(RISITAS) La revanche d'un Célestin au lycée

Le 06 mars 2018 à 19:52:15 Fume-sec a écrit :
Désolé les quilles, j'ai vraiment pas le time en ce moment à cause du taf.
Je vais essayer de poster l'épisode 7 ce week-end

L'épisode 2 et 5 sont manquants, je comprend plus rien

+ Camille c'est quelle meuf? Celle de la colo, celle que tu croyais attirer devant le CDI?
Et même Antoine j'sais plus qui c'est

Faudrait un récap khey

Je reposte les épisodes 2 et 5 les kheys.
L'épisode 2 est en version non stickerisée et l'épisode 5 avec les stickers.

Episode 2 :

Recap : je suis donc allongé sur l'herbe, les bras et les jambes écartés, la tête sur mon sac, à environ 4 mètres des gens de ma classe qui discutent et font connaissance.

Je dois vous avouer maintenant que si je me suis allongé de la sorte c'est parce-que je pensais que ça faisait cool de se mettre comme ça.

Après tout, c'est ce que j'avais vu dans les séries TV Américaines, où les groupes de potes s'allongeaient dans l'herbe à la pause.

Je pensais donc que j'aurais au moins la même classe que ce mec là (sticker)

Sauf que dans mes fringues Kiabi et avec mon corps de crevette anorexique, je ressemblais plutôt à ça : sticker

Pendant les 1ères minutes je ne ressens pas trop le malaise. Disons que j'espère qu'ils vont me prêter attention et me dire de venir les rejoindre à un moment ou un autre.
(c'était bien moi ça, attendre que les autres viennent à moi

J'écoute la conversation : ça parle du collège, d'Amsterdam, de weed, d'alcool... Je ne sais même ça ce que c'est qu'un joint à l'époque et j'ai dû boire 2 bières dans ma vie à tout casser.
Je comprends que le délire cette année ça sera le shit, la beuh et la tise. Ca promet pour un Célestin

Je tourne la tête de temps en temps. Toujours pas d'attention de leur part.
Bon, tant pis je meurs. Je ferme les yeux en attendant que ça passe.

Quand je les rouvre, je n'entends plus personne. Je tourne la tête, ils ne sont plus là. Je regarde en direction du parvis du lycée, plus personne non plus.

Ca aurait pas sonné quand même ? Faut que je regarde l'heure. Ah merde... j'ai pas d'heure. Faut vraiment que je demande à mes parents de m'acheter un portable.

J'essaye de regarder par les fenêtres de la salle où on a cours : je vois des gens à l'intérieur.

Shit, ça a déjà sonné depuis longtemps en fait.

Je me lève et je tape un sprint jusqu'au lycée.

Toute la classe me voit courir puisque la salle de cours exactement dans l'axe du parvis du lycée et les fenêtres donnent sur le parvis.

Je vois tout le monde me regarder tandis que j'essaye de battre le record du 100m.

Je frappe à la porte. Le prof me dit d'entrer.

Fume-sec, au prochain retard vous me réciterez une poésie devant toute la classe !
Ouai, il était comme ça. C'était le prof de Français. Il ne supporte pas les retardataires et son truc à lui c'est la poésir. P. de Ronsard exactement. Je peux vous dire qu'on en a bouffé

Toute la classe se met à rire. Ca sent bon le début d'une réputation de merde

Plus une place de libre. Ah si... à la fenêtre, il y a un mec seul. Je vais m'asseoir à côté de lui.
Appelons le JM.

Et ce fut le début d'une belle amitié entre solitaires

En bon associal, je ne lui ai pas parlé de toute l'heure. Mais je sens qu'il a l'air cool et qu'il est un peu dans la même galère que moi.

Les jours qui suivirent, je retrouvais toujours JM à la même place, à côté de la fenêtre.
Je me suis mis progressivement à lui parler. On se parlait quasiment que de cours, mais bon c'était déjà ça.

Dans ces jours là, j'ai également appris à connaître un peu plus les mecs de ma classe. JM s'était un peu lié avec R (R, vous vous souvenez, c'est le mec qui m'avait accepté à sa table le 1er jour alors que son pote J m'avait mis un gros bache) ainsi qu'avec 2 mecs qui se mettaient souvent derrière nous à côté de la fenêtre. Appelons M et G.
Je vous rappelerais un peu de ces personnages un peu plus tard.

Bref, tous les 5 on était un peu devenus le groupe des mecs isolés qui s'unissent pour pas rester seuls.

Mais j'avais surtout remarqué un autre groupe de mecs. C'était des skaters et ils jouaient dans un groupe de musique.
Ils étaient vachement funs en vrai.
Le mec le plus famous de ce groupe s'appelait A.

C'était ce genre de mecs qui, quand il arrive à un endroit, tout le monde s'arrête de parler et l'inclut dans la conversation.
Mon exact opposé quoi

Ce mec pouvait se taper toutes les meufs qu'il voulait hônnetement. Il avait même pas besoin de faire le parler.
Et pourtant il était pas arrogant. Ca devait être le mec le plus cool que j'ai rencontré dans ma vie.
J'avais l'impression qu'il me jugeait pas mais en même temps qu'il sentait mon mal-être et avait envie de m'aider.

Dès le début, le feeling est passé avec lui. Comme on était placés par ordre alphabétique en cours d'histoire je m'étais retrouvé à côté de lui, et du coup je lui parlais assez souvent.
Même si je disais de la merde au début tellement j'étais stressé de lui parler, il venait souvent vers moi. A chaque fois, il essayait de me faire parler et de m'inclure dans la conversation.

Ouai je l'admirais un peu (nogay hein). Mais bordel, c'était la 1ère puta*n de fois de ma vie qu'un mec populaire était sympa avec moi et, mieux, voulait m'aider à me décoincer !

J'avais qu'une envie : trainer avec lui. Je me disais que comme ça je pourrais non seulement agrandir mon cercle de potes, mais aussi pouvoir parler à des 9/10 du lycée qui me faisaient salement bander.
Mais bon, c'était pas gagné.

En fait, il s'était un peu rendu compte que je trainais qu'avec des losers en dehors de la classe.
C'était J (ce fdp) qui était un peu jaloux que A veuille m'intégrer dans son groupe, qui lui avait dit un jour « Regarde avec qui il traine » en me montrant du doigt alors que j'étais avec mes « potes » qui étaient pas dans ma classe.

Depuis ce jour, il s'était un peu refroidit. D'autant que je faisais très peu d'efforts pour aller le voir aussi.

Et c'est pas avec ce qui va suivre que les choses se sont améliorées.

Eh oui : est arrivé le fameux moment du... cours de français

Et particulièrement de mon deuxième retard au cours de français

Un lundi après-midi, alors que je m'étais encore perdu dans les couloirs comme un boulet et que je retrouvais plus la salle, le prof a décidé de me faire réciter un poème du grand P. de Ronsard devant toute la classe en guise de punition pour mon retard.

C'était un petit poème (environ 10 vers je crois) mais je me chiait littéralement dessus à la pensée de devoir parler devant toute la classe. Et le comble, c'est que le prof voulait qu'on récite le poème en prenant une voix mélancolique, pour retransmettre les émotions du poème

Déjà que je savais pas parler normalement, alors si en plus je devais faire une voix qui me correspondait pas

Le jour J, je me présente donc au cours de français la boule au ventre.

- Tu as appris ton poème Célestin ?
- Euh... o...Oui
- Bien, viens de mettre au tableau s'il te plait

Sur le chemin pour aller au tableau, j'entendais ricaner comme pas possible. Il y en a qui était déjà en semi-fou rire à l'idée de me voir passer au tableau.

J'arrive au tableau et je me fige droit comme un i, en regardant l'horizon pour ne pas voir la tête de mes camarades.

J'attends quelques secondes que tout le monde se taise, et je prends un air très sérieux.

Je prends une grande inspiration et là... c'est le drame.

sticker

Je commence à réciter le 1er vers, il me prend un fou rire... mais un fou rire
Je commence à me plier de rire tout seul comme un con dans l'incompréhension la plus totale de mon auditoire, y compris du prof

J'en peux plus de rire, je me plie le ventre pour me contenir
Je suis obligé de prendre un mouchoir pour m'essuyer les yeux tellement les larmes ruisselent le long de mes joues.

Et c'est parti pour le fou rire général de la classe.

Tout le monde se met à rire et à se foutre de ma gueule.

Même les gens les plus discrets hurlent de rire. C'est encore pire qu'un spectacle de Kev Adams (oh... wait)
Bah allez Célestin ! Dites quelque chose !

Mais j'y arrivais pas. Et plus je voyais les autres rire, et plus ça me faisait rire.

Je crois que même le prof s'est mis à rire à un moment.

En vrai, ce rire était machinal. J'arrivais pas à garder mon sérieux, parce-que je me prenais pas au sérieux. Je m'imaginais tellement comme un con, droit comme un piquet, en train d'imiter une voix mélancolique de merde, que je me faisais rire moi-même

Que c'était dramatique quand j'y repense.

Après ce fou rire général d'environ 5mn, le prof m'a demandé de retourner à ma place.

- Bon allez c'est bon, retourne à ta place Célestin

Il était dans l'incompréhension la plus totale le pauvre.
J'avais à peine récité 2 vers au total, mais bon

Ce moment là, je crois que ca a été le moment où on a plus ri dans l'année.

Et ça a été le début du moment où quasiment plus personne ne me prenait au sérieux aussi.

Mais bon, au moins, j'avais réussi à me démarquer dans la classe, et je me sentais un peu plus intégré.

Suite à ce passage mémorable, le groupe de A était venu vers moi.

- Tu nous a fait délirer mec ce matin. Faudrait trop qu'on te vois défoncé un jour, ça doit être magique. Viens avec nous à une soirée un de ces 4 !
- Eu...o...ouai... ca-rré-ment
- Y a une soirée chez Marie samedi, je te file l'adresse et tu te ramènes ok ?
- O... ok, ça marche

Ayaaa, m-mais je rêve ou pas là ?

Les mecs populaires m'ont vraiment invité à une de leur soirée ?

J'en croyais pas mes yeux. Moi, le petit Célestin de la classe, j'allais aller à une soirée où il y aurait sûrement les meufs les plus fraiches du lycée, alors que j'en avais jamais fait une de ma vie !

Inutile de dire que ce moment a provoqué en moi autant de joie que d'anxiété.

Dès les premières minutes qui ont suivi je sentais mon cœur battre à toute vitesse à l'idée de cette nouvelle épreuve qui m'attendait.

Episode 5 :

Mon intégration dans cette classe a été très difficile, je ne vous le cache pas. Je pense que vous vous en doutiez d'ailleurs.
Mais je dis ça parce-que ça a vraiment pris plus de temps que l'année de 2nd.

D'une part, parce-qu'il n'y avait pas vraiment de gars avenants et compréhensifs envers les Célestin, comme pouvaient l'être M et A qui avaient contribué à mon intégration.

Non, là je devais me démerder pour me faire des potes par moi-même.

D'autre part, parce-que je refusais un peu de trainer avec O, pour ne pas me coltiner sa réputation de boulet sur les épaules.
Mais je savais d'un autre côté que c'était ma seule option.

En effet, on avait énormément d'heures de trous dans l'emploi de temps (bien la classe de gens en classe Européenne )

Et donc on devait aller en permanence quasiment tous les jours pendant que les autres suivaient leurs cours optionnels.

Les heures de perm' c'était un calvaire. Je me faisais chier comme pas possible, parce-que j'avais pas de portable, ni d'ipod, et je pouvais pas travailler parce-que j'arrive pas à me concentrer quand il y a du bruit autour.

Au début, je rentrais chez moi pendant ces heures.

J'étais à 20mn de chez moi en vélo. Donc, en comptant l'aller et le retour, je restais chez moi 20mn

Mais comme certains jours on avait une heure de perm le matin, un trou de 2h à midi, et une heure de perm le soir, bah je rentrais chez moi 3 fois dans la journée.

Et je me tapais environ 15 bornes de vélo.

Non, vraiment je pouvais pas continuer à ce rythme.

A un moment, il fallait que j'assume et que j'aille en salle de permanence.

J'ai donc franchi le pas et j'ai choisi de m'incruster avec...Jeremy et O

Ils parlaient toujours de la même chose.

Jeremy, il parlait de l'emploi du temps, que le lycée c'était de la merde, que les profs étaient tous des gauchos et que le capitalisme c'était le mal

A côté de ça, O disait que le lycée c'était une chance pour nous, que Jeremy se complaisait dans l'échec, et que le capitalisme favorisait la réussite.

Ce à quoi Jeremy que O était un boulet et qu'il devait se la fermer.

Un jour, un autre gars à commencer à squatter avec nous. Il s'était un peu fait rejeter des autres groupes de la classe aussi et il venait demander l'aumône.

- Je peux m'asseoir avec vous les gars ?
- Ouai vas-y, viens
- Il est vraiment nul à chier l'emploi du temps
Grave, faut organiser une manif pour protester

- Tu vas rien faire, O, tu sers à rien
- Vous avez commencé à réfléchir à un sujet de TPE ?
- Ouai, je pense qu'on va le faire sur le mariage homosexuel
- Ah, cool ça
- Tu veux venir avec nous ?
- Ouai, ok
- Cool, comme ça on est 3

Les TPE

Ces fameux travaux de groupe qu'on fait en 1ère.

J'avais complètement zappé mais on devait se mettre par 3 pour faire les groupes.

Je pouvais faire une croix sur eux désormais.

Et, justement, la réunion pour faire les groupes de TPE avait lieu ce jour là.

Le moment venu, le prof nous a demandé si on avait tous nos groupes pour le TPE.

A mon grand étonnement, il y a pas mal de gens qui n'avaient pas encore de groupe.

On devait être 4 ou 5 à ne pas en avoir.

- Bon, il va falloir que 2 personnes rejoignent des groupes déjà formés

Parmi les possibilités restantes, il y avait un groupe de 2 bonasses.
L'un des mecs qui restait s'est rué sur leur groupe.

- Bon il reste encore une place dans le groupe de Camille ! Et je voudrais que ça soit un garçon !

Camille c'était la fille dont je vous ait parlé tout à l'heure, celle qui avait une magnifique chevelure dorée et un regard d'ange

Allons Fume-sec, tu ne vas pas gâcher une si belle opportunité voyons ?
Tu vas quand même saisir cette perche qui t'es tendue ?
Fume-sec ?
Allo, allo ? Fume-sec ?
FUME-SEC !!

Hein ? quoi ?
ah oui...

J'avais bugé.
Convaincu qu'elle me prenait déjà pour le dernier des boulets, je baissais la tête et je faisais comme si je ne l'avais pas vu.

- Bon, les filles, il va falloir vous décider
- Euh... il reste qui du coup ? Ah oui, il y a Pierre et... lui là-bas...
Bah viens avec nous Pierre !
- Sinon, il y a Fume-sec aussi
- Non, mais Pierre c'est bien. C'est bon, on est 3 madame !

Camille m'a regardé d'un air un peu dégouté, elle avait l'air déçue que je sois pas avec elle.
Mais bon, dans les minutes qui suivirent, elle était déjà en train de rire avec Pierre. Donc ça fait relativiser.

Et merde, j'avais laissé filer ma chance.

En plus, je sentais que ce satané Pierre essayerait de la pécho.

- Bon, ben Fume-sec, mets toi avec Marie-Clotilde et Gontrand !

Et voilà, j'y étais. J'avais bien atterri dans le groupe des exclus, comme prévu. J'étais bien à ma place.

« Tant pis, on est là que pour bosser » me dis-je.

Le lendemain, j'ai vraiment commencé à squatter avec Jeremy, O et le dernier arrivé, qui se dénommait Antoine.

J'étais quand même mieux avec eux qu'avec Marie-Clotilde qui avait le faciès et la corpulence d'une auxiliaire nazie du IIIe Reich, et Gontrand avec sa dégaine de gay coincé du slip.

Je commençais à m'habituer à mes nouveaux «potes ». Ca me faisait marrer en fait de voir Jeremy profiter de la moindre opportunité pour clasher O.

En plus j'étais soulagé parce-que je savais que ça ne serait pas moi le boulet de la classe

D'ailleurs, personne ne s'y était trompé. O commençait déjà à se faire victimiser par le reste de la classe.
Tout le monde commençait déjà à l'appeler par son sobriquet (oui, parce-qu'en fait, O c'est l'initiale de son nom de famille, pas de son prénom. Et tout le monde l'appelait par un diminutif de son nom de famille, qui était totalement ridicule).

Je me souviens, lors de l'élection des délégués, il avait écrit un truc vraiment pas drôle sur le bulletin de papier. Mais genre, vraiment pas drôle.
Des mecs lui avaient demandé de le faire, donc il l'avait fait.
Et il avait écrit ça sur un papier bleu
Et comme c'était le seul à avoir écrit sur du papier bleu bah... il s'était fait cramer direct

Il avait fait ça pour amuser la galerie, mais ça n'avait pas du tout l'effet escompté.

- Oh là là, comment c'est un gamin...
- Il est trop con ce mec il est à côté de moi en Histoire et il se confie vachement en fait. L'autre jour, il m'a avoué qu'il avait déjà eu des pensées suicidaires

Oklm, le gars avait avoué ça à sa voisine de table dès la 3ème semaine de cours, alors qu'il ne la connaissait pas

J'étais un des seuls à ne pas le clasher le pauvre.
Mais au fond je savais que la place du boulet officiel se jouait entre lui et moi, donc il fallait à tout prix qu'il garde cette place.

Le 08 mars 2018 à 00:59:41 SIyhawks a écrit :
L'épisode 2 et 5 sont manquants, je comprend plus rien

+ Camille c'est quelle meuf? Celle de la colo, celle que tu croyais attirer devant le CDI?
Et même Antoine j'sais plus qui c'est

Faudrait un récap khey

Camille c'est la fille que je convoitais en 1ère. Celle de la colo, je ne la kiffais pas. Elle a un rôle très secondaire dans l'histoire, c'est pour ça que je ne lui ai pas donné de nom.
Antoine c'était l'un de mes meilleurs potos en 2nde. Mais il a changé de lycée à la fin de la 2nd, donc il sort définitivement de l'histoire à la fin de l'épisode 3.

Résumé des personnages :

Les personnages principaux de l'année de 1ère c'est :
- O : mon pote, le "boulet" de la classe
- Jeremy : mon pote. "Ami" de O à la base, je me suis rapproché de lui et O pour ne pas être seul
- Antoine : mon pote. Il s'est greffé au groupe (O, Jeremy et moi) un peu plus tard dans l'année
- Camille : la fille que je convoite

Et les personnages secondaires c'est :
- Gontrand : le mec qui est dans mon groupe de TPE
- Marie-Clotilde : la meuf qui est dans mon groupe de TPE
- les geeks de la classe de S : ils sont souvent en permanence avec moi
- la meuf de la colo : Elle traine avec les geeks de la classe de S.
- Pierre : le BG yes life qui convoite également Camille

- mes potes de récré : c'est mes potes de base, que je connais depuis la primaire. Je traine avec eux à toutes les récré et je déjeune avec eux le midi. Mais je préfère ne pas vous parler d'eux parce-que ça n'a pas beaucoup d'importance. Ils n'interfèrent jamais dans mes relations avec les personnages principaux de l'histoire