Topic de --crazymarty-- :

[Officiel] Les Infirmiers/ères du 18-25

Le 05 juin 2019 à 12:10:34 Abuterm2 a écrit :
Je vois, c'est à peu près ce que j'avais compris :(
un aide soignant sur le forum avait dit que les chirurgiens étaient moins sympa souvent que les autres, tu confirmes ?

Après il ne faut pas généraliser et avoir peur de cela. Des cons il y en a partout malheureusement, les médecins, infirmiers, aides-soignants ne sont pas épargnés.
J'ai connu des services avec des médecins supers qui prenaient notre défense, IDE comme AS, nous écoutaient, nous demandaient notre avis. Et pareil pour les chirs, il y a des perles comme partout, après c'est vrai que dans les mentalités c'est ancré que les chirs sont moins sympas, mais je ne pense pas, c'est comme partout.
Je me souviens d'un chir qui m'avait demandé d'aller vérifier un truc dans une chambre parce que lui pouvait pas y aller parce que c'était mouillé, j'ai répondu que j'allais glisser aussi, il m'a dit "oui mais toi c'est pas grave" :rire:

Le 04 juin 2019 à 22:29:05 Duncan_McJedi a écrit :
Tiens, je voudrais votre avis sur un truc qui me prend la tête depuis plusieurs jours, au point que j'ai du mal à dormir et que j'ai posté ça sur un autre forum et que je prends les avis de collègues, amis, etc
D'avance je demande votre indulgence pour le manque de détails, ça remonte à la mi-mars et franchement je ne me souviens pas de tout.

Je travaille en SSR Gériatrique, début mars nous avons reçu une patiente, Mme X. pour suite PEC fracture clavicule.
La patiente était sous anticoagulants, elle présentait de très gros troubles de l'équilibre et était très anxieuse, ce qui rendait la moindre mobilisation compliquée, la patiente se mettant en danger en ne tenant pas compte des recommandations des soignants et kinés.
Concrètement, lors des séances de kiné dans le couloir je la voyais régulièrement se faire "rattraper" à l'arrache alors qu'elle était sur le point de tomber.

-Vendredi soir:
Mon AS me signale un hématome au bras gauche, je vais donc voir la patiente et constate.
Je ne me rappelle pas de tout (malheureusement) mais ce qui est sûr c'est qu'à ce moment là il ne m'a pas semblé alarmant, la patiente ne présentait pas de signes de détresse, d'impotence, troubles de la sensibilité/motricité, rien du tout...bref, notre médecin était parti et je n'ai pas fait venir l'interne de garde, sachant bien qu'il ne se déplacerait pas pour ça.
Le problème c'est que je n'ai pas tracé l'hématome et que je ne me souviens pas si j'en ai parlé en transmission orale.
Il faut dire que pour mon AS et moi ça avait vraiment été une journée de MERDE, il nous manquait du monde et l'unité était très lourde à cette période, avec notamment une patiente dont l'état nécessitait de très fréquents passages dans sa chambre et un autre qui passait son temps à fuguer.
Je vous passe les détails mais ce n'était pas du tout une journée normale, pas juste un coup de bourre, et nous n'étions pas les seuls à être DÉBORDÉS, ce bordel durait d'ailleurs depuis 3 jours.
J'étais persuadé que mon AS avait tracé l'hématome, elle était persuadée que je l'avais fait et comme nous étions interrompus toutes les 5 minutes nous avons en réalité tous les deux oublié de le faire.
Je ne la blame absolument pas, c'est arrivé en toute fin de journée et nous étions absolument HS tous les deux, qui plus est l'infirmier c'est moi, je suis donc le premier responsable.

-Samedi:
Heureusement le lendemain ma collègue inf à vu l'hématome et cette fois il y a eu surveillance, transmission, passage du médecin.

Dimanche: l'hématome (après avoir beaucoup augmenté de volume) à éclaté et la patiente à finalement dû être reprise au bloc quelques jours après.

À la suite de ça ma cadre a voulu en savoir plus sur les circonstances.
Mon AS et moi lui avons donc expliqué ce que nous avions vu concernant le bras de la dame, nous lui avons également dit qu'effectivement nous avions merdé au niveau de la transmission (indéniable) mais nous lui avons également expliqué pourquoi (en détaillant l'état du service à ce moment-là).

Je vous parle de ça parce qu'il y a quelques jours ma cadre m'a convoqué dans son bureau pour me dire que la fille de la patiente avait décidé de porter plainte pour maltraitance  et qu'elle-même avait donc dû mener une enquête car la direction le lui avait demandé.
Je lui ai rappelé (tout en reconnaissant ma connerie) que ça avait été une journée très difficile pour tout le monde et qu'à ce moment j'avais vraiment beaucoup de choses à gérer en même temps, que nous n'étions pas en effectif, etc.
Elle m'a coupé la parole assez sèchement en me disant en somme que de toute façon je n'avais qu'à prioriser, que si j'avais été plus professionnel la patiente aurait pu être prise en charge plus vite.
Ensuite elle m'a montré un document écrit, la synthèse de son "enquête",en le relisant chez moi j'ai un peu pété un câble.
En effet ce document reprend de manière assez détaillée les discussions entre ma cadre et des membres de l'équipe impliqués dans l'histoire (IDE, AS, Kinés) Mais bizarrement quand on arrive à mes déclarations et à celle de mon AS il ' y a plus qu'une ligne:

"l'infirmier a été informé mais n'a pas fait de transmissions et n'a pas prévenu le médecin."

C'est vrai... Mais c'est un peu court, aucune mention de tout ce que nous lui avions raconté sur les circonstances et sur l'aspect de l'hématome (que nous n'avions pas jugé inquiétant à ce moment-là),rien de rien.
En plus des omissions on y trouve de véritables c*****ies,  notamment un passage où elle dit que le kiné Untel n'a pas remarqué l'hématome...un peu normal vu que le kiné Untel est non-voyant.
Le pompom c'est que deux jours après je vois le nom de la patiente sur le tableau des admissions.
Ne comprenant pas comment il était possible que la patiente revienne avec une histoire de plainte contre le service j'ai appelé le médecin pour en savoir plus.
Le médecin m'a alors dit qu'elle avait eu la fille de la patiente au téléphone et qu'il n'y avait pas d'histoire de plainte.

Je vous avoue qu'à ce stade j'étais furax.
Qu'on se comprenne bien, je ne conteste pas le fait que j'ai omis de tracer et je sais bien que dire "OK mais j'étais épuisé" ne change pas grand chose;ce qui me gêne c'est :

1-Ma cadre me dit que j'ai retardé la prise en charge...sauf que concrètement si j'avais fait ce que je comptais faire j'aurais prévenu ma collègue, délimité l'hématome et tracé, je n'aurais sans doute pas appelé l'interne (qui m'aurait envoyé chier).
Qui plus est, le jour suivant la patiente a été vue par le médecin...qui a demandé de surveiller et Basta, ça ne lui apparaissait pas comme inquiétant.
Bref, peut-être ai-je eu tort mais là encore il faut me dire pourquoi.
Je ne comprends pas non plus pourquoi elle parle de plainte de la famille.

2-Au-delà de ça (au fond on s'en fout, ça aurait pu être grave et j'ai donc pris un risque) je trouve surtout l'attitude de ma cadre absolument pas constructive.
Qu'elle me dise que je dois faire mon taff même si le service est en bordel est une chose, mais alors il faut me donner des billes, en discuter, m'aider pour éviter de revivre un truc pareil, peut-être un regard extérieur aurait-il pu m'aider à mieux prioriser certaines choses.
Là ce qui m'embête le plus c'est que j'ai l'impression de m'être fait éjecter de son bureau avec un simple "y a qu'à faut qu'on" et je ne vois vraiment pas comment j'aurais pu gérer autrement la situation.
Donc je cogite, je me triture l'esprit, je suis laissé tout seul avec moi-même pour essayer de démêler la situation, et je n'y arrive pas.

3-J'ai eu 3 cadres différentes, c'est la seule avec laquelle j'ai l'impression qu'il est impossible d'avoir une discussion constructive.
J'ai déjà eu droit à des remarques, voire à une ou deux engueulades mais c'était toujours accompagné d'un vrai questionnement.
Là franchement, quand elle me dit quelque chose je ne me sens pas aidé.
J'ai peur pour la suite, pas à cause de cette affaire en particulier mais de ce qui pourrait se passer si je me retrouvais de nouveau dans une galère quelconque.
Malheureusement ce n'est pas du tout la première fois que ce genre de souci arrive entre elle et un membre de l'équipe soignante.
De manière générale nous avons un gros problème dans nos relations avec notre cadre de santé et après cet incident je ne sais plus comment communiquer avec, comment prendre ses remarques quand elles viennent...

Je compte retourner la voir pour lui demander des explications (et de modifier son papier) mais pas seul, j'ai averti les déléguées du personnel, leur ai envoyé une photocopie de cet espèce de rapport bizarre et ai demandé à ce qu'on m'accompagne lors du prochain entretien.
Ça me permettra d'avoir un témoin (vu qu'elle a omis des informations, même si c'était sans doute involontaire) mais aussi de rester plus zen.
En effet, si j'étais très remonté hier encore, aujourd'hui je voudrais surtout remettre cette affaire à plat, lui faire comprendre que quand il y a un problème de ce type (bourde d'un soignant dans un contexte difficile) j'ai besoin de plus qu'un simple "démerdez-vous", mais d'une vraie discussion pour comprendre comment tel problème a pu se produire et comment l'éviter.

Pavé César, mais si vous avez eu la patience de tout lire j'aimerais vraiment avoir vos avis, négatifs, positifs, peu importe.

Je suis dans le doute.

Salut, j'avais vu ton post sur le forum. Je te conseillerais comme la plupart, d'en rester là. De ce que tu racontes ta cadre n'a pas l'air super ouverte au dialogue, et clairement t'as fais une faute, monter au creneau pourrait lui donner envie d'aller plus loin si elle décide de te pourrir.
Ensuite, la situation, clairement c'est une faute, et je pense que tu le sais bien et que tu culpabilises suffisamment pour que la cadre n'en rajoute pas une couche. Surtout que si ça a été revu le lendemain avec juste une mise en place d'une surveillance, le fait que tu l'ai pas tracé la veille n'est pas dramatique. Clairement ça n'aurait rien changé, le médecin aurait fait la même chose je pense (surveillance) et l’hématome aurait quand même éclaté le dimanche.

Je ne suis pas sûre que tu aies un enseignement à tirer, à mon sens ta cadre aurait du te soutenir, c'est une erreur qu'on peut tous faire, surtout dans le contexte de surcharge de travail. Et surtout, qui n'a jamais fait d'erreurs?

Y a des messages qui passent pas, ça fait deux fois que je réponds :snif:
Pseudo supprimé
Les infirmiers vous êtes en lutte aujourd'hui non ?
J'ai cru comprendre ça aux infos :hap:
Plop,
Il y a des infirmiers en bretagne/normandie ? Aujourd'hui j'ai entendu dire que chaque année, vous avez un test à réaliser et que si celui-ci échoue, vous êtes viré. Ca parait un peu gros non ? :(

Le 05 juin 2019 à 17:40:32 addi a écrit :
Je ne suis pas sûre que tu aies un enseignement à tirer, à mon sens ta cadre aurait du te soutenir, c'est une erreur qu'on peut tous faire, surtout dans le contexte de surcharge de travail. Et surtout, qui n'a jamais fait d'erreurs?

De + en + de cadres pensent d'abord à leur gueule plutôt qu'à celle de ses "inférieurs", de même que certains médecins ne couvrent pas les conneries faites et auront tendance à enfoncer plutôt qu'à défendre (surtout si c'est le médecin en question qui est à l'origine de la connerie par omission ou foutage de gueule avec le fameux "on verra demain ou lundi" :hap: )

Mon cadre (qui a changé de service ce mois-ci d'ailleurs) m'a dit que la direction n'en a strictement rien à foutre de la surcharge de travail, ce qui compte pour eux ce sont les chiffres et les stats (nous avons un codage pour les gestes de la vie quotidienne, c'est + important que le taf que ça génère en lui-même) .
De même, il m'a expliqué qu'apparemment un logiciel existe pour évaluer l'impact des arrêts non remplacés et ceux qui y sont (évidemment un arrêt remplacé c'est moins tirer sur l'équipe), mais notre CH ne voulant pas acheter le logiciel pour vérifier qu'un remplacement vaut mieux que de fatiguer une équipe ... :sarcastic:

Cadres du coup formés à l'utilisation de ce logiciel dans le vent donc :hap:

Le 06 juin 2019 à 08:45:09 alucard55 a écrit :

Le 05 juin 2019 à 17:40:32 addi a écrit :
Je ne suis pas sûre que tu aies un enseignement à tirer, à mon sens ta cadre aurait du te soutenir, c'est une erreur qu'on peut tous faire, surtout dans le contexte de surcharge de travail. Et surtout, qui n'a jamais fait d'erreurs?

De + en + de cadres pensent d'abord à leur gueule plutôt qu'à celle de ses "inférieurs", de même que certains médecins ne couvrent pas les conneries faites et auront tendance à enfoncer plutôt qu'à défendre (surtout si c'est le médecin en question qui est à l'origine de la connerie par omission ou foutage de gueule avec le fameux "on verra demain ou lundi" :hap: )

Mon cadre (qui a changé de service ce mois-ci d'ailleurs) m'a dit que la direction n'en a strictement rien à foutre de la surcharge de travail, ce qui compte pour eux ce sont les chiffres et les stats (nous avons un codage pour les gestes de la vie quotidienne, c'est + important que le taf que ça génère en lui-même) .
De même, il m'a expliqué qu'apparemment un logiciel existe pour évaluer l'impact des arrêts non remplacés et ceux qui y sont (évidemment un arrêt remplacé c'est moins tirer sur l'équipe), mais notre CH ne voulant pas acheter le logiciel pour vérifier qu'un remplacement vaut mieux que de fatiguer une équipe ... :sarcastic:

Cadres du coup formés à l'utilisation de ce logiciel dans le vent donc :hap:

Heureusement que je fais manipulateur en imagerie médicale plutôt qu'infirmier. Évidemment tout ne sera aussi qu'une question d'optimisation et de pognon, mais je le ressentirai probablement moins

oh bordel ça fait flipper pour un futur ESI https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520256134-risitasue2.png

Courage khey :hap:

Le 04 juin 2019 à 22:29:05 Duncan_McJedi a écrit :
Tiens, je voudrais votre avis sur un truc qui me prend la tête depuis plusieurs jours, au point que j'ai du mal à dormir et que j'ai posté ça sur un autre forum et que je prends les avis de collègues, amis, etc
D'avance je demande votre indulgence pour le manque de détails, ça remonte à la mi-mars et franchement je ne me souviens pas de tout.

Je travaille en SSR Gériatrique, début mars nous avons reçu une patiente, Mme X. pour suite PEC fracture clavicule.
La patiente était sous anticoagulants, elle présentait de très gros troubles de l'équilibre et était très anxieuse, ce qui rendait la moindre mobilisation compliquée, la patiente se mettant en danger en ne tenant pas compte des recommandations des soignants et kinés.
Concrètement, lors des séances de kiné dans le couloir je la voyais régulièrement se faire "rattraper" à l'arrache alors qu'elle était sur le point de tomber.

-Vendredi soir:
Mon AS me signale un hématome au bras gauche, je vais donc voir la patiente et constate.
Je ne me rappelle pas de tout (malheureusement) mais ce qui est sûr c'est qu'à ce moment là il ne m'a pas semblé alarmant, la patiente ne présentait pas de signes de détresse, d'impotence, troubles de la sensibilité/motricité, rien du tout...bref, notre médecin était parti et je n'ai pas fait venir l'interne de garde, sachant bien qu'il ne se déplacerait pas pour ça.
Le problème c'est que je n'ai pas tracé l'hématome et que je ne me souviens pas si j'en ai parlé en transmission orale.
Il faut dire que pour mon AS et moi ça avait vraiment été une journée de MERDE, il nous manquait du monde et l'unité était très lourde à cette période, avec notamment une patiente dont l'état nécessitait de très fréquents passages dans sa chambre et un autre qui passait son temps à fuguer.
Je vous passe les détails mais ce n'était pas du tout une journée normale, pas juste un coup de bourre, et nous n'étions pas les seuls à être DÉBORDÉS, ce bordel durait d'ailleurs depuis 3 jours.
J'étais persuadé que mon AS avait tracé l'hématome, elle était persuadée que je l'avais fait et comme nous étions interrompus toutes les 5 minutes nous avons en réalité tous les deux oublié de le faire.
Je ne la blame absolument pas, c'est arrivé en toute fin de journée et nous étions absolument HS tous les deux, qui plus est l'infirmier c'est moi, je suis donc le premier responsable.

-Samedi:
Heureusement le lendemain ma collègue inf à vu l'hématome et cette fois il y a eu surveillance, transmission, passage du médecin.

Dimanche: l'hématome (après avoir beaucoup augmenté de volume) à éclaté et la patiente à finalement dû être reprise au bloc quelques jours après.

À la suite de ça ma cadre a voulu en savoir plus sur les circonstances.
Mon AS et moi lui avons donc expliqué ce que nous avions vu concernant le bras de la dame, nous lui avons également dit qu'effectivement nous avions merdé au niveau de la transmission (indéniable) mais nous lui avons également expliqué pourquoi (en détaillant l'état du service à ce moment-là).

Je vous parle de ça parce qu'il y a quelques jours ma cadre m'a convoqué dans son bureau pour me dire que la fille de la patiente avait décidé de porter plainte pour maltraitance  et qu'elle-même avait donc dû mener une enquête car la direction le lui avait demandé.
Je lui ai rappelé (tout en reconnaissant ma connerie) que ça avait été une journée très difficile pour tout le monde et qu'à ce moment j'avais vraiment beaucoup de choses à gérer en même temps, que nous n'étions pas en effectif, etc.
Elle m'a coupé la parole assez sèchement en me disant en somme que de toute façon je n'avais qu'à prioriser, que si j'avais été plus professionnel la patiente aurait pu être prise en charge plus vite.
Ensuite elle m'a montré un document écrit, la synthèse de son "enquête",en le relisant chez moi j'ai un peu pété un câble.
En effet ce document reprend de manière assez détaillée les discussions entre ma cadre et des membres de l'équipe impliqués dans l'histoire (IDE, AS, Kinés) Mais bizarrement quand on arrive à mes déclarations et à celle de mon AS il ' y a plus qu'une ligne:

"l'infirmier a été informé mais n'a pas fait de transmissions et n'a pas prévenu le médecin."

C'est vrai... Mais c'est un peu court, aucune mention de tout ce que nous lui avions raconté sur les circonstances et sur l'aspect de l'hématome (que nous n'avions pas jugé inquiétant à ce moment-là),rien de rien.
En plus des omissions on y trouve de véritables c*****ies,  notamment un passage où elle dit que le kiné Untel n'a pas remarqué l'hématome...un peu normal vu que le kiné Untel est non-voyant.
Le pompom c'est que deux jours après je vois le nom de la patiente sur le tableau des admissions.
Ne comprenant pas comment il était possible que la patiente revienne avec une histoire de plainte contre le service j'ai appelé le médecin pour en savoir plus.
Le médecin m'a alors dit qu'elle avait eu la fille de la patiente au téléphone et qu'il n'y avait pas d'histoire de plainte.

Je vous avoue qu'à ce stade j'étais furax.
Qu'on se comprenne bien, je ne conteste pas le fait que j'ai omis de tracer et je sais bien que dire "OK mais j'étais épuisé" ne change pas grand chose;ce qui me gêne c'est :

1-Ma cadre me dit que j'ai retardé la prise en charge...sauf que concrètement si j'avais fait ce que je comptais faire j'aurais prévenu ma collègue, délimité l'hématome et tracé, je n'aurais sans doute pas appelé l'interne (qui m'aurait envoyé chier).
Qui plus est, le jour suivant la patiente a été vue par le médecin...qui a demandé de surveiller et Basta, ça ne lui apparaissait pas comme inquiétant.
Bref, peut-être ai-je eu tort mais là encore il faut me dire pourquoi.
Je ne comprends pas non plus pourquoi elle parle de plainte de la famille.

2-Au-delà de ça (au fond on s'en fout, ça aurait pu être grave et j'ai donc pris un risque) je trouve surtout l'attitude de ma cadre absolument pas constructive.
Qu'elle me dise que je dois faire mon taff même si le service est en bordel est une chose, mais alors il faut me donner des billes, en discuter, m'aider pour éviter de revivre un truc pareil, peut-être un regard extérieur aurait-il pu m'aider à mieux prioriser certaines choses.
Là ce qui m'embête le plus c'est que j'ai l'impression de m'être fait éjecter de son bureau avec un simple "y a qu'à faut qu'on" et je ne vois vraiment pas comment j'aurais pu gérer autrement la situation.
Donc je cogite, je me triture l'esprit, je suis laissé tout seul avec moi-même pour essayer de démêler la situation, et je n'y arrive pas.

3-J'ai eu 3 cadres différentes, c'est la seule avec laquelle j'ai l'impression qu'il est impossible d'avoir une discussion constructive.
J'ai déjà eu droit à des remarques, voire à une ou deux engueulades mais c'était toujours accompagné d'un vrai questionnement.
Là franchement, quand elle me dit quelque chose je ne me sens pas aidé.
J'ai peur pour la suite, pas à cause de cette affaire en particulier mais de ce qui pourrait se passer si je me retrouvais de nouveau dans une galère quelconque.
Malheureusement ce n'est pas du tout la première fois que ce genre de souci arrive entre elle et un membre de l'équipe soignante.
De manière générale nous avons un gros problème dans nos relations avec notre cadre de santé et après cet incident je ne sais plus comment communiquer avec, comment prendre ses remarques quand elles viennent...

Je compte retourner la voir pour lui demander des explications (et de modifier son papier) mais pas seul, j'ai averti les déléguées du personnel, leur ai envoyé une photocopie de cet espèce de rapport bizarre et ai demandé à ce qu'on m'accompagne lors du prochain entretien.
Ça me permettra d'avoir un témoin (vu qu'elle a omis des informations, même si c'était sans doute involontaire) mais aussi de rester plus zen.
En effet, si j'étais très remonté hier encore, aujourd'hui je voudrais surtout remettre cette affaire à plat, lui faire comprendre que quand il y a un problème de ce type (bourde d'un soignant dans un contexte difficile) j'ai besoin de plus qu'un simple "démerdez-vous", mais d'une vraie discussion pour comprendre comment tel problème a pu se produire et comment l'éviter.

Pavé César, mais si vous avez eu la patience de tout lire j'aimerais vraiment avoir vos avis, négatifs, positifs, peu importe.

Je suis dans le doute.

Bordel pour moi t'es clairement pas en tord. Ça arrive à n'importe qui de pas noter des transmissions. Pour moi si tu l'as vu et que ça t'a pas choqué y a pas de soucis. Sans parler du nombre de personnes qui sont passés entre tes collègues le lendemain et la visite du médecin le samedi. J'espère que tu seras pas blâmer parce que c'est abusé. Puis l'hématome à mis 3 jours à gonfler donc clairement ça s'est pas fait toute de suite. Si ça avait éclaté dans la nuit du vendredi effectivement ça aurait été différent.

Et j'ajoute que des transmissions même écrites ça vaut rien, et rappelez vous bien de ça.

Bonsoir tout le monde,

Je voulais répondre à Addi hier soir mais message non posté (bug?).
Du coup je fais un tir groupé :noel:

Le problème est réglé, j'ai finalement choisi d'aller quand même voir ma cadre mais seul et pas pour me plaindre.
Concrètement je lui ai dit que j'avais beaucoup réfléchi au problème (c'est vrai, ça m'a littéralement empêché de dormir) mais que comme c'était en mars il m'avait été difficile de pouvoir analyser tout ça.
Je lui ai dit que je pensais qu'il manquait dans notre hosto l'habitude de debriefer les événements indésirables/situations difficiles et que quand ce genre de trucs arrivaient il fallait en discuter en groupe et tout de suite.
L'entretien s'est très bien passé, elle m'a confirmé que rien ne serait noté dans mon dossier (au pire, le papier a été envoyé aux délégués du personnel par mes soins).
Clairement elle est naze pour communiquer avec nous et c'est d'abord ça le problème, mais elle a aussi apprécié que JE vienne la voir pour parler.
Je ne la changerai pas mais l' incident est clos :oui:

Merci à tous pour vos conseils, ça m'a clairement aidé à ne pas faire de bêtises dans cette histoire et je suis beaucoup plus serein maintenant.

Le 06 juin 2019 à 19:57:57 Duncan_McJedi a écrit :
Bonsoir tout le monde,

Je voulais répondre à Addi hier soir mais message non posté (bug?).
Du coup je fais un tir groupé :noel:

Le problème est réglé, j'ai finalement choisi d'aller quand même voir ma cadre mais seul et pas pour me plaindre.
Concrètement je lui ai dit que j'avais beaucoup réfléchi au problème (c'est vrai, ça m'a littéralement empêché de dormir) mais que comme c'était en mars il m'avait été difficile de pouvoir analyser tout ça.
Je lui ai dit que je pensais qu'il manquait dans notre hosto l'habitude de debriefer les événements indésirables/situations difficiles et que quand ce genre de trucs arrivaient il fallait en discuter en groupe et tout de suite.
L'entretien s'est très bien passé, elle m'a confirmé que rien ne serait noté dans mon dossier (au pire, le papier a été envoyé aux délégués du personnel par mes soins).
Clairement elle est naze pour communiquer avec nous et c'est d'abord ça le problème, mais elle a aussi apprécié que JE vienne la voir pour parler.
Je ne la changerai pas mais l' incident est clos :oui:

Merci à tous pour vos conseils, ça m'a clairement aidé à ne pas faire de bêtises dans cette histoire et je suis beaucoup plus serein maintenant.

tu lui as pas demandé pourquoi elle a menti pour la plainte ? ça me perturbe :hap:

C'est un mélange de plein de choses en fait :

-Elle ne sait pas parler aux gens, quand elle vous convoqué elle parle et si vous tentez de vous justifier elle gueule et s'énerve très vite, son message DOIT passer sans obstacle.

-Elle était flippée, je pense que la direction lui a vraiment mis la pression pour régler cette histoire avec la famille de la patiente, qui apparemment voulait vraiment porter plainte au début.

-Elle a oublié de me remettre le document écrit, en fait ça fait depuis mars qu'il est là.

-Du coup en me faisant venir dans son bureau il y a quelques pour des petites conneries d'organisation que j'avais faites (genre commandes mal faites, bilans mal préparés, etc) elle a fait un tir groupé en me balançant cet espèce de rapport entre la poire et le fromage, il traînait là depuis 2 mois et c'était l'occasion de le montrer.

-Résultat:je ne comprends pas pourquoi ça ressort maintenant,j'insiste, je me fais pourrir et finalement je quitte la pièce vraiment furieux et avec envie de revenir pour protester, aidé des syndicats.

En fait elle a pas vraiment menti, la fille de la dame voulait apparemment vraiment porter plainte jusqu'à ce qu'elle accepte ENFIN de parler au médecin, qui a donc pu faire faire sacrément redescendre la pression de tout le monde (Dr. B si vous me lisez, respect :cute:)

Bref, je sous serein maintenant et c'est en partie grâce à vos conseils et marques de soutien

Le 06 juin 2019 à 19:23:52 McZizi a écrit :
Bordel pour moi t'es clairement pas en tord. Ça arrive à n'importe qui de pas noter des transmissions. Pour moi si tu l'as vu et que ça t'a pas choqué y a pas de soucis. Sans parler du nombre de personnes qui sont passés entre tes collègues le lendemain et la visite du médecin le samedi. J'espère que tu seras pas blâmer parce que c'est abusé. Puis l'hématome à mis 3 jours à gonfler donc clairement ça s'est pas fait toute de suite. Si ça avait éclaté dans la nuit du vendredi effectivement ça aurait été différent.

Et j'ajoute que des transmissions même écrites ça vaut rien, et rappelez vous bien de ça.

Euh, tu ne connais pas le "pas noté = pas vu / pas fait" ?Des transmissions écrites, tu seras bien content de les avoir faites si tu finis devant un tribunal ou avec une plainte au cul et que ça te sauvera de bien avoir tout noté ...

En cas de plainte, le dossier patient est saisi et scruté de fond en comble .Pareil, si un médecin te dit de faire quelque chose mais qu'il n'a rien tracé, tu sera content d'avoir noté "vu avec médecin qui a dit ceci ou cela", ce sera sa parole contre la tienne + ton écrit .

Mais ça se passe comment quand vous devez donner des médocs à des patients ? Vous le faites même si le médecin vous le demande oralement ou vous attendez la prescription écrite (pour les médocs non urgents)
les avances sur prescriptions c'est monnaie courante dans les services.

Le 06 juin 2019 à 22:58:04 alucard55 a écrit :

Le 06 juin 2019 à 19:23:52 McZizi a écrit :
Bordel pour moi t'es clairement pas en tord. Ça arrive à n'importe qui de pas noter des transmissions. Pour moi si tu l'as vu et que ça t'a pas choqué y a pas de soucis. Sans parler du nombre de personnes qui sont passés entre tes collègues le lendemain et la visite du médecin le samedi. J'espère que tu seras pas blâmer parce que c'est abusé. Puis l'hématome à mis 3 jours à gonfler donc clairement ça s'est pas fait toute de suite. Si ça avait éclaté dans la nuit du vendredi effectivement ça aurait été différent.

Et j'ajoute que des transmissions même écrites ça vaut rien, et rappelez vous bien de ça.

Euh, tu ne connais pas le "pas noté = pas vu / pas fait" ?Des transmissions écrites, tu seras bien content de les avoir faites si tu finis devant un tribunal ou avec une plainte au cul et que ça te sauvera de bien avoir tout noté ...

En cas de plainte, le dossier patient est saisi et scruté de fond en comble .Pareil, si un médecin te dit de faire quelque chose mais qu'il n'a rien tracé, tu sera content d'avoir noté "vu avec médecin qui a dit ceci ou cela", ce sera sa parole contre la tienne + ton écrit .

Dans ton monde des bisounours ça se passe comme ça. Dans le vrai monde les transmissions "disparaissent" comme par magie. :oui:

Welcome to the real world

Le 06 juin 2019 à 08:45:09 alucard55 a écrit :

Le 05 juin 2019 à 17:40:32 addi a écrit :
Je ne suis pas sûre que tu aies un enseignement à tirer, à mon sens ta cadre aurait du te soutenir, c'est une erreur qu'on peut tous faire, surtout dans le contexte de surcharge de travail. Et surtout, qui n'a jamais fait d'erreurs?

De + en + de cadres pensent d'abord à leur gueule plutôt qu'à celle de ses "inférieurs", de même que certains médecins ne couvrent pas les conneries faites et auront tendance à enfoncer plutôt qu'à défendre (surtout si c'est le médecin en question qui est à l'origine de la connerie par omission ou foutage de gueule avec le fameux "on verra demain ou lundi" :hap: )

Mon cadre (qui a changé de service ce mois-ci d'ailleurs) m'a dit que la direction n'en a strictement rien à foutre de la surcharge de travail, ce qui compte pour eux ce sont les chiffres et les stats (nous avons un codage pour les gestes de la vie quotidienne, c'est + important que le taf que ça génère en lui-même) .
De même, il m'a expliqué qu'apparemment un logiciel existe pour évaluer l'impact des arrêts non remplacés et ceux qui y sont (évidemment un arrêt remplacé c'est moins tirer sur l'équipe), mais notre CH ne voulant pas acheter le logiciel pour vérifier qu'un remplacement vaut mieux que de fatiguer une équipe ... :sarcastic:

Cadres du coup formés à l'utilisation de ce logiciel dans le vent donc :hap:

Oui je suis d'accord avec toi, et surtout on a pas a rejeter toute la faute sur les cadres, ils ont également une pression monstre exercée par leurs supérieurs. Mais j'ai connu des cadres qui soutenaient leur équipe, et franchement c'était super agréable. Quand on faisait une faute, on était convoqués, mais pas dans un but de nous punir, plutôt de comprendre et de réajuster. Et du coup, beaucoup de fautes, d'omissions, ou de problèmes n'étaient plus cachés par l'équipe parce qu'on savait qu'on allait être traités avec bienveillance.

Le 06 juin 2019 à 19:57:57 Duncan_McJedi a écrit :
Bonsoir tout le monde,

Je voulais répondre à Addi hier soir mais message non posté (bug?).
Du coup je fais un tir groupé :noel:

Le problème est réglé, j'ai finalement choisi d'aller quand même voir ma cadre mais seul et pas pour me plaindre.
Concrètement je lui ai dit que j'avais beaucoup réfléchi au problème (c'est vrai, ça m'a littéralement empêché de dormir) mais que comme c'était en mars il m'avait été difficile de pouvoir analyser tout ça.
Je lui ai dit que je pensais qu'il manquait dans notre hosto l'habitude de debriefer les événements indésirables/situations difficiles et que quand ce genre de trucs arrivaient il fallait en discuter en groupe et tout de suite.
L'entretien s'est très bien passé, elle m'a confirmé que rien ne serait noté dans mon dossier (au pire, le papier a été envoyé aux délégués du personnel par mes soins).
Clairement elle est naze pour communiquer avec nous et c'est d'abord ça le problème, mais elle a aussi apprécié que JE vienne la voir pour parler.
Je ne la changerai pas mais l' incident est clos :oui:

Merci à tous pour vos conseils, ça m'a clairement aidé à ne pas faire de bêtises dans cette histoire et je suis beaucoup plus serein maintenant.

Super, contente pour toi que ce soit arrangé !

Le 06 juin 2019 à 23:03:25 MisterMZ a écrit :
Mais ça se passe comment quand vous devez donner des médocs à des patients ? Vous le faites même si le médecin vous le demande oralement ou vous attendez la prescription écrite (pour les médocs non urgents)

Ça dépend, j'ai une médecin qui quand elle nous demande de donner quelque chose, j'y vais directement (même des médicaments "importants" antibio, morphine, ect...) parce que je la connais et que je sais qu'elle va nous le prescrire ensuite. Après les médecins que je sais qu'ils ne vont pas le prescrire, où qui vont changer d'avis, je ne le fais pas et je n'ai aucune culpabilité. Combien de fois on te dit "va mettre de l'augmentin" et finalement 2h après c'est de la rocéphine qui est prescrite...

Le 07 juin 2019 à 16:13:58 McZizi a écrit :

Le 06 juin 2019 à 22:58:04 alucard55 a écrit :

Le 06 juin 2019 à 19:23:52 McZizi a écrit :
Bordel pour moi t'es clairement pas en tord. Ça arrive à n'importe qui de pas noter des transmissions. Pour moi si tu l'as vu et que ça t'a pas choqué y a pas de soucis. Sans parler du nombre de personnes qui sont passés entre tes collègues le lendemain et la visite du médecin le samedi. J'espère que tu seras pas blâmer parce que c'est abusé. Puis l'hématome à mis 3 jours à gonfler donc clairement ça s'est pas fait toute de suite. Si ça avait éclaté dans la nuit du vendredi effectivement ça aurait été différent.

Et j'ajoute que des transmissions même écrites ça vaut rien, et rappelez vous bien de ça.

Euh, tu ne connais pas le "pas noté = pas vu / pas fait" ?Des transmissions écrites, tu seras bien content de les avoir faites si tu finis devant un tribunal ou avec une plainte au cul et que ça te sauvera de bien avoir tout noté ...

En cas de plainte, le dossier patient est saisi et scruté de fond en comble .Pareil, si un médecin te dit de faire quelque chose mais qu'il n'a rien tracé, tu sera content d'avoir noté "vu avec médecin qui a dit ceci ou cela", ce sera sa parole contre la tienne + ton écrit .

Dans ton monde des bisounours ça se passe comme ça. Dans le vrai monde les transmissions "disparaissent" comme par magie. :oui:

Welcome to the real world

Il a pas tord sur ce point là. J'ai déjà vu des internes qui ont demandé à lire les transmissions et qui réclamaient à ce qu'on enlève une page... Il faudrait vraiment que les transmissions soient faites sur le logiciel et où la seule personne qui peut modifier/supprimer ce qui est mis soit celle qui l'ai écrit.

Le 07 juin 2019 à 20:45:31 addi a écrit :
Il a pas tord sur ce point là. J'ai déjà vu des internes qui ont demandé à lire les transmissions et qui réclamaient à ce qu'on enlève une page... Il faudrait vraiment que les transmissions soient faites sur le logiciel et où la seule personne qui peut modifier/supprimer ce qui est mis soit celle qui l'ai écrit.

Une blockchain pour les transmissions...bonne idée!

Petite question aux IDE en passant, je voudrais savoir depuis combien de temps vous êtes diplômés et si vous aimez encore le taf :hap:?

Je ne suis qu’étudiant pour le moment mais je n’ai rencontré absolument aucun infirmier ne serait ce que « content » d’être là, ça souffle et ça râle dès 6h45 en transmissions, ça tire la gueule H24, ça casse du sucre sur tout le monde, ça cherche une planque etc.. bref je trouve ça fou.
Et je parle pas d’IdE d’un certain âge, non t’en a qui bossent depuis même pas 4 ans dans le tas.

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