L'exemple du Salvador DEMONTRE à quel point la sécurité est le sujet CENTRAL

Je me coupe une couille si tu ne me réponds pas ouin ouin le néo libéralisme (machin qui n'existe pas bien entendu)

Prépare toi alors, parce que je pense que le néolibéralisme ici ne joue pas (ou pas assez). Et lorsqu'il joue, ce n'est pas économiquement, mais spirituellement (pour la faire bref, on veut importer les idées de gestion du privé dans le public, sans prendre en compte les grandes spécificités du public).

Mais en gros, c'est tout simplement multifactoriel. Et, effectivement, du en grande partie à une grosse mauvaise gestion de l'Etat.
En vrac, on peut souligner l'échec massif que fut la décentralisation qui n'a, finalement, que permis de décaler les problèmes. Voire à les aggraver lorsque l'Etat a décidé de balancer la gestion de services à des communes ou des départements complètement désarmés sur le sujet.

Toujours lié à la décentralisation et la déconcentration, le fait que les services publics n'ont jamais été traités de manière globale. Y'a aucune connexion entre les services, ou réduits à un strict minimum souvent très insuffisant. Y'a une énorme absence de lien entre tous les services, notamment régaliens justement. Le fait que la justice ne soit jamais étudié dans les bahuts en dit sacrément long, ce qui fait du système juridictionnel en France un truc que personne comprend (mais où tout le monde a un avis sans rien connaître de sa réalité).
Cela s'aggrave lorsque ces services se détestent. Là aussi ça se voit entre police et justice, où tout le monde tend à se tirer entre les pattes.

De façon plus large, c'est surtout un problème de stratégie à moyen terme mais aussi, voire avant tout, à une méconnaissance même de ce que sont et de ce que permettent les services publics. Le transfert des autoroutes au privé (bon, c'est pas tout à fait vrai, je simplifie) en dit long. On a libéré des liquidités à très court terme en lieu et place de laisser un montant financier, très probablement supérieur, arriver, le tout d'ailleurs dans des conditions de légalité particulièrement douteuses.

Mais je suis en revanche toujours en désaccord à propos du régalien. Je vais te pondre un exemple un peu simple.

Un truc que t'évoques pas concernant Singapour, ce sont les services culturelles. J'irai pas jusqu'à dire que Singapour n'a aucune culture. Par contre, cette culture a une importance strictement nulle, y compris au sein du pays. Qui connait le cinéma singapourien ? Qui connait vraiment l'histoire de Singapour ? Personne, et l'Etat ne fait rien sur la question. C'est leur choix et j'en ai, pour ainsi dire, un peu rien à foutre.

Mais à une époque où les armes laissent place au soft power et à la domination culturelle, me dire que miser sur les activités cultuelles seraient une erreur me paraîtrait des plus douteux. Sans dire qu'on a le meilleur cinéma au monde, je pense pas trop dire de conneries en disant qu'on a, clairement, le cinéma le plus influent en Europe. On peut se plaindre d'el famoso cinéma de gauchiasse, limite admettons. Mais certains tendent vite à oublier que dans beaucoup d'Etats, le cinéma est tout simplement mort. Rien qu'en Italie, qui rivalisait un temps avec nous, y'a plus rien. La Cinecitta aujourd'hui est plus proche du musée que de l'Hollywood européen que c'était il y a encore quarante ans. On se plaint des comédies françaises, ben les ritals n'ont littéralement que ça à se mettre sous la dent.
Rien que pour ça, je doute qu'on puisse vraiment se plaindre du TSA. Qui fonctionnerait à plein régime si on avait pas, également, décidé de faire un cadeau cinématographique aux chaines de télévision pour améliorer les financements du cinéma sans qu'elles jouent le jeu. Et je parle même pas des producteurs actuels, notamment Pathé, qui hésitent pas à s'en mettre plein les fouilles en continuant à demander de l'aide au public tout en délocalisant ses productions dans des pays de l'Est ou la Belgique pour profiter d'une meilleure situation fiscale ou sociale.

Je pense sincèrement pas que le néolibéralisme, ou le libéralisme tout court, porte atteinte au service public. Je pense à vrai dire presque le contraire, à une nuance près.
Le fait est qu'en réalité, on ne joue pas le jeu. Ni du libéralisme, ni du socialisme. A l'instar de Singapour, on impose le privé ou ses idées à des fins d'économie mais on essaie, dans le même temps, de maintenir le jeu du public dès lors que ça pue la défaite. Plus encore quand tout n'est question que de court termisme politique (là dessus, clairement, la Ve a un défaut monstrueux dès lors que tout se joue lors des élections présidentielles, ce qui implique de fonctionner régulièrement "par coup d'éclat").
La différence avec Singapour est simple, ça fonctionne pas.

Y'a qu'à voir les débats sur les fonctionnaires. Comment on peut se plaindre de leurs nombres et, dans le même temps, se plaindre qu'on manque de tout ? On manque de prisons (et donc de personnel pour ces dernières), mais surtout, combien d'établissements fonctionnent plus qu'à bout de bras avec des agents qui frolent le burn out et n'attendent qu'une occasion pour démissionner et se mettre dans le privé.
Non, le problème est beaucoup plus complexe que ça, quand bien même le statut du fonctionnaire ne cesse de montrer des limites d'année en année, au point de se privatiser lentement.

Le 09 février 2024 à 17:32:35 :

Le 09 février 2024 à 17:31:10 boiteabruit a écrit :

Le 09 février 2024 à 17:25:20 :
Le truc avec l Amérique latine, c'est que la violence est ancrée dans leur gène, tu peux mettre les gouvernements que tu veux, ça peut se calmer pendant une courte période, mais le peuple est ce qu'il est, l Amérique latine aura TOUJOURS une insécurité to the moon, c'est comme ça

T'a pas plus caricatural ?

Il a raison hein

Après pour nuancer, avec une politique répressive comme celle de Bukele, tu réduis drastiquement l'insécurité

Il n'y a pas de de gènes de la violence, c'est surtout qu'il y a des cartels et des gangs bien implantés et qui ont des richesses dignes d'un petit état.

Le 09 février 2024 à 17:36:05 :

Le 09 février 2024 à 17:35:20 :

Le 09 février 2024 à 17:32:35 :

Le 09 février 2024 à 17:31:10 boiteabruit a écrit :

Le 09 février 2024 à 17:25:20 :
Le truc avec l Amérique latine, c'est que la violence est ancrée dans leur gène, tu peux mettre les gouvernements que tu veux, ça peut se calmer pendant une courte période, mais le peuple est ce qu'il est, l Amérique latine aura TOUJOURS une insécurité to the moon, c'est comme ça

T'a pas plus caricatural ?

Il a raison hein

Après pour nuancer, avec une politique répressive comme celle de Bukele, tu réduis drastiquement l'insécurité

Et dès la seconde où il se ferra dégager, car dans ces pays il faut une répression tellement deter constamment que c'est pas tenable sur du long terme, les cartels reviendront encore plus fort

Et donc tu proposes quoi au juste ?

Perso ce que je propose c'est de pas aller dans ces pays là et de leur interdire d accéder à l Europe

Je pense sincèrement pas que le néolibéralisme, ou le libéralisme tout court, porte atteinte au service public. Je pense à vrai dire presque le contraire, à une nuance près.
Le fait est qu'en réalité, on ne joue pas le jeu. Ni du libéralisme, ni du socialisme. A l'instar de Singapour, on impose le privé ou ses idées à des fins d'économie mais on essaie, dans le même temps, de maintenir le jeu du public dès lors que ça pue la défaite. Plus encore quand tout n'est question que de court termisme politique (là dessus, clairement, la Ve a un défaut monstrueux dès lors que tout se joue lors des élections présidentielles, ce qui implique de fonctionner régulièrement "par coup d'éclat").
La différence avec Singapour est simple, ça fonctionne pas.

Y'a qu'à voir les débats sur les fonctionnaires. Comment on peut se plaindre de leurs nombres et, dans le même temps, se plaindre qu'on manque de tout ? On manque de prisons (et donc de personnel pour ces dernières), mais surtout, combien d'établissements fonctionnent plus qu'à bout de bras avec des agents qui frolent le burn out et n'attendent qu'une occasion pour démissionner et se mettre dans le privé.
Non, le problème est beaucoup plus complexe que ça, quand bien même le statut du fonctionnaire ne cesse de montrer des limites d'année en année, au point de se privatiser lentement.

Qu'est ce que t'es lourd mec. À pondre d'énormes pavés pour défendre des criminels et violeurs...

Les gauchistes vous êtes fatigants vraiment

Le 09 février 2024 à 17:36:35 :

Je me coupe une couille si tu ne me réponds pas ouin ouin le néo libéralisme (machin qui n'existe pas bien entendu)

Prépare toi alors, parce que je pense que le néolibéralisme ici ne joue pas (ou pas assez). Et lorsqu'il joue, ce n'est pas économiquement, mais spirituellement (pour la faire bref, on veut importer les idées de gestion du privé dans le public, sans prendre en compte les grandes spécificités du public).

Mais en gros, c'est tout simplement multifactoriel. Et, effectivement, du en grande partie à une grosse mauvaise gestion de l'Etat.
En vrac, on peut souligner l'échec massif que fut la décentralisation qui n'a, finalement, que permis de décaler les problèmes. Voire à les aggraver lorsque l'Etat a décidé de balancer la gestion de services à des communes ou des départements complètement désarmés sur le sujet.

Toujours lié à la décentralisation et la déconcentration, le fait que les services publics n'ont jamais été traités de manière globale. Y'a aucune connexion entre les services, ou réduits à un strict minimum souvent très insuffisant. Y'a une énorme absence de lien entre tous les services, notamment régaliens justement. Le fait que la justice ne soit jamais étudié dans les bahuts en dit sacrément long, ce qui fait du système juridictionnel en France un truc que personne comprend (mais où tout le monde a un avis sans rien connaître de sa réalité).
Cela s'aggrave lorsque ces services se détestent. Là aussi ça se voit entre police et justice, où tout le monde tend à se tirer entre les pattes.

De façon plus large, c'est surtout un problème de stratégie à moyen terme mais aussi, voire avant tout, à une méconnaissance même de ce que sont et de ce que permettent les services publics. Le transfert des autoroutes au privé (bon, c'est pas tout à fait vrai, je simplifie) en dit long. On a libéré des liquidités à très court terme en lieu et place de laisser un montant financier, très probablement supérieur, arriver, le tout d'ailleurs dans des conditions de légalité particulièrement douteuses.

Mais je suis en revanche toujours en désaccord à propos du régalien. Je vais te pondre un exemple un peu simple.

Un truc que t'évoques pas concernant Singapour, ce sont les services culturelles. J'irai pas jusqu'à dire que Singapour n'a aucune culture. Par contre, cette culture a une importance strictement nulle, y compris au sein du pays. Qui connait le cinéma singapourien ? Qui connait vraiment l'histoire de Singapour ? Personne, et l'Etat ne fait rien sur la question. C'est leur choix et j'en ai, pour ainsi dire, un peu rien à foutre.

Mais à une époque où les armes laissent place au soft power et à la domination culturelle, me dire que miser sur les activités cultuelles seraient une erreur me paraîtrait des plus douteux. Sans dire qu'on a le meilleur cinéma au monde, je pense pas trop dire de conneries en disant qu'on a, clairement, le cinéma le plus influent en Europe. On peut se plaindre d'el famoso cinéma de gauchiasse, limite admettons. Mais certains tendent vite à oublier que dans beaucoup d'Etats, le cinéma est tout simplement mort. Rien qu'en Italie, qui rivalisait un temps avec nous, y'a plus rien. La Cinecitta aujourd'hui est plus proche du musée que de l'Hollywood européen que c'était il y a encore quarante ans. On se plaint des comédies françaises, ben les ritals n'ont littéralement que ça à se mettre sous la dent.
Rien que pour ça, je doute qu'on puisse vraiment se plaindre du TSA. Qui fonctionnerait à plein régime si on avait pas, également, décidé de faire un cadeau cinématographique aux chaines de télévision pour améliorer les financements du cinéma sans qu'elles jouent le jeu. Et je parle même pas des producteurs actuels, notamment Pathé, qui hésitent pas à s'en mettre plein les fouilles en continuant à demander de l'aide au public tout en délocalisant ses productions dans des pays de l'Est ou la Belgique pour profiter d'une meilleure situation fiscale ou sociale.

Je pense sincèrement pas que le néolibéralisme, ou le libéralisme tout court, porte atteinte au service public. Je pense à vrai dire presque le contraire, à une nuance près.
Le fait est qu'en réalité, on ne joue pas le jeu. Ni du libéralisme, ni du socialisme. A l'instar de Singapour, on impose le privé ou ses idées à des fins d'économie mais on essaie, dans le même temps, de maintenir le jeu du public dès lors que ça pue la défaite. Plus encore quand tout n'est question que de court termisme politique (là dessus, clairement, la Ve a un défaut monstrueux dès lors que tout se joue lors des élections présidentielles, ce qui implique de fonctionner régulièrement "par coup d'éclat").
La différence avec Singapour est simple, ça fonctionne pas.

Y'a qu'à voir les débats sur les fonctionnaires. Comment on peut se plaindre de leurs nombres et, dans le même temps, se plaindre qu'on manque de tout ? On manque de prisons (et donc de personnel pour ces dernières), mais surtout, combien d'établissements fonctionnent plus qu'à bout de bras avec des agents qui frolent le burn out et n'attendent qu'une occasion pour démissionner et se mettre dans le privé.
Non, le problème est beaucoup plus complexe que ça, quand bien même le statut du fonctionnaire ne cesse de montrer des limites d'année en année, au point de se privatiser lentement.

Papy, va poster tes pavés illisibles sur facebook.

Le 09 février 2024 à 15:11:37 :

Le 09 février 2024 à 15:10:21 Matt a écrit :

Le 09 février 2024 à 15:09:19 ChatChiant a écrit :
C'est évident que la sécurité d'une population se doit d'être une priorité, y a qu'en France que ça ne l'est pas.

Quand t'as des électeurs composés à 30% de gauchistes tu peux pas faire de politique sécuritaire

Faut arrêtez avec ce "problème" de sécurité que vous ne connaissez que via les réseaux sociaux, la France est un pays relativement sûr. Relativement. L'industrie française est un problème bien plus massif

https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/france/l-insecurite-plombe-l-attractivite-de-la-france-au-plus-bas-depuis-7-ans_AV-202402060332.html