(RISITAS) La revanche d'un Célestin au lycée
Yo les kheys !
Pour me faire pardonner ma lenteur de ces derniers jours, je vous ai rédigé un épidode XXL
Voilà donc qu'il y avait un obstacle supplémentaire sur le chemin entre moi et Camille : Diane
Le problème avec les meilleures amies, c'est qu'elles sont toujours collées à notre cible, et qu'il faut leur validation pour pouvoir entamer une relation avec celle que l'on convoite.
Qui plus est, j'avais remarqué que Camille ne laissait pas indifférent certains autres mecs de ma classe et même d'autres classes de 1ère.
En effet, si Pierre avait lâché l'affaire (en tout cas pour l'instant), il avait été remplacé par plusieurs autres mecs.
Parce-que même si elle était très discrète, elle était quand même très jolie, donc fatalement ça attirait.
Parmi ces mecs, il y avait tout d'abord O.
Il me l'avait clairement avoué.
Bon, c'est vrai que c'était pas vraiment un problème, vu la réputation qu'il se trainait
Mais l'inconvénient c'est que j'étais souvent avec lui, et que les rares fois où on avait des interactions avec Camille, il était extrêmement relou.
Et donc il la faisait fuir.
Outre les blagues de merde qu'il lâchait et ses rires forcés, il essayait souvent d'avoir des contacts physiques avec elle.
Par exemple, il lui touchait souvent l'épaule, ou le bras.
On ne passait pas loin de l'agression sexuelle à chaque fois
Une fois, en cours de maths, alors qu'elle était assise devant nous (donc dos à O et moi), il lui avait carrément touché les cheveux.
- T'as de beaux cheveux Camille
- Merci, c'est gentil. Mais tu peux arrêter de les toucher stp
Elle avait dit ça d'un ton très poli, mais assez fermement.
Je sentais qu'elle était extrêmement gênée.
Et moi, comme un abruti, qu'est-ce que j'ai fait ?
Pour rire, j'ai dit qu'il fallait lui couper une mèche qui dépassait.
Donc j'avais sorti mes ciseaux pour mimer le geste.
J'allais pas le faire bien évidemment, mais je pensais faire rire.
Vous savez, quand on est un full pulco de 15 ans et qu'on est si près de sa cible, les hormones s'agitent et on est parfois prêt à tout pour attirer son attention, quitte à ce que nos actes dépassent nos pensées.
- Qu'est-ce que tu fais Fume-sec ?
- Elle a une mèche qui dépasse, il faudrait lui couper pour que ça fasse plus net
- Camille, il veut te couper les cheveux Fume-sec
- Quoi ? Qu'est-ce que tu fais là ? Personne touche à mes cheveux
Mais qu'est-ce que je fous bordel.
Elle va me prendre pour un taré maintenant.
Voilà, c'était un exemple de pourquoi il ne fallait pas que je sois avec O pour lui parler.
Dans les autres mecs qui étaient sur elle, il y en avait un du groupe des « populaires », des famous.
Son gros atout à lui, outre qu'il était pété de tunes et habitait dans une immense baraque, c'est qu'il connaissait beaucoup de monde.
Il faisait partie du réseau, de la bourgeoisie locale, dont tous les parents se connaissent plus ou moins.
Donc il connaissait très bien les fréquentations de Camille.
Par exemple, il était souvent avec ses copines pendant les récrés, et ils participaient aux mêmes soirées le week-end.
Il était donc à un stade très avancé par rapport à moi.
Si il voulait vraiment, il pouvait la soulever quand il voulait hônnement.
C'est un petit peu comme Usain Bolt contre Pierre Menes sur un 100m, m'voyez.
Au début, il peut y aller doucement pour ne pas trop effrayer son adversaire et le mettre en confiance, mais si il veut gagner la course, il tape une légère accélération et c'est gagné.
La seule chose qui pouvait l'empêcher d'accélérer (comprenez par là, l'emballer), c'était la pudeur extrême de Camille.
Elle n'était pas de celles qui se donnent facilement. Il fallait avancer très doucement avec elle.
Donc je me disais que même si il avait de l'avance, tout n'était pas encore perdu avec elle.
Mais bon, je marchais quand même sur des oeux. J'étais toujours au bord du ravin.
D'ailleurs, tous les lundi matin, quand tout le monde raconte son week-end, je partais en mission d'infiltration pour essayer de savoir qui elle avait fréquenté pendant le week-end, et si Mister Guillaume ne s'était pas rapproché encore un peu plus d'elle.
Pour cela, j'avais une stratégie bien rodée.
Comme elle attendait toujours près de la porte devant la salle de cours (en attendant que le prof arrive), alors qu'avec O, Jerem' et Antoine on se mettait plutôt au fond du rang, donc loin de la porte, je passais par une autre entrée du batiment qui me permettait d'arriver devant la salle de cours sans avoir à passer par le fond du rang, et donc devant O, Jerem' et Antoine.
Autrement dit, je prenais le couloir en sens inverse.
Comme ça je n'étais pas obligé d'être avec eux, et je pouvais prétexter ne pas les avoir vu.
Et ça me permettait donc d'entendre les conversations du groupe de Camille.
J'ai jamais vraiment entendu parler de rapprochements entre elle et Guillaume, mais je sentais des fois que ça avait été limite.
Enfin bon, tout ça c'est bien beau mais ma dernière « conversation » avec elle commençait à dater, et elle commençait à ne plus trop m'envoyer de signaux d'intérêts.
Comment je pouvais faire pour réattirer son attention ?
La petite voix qui était en moi me disait d'essayer de lui parler en seul à seul, par exemple sur le chemin de retour du lycée.
Le problème c'est, d'une part, qu'elle venait en vélo et moi en bus, d'autre part qu'on ne prenait pas du tout le même chemin.
Et puis je n'allais pas la suivre non plus, ça ferait vraiment trop chelou.
Non, il fallait quelque chose qui me mettrait sur le devant de la scène.
J'imaginais tellement de scénarios dans ma tête.
Il faudrait que je me montre avec une 9/10 en la faisant passer pour ma copine pour la rendre jalouse.
Ou non, tiens, il faudrait qu'il y ait une prise d'otage dans le lycée pour que je puisse maitriser l'agresseur et passer pour un héros.
Ou alors que je lui dévoile mon talent caché, à savoir de lire l'avenir ?
Tel Curtis dans Misfits.
P*tain mais c'est vrai en plus.
Lire l'avenir c'est très simple : on peut tirer des conséquences à partir d'éléments objectifs qu'on observe.
Ces conséquences ne sont pas certaines, mais la probabilité qu'elles se produisent est élevée.
Or pour analyser ces éléments objectifs, il faut être très observateur.
Et l'avantage d'être timide, c'est qu'on passe notre temps à observer.
On remarque des choses auxquelles les autres ne prêtent pas forcément attention.
Il ne me suffit donc plus qu'à essayer de paraître crédible aux yeux des autres, en prenant un regard sérieux et une voix grave pour paraître fiable.
La première étape de mon plan d'action va consister à faire une remaque anodine à Camille pour qu'elle ne voit pas tout de suite où je veux en venir.
Intriguée, elle va me demander des informations sur ce que je viens de dire.
Là, je vais la faire un peu paniquer, mais je vais lui demander de surtout garder son calme.
Elle va alors paniquer, et je vais lui dire que j'ai la solution, mais qu'il faut qu'elle me promette de me laisser faire.
La 4ème étape constitue le passage à l'acte.
L'action quoi.
Donc le lendemain, je suis arrivé en cours comme d'habitude, et j'ai remarqué, en la voyant arriver, que le vélo de Camille avait un problème.
Je me suis caché, le temps qu'elle attache le cadenas, et une fois qu'elle fut partie, je me suis avancé vers son vélo pour voir ce qu'il y avait.
Et là j'ai remarqué que ses deux roues étaient légèrement dégonflées.
J'ai tendu l'oreille et j'ai entendu que les roues se dégonflaient progressivement.
On entendait à peine le soufflement d'air.
La chambre à air avait un problème.
Du coup j'ai regardé les pneus, et j'ai aperçu dans chacun d'eux une lègère entaille, de forme longiligne. Comme si on avait mis un coup de canife dedans.
J'ai remis les roues du vélo comme elles étaient, et je suis parti.
Le matin même, à la pause de 10h, je me suis avancé vers le groupe de Camille et je me suis intégré dans la conversation de manière totalement inconito. « le contrôle de SES, bla bla... »
Puis à la fin, juste avant de rentrer dans la salle de classe, j'ai glissé à Camille :
- T'as pas eu de problèmes sur la route, pour venir ?
- Bah... non, pourquoi ?
- Non pour rien
J'ai laissé quelques secondes s'écouler, avant de reprendre :
- Mais il m'a semblé que ton vélo avait un problème
Et je me suis barré juste à ce moment là, en accélérant le pas pour éviter qu'elle ne me rattrape.
Comme prévu, elle a commencé un peu à paniquer.
Pendant le cours, elle n'arrêtait pas de bouger sur sa chaise, en faisant des petites grimaces.
J'ai évité soigneusement tout contact physique et verbal avec elle jusqu'au cours de l'après-midi.
(suite)
Au premier cours de l'après-midi, elle est revenue vers moi, un peu paniquée.
Elle m'a dit que les roues de son vélo étaient totalement dégonflées.
- Comment tu as su que mes roues étaient dégonflées ?
- Je l'ai vu ce matin
- Mais c'est pas possible, j'y fais hyper attention
(long silence)
- Je crois qu'on t'as mis un coup de couteau dedans
- Quoi ?!
(long silence à nouveau)
- Bon écoute Camille, ne le prends pas mal, mais je crois qu'il y a des gens qui t'en veulent
- Quoi ?! Mais pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?
(long silence à nouveau)
- T'as jamais remarqué ce groupe de mecs qui zone près du lac ?
(Il y avait un lac juste à côté du lycée, et c'est là qu'elle mettait son vélo)
- Euh... si ouai. Pourquoi, qu'est-ce qu'ils ont ?
- Ils viennent détrousser les gens du lycée. Ils viennent du lycée pro voisin et veulent se faire des bourges
(Comment je savais ça ? parce-que c'était récurrent dans ce lycée)
Elle commençait vraiment à paniquer là.
- Mais... quel rapport avec mon vélo ?
- A mon avis, il t'ont pris pour cible. Te crever une roue, c'est qu'une partie de leur stratégie. Je pense qu'ils ont fait ça pour te ralentir, pour que tu rentres en marchant à côté de ton vélo. Tu devrais pas le mettre à côté du lac, c'est dangereux
A ce moment là j'ai fait mine de me barrer.
Et là, je vous jure, elle a tapé un sprint, en m'accrochant le bras pour me retenir.
(c'était l'effet escompté)
- Mais tu penses qu'ils vont faire quelque chose ?
- Ben... peut-être ouai. Comme on finit tard aujourd'hui, les roues auront tout le temps de se dégonfler totalement. Quand tu vas vouloir le prendre ce soir, tu ne pourras plus l'utiliser. Donc tu vas rentrer en marchant avec ton vélo, en prenant la rue déserte qui mène jusqu'au viaduc. Et ils vont t'attendre là à mon avis
- Merde...
- Et comme il fera nuit et qu'il n'y a jamais personne dans cette rue, ben il n'y aura aucun témoin
Sa respiration commençait à s'accélérer, et elle commençait à être au bord des larmes.
- Mais pourquoi moi p*tain
- Bah, tu sais, t'es une cible facile pour eux. T'es bien habillée, donc on peut penser que tu as des choses de valeur sur toi. Et comme en plus comme t'es jolie, il y a fort à parier qu'ils veuillent aller plus loin
- C'est à dire ?
- Te violer Camille
Là elle paniquait vraiment. Elle commençait à pleurer.
- Puta*n, faut que j'appelle les flics
- Même si tu les préviens, je pense qu'ils ne vont rien faire. Tu sais, il leur faut des preuves matérielles. Ils ne peuvent pas venir te surveiller en se basant juste sur des soupçons de passage à l'acte
- Mais comment je vais faire du coup pour rentrer chez moi ?
(long silence. J'ai baissé la tête pour faire mine de réfléchir activement à une solution, même si celle-ci était déjà toute trouvée)
- Ben, si tu veux je peux t'accompagner jusqu'à chez toi
Elle m'a dit ok.
Je vous ai pas dit, mais en 1ère j'avais eu une poussé de croissance, ce qui fait que j'étais assez stock.
Pas franchement balèse, mais disons que j'étais un peu plus solide que la moyenne.
Donc ca pouvait être assez rassurant pour une fille.
Quand on a eu fini les cours, le soir, vers 18h, il faisait déjà nuit noire.
C'était en janvier je crois, donc il faisait nuit très tôt.
Je l'ai attendue à la sortie du lycée et on est allés jusqu'à son vélo ensemble.
Rien n'avait bougé en apparence.
Enfin, en apparence seulement.
Déjà, comme prévu, la roue avant était totalement dégonflée.
Ensuite, il y a un petit détail qui a attiré mon attention.
La roue avant n'était plus exactement comme je l'avais remise le matin même.
Elle était légèrement déviée.
J'ai immédiatement compris : ses agresseurs étaient revenus dans l'après-midi pour voir si les roues était bien dégonflées.
Ca sentait vraiment le roussi là.
Elle a détaché le cadenas et on a commencé à partir.
Le problème c'est que pour rentrer chez elle, on était obligés de passer par cette rue déserte. Il n'y avait pas d'autres itinéraires possible.
Cette rue là, elle était un peu en biais, donc on ne pouvait pas voir loin devant, parce-qu'il y avait pas mal de petit virages.
En plus, elle était très mal éclairée.
La rue s'arrêtait à peu près au niveau d'un viaduc.
Après le viaduc , il n'y avait plus de danger, parce-que la rue devenait très passante et il y avait beaucoup de voitures qui circulaient.
Je comprenais donc que ses agresseurs l'attendraient quelque part sur ce tronçon.
Du coup j'ai proposé à Camille de m'attendre un peu avant de partir.
J'allais partir en éclaireur devant.
Je l'ai laissée seule et je suis parti.
J'ai parcouru au moins 200 mètres sans rien voir.
(Bon si j'ai vu un chat traverser la rue en courant à toute allure, mais ça osef).
Je suis revenu vers elle et je lui ai dit que c'était safe.
- Je t'escorte jusqu'au prochain carrefour et après je partirais de nouveau en éclaireur si tu veux
- Ok
Arrivés au carrefour (au sens croisement de routes hein, par le centre commercial ), on s'est donc de nouveau séparés.
J'ai parcouru les 300 derniers mètres qui nous séparaient du viaduc, et je n'ai rien vu.
La rue était super calme et je n'entendais aucun bruit.
J'ai donc fait demi-tour pour rejoindre Camille.
Et là, en revenant sur mes pas, j'ai entendu des cris.
Des cris très stridents.
Ca ne pouvait être qu'elle.
Je me suis mis à sprinter comme jamais je n'ai sprinté de ma vie.
Quand je suis arrivé au carrefour, j'ai vu 3 mecs cagoulés autour d'elle.
Il y en avait un qui la tenait au cou par derrière, et un autre qui avait une bombe lacrymogène dans la main.
Et il y avait une bagnole noire juste à côté.
Un espèce de gros SUV aux vitres teintées.
J'ai compris qu'ils essayaient de la faire monter dans la voiture.
Ils voulaient l'enlever.
Je suis arrivé en courant comme un taré, et j'ai mis une patate de forain à l'un des mecs par derrière.
Ensuite, le mec à la lacrymo a essayé de me gazer les yeux.
Je l'ai esquivé et je lui ai donné un coup de pied dans le bras pour le lui faire lâcher la bombe.
Par chance, elle est tombée pas loin de moi, et j'ai pu m'en saisir juste à temps pour le gazer à mon tour.
Pendant ce temps, le 3ème mec faisait rentrer Camille dans la voiture.
Il m'a mis un crochet et je suis tombé.
Il a essayé de m'en mettre un 2ème quand j'étais au sol, mais je l'ai esquivé, et je lui ai mis un coup de pied dans les couilles.
Il a hurlé de douleur et s'est effondré.
A ce moment, la voiture commençait à partir.
J'ai couru comme un taré et j'ai réussi à m'accrocher à la portière.
J'ai été trainé sur environ 20 mètres, puis la voiture s'est encastrée contre un muret.
A ce moment, le conducteur est sorti, et s'est avancé vers moi.
Il était vraiment ultra-baraqué. Un peu genre Bane dans Batman.
Puis il y en a eu un 2ème qui est sorti, puis un 3ème.
Aucun d'eux n'était armé.
Mais à 3vs1 je n'avais aucune chance, j'étais mort.
Par miracle, des gens sont arrivés à ce moment là.
Ils ont vu l'accident et sont venus vers nous en courant.
L'un des 3 mecs m'a fait :
- On reviendra, t'inquiète pas
Et ils se sont barrés.
Je me suis précipité sur Camille pour voir si elle n'était pas blessée.
Elle avait la bouche en sang, et elle était totalement inconsciente.
Les gens qui sont arrivés ont alors pris son pouls et ont appelé les pompiers.
Quand les pompiers sont arrivés, il m'ont dit qu'elle n'avait rien de grave, mais qu'il allaient l'emmener à l'hopital, et que je pouvais rentrer chez moi.
J'ai remercié les gens qui nous ont secourus et je suis parti.
Mais j'ai voulu revenir sur le lieu de l'enlèvement pour voir si les 2 agresseurs que j'avais rétamé étaient toujours là.
Il n'y avait plus personne.
Seules des tâches de sang témoignaient de la violence de la scène qui venait de se dérouler.
Mais il y avait autre chose aussi.
Un espèce de bracelet à perles jonchait le sol.
L'élastique s'était cassé et les perles s'étaient éparpillé un peu partout autour.
Ce bracelet, je le connaissais.
C'était celui de quelqu'un que je voyais souvent.
C'était celui de Pierre.
Ah l'enfoiré...
C'était donc lui l'instigateur de l'enlèvement.
Et c'était forcément lui puisque, d'une part, j'avais reconnu son bracelet, d'autre part, je sais qu'il trainait souvent près du lac, où squattaient les agresseurs. Donc il les connaissait forcément.
Il avait tout manigancé pour se venger du stop qu'il avait dû se prendre par Camille.
Le lendemain, Pierre n'était pas en cours. Comme c'est bizarre.
Et Camille était à l'hopital. Elle devait y rester au moins 2 jours.
Je lui allé la voir le soir même pour savoir comment elle allait.
Elle était encore à moitié consciente quand je suis entré dans sa chambre, et elle avait des marques rouges vif sur le visage.
Je me suis avancé lentement vers elle.
- Ils t'ont pas loupé ces sala*ds
- Les médecins disent que je vais avoir des séquelles post-traumatiques
- Merde.
- Tes parents sont au courant ?
- Oui, il sont restés avec moi toute la journée.
- Tu penses que tu reviendras au lycée ?
- Je ne sais pas encore. Je vais peut-être suivre des cours à domicile maintenant. Mes parents ont trop peur pour moi.
- Ok, je comprends. Bon... ben, je vais te laisser
Je lui ait dit au revoir et je suis parti.
J'ai fait volte-face sur le seuil de la porte de sa chambre.
- Je voudrais te remercier pour ce que tu as fait pour moi
- De rien, c'est normal
- Tu peux m'aider à refaire mon nœud s'il te plait
Elle voulait que je l'aide à refaire le nœud de sa blouse qui était défait.
Du coup je me suis penché vers elle en cherchant les ficelles.
Et là, elle m'a attrapé par le col, en me tirant délicatement vers elle, jusqu'à ce que nos visages soient l'un en face de l'autre, et elle m'a embrassé.
J'ai alors libéré toutes les années de frustration sexuelle que j'avais accumulées, et je l'ai embrassé à pleines bouche, en tournant ma langue dans tous les sens.
On s'est embrassés pendant de longues minutes et je crois que rien n'allait nous arrêter.
C'est ainsi que j'ai embrassé une fille pour la 1ère fois de ma vie.
Sweet !
Le 03 avril 2018 à 18:07:40 Fume-sec a écrit :
Bon ok les kheys, pour l'épisode 8, quelques explications :Toute l'histoire avec le vélo / l'enlèvement / l'hôpital est fausse . Par contre, le début de l'épisode est vrai. La suite va commencer à partir du moment où je me demande comment attirer l'attention de Camille
Données du topic
- Auteur
- Fume-sec
- Date de création
- 8 janvier 2018 à 00:36:07
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