[LIVRES] Club de lecture définitif du 18-25
Le 27 avril 2024 à 17:06:04 :
J'ai pas fini lecture de la semaine !Et vous ?
Moi non plus mais demain ça devrait être bon. J'ai un peu traîné.
Sinon, pour le thème, je propose un binôme Soie/Novecento afin de faire 250 pages avec ces deux court-romans de Baricco. Des années que j'entends tout le monde les encenser et que je les vois partout en livres d'occasion.
Soie :
Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable. "C'était au reste un de ces hommes qui aiment assister à leur propre vie, considérant comme déplacée toute ambition de la vivre."
Novecento:
Tu régales, je connaissais pas ce site merci
J'ai pris la version PUF du coup
Ravi d'avoir pu te rendre service !
J'ai la version PUF sur z-lib et aucun soucis à signaler
La version PUF des années 60 ? C'est Sautereau du coup je crois. Après je crois que la trad de Boyer est aussi sortie aux PUF dans les années 90
Ce qui compte c'est de savoir quelle traduction vous avez
Sinon, pour le thème, je propose un binôme Soie/Novecento afin de faire 250 pages avec ces deux court-romans de Baricco. Des années que j'entends tout le monde les encenser et que je les vois partout en livres d'occasion.
C'est noté tu as quand même checké qu'ils étaient dispo en ligne ?
Le 27 avril 2024 à 18:21:51 :
Sinon, pour le thème, je propose un binôme Soie/Novecento afin de faire 250 pages avec ces deux court-romans de Baricco. Des années que j'entends tout le monde les encenser et que je les vois partout en livres d'occasion.
C'est noté tu as quand même checké qu'ils étaient dispo en ligne ?
Oui ils y sont. Douter du Maréchal du topic, certains aiment les sports extrêmes
Le 27 avril 2024 à 18:32:24 PubliusOvidius a écrit :
Le 27 avril 2024 à 18:21:51 :
Sinon, pour le thème, je propose un binôme Soie/Novecento afin de faire 250 pages avec ces deux court-romans de Baricco. Des années que j'entends tout le monde les encenser et que je les vois partout en livres d'occasion.
C'est noté tu as quand même checké qu'ils étaient dispo en ligne ?
Oui ils y sont. Douter du Maréchal du topic, certains aiment les sports extrêmes
Chers clefs, l'heure est venue, nous sommes à présent réunis pour lire, jusqu'à dimanche prochain :
Faim, de Knut Hamsun, dans la traduction de Régis Boyer aux PUF.
Le livre est disponible ici
Sondage pour le livre que nous commencerons dimanche prochain : https://strawpoll.com/40ZmqOJ2RZa
Votez jusqu'à demain soir
Rappel : vous pouvez voter pour plusieurs livres
Ma phase de gros déchet va bientôt se terminer donc je vais reprendre la lecture
Je dois vous avouer que certains événements liés à ma vie combiné au roman de Giono que je trouve tout pourri ça m'a bien endormi
Le Sopha a deux defauts :
1) il est vraiment vieilli. On sent que c'est un récit qui plaisait jadis par son côté novateur et transgressif; toutefois, il est vraiment démodé aujourd'hui.
2) Le style est d'une préciosité laborieuse. Par exemple :
L'auteur écrit : Abdalathif, noyé dans le via, enivré des éloges que le mérite qu'on avait découverts à son cuisinier avait rendus plus vifs et nombreux, ne tarda point à s'endormir.
En français simple et clair, il aurait dû écrire :
Abdalathif, noyé dans le via, ne tarda point à s'endormir enivré des éloges qu'on lui fit et que son cuisinier reçut.
Ou quelque chose comme ça. La suite des que et le fait de rejeter le verbe et son complément indirect à la fin de la phrase sont d'une laideur !
c'est un club de lecteurs de 7 ans par ici ?
Le 28 avril 2024 à 13:34:18 :
Le Sopha a deux defauts :1) il est vraiment vieilli. On sent que c'est un récit qui plaisait jadis par son côté novateur et transgressif; toutefois, il est vraiment démodé aujourd'hui.
2) Le style est d'une préciosité laborieuse. Par exemple :
L'auteur écrit : Abdalathif, noyé dans le via, enivré des éloges que le mérite qu'on avait découverts à son cuisinier avait rendus plus vifs et nombreux, ne tarda point à s'endormir.
En français simple et clair, il aurait dû écrire :
Abdalathif, noyé dans le via, ne tarda point à s'endormir enivré des éloges qu'on lui fit et que son cuisinier reçut.Ou quelque chose comme ça. La suite des que et le fait de rejeter le verbe et son complément indirect à la fin de la phrase sont d'une laideur !
Un autre exemple :
« Un seigneur persan, qui arriva dans ce temps à Agra, et qui n’en savait que médiocrement les anecdotes, vit Amine, la trouva jolie, et s’en entêta d’autant plus qu’un de ces hommes obligeants, qui ne s’occupent que du noble soin de procurer des plaisirs aux autres, l’assura que, s’il avait le bonheur de plaire à Amine, il devrait lui en savoir d’autant plus de gré que ce serait la première faiblesse qu’elle aurait à se reprocher. »
Qu'est-ce que c'est laborieux !
Le 28 avril 2024 à 16:37:14 :
Le 28 avril 2024 à 13:34:18 :
Le Sopha a deux defauts :1) il est vraiment vieilli. On sent que c'est un récit qui plaisait jadis par son côté novateur et transgressif; toutefois, il est vraiment démodé aujourd'hui.
2) Le style est d'une préciosité laborieuse. Par exemple :
L'auteur écrit : Abdalathif, noyé dans le via, enivré des éloges que le mérite qu'on avait découverts à son cuisinier avait rendus plus vifs et nombreux, ne tarda point à s'endormir.
En français simple et clair, il aurait dû écrire :
Abdalathif, noyé dans le via, ne tarda point à s'endormir enivré des éloges qu'on lui fit et que son cuisinier reçut.Ou quelque chose comme ça. La suite des que et le fait de rejeter le verbe et son complément indirect à la fin de la phrase sont d'une laideur !
Un autre exemple :
« Un seigneur persan, qui arriva dans ce temps à Agra, et qui n’en savait que médiocrement les anecdotes, vit Amine, la trouva jolie, et s’en entêta d’autant plus qu’un de ces hommes obligeants, qui ne s’occupent que du noble soin de procurer des plaisirs aux autres, l’assura que, s’il avait le bonheur de plaire à Amine, il devrait lui en savoir d’autant plus de gré que ce serait la première faiblesse qu’elle aurait à se reprocher. »Qu'est-ce que c'est laborieux !
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément
Oui j'ai le même avis que toi Diobrando, la phrase avec le cuisinier m'avait aussi frappé d'ailleurs
Je l'ai pas fini, je pense juste regarder la fin je trouve que ça se laisse lire quand même globalement, mais c'est long, et flemme de me taper encore 150 pages, j'ai d'autres lectures qui m'attendent
Ma phase de gros déchet va bientôt se terminer donc je vais reprendre la lecture
Pas encore fini Le Sofa mais sûrement ce soir (il me reste moins de 50p.). Comme d'autres, je trouve le concept amusant mais l'exploitation décevante et finalement assez répétitive dans les situations.
Pour le reste, pas mal de chapitres m'ennuient plutôt. Je trouve le style assez lourd et parfois alambiqué pour rien. C'est aussi assez difficile de reprendre la lecture quand on ne s'est pas arrêté à la fin d'un chapitre. Certains passages traînent en longueur et paraissent répétitifs.
Comme certains l'ont déjà dit, les titres des chapitres sont parfois assez amusants.
En revanche je suis assez surpris de trouver ce livre très sage. J'ai l'impression qu'il n'aborde le côté sexuel que par moult périphrases. Le côté provoquant joue presque uniquement sur l'hypocrisie de la haute société.
Le 28 avril 2024 à 21:43:01 :
Pas encore fini Le Sofa mais sûrement ce soir (il me reste moins de 50p.). Comme d'autres, je trouve le concept amusant mais l'exploitation décevante et finalement assez répétitive dans les situations.J'ai bien aimé l'histoire avec un couple (Almaïde / Moclès) qui tire fierté d'être 100% moral etc. et qui tente de justifier le passage à l'acte par de grands discours (Oui mais s'en tenir à la vertu sans avoir testé le péché, n'est-ce pas un bien faible sacrifice finalement ? Ne faudrait-il pas essayer juste pour savoir ce qu'on s'interdit ? Mais c'est pour la science, vraiment, pour l'amour du beau et du bon. Ohlala mais avec qui pourrions-nous donc essayer en toute sécurité ??)
Pour le reste, pas mal de chapitres m'ennuient plutôt. Je trouve le style assez lourd et parfois alambiqué pour rien. C'est aussi assez difficile de reprendre la lecture quand on ne s'est pas arrêté à la fin d'un chapitre. Certains passages traînent en longueur et paraissent répétitifs.
Comme certains l'ont déjà dit, les titres des chapitres sont parfois assez amusants.
En revanche je suis assez surpris de trouver ce livre très sage. J'ai l'impression qu'il n'aborde le côté sexuel que par moult périphrases. Le côté provoquant joue presque uniquement sur l'hypocrisie de la haute société.
J'ai adoré le chapitre d'almaide et Moclès, c'est de très loin mon préféré. J'ai été tout émoustillé par l'histoire d'almaide .
Quant à la sagesse du livre, c'est normal ! C'est un bouquin du 18ème destiné au grand public, les esprits étaient beaucoup plus chastes et la morale beaucoup plus stricte qu'aujourd'hui. Si on voulait éviter la censure, il fallait faire attention. D'ailleurs, fait amusant : l'auteur a été nommé comme censeur royal en 1751 juste après être revenu d'un long exil en Angleterre du à un ouvrage trop provocateur .
Le 28 avril 2024 à 23:00:03 :
Le 28 avril 2024 à 21:43:01 :
Pas encore fini Le Sofa mais sûrement ce soir (il me reste moins de 50p.). Comme d'autres, je trouve le concept amusant mais l'exploitation décevante et finalement assez répétitive dans les situations.J'ai bien aimé l'histoire avec un couple (Almaïde / Moclès) qui tire fierté d'être 100% moral etc. et qui tente de justifier le passage à l'acte par de grands discours (Oui mais s'en tenir à la vertu sans avoir testé le péché, n'est-ce pas un bien faible sacrifice finalement ? Ne faudrait-il pas essayer juste pour savoir ce qu'on s'interdit ? Mais c'est pour la science, vraiment, pour l'amour du beau et du bon. Ohlala mais avec qui pourrions-nous donc essayer en toute sécurité ??)
Pour le reste, pas mal de chapitres m'ennuient plutôt. Je trouve le style assez lourd et parfois alambiqué pour rien. C'est aussi assez difficile de reprendre la lecture quand on ne s'est pas arrêté à la fin d'un chapitre. Certains passages traînent en longueur et paraissent répétitifs.
Comme certains l'ont déjà dit, les titres des chapitres sont parfois assez amusants.
En revanche je suis assez surpris de trouver ce livre très sage. J'ai l'impression qu'il n'aborde le côté sexuel que par moult périphrases. Le côté provoquant joue presque uniquement sur l'hypocrisie de la haute société.
J'ai adoré le chapitre d'almaide et Moclès, c'est de très loin mon préféré. J'ai été tout émoustillé par l'histoire d'almaide .
Quant à la sagesse du livre, c'est normal ! C'est un bouquin du 18ème destiné au grand public, les esprits étaient beaucoup plus chastes et la morale beaucoup plus stricte qu'aujourd'hui. Si on voulait éviter la censure, il fallait faire attention. D'ailleurs, fait amusant : l'auteur a été nommé comme censeur royal en 1751 juste après être revenu d'un long exil en Angleterre du à un ouvrage trop provocateur .
Enfin dernière précision, je viens de vérifier; j'emploie le mot sagesse d'une mauvaise façon : En effet, sage signifie bien "Réglé dans ses mœurs et sa conduite, modéré dans ses passions" selon le Littré mais sagesse n'a jamais ce sens en français. Il faut plutôt parler ici de la pudeur de l'ouvrage ou encore sa tempérance mais pas de sa sagesse.
Données du topic
- Auteur
- badoitperrier1
- Date de création
- 31 mars 2024 à 23:33:01
- Nb. messages archivés
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