[RISITAS] Ma vie, ce drame.
Ta vie à l'école a vraiment été difficile, trop d'élèves se font harceler sans que rien ne soit fait. Heureusement, cela tend à changer avec les campagnes anti-harcèlement, mais pas assez vite.
Courage khey et sweet !
Le 24 janvier 2018 à 19:47:44 RoiPoussierre a écrit :
Pas mal khey tu es passé au passé simple du coup ?
Et la sweet maintenant
Il me semble qu'on a toujours été entre passé simple et imparfait !
Le 24 janvier 2018 à 19:55:46 Courgettefarci a écrit :
Ta vie à l'école a vraiment été difficile, trop d'élèves se font harceler sans que rien ne soit fait. Heureusement, cela tend à changer avec les campagnes anti-harcèlement, mais pas assez vite.Courage khey et sweet !
J'espère que ça changera en tout cas et que les campagnes anti-harcèlement pourront faire quelque chose. A mon époque, on n'en parlait pas encore vraiment.
Aujourd'hui les gamins qui se font harceler sont encore plus malheureux en partie à cause des réseaux sociaux car on sort de la sphère scolaire pour passer à la sphère privée malheureusement.
Suite en cours !
C'est horrible, mais sur le moment, t'es juste content que ça ne soit pas toi qui t'en prennes plein la tête. T'achètes de la tranquilité sur le dos d'autres gens en somme.
Le 24 janvier 2018 à 23:04:28 PEMousse a écrit :
Par contre, pour avoir été du côté victime comme du côté victimiseur, je pense que les gens qui harcèlent les autres le font surtout parce que si t'es harceleur, tu n'es pas la victime pendant ce temps.
C'est horrible, mais sur le moment, t'es juste content que ça ne soit pas toi qui t'en prennes plein la tête. T'achètes de la tranquilité sur le dos d'autres gens en somme.
C'est pour ça qu'il faut que la loi protège les enfants. S'il y avait des risques, des vrais, je pense que les gamins se foutraient la paix entre eux. Quoi que, c'est peut-être même pas sûr.
XXI : Nach Deutschland (2)
Il était désormais temps d’aller dîner en compagnie de Gert, Angela, Emil et Franz, nos allemands préférés.
Sur la table de la salle à manger : de la salade composée, des tomates et en guise de viande, des knackwursts.
Franz se tourna vers Etienne et moi.
_ FOUS SAVEZ, CH’AI FAIT MES ETUDES EN FRANCE ET CHI AI ENFOYE FRANZ AUSSI.
_ Vous p-p-parlez très bien français.
_ OH MERZI, ZELA FESAIT TRES LONGTEMPS QUE CHE N’AVAIS PAS PARLE DANS FOTRE LANGUE.
_ ALORS LES ENFANTS, FOUS FOUS ENTENDEZ BIEN AVEC GERT ? Z’EST UN GARCON TRES CHENTIL. IL CHOUE DU COR DE CHASSE COMME ZON FIEUX PERE.
_ Oui. Il nous a montré son instrument tout à l’heure.
_ VOUS SAFEZ PARLER ALLEMAND, ANGELA M’A DIT.
_ J-ja… Ich s-spreche deutsch. (Oui, je parle allemand)
_ Pas moi, je fais de l’espagnol.
_ TRES BIEN ! ANGELA, WO IST DAS BIER ! (Où est la bière ?)
Et là, ça a été le drame. Ils ont ramené des bouteilles de Paderborner (une bière locale) qu’ils se sont enfilés avec Franz, bien contents de nous montrer qu’en Allemagne, on savait boire et Franz a couru dans sa chambre pour nous ramener sa collection de capsules qu’il mettait dans une grosse bouteille en verre ainsi que des photos de lui jouant du trombone lors du carnaval local.
Y avait des tonnes de capsules. Je comprenais maintenant pourquoi ils étaient tous les deux aussi gros, parce que c'est pas avec la salade qu'on bouffait...
_ REGARDEZ LES FRANZAIS, Z’EST MOI.
Tous les soirs, Franz et Emil buvaient en rigolant. Ils étaient super sympas, des gens adorables même si leur petit dernier, Gert était un peu louche.
Angela nous amena un après-midi dans un fort de la Première ou de la Deuxième Guerre Mondiale. En le visitant, Gert s’arrêta près d’une meurtrière. Il mima une mitrailleuse.
_ BOUM BOUM FRANZOSICH AH AH AH.
C’en était presque génant parce que d’habitude, c’est les allemands les méchants de l’histoire.
Il faudra m’expliquer par contre ce qu’ils ont avec les sandwichs au thon. Déjà ils ne déjeunent pas, ils ont seulement des frühstück à dix heures et en plus ils mangent ces saloperies de sandwich avec de la mayonnaise. Ils ne peuvent pas se contenter de tartines et de café comme tout le monde ?
Nous avions cours chez les allemands le lendemain matin. Gert nous amena dans sa classe. Nous avons eu tout d’abord deux heures d’histoire et ensuite deux heures de chimie.
Etienne et moi rejoignîmes deux filles qui étaient en classe musique avec nous et on s’installa au fond de la classe.
Un allemand se tourna vers une de mes collègues françaises :
_ Foulez-fous coucher avec moi, ce soir ?
La fille avait 13 ans, lui 16. Malaise intégral (bon, c’est une chanson mais quand même).
En tout cas, les profs avaient bien adapté le programme, spécialement pour nous. Le prof parla de la révolution française en histoire en nous demandant si nous avions des points de détail ( ) en plus, ce que nous n’avions pas et comme à mon habitude, je n’ai rien compris au cours de chimie qui suivait. Celui-ci avait lieu dans un amphithéâtre et ils avaient un tableau blanc électrique qui pouvait monter et descendre. Hyper cool.
Quoi qu’il en soit, nous étions là pour la musique et la seconde répétition se passa très bien. Finalement, l’Allemagne ce n’était pas si craignos que ça. J’ai trouvé que leur système éducatif était très bien pensé et le fait que les élèves n’aient pas cours les après-midis était une très bonne chose.
Nous avons donc pu visiter Paderborn grâce à notre temps libre. J’aimerais bien y retourner un de ces quatre car c’était honnêtement une ville très sympa avec pleins de maisons à colombage.
La semaine passait tranquillement entre les cours et la musique. Notre famille était hyper ouverte. C’était une superbe expérience. Cela passa vite, très vite et il allait bientôt falloir rentrer.
Le jour du concert arrivait. Nous étions prêts à jouer devant les familles allemandes venues spécialement pour soutenir leurs enfants. Nous étions tous ensemble dans une grande pièce à côté de la salle de concert afin de nous préparer : pantalon noir, chemise blanche, le costume habituel.
Malheureusement, en me préparant j’ai fait tomber la flûte d’une camarade de classe et je l’ai enfoncée. J’avais bien les boules en pensant au coût des réparations pour mes parents.
On joua tout de même comme des demi-dieux.
Le lendemain. Il fallait reprendre le bus pour rentrer en France. Notre famille était-là pour nous dire au revoir et ils nous offrirent un cadeau.
Une chope de bière pour Etienne et moi ainsi qu’une bière sans alcool et une bouteille de paderborner.
Ces allemands je vous jure, toujours le mot pour rire.
Quinze heures de bus plus tard, nous étions arrivés. Je racontai à mes parents comment cela s’était passé.
Mélancolique, je pensais à la semaine qui arrivait. J’allais devoir retourner vraiment en cours et finir cette année merdique.
Je fav + Sweet
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- Auteur
- HojackBorseman
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- 9 janvier 2018 à 11:58:24
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