Qui a sombré dans la dépression après le bac ?

Le 03 mars 2018 à 19:47:24 dawuc a écrit :

Le 03 mars 2018 à 19:44:11 Supminbou a écrit :

Le 03 mars 2018 à 19:18:53 dawuc a écrit :
franchement moi aussi je suis perdu en même temps j'hésite trop entre 3 choses :

un travail pouvant me faire gagner beaucoup : bon ça il y a peu de chance que je gagne beaucoup car je me suis foiré dans mon orientation

un travail planqué ainsi je peut tenter de faire des activités à coté que j'aime

ou alors un travail ou je suis passionné ou je serais un minimum content d'aller au boulot

franchement faire un taf de bureau pour moi c'est pas la vie idéal je ne pourrais pas mais malheureusement c'est le seul moyen d'avoir soit l'argent soit la planque tant pis pour la passion

Et a force de réfléchir on finit par ne rien faire

exactement la c'est la merde et je sais pas quoi faire actuellement je suis en prepa mais en fin d'année je me casse et faut que je me grouille de reflechir car parcoursup c'est bientot fini

prépa quoi ?

Le 03 mars 2018 à 19:51:36 TRIOLI a écrit :
Je vais essayer de raconter mon histoire le plus vite possible, mais cette situation de merde je peux en retracer les origines depuis mon enfance, chose que je ferais pas en détail car je veux pas faire de trop gros pavés non plus

Les choses pour moi commencent réellement à disons 13 ans, l'age ou mon burnout commence réelement. Il faut savoir qu'avant ca, j'ai toujours été un élève qu'on disait intelligent, mais n'écoutant jamais en classe. J'étudiais et apprenait tout chez moi et pendant les cours je revais et réfléchissais à d'autres choses, pour ca que j'ai toujours eu le droit à des "il a de bonnes notes mais plus de potentiel" etc

J'étais un autodidacte on peut dire
Chez moi j'étais parfaitement capable de me concentrer et de me focus à 100% sur mes études et devoirs.

Chose qui a changé dès mes 13 ans, ou et bien je devenais incapable de garder le rythme en n'écoutant rien pendant les cours et petit à petit une baisse de motivation est apparu.
En plus de ca j'ai très mal vécu la transition vers cette nouvelle vie d'ado et j'ai développé tout un tas de phobies sociales, d'angoisses et une énorme solitude.
Je me mettais une pression énorme, incapable de comprendre comment me conduire et comment je devais etre pour etre accepté.
Du coup je me conduisais en guignol alors qu'au fond de moi je maudissais tout le monde.
Et à part ca mes journées d'ados consistaient en un grand vide, j'en chialais durant l'été ou je me retrouvais devant mon ordinateur alors qu'il faisait plus de 30 degrés et que je ne désirais que sortir dehors avec des amis. Mes journées étaient les memes que maintenant, je brulais le temps avec des jeux et des vidéos inutiles, en me poussant à apprendre des trucs qui pourraient m'etre utile du genre de l'informatique ou quoi que ce soit, mais je n'y arrive(ai) pas, le travail je le rejete et le rejetais tout simplement.

Finalement avec le temps et les expériences j'ai réussi à me faire des amis par chance tout en ayant de moins en moins d'angoisses, mais par contre ma motivation et ma productivité n'ont fait que descendre inlassablement jusqu'à mes 18 ans ou on peut dire que j'avais vraiment atteind le fond, incapable de faire quoi que ce soit j'étais devenu une vrai loque.

Finalement vient l'équivalent du BAC en Belgique, que je passe par magie ne me demander pas comment j'avais presque rien rempli meme pas d'energie pour ca, et je décide de me reprendre en main.
Jusqu'ici j'avais toujours mis la faute de mon inaction sur l'école, le fait que je sois coincé dans ce système qui ne m'était pas adapté et comme ça je m'imaginais que ma VRAIE vie allait commencer.
J'allais attaquer mon FUTUR, celui que sur lequel je fantasmais tous les jours pour essayer de me rassurer on peut dire.

Rahlala comment est-ce que j'aurais pu etre plus à coté de la plaque nom de dieu
En gros et bien j'ai décidé de me tester, j'étais persuadé qu'en le voulant vraiment j'étais très bien capable de faire toutes les études possibles, du coup j'ai choisi une fillière scientifique ou fallait bosser comme un gros gros malade. J'étais motivé de fou, j'allais tout défoncer et devenir le number one.

ISSOU, j'ai ragequit après 1 mois et des broutilles
J'ai du assister à une dizaine de cours max, ma motivation est redescendu comme le prix du bitcoin et mes angoisses et ma phobie sociale est revenue pour cette fois-ci me détruire.
Mais vivant encore chez mes parents, j'étais incapable de leur avouer ça. Ça m'était impossible tout simplement, du coup au lieu de tout avouer et de passer à autre chose je faisais semblant d'aller au cours mais au lieu de ça, moi et un pote (qui était un peu dans le même cas que moi, j'étais pas seul et c'est ce qui m'a sauvé on peut dire) et bien on passait nos journées dans une bibliothèque avec la même routine, en parlent de la vie, de l'école et et de nos douleurs.
Ainsi des mois ont passés, sauf qu'un jour mes parents on découvert ca et ca m'a permis de ne rien glander chez moi cette fois-ci au lieu de devoir mes taper les transports publics tout les matins.

Bref, après ça y a pas grand chose à dire car ma situation est la même. l'année d'ensuite poussé par mes parents j'ai repris des cours dans une autre filière et encore une fois j'ai lâché après 1 mois seulement. Cette fois-ci je faisais semblant d'étudier chez moi en mentant carrément à ma famille, disant que ces études ne nécessitaient pas ma présence. Ensuite je me suis essayé au développement personnel et j'ai abandonné, trop de travail et trop peu de motivation, j'étais sur la bonne voie mais à force de tendre à la discipline et aux bonnes actions j'ai comme l'impression que je ne faisais que tendre un élastique, qui finirait inévitablement par éclater.
Finalement j'ai trouvé un délire qui me plaisait (les cryptos si vous connaissez), je me suis fais de l'argent en ne branlant presque rien malgré mes tentatives de faire plus que de suivre les mouvements de gens que je connais.
Depuis et bien j'ai totalement abandonné les cours, j'ai raconté à mes parents que les cryptos allaient me faire de l'argent, me rendre riche (j'en étais pas loin, mais la baisse du bitcoin a calmé mon portefeuille) mais maintenant ce que je fais vraiment c'est le meme chose depuis des années maintenant càd rien du tout.

De temps en temps j'ai des poussées de motivations qui n'aboutissent à rien car travailler m'est douloureux et mes motivations sont trop éphémères pour perdurer, ce qui fait que je suis coincé à ne rien faire en revant d'un futur et d'ambition. Je ne ne sais plus comment je dois vivre ma vie maintenant, trop de choix a tué le choix. Je n'ai pas de but dans la vie, ni l'envie de fonder une famille ni l'envie d'etre un entrepreneur qui bosse jour et nuit et certainement pas celle de reprendre les études ou bien de bosser un taf bien structuré.
La seule chose que je fais c'est me réfugier dans les reves, heureusement que je n'ai jamais touché à des drogues dures car je serais un junkie en moins de deux.

Bref désolé pour le pavé mal écrit, j'ai un tas de choses que j'ai envie d'écrire du coup je pars dans tous les sens en général vu que j'ai pas la motivation et l'énergie nécessaire pour structurer tout ca.

J'ai tout lu

Le 03 mars 2018 à 19:51:36 TRIOLI a écrit :
De temps en temps j'ai des poussées de motivations qui n'aboutissent à rien car travailler m'est douloureux et mes motivations sont trop éphémères pour perdurer, ce qui fait que je suis coincé à ne rien faire en revant d'un futur et d'ambition. Je ne ne sais plus comment je dois vivre ma vie maintenant, trop de choix a tué le choix. Je n'ai pas de but dans la vie, ni l'envie de fonder une famille ni l'envie d'etre un entrepreneur qui bosse jour et nuit.

Je me suis reconnu complètement dans ton pavé, mais surtout dans ce paragraphe. J'ai aussi très souvent des "lubies" ou illuminations qui me viennent comme ça, genre ça y est j'ai trouvé LE truc miracle pour m'en sortir. Je suis extatique pendant un jour ou deux en y pensant, puis ma motivation retombe d'un coup et soit je m'y mets pas, soit ça fonctionne pas. J'étais super heureux de me lancer dans une formation info, j'ai tenu une semaine avant que ça retombe, puis j'ai déprimé pendant les huit mois où j'ai été forcé d'y aller. Y en a d'autres qui vivent ce genre de choses ?

Allez, petit bonus : https://pics.me.me/xkcd-getting-too-real-you-look-like-youre-going-to-30197010.png

Le 03 mars 2018 à 18:47:38 NewWavves a écrit :
Moi.

Je pense que j'étais déjà dépressive au lycée sauf que je me disais que c'était l'école et mes parents le problème et qu'une fois libre je pourrais réaliser mes rêves. Au final à 18 ans j'ai réalisé que j'avais aucune ambition et voilà. Tout est devenu encore plus dur. C'est tellement cool la vie d'adulte

Le 03 mars 2018 à 19:51:36 TRIOLI a écrit :
Je vais essayer de raconter mon histoire le plus vite possible, mais cette situation de merde je peux en retracer les origines depuis mon enfance, chose que je ferais pas en détail car je veux pas faire de trop gros pavés non plus

Les choses pour moi commencent réellement à disons 13 ans, l'age ou mon burnout commence réelement. Il faut savoir qu'avant ca, j'ai toujours été un élève qu'on disait intelligent, mais n'écoutant jamais en classe. J'étudiais et apprenait tout chez moi et pendant les cours je revais et réfléchissais à d'autres choses, pour ca que j'ai toujours eu le droit à des "il a de bonnes notes mais plus de potentiel" etc

J'étais un autodidacte on peut dire
Chez moi j'étais parfaitement capable de me concentrer et de me focus à 100% sur mes études et devoirs.

Chose qui a changé dès mes 13 ans, ou et bien je devenais incapable de garder le rythme en n'écoutant rien pendant les cours et petit à petit une baisse de motivation est apparu.
En plus de ca j'ai très mal vécu la transition vers cette nouvelle vie d'ado et j'ai développé tout un tas de phobies sociales, d'angoisses et une énorme solitude.
Je me mettais une pression énorme, incapable de comprendre comment me conduire et comment je devais etre pour etre accepté.
Du coup je me conduisais en guignol alors qu'au fond de moi je maudissais tout le monde.
Et à part ca mes journées d'ados consistaient en un grand vide, j'en chialais durant l'été ou je me retrouvais devant mon ordinateur alors qu'il faisait plus de 30 degrés et que je ne désirais que sortir dehors avec des amis. Mes journées étaient les memes que maintenant, je brulais le temps avec des jeux et des vidéos inutiles, en me poussant à apprendre des trucs qui pourraient m'etre utile du genre de l'informatique ou quoi que ce soit, mais je n'y arrive(ai) pas, le travail je le rejete et le rejetais tout simplement.

Finalement avec le temps et les expériences j'ai réussi à me faire des amis par chance tout en ayant de moins en moins d'angoisses, mais par contre ma motivation et ma productivité n'ont fait que descendre inlassablement jusqu'à mes 18 ans ou on peut dire que j'avais vraiment atteind le fond, incapable de faire quoi que ce soit j'étais devenu une vrai loque.

Finalement vient l'équivalent du BAC en Belgique, que je passe par magie ne me demander pas comment j'avais presque rien rempli meme pas d'energie pour ca, et je décide de me reprendre en main.
Jusqu'ici j'avais toujours mis la faute de mon inaction sur l'école, le fait que je sois coincé dans ce système qui ne m'était pas adapté et comme ça je m'imaginais que ma VRAIE vie allait commencer.
J'allais attaquer mon FUTUR, celui que sur lequel je fantasmais tous les jours pour essayer de me rassurer on peut dire.

Rahlala comment est-ce que j'aurais pu etre plus à coté de la plaque nom de dieu
En gros et bien j'ai décidé de me tester, j'étais persuadé qu'en le voulant vraiment j'étais très bien capable de faire toutes les études possibles, du coup j'ai choisi une fillière scientifique ou fallait bosser comme un gros gros malade. J'étais motivé de fou, j'allais tout défoncer et devenir le number one.

ISSOU, j'ai ragequit après 1 mois et des broutilles
J'ai du assister à une dizaine de cours max, ma motivation est redescendu comme le prix du bitcoin et mes angoisses et ma phobie sociale est revenue pour cette fois-ci me détruire.
Mais vivant encore chez mes parents, j'étais incapable de leur avouer ça. Ça m'était impossible tout simplement, du coup au lieu de tout avouer et de passer à autre chose je faisais semblant d'aller au cours mais au lieu de ça, moi et un pote (qui était un peu dans le même cas que moi, j'étais pas seul et c'est ce qui m'a sauvé on peut dire) et bien on passait nos journées dans une bibliothèque avec la même routine, en parlent de la vie, de l'école et et de nos douleurs.
Ainsi des mois ont passés, sauf qu'un jour mes parents on découvert ca et ca m'a permis de ne rien glander chez moi cette fois-ci au lieu de devoir mes taper les transports publics tout les matins.

Bref, après ça y a pas grand chose à dire car ma situation est la même. l'année d'ensuite poussé par mes parents j'ai repris des cours dans une autre filière et encore une fois j'ai lâché après 1 mois seulement. Cette fois-ci je faisais semblant d'étudier chez moi en mentant carrément à ma famille, disant que ces études ne nécessitaient pas ma présence. Ensuite je me suis essayé au développement personnel et j'ai abandonné, trop de travail et trop peu de motivation, j'étais sur la bonne voie mais à force de tendre à la discipline et aux bonnes actions j'ai comme l'impression que je ne faisais que tendre un élastique, qui finirait inévitablement par éclater.
Finalement j'ai trouvé un délire qui me plaisait (les cryptos si vous connaissez), je me suis fais de l'argent en ne branlant presque rien malgré mes tentatives de faire plus que de suivre les mouvements de gens que je connais.
Depuis et bien j'ai totalement abandonné les cours, j'ai raconté à mes parents que les cryptos allaient me faire de l'argent, me rendre riche (j'en étais pas loin, mais la baisse du bitcoin a calmé mon portefeuille) mais maintenant ce que je fais vraiment c'est le meme chose depuis des années maintenant càd rien du tout.

De temps en temps j'ai des poussées de motivations qui n'aboutissent à rien car travailler m'est douloureux et mes motivations sont trop éphémères pour perdurer, ce qui fait que je suis coincé à ne rien faire en revant d'un futur et d'ambition. Je ne ne sais plus comment je dois vivre ma vie maintenant, trop de choix a tué le choix. Je n'ai pas de but dans la vie, ni l'envie de fonder une famille ni l'envie d'etre un entrepreneur qui bosse jour et nuit et certainement pas celle de reprendre les études ou bien de bosser un taf bien structuré.
La seule chose que je fais c'est me réfugier dans les reves, heureusement que je n'ai jamais touché à des drogues dures car je serais un junkie en moins de deux.

Bref désolé pour le pavé mal écrit, j'ai un tas de choses que j'ai envie d'écrire du coup je pars dans tous les sens en général vu que j'ai pas la motivation et l'énergie nécessaire pour structurer tout ca.

triste khey mais au moins les cryptos te permettent de t'en sortir pour l'instant. Prie pour que ça dure le plus longtemps possible.
T'a pas de passions ?

Le 03 mars 2018 à 20:00:07 Kveldssang a écrit :

Le 03 mars 2018 à 19:51:36 TRIOLI a écrit :
De temps en temps j'ai des poussées de motivations qui n'aboutissent à rien car travailler m'est douloureux et mes motivations sont trop éphémères pour perdurer, ce qui fait que je suis coincé à ne rien faire en revant d'un futur et d'ambition. Je ne ne sais plus comment je dois vivre ma vie maintenant, trop de choix a tué le choix. Je n'ai pas de but dans la vie, ni l'envie de fonder une famille ni l'envie d'etre un entrepreneur qui bosse jour et nuit.

Je me suis reconnu complètement dans ton pavé, mais surtout dans ce paragraphe. J'ai aussi très souvent des "lubies" ou illuminations qui me viennent comme ça, genre ça y est j'ai trouvé LE truc miracle pour m'en sortir. Je suis extatique pendant un jour ou deux en y pensant, puis ma motivation retombe d'un coup et soit je m'y mets pas, soit ça fonctionne pas. J'étais super heureux de me lancer dans une formation info, j'ai tenu une semaine avant que ça retombe, puis j'ai déprimé pendant les huit mois où j'ai été forcé d'y aller. Y en a d'autres qui vivent ce genre de choses ?

Allez, petit bonus : https://pics.me.me/xkcd-getting-too-real-you-look-like-youre-going-to-30197010.png

Pareil khey. Et le dimanche soir à déprimer car une nouvelles semaine commence avec de nouvelles illuminations

J ai eu l impression de me lire

Courage les khey on s en sortira

Le 03 mars 2018 à 19:51:36 TRIOLI a écrit :
Je vais essayer de raconter mon histoire le plus vite possible, mais cette situation de merde je peux en retracer les origines depuis mon enfance, chose que je ferais pas en détail car je veux pas faire de trop gros pavés non plus

Les choses pour moi commencent réellement à disons 13 ans, l'age ou mon burnout commence réelement. Il faut savoir qu'avant ca, j'ai toujours été un élève qu'on disait intelligent, mais n'écoutant jamais en classe. J'étudiais et apprenait tout chez moi et pendant les cours je revais et réfléchissais à d'autres choses, pour ca que j'ai toujours eu le droit à des "il a de bonnes notes mais plus de potentiel" etc

J'étais un autodidacte on peut dire
Chez moi j'étais parfaitement capable de me concentrer et de me focus à 100% sur mes études et devoirs.

Chose qui a changé dès mes 13 ans, ou et bien je devenais incapable de garder le rythme en n'écoutant rien pendant les cours et petit à petit une baisse de motivation est apparu.
En plus de ca j'ai très mal vécu la transition vers cette nouvelle vie d'ado et j'ai développé tout un tas de phobies sociales, d'angoisses et une énorme solitude.
Je me mettais une pression énorme, incapable de comprendre comment me conduire et comment je devais etre pour etre accepté.
Du coup je me conduisais en guignol alors qu'au fond de moi je maudissais tout le monde.
Et à part ca mes journées d'ados consistaient en un grand vide, j'en chialais durant l'été ou je me retrouvais devant mon ordinateur alors qu'il faisait plus de 30 degrés et que je ne désirais que sortir dehors avec des amis. Mes journées étaient les memes que maintenant, je brulais le temps avec des jeux et des vidéos inutiles, en me poussant à apprendre des trucs qui pourraient m'etre utile du genre de l'informatique ou quoi que ce soit, mais je n'y arrive(ai) pas, le travail je le rejete et le rejetais tout simplement.

Finalement avec le temps et les expériences j'ai réussi à me faire des amis par chance tout en ayant de moins en moins d'angoisses, mais par contre ma motivation et ma productivité n'ont fait que descendre inlassablement jusqu'à mes 18 ans ou on peut dire que j'avais vraiment atteind le fond, incapable de faire quoi que ce soit j'étais devenu une vrai loque.

Finalement vient l'équivalent du BAC en Belgique, que je passe par magie ne me demander pas comment j'avais presque rien rempli meme pas d'energie pour ca, et je décide de me reprendre en main.
Jusqu'ici j'avais toujours mis la faute de mon inaction sur l'école, le fait que je sois coincé dans ce système qui ne m'était pas adapté et comme ça je m'imaginais que ma VRAIE vie allait commencer.
J'allais attaquer mon FUTUR, celui que sur lequel je fantasmais tous les jours pour essayer de me rassurer on peut dire.

Rahlala comment est-ce que j'aurais pu etre plus à coté de la plaque nom de dieu
En gros et bien j'ai décidé de me tester, j'étais persuadé qu'en le voulant vraiment j'étais très bien capable de faire toutes les études possibles, du coup j'ai choisi une fillière scientifique ou fallait bosser comme un gros gros malade. J'étais motivé de fou, j'allais tout défoncer et devenir le number one.

ISSOU, j'ai ragequit après 1 mois et des broutilles
J'ai du assister à une dizaine de cours max, ma motivation est redescendu comme le prix du bitcoin et mes angoisses et ma phobie sociale est revenue pour cette fois-ci me détruire.
Mais vivant encore chez mes parents, j'étais incapable de leur avouer ça. Ça m'était impossible tout simplement, du coup au lieu de tout avouer et de passer à autre chose je faisais semblant d'aller au cours mais au lieu de ça, moi et un pote (qui était un peu dans le même cas que moi, j'étais pas seul et c'est ce qui m'a sauvé on peut dire) et bien on passait nos journées dans une bibliothèque avec la même routine, en parlent de la vie, de l'école et et de nos douleurs.
Ainsi des mois ont passés, sauf qu'un jour mes parents on découvert ca et ca m'a permis de ne rien glander chez moi cette fois-ci au lieu de devoir mes taper les transports publics tout les matins.

Bref, après ça y a pas grand chose à dire car ma situation est la même. l'année d'ensuite poussé par mes parents j'ai repris des cours dans une autre filière et encore une fois j'ai lâché après 1 mois seulement. Cette fois-ci je faisais semblant d'étudier chez moi en mentant carrément à ma famille, disant que ces études ne nécessitaient pas ma présence. Ensuite je me suis essayé au développement personnel et j'ai abandonné, trop de travail et trop peu de motivation, j'étais sur la bonne voie mais à force de tendre à la discipline et aux bonnes actions j'ai comme l'impression que je ne faisais que tendre un élastique, qui finirait inévitablement par éclater.
Finalement j'ai trouvé un délire qui me plaisait (les cryptos si vous connaissez), je me suis fais de l'argent en ne branlant presque rien malgré mes tentatives de faire plus que de suivre les mouvements de gens que je connais.
Depuis et bien j'ai totalement abandonné les cours, j'ai raconté à mes parents que les cryptos allaient me faire de l'argent, me rendre riche (j'en étais pas loin, mais la baisse du bitcoin a calmé mon portefeuille) mais maintenant ce que je fais vraiment c'est le meme chose depuis des années maintenant càd rien du tout.

De temps en temps j'ai des poussées de motivations qui n'aboutissent à rien car travailler m'est douloureux et mes motivations sont trop éphémères pour perdurer, ce qui fait que je suis coincé à ne rien faire en revant d'un futur et d'ambition. Je ne ne sais plus comment je dois vivre ma vie maintenant, trop de choix a tué le choix. Je n'ai pas de but dans la vie, ni l'envie de fonder une famille ni l'envie d'etre un entrepreneur qui bosse jour et nuit et certainement pas celle de reprendre les études ou bien de bosser un taf bien structuré.
La seule chose que je fais c'est me réfugier dans les reves, heureusement que je n'ai jamais touché à des drogues dures car je serais un junkie en moins de deux.

Bref désolé pour le pavé mal écrit, j'ai un tas de choses que j'ai envie d'écrire du coup je pars dans tous les sens en général vu que j'ai pas la motivation et l'énergie nécessaire pour structurer tout ca.

J'ai le même parcours que toi khey, j'ai investit dans les cryptos et j'attend que le btc remonte pour cashout et partir déprimer au soleil

Incapable de rester motivé, je dois écrire mon mémoire je bosse 20 minutes par jour

Le 03 mars 2018 à 20:00:07 Kveldssang a écrit :

Le 03 mars 2018 à 19:51:36 TRIOLI a écrit :
De temps en temps j'ai des poussées de motivations qui n'aboutissent à rien car travailler m'est douloureux et mes motivations sont trop éphémères pour perdurer, ce qui fait que je suis coincé à ne rien faire en revant d'un futur et d'ambition. Je ne ne sais plus comment je dois vivre ma vie maintenant, trop de choix a tué le choix. Je n'ai pas de but dans la vie, ni l'envie de fonder une famille ni l'envie d'etre un entrepreneur qui bosse jour et nuit.

Je me suis reconnu complètement dans ton pavé, mais surtout dans ce paragraphe. J'ai aussi très souvent des "lubies" ou illuminations qui me viennent comme ça, genre ça y est j'ai trouvé LE truc miracle pour m'en sortir. Je suis extatique pendant un jour ou deux en y pensant, puis ma motivation retombe d'un coup et soit je m'y mets pas, soit ça fonctionne pas. J'étais super heureux de me lancer dans une formation info, j'ai tenu une semaine avant que ça retombe, puis j'ai déprimé pendant les huit mois où j'ai été forcé d'y aller. Y en a d'autres qui vivent ce genre de choses ?

Allez, petit bonus : https://pics.me.me/xkcd-getting-too-real-you-look-like-youre-going-to-30197010.png

Clé, tu me décris lol
Je cesserais jamais d'etre étonné à quels points les ressemblances entre individus peuvent être énormes. Depuis le 15-18 j'en suis conscient, pourtant ça me surprend toujours.
Autre source de déprime pour moi d'ailleurs m'enfin soit, passons ca.

Yes c'est moi que tu décris.
Mes illuminations ressemblent à de l'heroine, la retombée est aussi violente que le moment extatique était, et bien, jouissant.
Chaque mois je me vois un futur différent: un jour je suis le boudhiste, l'autre le réalisateur, un autre l'entrepreneur de génie et l'autre le président

Un jour je me dis que je vais commencer le sport, alors je m'y mets et au final la douleur anéanti toutes mes motivations. Le travail est épuisant et je n'y vois plus l'interet.
Meme chose pour des livres ou des suejts que je veux étudier, je sais pas si c'est toi le khey qui disait avoir l'impression de devoir faire quelque chose d'autre à chaque fois qu'il commencait quelque chose. Le temps nous manque et est précieux, on veut s'intéresser à la chose la plus importante, mais on sait pas ce que c'est. Tout est intéressant mais rien ne l'est suffisamment pour qu'on passe à l'action.

Je suis incapable de réaliser quoi que ce soit, au moment ou je veux passer à la réalisation je merde en: oubliant ou me démotivant petit à petit

Le 03 mars 2018 à 20:07:46 charles424 a écrit :
Trioli> j'ai lu ton pavé, j'ai cru que tu parlais de moi, je pensais vraiment être un cas unique. Est-ce que tu as du mal à mémoriser, à apprendre des trucs ? As-tu des tocs ? Si oui tu es mon sosie.

Haha t'inquiete c'est normal, personne est unique il existe un tas d'individus exactement comme nous. Je crois pas avoir du mal à mémoriser, c'est surtout que je m'en fiche de tout un peu en général.
J'apprends lentement je pense, mais rien de particulier. Par contre oui j'ai des tocs, je sais pas si tu connais mais on m'a déjà surnommé Monk, j'ai eu un tas de tocs, maintenant moins mais j'en ai toujours.

Flemme d'écrire un pavé

Mais je suis dans ce cas et je vous comprend les kheys

Le 03 mars 2018 à 20:22:28 TRIOLI a écrit :

Le 03 mars 2018 à 20:00:07 Kveldssang a écrit :

Le 03 mars 2018 à 19:51:36 TRIOLI a écrit :
De temps en temps j'ai des poussées de motivations qui n'aboutissent à rien car travailler m'est douloureux et mes motivations sont trop éphémères pour perdurer, ce qui fait que je suis coincé à ne rien faire en revant d'un futur et d'ambition. Je ne ne sais plus comment je dois vivre ma vie maintenant, trop de choix a tué le choix. Je n'ai pas de but dans la vie, ni l'envie de fonder une famille ni l'envie d'etre un entrepreneur qui bosse jour et nuit.

Je me suis reconnu complètement dans ton pavé, mais surtout dans ce paragraphe. J'ai aussi très souvent des "lubies" ou illuminations qui me viennent comme ça, genre ça y est j'ai trouvé LE truc miracle pour m'en sortir. Je suis extatique pendant un jour ou deux en y pensant, puis ma motivation retombe d'un coup et soit je m'y mets pas, soit ça fonctionne pas. J'étais super heureux de me lancer dans une formation info, j'ai tenu une semaine avant que ça retombe, puis j'ai déprimé pendant les huit mois où j'ai été forcé d'y aller. Y en a d'autres qui vivent ce genre de choses ?

Allez, petit bonus : https://pics.me.me/xkcd-getting-too-real-you-look-like-youre-going-to-30197010.png

Clé, tu me décris lol
Je cesserais jamais d'etre étonné à quels points les ressemblances entre individus peuvent être énormes. Depuis le 15-18 j'en suis conscient, pourtant ça me surprend toujours.
Autre source de déprime pour moi d'ailleurs m'enfin soit, passons ca.

Yes c'est moi que tu décris.
Mes illuminations ressemblent à de l'heroine, la retombée est aussi violente que le moment extatique était, et bien, jouissant.
Chaque mois je me vois un futur différent: un jour je suis le boudhiste, l'autre le réalisateur, un autre l'entrepreneur de génie et l'autre le président

Un jour je me dis que je vais commencer le sport, alors je m'y mets et au final la douleur anéanti toutes mes motivations. Le travail est épuisant et je n'y vois plus l'interet.
Meme chose pour des livres ou des suejts que je veux étudier, je sais pas si c'est toi le khey qui disait avoir l'impression de devoir faire quelque chose d'autre à chaque fois qu'il commencait quelque chose. Le temps nous manque et est précieux, on veut s'intéresser à la chose la plus importante, mais on sait pas ce que c'est. Tout est intéressant mais rien ne l'est suffisamment pour qu'on passe à l'action.

Je suis incapable de réaliser quoi que ce soit, au moment ou je veux passer à la réalisation je merde en: oubliant ou me démotivant petit à petit

On est définitivement les mêmes khey, c'est fou

Ca me fait du bien de voir que je suis pas le seul dans cette merde, courage à toi khey.

je sais pas si c'est toi le khey qui disait avoir l'impression de devoir faire quelque chose d'autre à chaque fois qu'il commencait quelque chose.

C'est bien moi et c'est une putain de malédiction.

Le 03 mars 2018 à 20:04:01 Supminbou a écrit :

Le 03 mars 2018 à 19:51:36 TRIOLI a écrit :
Je vais essayer de raconter mon histoire le plus vite possible, mais cette situation de merde je peux en retracer les origines depuis mon enfance, chose que je ferais pas en détail car je veux pas faire de trop gros pavés non plus

Les choses pour moi commencent réellement à disons 13 ans, l'age ou mon burnout commence réelement. Il faut savoir qu'avant ca, j'ai toujours été un élève qu'on disait intelligent, mais n'écoutant jamais en classe. J'étudiais et apprenait tout chez moi et pendant les cours je revais et réfléchissais à d'autres choses, pour ca que j'ai toujours eu le droit à des "il a de bonnes notes mais plus de potentiel" etc

J'étais un autodidacte on peut dire
Chez moi j'étais parfaitement capable de me concentrer et de me focus à 100% sur mes études et devoirs.

Chose qui a changé dès mes 13 ans, ou et bien je devenais incapable de garder le rythme en n'écoutant rien pendant les cours et petit à petit une baisse de motivation est apparu.
En plus de ca j'ai très mal vécu la transition vers cette nouvelle vie d'ado et j'ai développé tout un tas de phobies sociales, d'angoisses et une énorme solitude.
Je me mettais une pression énorme, incapable de comprendre comment me conduire et comment je devais etre pour etre accepté.
Du coup je me conduisais en guignol alors qu'au fond de moi je maudissais tout le monde.
Et à part ca mes journées d'ados consistaient en un grand vide, j'en chialais durant l'été ou je me retrouvais devant mon ordinateur alors qu'il faisait plus de 30 degrés et que je ne désirais que sortir dehors avec des amis. Mes journées étaient les memes que maintenant, je brulais le temps avec des jeux et des vidéos inutiles, en me poussant à apprendre des trucs qui pourraient m'etre utile du genre de l'informatique ou quoi que ce soit, mais je n'y arrive(ai) pas, le travail je le rejete et le rejetais tout simplement.

Finalement avec le temps et les expériences j'ai réussi à me faire des amis par chance tout en ayant de moins en moins d'angoisses, mais par contre ma motivation et ma productivité n'ont fait que descendre inlassablement jusqu'à mes 18 ans ou on peut dire que j'avais vraiment atteind le fond, incapable de faire quoi que ce soit j'étais devenu une vrai loque.

Finalement vient l'équivalent du BAC en Belgique, que je passe par magie ne me demander pas comment j'avais presque rien rempli meme pas d'energie pour ca, et je décide de me reprendre en main.
Jusqu'ici j'avais toujours mis la faute de mon inaction sur l'école, le fait que je sois coincé dans ce système qui ne m'était pas adapté et comme ça je m'imaginais que ma VRAIE vie allait commencer.
J'allais attaquer mon FUTUR, celui que sur lequel je fantasmais tous les jours pour essayer de me rassurer on peut dire.

Rahlala comment est-ce que j'aurais pu etre plus à coté de la plaque nom de dieu
En gros et bien j'ai décidé de me tester, j'étais persuadé qu'en le voulant vraiment j'étais très bien capable de faire toutes les études possibles, du coup j'ai choisi une fillière scientifique ou fallait bosser comme un gros gros malade. J'étais motivé de fou, j'allais tout défoncer et devenir le number one.

ISSOU, j'ai ragequit après 1 mois et des broutilles
J'ai du assister à une dizaine de cours max, ma motivation est redescendu comme le prix du bitcoin et mes angoisses et ma phobie sociale est revenue pour cette fois-ci me détruire.
Mais vivant encore chez mes parents, j'étais incapable de leur avouer ça. Ça m'était impossible tout simplement, du coup au lieu de tout avouer et de passer à autre chose je faisais semblant d'aller au cours mais au lieu de ça, moi et un pote (qui était un peu dans le même cas que moi, j'étais pas seul et c'est ce qui m'a sauvé on peut dire) et bien on passait nos journées dans une bibliothèque avec la même routine, en parlent de la vie, de l'école et et de nos douleurs.
Ainsi des mois ont passés, sauf qu'un jour mes parents on découvert ca et ca m'a permis de ne rien glander chez moi cette fois-ci au lieu de devoir mes taper les transports publics tout les matins.

Bref, après ça y a pas grand chose à dire car ma situation est la même. l'année d'ensuite poussé par mes parents j'ai repris des cours dans une autre filière et encore une fois j'ai lâché après 1 mois seulement. Cette fois-ci je faisais semblant d'étudier chez moi en mentant carrément à ma famille, disant que ces études ne nécessitaient pas ma présence. Ensuite je me suis essayé au développement personnel et j'ai abandonné, trop de travail et trop peu de motivation, j'étais sur la bonne voie mais à force de tendre à la discipline et aux bonnes actions j'ai comme l'impression que je ne faisais que tendre un élastique, qui finirait inévitablement par éclater.
Finalement j'ai trouvé un délire qui me plaisait (les cryptos si vous connaissez), je me suis fais de l'argent en ne branlant presque rien malgré mes tentatives de faire plus que de suivre les mouvements de gens que je connais.
Depuis et bien j'ai totalement abandonné les cours, j'ai raconté à mes parents que les cryptos allaient me faire de l'argent, me rendre riche (j'en étais pas loin, mais la baisse du bitcoin a calmé mon portefeuille) mais maintenant ce que je fais vraiment c'est le meme chose depuis des années maintenant càd rien du tout.

De temps en temps j'ai des poussées de motivations qui n'aboutissent à rien car travailler m'est douloureux et mes motivations sont trop éphémères pour perdurer, ce qui fait que je suis coincé à ne rien faire en revant d'un futur et d'ambition. Je ne ne sais plus comment je dois vivre ma vie maintenant, trop de choix a tué le choix. Je n'ai pas de but dans la vie, ni l'envie de fonder une famille ni l'envie d'etre un entrepreneur qui bosse jour et nuit et certainement pas celle de reprendre les études ou bien de bosser un taf bien structuré.
La seule chose que je fais c'est me réfugier dans les reves, heureusement que je n'ai jamais touché à des drogues dures car je serais un junkie en moins de deux.

Bref désolé pour le pavé mal écrit, j'ai un tas de choses que j'ai envie d'écrire du coup je pars dans tous les sens en général vu que j'ai pas la motivation et l'énergie nécessaire pour structurer tout ca.

triste khey mais au moins les cryptos te permettent de t'en sortir pour l'instant. Prie pour que ça dure le plus longtemps possible.
T'a pas de passions ?

Les cryptos m'ont donne de l'argent mais au final ca m'a plus détruit qu'autre chose. J'ai vu les gens accomplir des choses extraordinaires, toute ma vie d'ailleurs j'ai vu des gens executer ce dont je revais. Avec les cryptos ca a encore été le cas

Je n'ai pas de passion, je comprends pas ce que ca veut dire. Je suis passioné d'histoires et de reves, c'est tout

J'étais déjà du genre dépressif avant le bac mais m'être installé seul dans un appart a fait que j'ai vécu comme un gros déchet et ça m'a renfermé là-dedans.

Je fais des études que je déteste parce que j'ai pas osé me réorienter et surtout parce que de toute façon je sais pas quoi faire d'autre vu que j'ai pas de passion ou centre d'intérêt (je fais des trucs mais ça m'occupe juste, je ne trouve pas ça bien pour autant). Ça m'a pas empêché de redoubler 2 fois parce que j'ai rien branlé vu que je m'en foutais.

Pour ceux qui n'ont pas de motivation, pensez juste à cette idée :

Ce qui est motivant c'est pas le but ou le rêve à accomplir mais le chemin