"Je donnerai mon sang quand on sera rémunéré"

Le 18 novembre 2024 à 22:09:30 :
À celui qui n'a rien d'autre que son corps pour vivre, à celui qui vend, déjà, ses bras et ses jambes au labeur, je lui donnerais la permission, moi, de se marchander un petit peu plus, de pouvoir vendre son sang, oui, comme autrefois certaines vendaient leurs cheveux, il n'y a pas de différence de nature profonde, je crois, entre ces deux parties des corps, ou que l'on me distingue un critère juridique, précis, qui fonderait une distinction de nature et donc une différence de régime, ah mais bien sûr, dans le salon de mon confort feutré, entre deux citations latines et toute l'éthique parfaitement noble que je déduis des meilleures pages du Code civil, moi aussi, je voudrais que le don de la vie soit altruiste, purement gratuit, désintéressé, et suffisant, j'aimerais aussi que la populace, toute édentée et ignare comme tu le dis, accoure aux camions, se rue aux centrifugeuses, tende le poignet, bien docile et grasse, et chantonne pendant que l'aiguillon leur chatouille l'épiderme, mais voilà, moi je prends l'homme comme il est, sans beaux discours, et sans mépris, toi qui te dis juriste, c'est peut-être ici la meilleure méditation à laquelle te livrer, la loi, pour qui j'ai moi aussi une révérence zélée, s'arrange du monde, fait avec, et ne doit jamais lui imposer la tyrannie de ses valeurs

Le sang est essentiel et vivant, pas les phanères. Je ne suis pas juriste. Apprends à utiliser le point par pitié

Le 18 novembre 2024 à 22:11:46 :
« Vous avez tort parce que c’est la loi qui le dit »

T’es bien en médecine toi

Ben oui mdr

Le 18 novembre 2024 à 22:11:53 :
Et le décret Veil, on en TALK ?

Non, ou alors avec un secondaire

Le 18 novembre 2024 à 22:12:40 :

Le 18 novembre 2024 à 22:11:46 :
« Vous avez tort parce que c’est la loi qui le dit »

T’es bien en médecine toi

Ben oui mdr

Donc selon toi quand l’esclavage était légal, il était une bonne chose, parce que c’était légal ?

Le 18 novembre 2024 à 22:14:12 :

Le 18 novembre 2024 à 22:12:40 :

Le 18 novembre 2024 à 22:11:46 :
« Vous avez tort parce que c’est la loi qui le dit »

T’es bien en médecine toi

Ben oui mdr

Donc selon toi quand l’esclavage était légal, il était une bonne chose, parce que c’était légal ?

Non, mais en l'occurrence cette loi est bonne

Le 18 novembre 2024 à 22:14:54 :
Comment expliques tu que le plasma sanguin soit revendu ?

C'est dit dans le pavé

Le 18 novembre 2024 à 22:14:18 :
Quand est-ce que les limitations débiles sauteront pour le don du sang ? J'ai été opéré des yeux en 1998 et bah pas de don cause période ESB (vache folle).

Ca c'est un autre problème

Le 18 novembre 2024 à 21:45:25 :

Le 18 novembre 2024 à 21:44:16 :

Le 18 novembre 2024 à 21:43:16 :
Au delà du droit et de la philosophie, faut être un sacré rat pour oser demander de l'argent quand tu donnes quelque chose à des nécessiteux

C'est comme si je donnais de l'argent aux SDF seulement en échange de quelque chose, c'est choquant de stupidité

Niveau 0 d'argumentation je n'ai jamais vu ça
Le concept d'offre et de demande ça doit pas te parler

Ce genre de concept économique ne s'applique heureusement pas à l'être humain et à son corps dans un pays civilisé

Pour l’instant, oui.

Le 18 novembre 2024 à 22:12:23 :

Le 18 novembre 2024 à 22:09:30 :
À celui qui n'a rien d'autre que son corps pour vivre, à celui qui vend, déjà, ses bras et ses jambes au labeur, je lui donnerais la permission, moi, de se marchander un petit peu plus, de pouvoir vendre son sang, oui, comme autrefois certaines vendaient leurs cheveux, il n'y a pas de différence de nature profonde, je crois, entre ces deux parties des corps, ou que l'on me distingue un critère juridique, précis, qui fonderait une distinction de nature et donc une différence de régime, ah mais bien sûr, dans le salon de mon confort feutré, entre deux citations latines et toute l'éthique parfaitement noble que je déduis des meilleures pages du Code civil, moi aussi, je voudrais que le don de la vie soit altruiste, purement gratuit, désintéressé, et suffisant, j'aimerais aussi que la populace, toute édentée et ignare comme tu le dis, accoure aux camions, se rue aux centrifugeuses, tende le poignet, bien docile et grasse, et chantonne pendant que l'aiguillon leur chatouille l'épiderme, mais voilà, moi je prends l'homme comme il est, sans beaux discours, et sans mépris, toi qui te dis juriste, c'est peut-être ici la meilleure méditation à laquelle te livrer, la loi, pour qui j'ai moi aussi une révérence zélée, s'arrange du monde, fait avec, et ne doit jamais lui imposer la tyrannie de ses valeurs

Le sang est essentiel et vivant, pas les phanères. Je ne suis pas juriste. Apprends à utiliser le point par pitié

Je crois que tout ce qui appartient à l'homme, mûrit en lui, se produit lentement de sa propre chair, qu'il s'agisse de ses dents ou de son sang, peut être considéré vivant, ton critère manque de rigueur, je crois, pour être juridiquement efficace, du reste les quantités de sang prélevées ne sont pas essentielles, puisque la vie se poursuit sans encombre sans elle, là encore ce critère manque bien d'exactitude, non ce qui prévaut, à bien y voir, dans l'interdiction de vendre son sang, est une vieille morale, une vue de l'esprit surannée, que je trouve certes correcte, mais qui n'est plus partagée, et qui peut être très abondamment discutée, les pauvres se vendent tous les jours, ils vendent leur vie à des labeurs exténuants, marchandent leurs meilleurs jours, alors moi je les autoriserais bien, aussi, à se vendre davantage avec leur sang

Le 18 novembre 2024 à 22:16:08 :

Le 18 novembre 2024 à 22:14:18 :
Quand est-ce que les limitations débiles sauteront pour le don du sang ? J'ai été opéré des yeux en 1998 et bah pas de don cause période ESB (vache folle).

Ca c'est un autre problème

Et qu'en penses-tu ?

Le 18 novembre 2024 à 22:18:33 :

Le 18 novembre 2024 à 22:12:23 :

Le 18 novembre 2024 à 22:09:30 :
À celui qui n'a rien d'autre que son corps pour vivre, à celui qui vend, déjà, ses bras et ses jambes au labeur, je lui donnerais la permission, moi, de se marchander un petit peu plus, de pouvoir vendre son sang, oui, comme autrefois certaines vendaient leurs cheveux, il n'y a pas de différence de nature profonde, je crois, entre ces deux parties des corps, ou que l'on me distingue un critère juridique, précis, qui fonderait une distinction de nature et donc une différence de régime, ah mais bien sûr, dans le salon de mon confort feutré, entre deux citations latines et toute l'éthique parfaitement noble que je déduis des meilleures pages du Code civil, moi aussi, je voudrais que le don de la vie soit altruiste, purement gratuit, désintéressé, et suffisant, j'aimerais aussi que la populace, toute édentée et ignare comme tu le dis, accoure aux camions, se rue aux centrifugeuses, tende le poignet, bien docile et grasse, et chantonne pendant que l'aiguillon leur chatouille l'épiderme, mais voilà, moi je prends l'homme comme il est, sans beaux discours, et sans mépris, toi qui te dis juriste, c'est peut-être ici la meilleure méditation à laquelle te livrer, la loi, pour qui j'ai moi aussi une révérence zélée, s'arrange du monde, fait avec, et ne doit jamais lui imposer la tyrannie de ses valeurs

Le sang est essentiel et vivant, pas les phanères. Je ne suis pas juriste. Apprends à utiliser le point par pitié

Je crois que tout ce qui appartient à l'homme, mûrit en lui, se produit lentement de sa propre chair, qu'il s'agisse de ses dents ou de son sang, peut être considéré vivant, ton critère manque de rigueur, je crois, pour être juridiquement efficace, du reste les quantités de sang prélevées ne sont pas essentielles, puisque la vie se poursuit sans encombre sans elle, là encore ce critère manque bien d'exactitude, non ce qui prévaut, à bien y voir, dans l'interdiction de vendre son sang, est une vieille morale, une vue de l'esprit surannée, que je trouve certes correcte, mais qui n'est plus partagée, et qui peut être très abondamment discutée, les pauvres se vendent tous les jours, ils vendent leur vie à des labeurs exténuants, marchandent leurs meilleurs jours, alors moi je les autoriserais bien, aussi, à se vendre davantage avec leur sang

Ca ne manque pas de rigueur ; les phanères ne sont biochimiquement pas vivants

Le 18 novembre 2024 à 22:20:28 :

Le 18 novembre 2024 à 22:16:08 :

Le 18 novembre 2024 à 22:14:18 :
Quand est-ce que les limitations débiles sauteront pour le don du sang ? J'ai été opéré des yeux en 1998 et bah pas de don cause période ESB (vache folle).

Ca c'est un autre problème

Et qu'en penses-tu ?

C'est un autre sujet

"Vous êtes présumé avoir consenti au don de vos organes sauf si vous vous êtes inscrit au registre national des refus. Le prélèvement d'organes sur une personne décédée est effectué à des fins thérapeutiques ou scientifiques. Il est gratuit et anonyme.

Concrètement, lorsque vous mourrez, on prélève les organes encore viables afin de réaliser une transplantation ou aider la recherche et ce de manière automatique, sauf si vous êtes inscrit au registre national des refus des dons d'organes"

Ce changement récent reste quand même contraire au principe juridique selon lequel le silence ne vaut pas acceptation.

Le 18 novembre 2024 à 22:20:46 :

Le 18 novembre 2024 à 22:18:33 :

Le 18 novembre 2024 à 22:12:23 :

Le 18 novembre 2024 à 22:09:30 :
À celui qui n'a rien d'autre que son corps pour vivre, à celui qui vend, déjà, ses bras et ses jambes au labeur, je lui donnerais la permission, moi, de se marchander un petit peu plus, de pouvoir vendre son sang, oui, comme autrefois certaines vendaient leurs cheveux, il n'y a pas de différence de nature profonde, je crois, entre ces deux parties des corps, ou que l'on me distingue un critère juridique, précis, qui fonderait une distinction de nature et donc une différence de régime, ah mais bien sûr, dans le salon de mon confort feutré, entre deux citations latines et toute l'éthique parfaitement noble que je déduis des meilleures pages du Code civil, moi aussi, je voudrais que le don de la vie soit altruiste, purement gratuit, désintéressé, et suffisant, j'aimerais aussi que la populace, toute édentée et ignare comme tu le dis, accoure aux camions, se rue aux centrifugeuses, tende le poignet, bien docile et grasse, et chantonne pendant que l'aiguillon leur chatouille l'épiderme, mais voilà, moi je prends l'homme comme il est, sans beaux discours, et sans mépris, toi qui te dis juriste, c'est peut-être ici la meilleure méditation à laquelle te livrer, la loi, pour qui j'ai moi aussi une révérence zélée, s'arrange du monde, fait avec, et ne doit jamais lui imposer la tyrannie de ses valeurs

Le sang est essentiel et vivant, pas les phanères. Je ne suis pas juriste. Apprends à utiliser le point par pitié

Je crois que tout ce qui appartient à l'homme, mûrit en lui, se produit lentement de sa propre chair, qu'il s'agisse de ses dents ou de son sang, peut être considéré vivant, ton critère manque de rigueur, je crois, pour être juridiquement efficace, du reste les quantités de sang prélevées ne sont pas essentielles, puisque la vie se poursuit sans encombre sans elle, là encore ce critère manque bien d'exactitude, non ce qui prévaut, à bien y voir, dans l'interdiction de vendre son sang, est une vieille morale, une vue de l'esprit surannée, que je trouve certes correcte, mais qui n'est plus partagée, et qui peut être très abondamment discutée, les pauvres se vendent tous les jours, ils vendent leur vie à des labeurs exténuants, marchandent leurs meilleurs jours, alors moi je les autoriserais bien, aussi, à se vendre davantage avec leur sang

Ca ne manque pas de rigueur ; les phanères ne sont biochimiquement pas vivants

Oh là là c'est bien le genre d'expression en usage dans la Code civil, ça, "s'entend de ce qui n'est pas biochimiquement vivant", voilà qui s'écrit dans la langue raffinée des lois, on sent toute la voix du juriste, sûre d'elle, qui sonne comme l'airain, c'est la rigueur du droit qui tonne ici

Le 18 novembre 2024 à 22:24:53 :

Le 18 novembre 2024 à 22:20:46 :

Le 18 novembre 2024 à 22:18:33 :

Le 18 novembre 2024 à 22:12:23 :

Le 18 novembre 2024 à 22:09:30 :
À celui qui n'a rien d'autre que son corps pour vivre, à celui qui vend, déjà, ses bras et ses jambes au labeur, je lui donnerais la permission, moi, de se marchander un petit peu plus, de pouvoir vendre son sang, oui, comme autrefois certaines vendaient leurs cheveux, il n'y a pas de différence de nature profonde, je crois, entre ces deux parties des corps, ou que l'on me distingue un critère juridique, précis, qui fonderait une distinction de nature et donc une différence de régime, ah mais bien sûr, dans le salon de mon confort feutré, entre deux citations latines et toute l'éthique parfaitement noble que je déduis des meilleures pages du Code civil, moi aussi, je voudrais que le don de la vie soit altruiste, purement gratuit, désintéressé, et suffisant, j'aimerais aussi que la populace, toute édentée et ignare comme tu le dis, accoure aux camions, se rue aux centrifugeuses, tende le poignet, bien docile et grasse, et chantonne pendant que l'aiguillon leur chatouille l'épiderme, mais voilà, moi je prends l'homme comme il est, sans beaux discours, et sans mépris, toi qui te dis juriste, c'est peut-être ici la meilleure méditation à laquelle te livrer, la loi, pour qui j'ai moi aussi une révérence zélée, s'arrange du monde, fait avec, et ne doit jamais lui imposer la tyrannie de ses valeurs

Le sang est essentiel et vivant, pas les phanères. Je ne suis pas juriste. Apprends à utiliser le point par pitié

Je crois que tout ce qui appartient à l'homme, mûrit en lui, se produit lentement de sa propre chair, qu'il s'agisse de ses dents ou de son sang, peut être considéré vivant, ton critère manque de rigueur, je crois, pour être juridiquement efficace, du reste les quantités de sang prélevées ne sont pas essentielles, puisque la vie se poursuit sans encombre sans elle, là encore ce critère manque bien d'exactitude, non ce qui prévaut, à bien y voir, dans l'interdiction de vendre son sang, est une vieille morale, une vue de l'esprit surannée, que je trouve certes correcte, mais qui n'est plus partagée, et qui peut être très abondamment discutée, les pauvres se vendent tous les jours, ils vendent leur vie à des labeurs exténuants, marchandent leurs meilleurs jours, alors moi je les autoriserais bien, aussi, à se vendre davantage avec leur sang

Ca ne manque pas de rigueur ; les phanères ne sont biochimiquement pas vivants

Oh là là c'est bien le genre d'expression en usage dans la Code civil, ça, "s'entend de ce qui n'est pas biochimiquement vivant", voilà qui s'écrit dans la langue raffinée des lois, on sent toute la voix du juriste, sûre d'elle, qui sonne comme l'airain, c'est la rigueur du droit qui tonne ici

Heureusement que ce ne sont pas les juristes qui écrivent la loi du coup

Le 18 novembre 2024 à 22:26:16 :
le début de l'argumentaire est tellement nul que je n'ai pas osé aller plus loin

Tu aurais dû Descolin Ier