Topic de Galllly- :

Qui pour battre BEGAUDEAU en débat ??

Le 13 octobre 2024 à 14:25:07 :
N'importe quels libéral droit dans ses bottes, Bégaudeau ne fait face qu'à des cuistres n'assumant pas leur fond de pensée

Oui oui " il n y avait que des gens mauvais en face de lui " :sarcastic:

Le 13 octobre 2024 à 18:42:05 :

Le 13 octobre 2024 à 18:07:00 :

Le 13 octobre 2024 à 18:03:33 :

Le 13 octobre 2024 à 14:13:13 :
Personne à droite, vu qu'ils défendent tous le capitalisme

Le capitalisme a beaucoup de défaut mais c'est un système plus crédible que le communisme.

quasiment tous les problèmes humains ont comme cause le capitalisme

Sans le capitalisme tu serais sous les ponts à te faire un steak de rat

Tu fais croire à personne qu'il n y a pas d'alternative.

N'importe qui vu que c'est un gauchiste puant sans argument.

Un débat c'est pas un clash il suffit pas d'avoir un bon mot au bon moment.

Le 11 octobre 2024 à 23:53:50 :
Il y a plein de gens plus fort que lui en débat, simplement ils n'écument pas tous les plateaux car ils n'ont pas écrit des livres. Mais bon, quelque part, la question n'a aucun sens car ceux qui sont égaux, ou plus fort que lui, ont plus ou moins les mêmes idées et donc la question "de battre" Begaudeau ne se présente plus. A partir d'un certain niveau il n'est plus question de battre mais de débattre courtoisement en s'interrogeant sur des difficultés.

"Blablabla plein de gens blablabla "

Argument : 0

Bégaudeau ne débat qu'avec des médiocres. S'agirait de le faire discuter avec un universitaire sérieux, ou quelqu'un qui connait son sujet, il prendrait moins ses grands airs
Les références de Bégaudeau on connait : un vague deleuzisme (très en vogue dans sa génération, quand il était aux cahiers du cinéma), rancière (essentiellement le maitre et l'ignorant et éventuellement le partage du sensible), lordon (misère de la philosophie "spinoziste", qui jouit d'une autorité totalement disproportionnée dans la gauche radicale), un vieux fond marxiste mal digéré (c'est-à-dire réduit à quelques banalités sur le "matérialisme", qui chez Bégaudeau se réduit à "faut en revenir au réel, aux corps et aux rapports de production"), avec une pointe de références anarchistes, les références culturelles de sa génération aux cahiers (la comédie américaine des années 90, le débat sur le réalisme/naturalisme avec Pialat ou Kechiche, etc), et un bagage de khâgneux
Tu creuses un peu, tu fais l'effort d'être rigoureux, et tu réduis beaucoup de Bégaudeau à du verbiage
Donald J Trump
Jean Robin
Bruno Attal
Patrick Timsit

Le 14 octobre 2024 à 09:44:39 :
Les références de Bégaudeau on connait : un vague deleuzisme (très en vogue dans sa génération, quand il était aux cahiers du cinéma), rancière (essentiellement le maitre et l'ignorant et éventuellement le partage du sensible), lordon (misère de la philosophie "spinoziste", qui jouit d'une autorité totalement disproportionnée dans la gauche radicale), un vieux fond marxiste mal digéré (c'est-à-dire réduit à quelques banalités sur le "matérialisme", qui chez Bégaudeau se réduit à "faut en revenir au réel, aux corps et aux rapports de production"), avec une pointe de références anarchistes, les références culturelles de sa génération aux cahiers (la comédie américaine des années 90, le débat sur le réalisme/naturalisme avec Pialat ou Kechiche, etc), et un bagage de khâgneux
Tu creuses un peu, tu fais l'effort d'être rigoureux, et tu réduis beaucoup de Bégaudeau à du verbiage

d'ailleurs Bégaudeau le dit lui-même : il a un peu touché à la philosophie dans sa jeunesse mais a vite eu le sentiment qu'il n'en tirait pas grand chose, il conseille plutôt de s'intéresser à l'histoire (et par là, aux luttes, aux conditions matérielles d'existence etc). A partir de là faut plutôt le voir comme quelqu'un qui est doué pour mettre des fachos "confusionnistes" (ceux qui prétendent être "marxistes" à la façon de Zemmour) face à leurs contradictions, et entretenir le fond de commerce intellectuel d'une certaine gauche radicale un peu datée (celle du début des années 2000 en gros, la gauche Diplo/Là-bas si j'y suis etc.), que comme un type stimulant sur le plan des idées

Le 14 octobre 2024 à 09:44:39 :
Les références de Bégaudeau on connait : un vague deleuzisme (très en vogue dans sa génération, quand il était aux cahiers du cinéma), rancière (essentiellement le maitre et l'ignorant et éventuellement le partage du sensible), lordon (misère de la philosophie "spinoziste", qui jouit d'une autorité totalement disproportionnée dans la gauche radicale), un vieux fond marxiste mal digéré (c'est-à-dire réduit à quelques banalités sur le "matérialisme", qui chez Bégaudeau se réduit à "faut en revenir au réel, aux corps et aux rapports de production"), avec une pointe de références anarchistes, les références culturelles de sa génération aux cahiers (la comédie américaine des années 90, le débat sur le réalisme/naturalisme avec Pialat ou Kechiche, etc), et un bagage de khâgneux
Tu creuses un peu, tu fais l'effort d'être rigoureux, et tu réduis beaucoup de Bégaudeau à du verbiage

Ton analyse est très juste. Je me permets de la compléter. Les piliers de Bégaudeau, c'est le réel, qu'il emprunte à Clément Rosset dans La force majeure. La 'détermination des déterminations', il l'emprunte à Chouard avec sa 'cause des causes', où il a simplement changé les mots. Il y a bien sûr l'école de Rancière. Quant à son marxisme, il n'a jamais lu Le Capital, car comme beaucoup de littéraires, il se fiche de l'économie. D'ailleurs, il est désavoué par Lordon, qui reproche à Rancière de ne jamais apporter de solutions, chose que Bégaudeau approuve également :

Rancière incarne l'antipolitique de l'intransitivité. C'est-à-dire, ce qui compte, c'est de cheminer, mais pas le but du chemin. Chaque fois que quelqu'un essaie de déterminer un point d'arrivée, il paralyse le pouvoir, ce que je ne désapprouve pas en soi. En réalité, dès que quelqu'un essaie de donner un but au chemin, il devient un captateur en puissance, ce qui n'est pas complètement faux.

Mais la politique réduite à un 'camino caminando' n'a jamais mené nulle part. Une proposition politique ne peut pas être simplement : 'allons nous promener'. Cela ne fonctionne pas ainsi. La politique, c'est quand quelqu'un dit : 'nous allons par là, pour réaliser X, Y, Z'. Ce que j'en conclus, c'est que Bégaudeau, ancien prof, est scolaire. Il ne fait que réciter ce que d'autres ont produit avant lui, sans jamais les diriger pour proposer un tout cohérent. C'est assez paradoxal pour une personne qui prône l'émancipation d'être finalement l'éternelle bon élève de la gauche, récitant simplement sa leçon. Ce complexe explique selon moi sans doute pourquoi il s'en prend parfois à la gauche, ainsi que son goût pour la provocation.

L’autre qui a fondé le cercle Aristote je suis sur qu il écrase Begaudeau

Le 14 octobre 2024 à 09:56:44 :

Le 14 octobre 2024 à 09:44:39 :
Les références de Bégaudeau on connait : un vague deleuzisme (très en vogue dans sa génération, quand il était aux cahiers du cinéma), rancière (essentiellement le maitre et l'ignorant et éventuellement le partage du sensible), lordon (misère de la philosophie "spinoziste", qui jouit d'une autorité totalement disproportionnée dans la gauche radicale), un vieux fond marxiste mal digéré (c'est-à-dire réduit à quelques banalités sur le "matérialisme", qui chez Bégaudeau se réduit à "faut en revenir au réel, aux corps et aux rapports de production"), avec une pointe de références anarchistes, les références culturelles de sa génération aux cahiers (la comédie américaine des années 90, le débat sur le réalisme/naturalisme avec Pialat ou Kechiche, etc), et un bagage de khâgneux
Tu creuses un peu, tu fais l'effort d'être rigoureux, et tu réduis beaucoup de Bégaudeau à du verbiage

d'ailleurs Bégaudeau le dit lui-même : il a un peu touché à la philosophie dans sa jeunesse mais a vite eu le sentiment qu'il n'en tirait pas grand chose, il conseille plutôt de s'intéresser à l'histoire (et par là, aux luttes, aux conditions matérielles d'existence etc). A partir de là faut plutôt le voir comme quelqu'un qui est doué pour mettre des fachos "confusionnistes" (ceux qui prétendent être "marxistes" à la façon de Zemmour) face à leurs contradictions, et entretenir le fond de commerce intellectuel d'une certaine gauche radicale un peu datée (celle du début des années 2000 en gros, la gauche Diplo/Là-bas si j'y suis etc.), que comme un type stimulant sur le plan des idées

Je suis d'accord avec ta première parti mais non à la second. La droite est plastique. Son idéologie s'adapte au réel, elle peut donc être sociale ou prôner la rigueur, être en faveur de la liberté d'expression ou devenir liberticide, tout dépend en fait de la réalité du moment. À l'inverse, un marxiste n'est pas sensible au réel, car aucune variante de sa doctrine n'est possible en appliquant Le Capital. Tu pourrais avoir 10 millions de migrants, un marxiste ne fermerait pas les frontières. Tu pourrais avoir un capitalisme qui sort 95 % de la population mondiale sous le seuil de pauvreté, le capitalisme serait toujours considéré comme le diable. C'est pourquoi un marxiste qui se confronte au réel devient rouge-brun, car il sort de la doctrine pour tenter de proposer des solutions concrètes. À l'inverse, et je l'ai démontré sur ce forum, Bégaudeau est confus et contradictoire pour deux raisons : d'une part, il a l'esprit de contradiction, il adore avoir un discours de gauche avec la droite et un discours de droite avec la gauche ; d'autre part, son idéologie porte en elle des contradictions que personne n'est capable de résoudre.

Vincent Geloso l'expose. Bégaudeau est une brêle en économie.

Le 14 octobre 2024 à 10:10:03 :

Le 14 octobre 2024 à 09:56:44 :

Le 14 octobre 2024 à 09:44:39 :
Les références de Bégaudeau on connait : un vague deleuzisme (très en vogue dans sa génération, quand il était aux cahiers du cinéma), rancière (essentiellement le maitre et l'ignorant et éventuellement le partage du sensible), lordon (misère de la philosophie "spinoziste", qui jouit d'une autorité totalement disproportionnée dans la gauche radicale), un vieux fond marxiste mal digéré (c'est-à-dire réduit à quelques banalités sur le "matérialisme", qui chez Bégaudeau se réduit à "faut en revenir au réel, aux corps et aux rapports de production"), avec une pointe de références anarchistes, les références culturelles de sa génération aux cahiers (la comédie américaine des années 90, le débat sur le réalisme/naturalisme avec Pialat ou Kechiche, etc), et un bagage de khâgneux
Tu creuses un peu, tu fais l'effort d'être rigoureux, et tu réduis beaucoup de Bégaudeau à du verbiage

d'ailleurs Bégaudeau le dit lui-même : il a un peu touché à la philosophie dans sa jeunesse mais a vite eu le sentiment qu'il n'en tirait pas grand chose, il conseille plutôt de s'intéresser à l'histoire (et par là, aux luttes, aux conditions matérielles d'existence etc). A partir de là faut plutôt le voir comme quelqu'un qui est doué pour mettre des fachos "confusionnistes" (ceux qui prétendent être "marxistes" à la façon de Zemmour) face à leurs contradictions, et entretenir le fond de commerce intellectuel d'une certaine gauche radicale un peu datée (celle du début des années 2000 en gros, la gauche Diplo/Là-bas si j'y suis etc.), que comme un type stimulant sur le plan des idées

Je suis d'accord avec ta première parti mais non à la second. La droite est plastique. Son idéologie s'adapte au réel, elle peut donc être sociale ou prôner la rigueur, être en faveur de la liberté d'expression ou devenir liberticide, tout dépend en fait de la réalité du moment. À l'inverse, un marxiste n'est pas sensible au réel, car aucune variante de sa doctrine n'est possible en appliquant Le Capital. Tu pourrais avoir 10 millions de migrants, un marxiste ne fermerait pas les frontières. Tu pourrais avoir un capitalisme qui sort 95 % de la population mondiale sous le seuil de pauvreté, le capitalisme serait toujours considéré comme le diable. C'est pourquoi un marxiste qui se confronte au réel devient rouge-brun, car il sort de la doctrine pour tenter de proposer des solutions concrètes. À l'inverse, et je l'ai démontré sur ce forum, Bégaudeau est confus et contradictoire pour deux raisons : d'une part, il a l'esprit de contradiction, il adore avoir un discours de gauche avec la droite et un discours de droite avec la gauche ; d'autre part, son idéologie porte en elle des contradictions que personne n'est capable de résoudre.

Très juste.
Et ça explique pourquoi une partie de la gauche actuelle est fascisante à souhait

Le 11 octobre 2024 à 23:51:32 :
On ne débat pas avec des sophistes

Je repense au mec de Livre Noir qui s'etait fait humilié https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520256134-risitasue2.png

Par contre c'est jamais des débats avec lui

Il met un peu de fond par ci par là pour cacher que c'est juste un 1v1

Le 14 octobre 2024 à 10:26:06 :
Je repense au mec de Livre Noir qui s'etait fait humilié https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520256134-risitasue2.png

En même temps livre noir...

Le 14 octobre 2024 à 10:23:07 :

Le 14 octobre 2024 à 10:10:03 :

Le 14 octobre 2024 à 09:56:44 :

Le 14 octobre 2024 à 09:44:39 :
Les références de Bégaudeau on connait : un vague deleuzisme (très en vogue dans sa génération, quand il était aux cahiers du cinéma), rancière (essentiellement le maitre et l'ignorant et éventuellement le partage du sensible), lordon (misère de la philosophie "spinoziste", qui jouit d'une autorité totalement disproportionnée dans la gauche radicale), un vieux fond marxiste mal digéré (c'est-à-dire réduit à quelques banalités sur le "matérialisme", qui chez Bégaudeau se réduit à "faut en revenir au réel, aux corps et aux rapports de production"), avec une pointe de références anarchistes, les références culturelles de sa génération aux cahiers (la comédie américaine des années 90, le débat sur le réalisme/naturalisme avec Pialat ou Kechiche, etc), et un bagage de khâgneux
Tu creuses un peu, tu fais l'effort d'être rigoureux, et tu réduis beaucoup de Bégaudeau à du verbiage

d'ailleurs Bégaudeau le dit lui-même : il a un peu touché à la philosophie dans sa jeunesse mais a vite eu le sentiment qu'il n'en tirait pas grand chose, il conseille plutôt de s'intéresser à l'histoire (et par là, aux luttes, aux conditions matérielles d'existence etc). A partir de là faut plutôt le voir comme quelqu'un qui est doué pour mettre des fachos "confusionnistes" (ceux qui prétendent être "marxistes" à la façon de Zemmour) face à leurs contradictions, et entretenir le fond de commerce intellectuel d'une certaine gauche radicale un peu datée (celle du début des années 2000 en gros, la gauche Diplo/Là-bas si j'y suis etc.), que comme un type stimulant sur le plan des idées

Je suis d'accord avec ta première parti mais non à la second. La droite est plastique. Son idéologie s'adapte au réel, elle peut donc être sociale ou prôner la rigueur, être en faveur de la liberté d'expression ou devenir liberticide, tout dépend en fait de la réalité du moment. À l'inverse, un marxiste n'est pas sensible au réel, car aucune variante de sa doctrine n'est possible en appliquant Le Capital. Tu pourrais avoir 10 millions de migrants, un marxiste ne fermerait pas les frontières. Tu pourrais avoir un capitalisme qui sort 95 % de la population mondiale sous le seuil de pauvreté, le capitalisme serait toujours considéré comme le diable. C'est pourquoi un marxiste qui se confronte au réel devient rouge-brun, car il sort de la doctrine pour tenter de proposer des solutions concrètes. À l'inverse, et je l'ai démontré sur ce forum, Bégaudeau est confus et contradictoire pour deux raisons : d'une part, il a l'esprit de contradiction, il adore avoir un discours de gauche avec la droite et un discours de droite avec la gauche ; d'autre part, son idéologie porte en elle des contradictions que personne n'est capable de résoudre.

Très juste.
Et ça explique pourquoi une partie de la gauche actuelle est fascisante à souhait

C'est pour cela que l'URSS a toujours conduit à des famines. Ils ont voulu appliquer l'industrialisation à marche forcée avec Staline, le Grand Bond en avant avec Mao. La NEP de Lénine est intervenue à la suite de la famine. La plasticité est impossible. Et forcément, contester le dogme se terminait dans le goulag. En réalité, tu ne peux jamais sortir du marxisme, pour être dans le réel, car si tu remets en cause le marxisme, c'est la fin du projet communiste.

Données du topic

Auteur
Galllly-
Date de création
11 octobre 2024 à 23:48:25
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