les côtés. En voyant ceux-ci, vous vous disiez qu'il aurait peut-être été préférable de rentrer par l'un d'eux afin d'avoir un meilleur visuel sur la situation : mais vous compreniez rapidement celle-ci en avançant en peu plus à l'intérieur. Votre double vous attendait un peu plus loin et était seul, assis sur un des bancs de l'endroit. Vous vous dirigiez vers lui, avec la ferme intention de lui demander des explications, mais aussi de lui demander de libérer vos amis. Alors que vous approchiez, il se releva et se retourna vers vous.
- Que fais-tu ici ? Tu ne devrais pas être là. Va t'en !
- Je suis venu chercher mes amis...Et quelques explications. Qui es-tu bon sang ?
- Je suis toi espèce d'imbécile ! Le futur toi. Quand à tes amis...Mes amis...Je ne sais pas où ils sont.
- Purée, j'y comprends plus rien moi. Tu m'expliques ? Ou bien il va falloir que je te botte le cul comme la dernière fois ?
- T'es aussi idiot que ça ? Tu crois vraiment avoir réussi à me manipuler par ta seule volonté ? Le Juge t'a filé un coup de main. C'est tout.
- Le Juge ? Qui ? Attends, de quoi tu parles ?
- 01-01. Si je me souviens bien, tu as à peine réussi à contrôler un oiseau pour l'instant, j'ai raison ?
- Je suis toi. J'ai déjà vécu tout ça.
- Alors pourquoi tu semblais surpris de me voir ? Et tu entends quoi par « Le Juge t'a filé un coup de main » ?
- Il t'a possédé et a prit le contrôle de mon corps pendant un instant. Pas assez longtemps pour que tu remarques quelque chose, mais assez longtemps pour que je lâche mon emprise sur mes plantes. Personnellement, à ta place, j'appellerai pas ça une victoire...
- Et concernant mon autre question ?
- J'aurais préféré que tu ne viennes pas ici, c'est tout. Pas maintenant. Mais tant pis. Le Néant te possédera plus tôt que prévu. Tout ce que j'ai à faire, maintenant, c'est te capturer.
Votre double commença à lever ses mains en l'air et des plantes géantes sortirent du sol derrière et devant lui. Par réflexe, vous faisiez un petit bond en arrière, mais vous vous cassiez la figure à cause d'une partie de la toiture, qui se trouvait dans votre passage, vous laissant à la merci des plantes et de votre double. Une liane s'approcha rapidement de vous et dans votre grâce monumentale, vous faisiez une roulade sur le côté. Ou plutôt, vous vous laissiez rouler grâce à l'onde de choc provoquée par la liane se plantant juste à côté de vous. Vous atterrissiez sur le ventre, derrière un banc qui vous protégeait des lianes, avant de faire un petit bond pour vous relever...Et courir à toute vitesse vers la sortie de la cathédrale. Vous faisiez en sorte de ne pas rester trop des murs, lesquels étaient déjà recouvert de lianes et, alors que vous arriviez vers la sortie, les portes se refermèrent brutalement devant vous, vous obligeant à faire un rapide demi-tour et à foncer vers un trou dans le mur.
- Tu ne pourras pas t'échapper Célestin. Je te retrouverai...Tu me trouveras. Tu trouveras le Néant. Et quand tes amis seront morts, tu comprendras pourquoi le Néant est la seule solution possible. Pourquoi tout doit disparaître. Va t'en. Mais tu ne pourras pas échapper à ton futur.
Alors que les lianes s'apprêtaient à vous rattraper dans votre fuite, votre double les rappela soudain vers lui et, sans regarder devant vous, vous sautiez à travers le trou. Vous aviez, cependant, omis un détail important avant de rentrer dans la cathédrale : voir où celle-ci se situait et s'il n'y avait rien de dangereux sur les côtés. C'est donc ainsi que vous entamiez une longue chute d'une falaise, en tapotant à la va vite sur votre gantelet.
Vous vous rapprochiez de plus en plus près du sol, avant de finalement réussir à faire marcher votre gantelet. Un vortex s'ouvrit sur le chemin de votre chute et vous l'empruntiez à une vitesse telle que l’atterrissage ne se fit pas sans douleur : votre jambe droite était...Probablement cassée, au vu de l'angle étrange dans lequel elle était tordue. Vous deviez sans doute aussi vous être cassé quelques côtes, vous aviez des écorchures au niveau des bras et des jambes et vous commenciez à perdre connaissance. Vous rampiez sur le sol, tout en essayant de savoir où vous vous trouviez, ne sachant pas vraiment où le gantelet vous avait emmené. Vous essayiez d'appeler à l'aide, mais vous ne saviez pas vraiment si votre voix parvenait à quelqu'un. Alors que vous rampiez, il vous semblait entrevoir une silhouette devant vous. Vous essayiez de lever la tête, afin de voir le visage de cette personne...Mais vous sombriez dans l'inconscience.
Vous vous étiez réveillé quelques jours plus tard dans une chambre plutôt petites et, surtout, avec des animaux empaillés un peu partout autour de vous. Pendant un instant, vous vous demandiez si vous n'étiez pas tombé sur un autre psychopathe et si vous ne deviez pas fuir en courant. Mais vos membres, qui étaient pour la plupart dans le plâtre, vous empêchaient de bouger. Pendant un instant, vous vous demandiez s'il valait mieux que vous ne restiez pas tranquillement au lit sans rien dire et en faisant semblant de dormir, afin de vous assurer que vous n'étiez pas tombé sur un autre cannibale. Mais, après quelques minutes à attendre sans que personne ne vienne, vous décidiez de finalement tenter votre chance. Après tout, si votre « bienfaiteur » avait prit soin de vous pendant un certain temps, il ne pouvait être que gentil, non ?
- Eh oh ? Y....Y a quelqu'un ?
Pendant un petit instant, vous n'entendiez rien. Juste votre cœur qui battait à toute vitesse. Puis, sans prévenir, vous commenciez à entendre les marches d'un escalier qui grinçaient sous le poids de quelqu'un. Doucement, des bruits de pas venaient dans votre direction et la poignée de la porte se tourna. Un frisson vous parcouru le corps...Avant qu'un homme ne rentre dans la chambre et ne se dirige vers vous.
- Désolé...Je t'ai fait peur ? Il faut dire que je ne suis pas vraiment habitué à avoir de la visite. Surtout que ce n'est pas l'endroit idéal pour être en convalescence, non ?
Il regarda pendant un instant autour de lui, avant de se retourner vers vous et de vous sourire. Même si cette chambre vous paraissait un peu « glauque », l'homme lui semblait être...Plutôt sympathique.
- Alors, comment tu t'appelles ? Tu sais que j'ai passé des avis dans toute la ville pour dire que je t'avais trouvé inconscient mais que personne n'est venu te chercher ? Tu habites dans cette ville au moins ?
- Euh...Je sais pas trop...Je m'appelle Célestin. Célestin Delachonkle. Et...Et vous ?
- Serge. Serge Duval. Eh bien Célestin, je ne sais pas trop quoi te dire. Quand je t'ai trouvé, tu étais au seuil de la mort. Tu as tenté de te jeter du haut d'un toit ou quoi ?
- Euh...Eh bien...C'est plutôt compliqué à vrai dire...Euh...Dîtes, j'avais pas un gantelet avec moi ?
Serge se dirigea vers une commode et en sortit votre gantelet, ou plutôt, celui de l'autre Mattré, qui était...En piteux état. Visiblement, il n'était sans doute plus en état de fonctionner et vous vous demandiez même si vous pourriez le réparer avec vos faibles connaissances scientifiques et technologiques.
- Oh bon sang...Il va me tuer...
- Peut-être, mais pas avant que tu ne sois complètement rétabli. Bon, je vais te laisser te reposer, tu en as besoin. Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, fais-le moi savoir, je suis en bas, mais les murs ne sont pas très épais, je t'entendrais si tu cries.
- Ah...D'accord. Attendez ! Depuis combien de temps je suis ici au juste ?
- Hum...Une bonne semaine je dirais. Pourquoi ?
- Une semaine ? Oh non...C'est pas vrai...Il faut que je les retrouve...
- Tu n'iras nulle part dans ton état actuel. Alors repose-toi. Si tu t'entêtes, tes blessures ne guériront jamais...C'est compris ?
- Je...Ouais. Désolé. Merci pour votre accueil en tout cas.
L'homme rouvrit la porte de la chambre, avant de se retourner à nouveau vers vous, un peu perplexe. Il semblait vouloir vous demander quelque chose, mais était un peu hésitant. Il finit toutefois par vous poser la question qui lui brûlait les lèvres.
- Au fait...Tu ne serais pas un Éveillé par hasard ?
- Hum...Non, j'ai dû me tromper. Oublie-ça.
Vous regardiez l'homme sortir de la chambre, avant de finalement vous recoucher tranquillement. Finalement, vous étiez plutôt bien tombé...Mais vos amis étaient peut-être toujours en danger. Le souci c'est que, désormais, vous n'aviez plus moyen de les retrouver et vous ne pouviez même plus bouger. Vous réfléchissiez à vos options possibles, avant de vous rappeler des paroles de l'homme : Pour l'instant, la seule chose que vous pouviez faire, c'était vous reposer. Et vous vous reposiez pendant un certain temps. Pendant environ deux mois. Durant ce temps, même si vous ne pouviez pas trop bouger au départ, vous ne pouviez pas vous résoudre à rester à rien faire. Alors, vous étudiez et faisiez différentes choses : vous étudiez un peu la mécanique et la science, afin d'essayer de réparer le gantelet. Mais rien n'y faisait. Vous vous entraîniez également avec vos pouvoirs. Car oui, vous aviez réussi à commencer à contrôler votre deuxième pouvoir : l'électrokinésie. Cela vous prit du temps, mais vous étiez fier de pouvoir lancer quelques éclairs, durant la nuit, par la fenêtre de votre chambre. Parfois, vous vous installiez d'ailleurs près de celle-ci, afin de travailler ou de lire, afin d'admirer la mer. Même si la vue n'était pas très jolie car elle donnait sur le port de la ville, vous trouviez tout de même cette ambiance agréable et, surtout, reposante. Quant à votre hôte, il ne vous posait pas particulièrement de questions sur vous ou bien sur votre entourage. En fait, il était lui aussi plutôt discret sur son passé. Pourtant, alors que vous descendiez les escaliers de la maison qui vous avait accueillie pendant deux mois afin d'aller dîner, l'homme se voulut...Insistant.
- Écoute, tu peux rester ici si tu le souhaites. Ce que je voudrais savoir, c'est pourquoi tu n'as pas essayé de contacter certains de tes proches. Tu dois bien avoir de la famille, non ?
- Je...Ouais, mais pas dans le coin.
- Je n'ai rien dit jusqu'à maintenant...Mais tu vas bientôt faire retirer ton plâtre à la jambe...Il serait peut-être temps que tu me dises d'où tu viens et ce que tu comptes faire une fois que tu t'en seras débarrassé, non ?
- Je...Je vais pas vous déranger plus longtemps. Je dois partir de toute façon.
- Est-ce que quelqu'un t'empêche de retourner voir tes proches ? Je peux t'aider si c'est le cas.
- Ce n'est pas contre vous...Mais vous ne pourrez rien y faire. Je ne sais même pas si quelqu'un m'attend encore. Merci pour votre accueil...Mais je pense qu'il est temps pour moi de partir.
- Avec ta jambe toujours dans le plâtre ? Non, tu n'iras nulle part mon garçon. Je...
Alors que l'homme s'apprêtait à finir sa phrase, quelqu'un sonna à la porte. Même si vous n'étiez pas étonné de savoir que cette maison possédait une sonnette, vous étiez plutôt étonnait d'entendre la sonnerie de celle-ci : personne n'avait jamais sonné à la porte de l'homme depuis que vous étiez ici. Ce dernier se leva et alla ouvrir. Un homme avec des cheveux blancs pénétra dans la salle à manger et vous sourit en vous voyant.
- Tiens, je ne savais pas que tu avais déjà un visiteur, Serge.
- C'est...Peu importe. Célestin, tu pourrais nous laisser quelques minutes s'il te plaît ? Nous devons discuter...De choses importantes.
Alors que vous aviez un peu de mal à vous relever à cause de votre plâtre, l'homme qui venait d'entrer vous aida à vous relever et vous le remerciez, avant de vous retirer dans votre chambre. Une fois la porte de celle-ci fermée, vous vous demandiez ce que vous devriez faire.
1) Vous pourriez profiter de l'inattention de l'homme pour faire votre sac et partir. L'ennui, c'est que votre jambe était toujours dans le plâtre et que vous n'irez pas bien loin. Même si vous connaissiez un peu les environs, vous n'aviez jamais marché plus loin que dans le centre-ville.
2) Vous pourriez tout simplement passer par la porte de derrière, sans déranger les deux hommes, afin d'aller profiter du coucher de soleil pour vous balader un peu. Après tout, il n'y a pas grand chose à faire dans les environs...Mis à part vous rendre dans ce vieil entrepôt abandonné pour vous entraîner avec vos pouvoirs.
3) Rester dans la maison et travailler sur le gantelet. Vous réussiriez peut-être à en tirer quelque chose. Même si vous aviez toujours un peu de mal à en comprendre la technologie, vous avez l'impression qu'il ne vous manquait pas grand chose pour le réparer.
4) Vous pourriez aussi aller sur internet et consulter votre forum favori. Vous pourriez faire une dédi plâtre ou bien un topic « Je suis dans la maison d'un taxidermiste + No Fake ».
5) Vous pourriez aussi retourner en bas et expliquer à Serge d'où vous venez, ce qui est arrivé à vos amis...Bref, toute votre histoire. Cependant, si vous vous retrouviez à sa place et en face d'un jeune qui vous parle de mondes parallèles, vous ne le croiriez pas une seconde.
Je vous laisse choisir un choix
Un peu de sérieux
Données du topic
- Auteur
- Danone85
- Date de création
- 2 juin 2018 à 17:29:19
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