J'ai tout perdu en une année et je n'ai plus la force de continuer
Bon ça ne va plus les kheys les mots me manquent, je suis arrivé au bout de ce que j'ai pu supporté ...
Surtout quand on voit ça, ça sent pas bon
Le 18 février 2024 à 06:38:43 :
up
Y"a quoi a up sérieux la ?
Le 11 décembre 2023 à 15:34:29 :
Je suis tombé en dépression en Septembre 2022, au même moment j'entrais en Prépa Bac+4 et il restait 6 mois à mon père à vivre : J'habitais alors chez-nous avec mon chat en étant étudiant. Avec ce qui se profilait je ne pouvais pas me laisser aller il fallait que je soutienne mon père et que j'assume mes deux formations. Me voir triste aurait été de trop pour lui, cela l'aurait d'autant plus inquiéter pour moi cela n'est déjà pas simple de vivre ses derniers mois je ne souhaitais pas lui infliger une peine supplémentaireJ'ai souffert tous les jours de savoir celle que j'aime avec un autre, tous les jours de voir mon père petit à petit mourir et souffrir de plus en plus fort.
Il est décédé en Mars, j'ai du stopper mes études pour m'occuper de tout seul : Succession, funérailles, démarches post-mortem, mes propres démarches, le vide de l'appartement de mes parents, mon relogement & mon déménagement.
Ma mère étant déjà décédée il a fallu en urgence prolonger la concession au cimetière avec mes 300 euros épargnés jusqu'alors, je commençais cette période avec 0€ et des milliers euros de dépenses devant moi dont les loyers à payer chez mon père ainsi que les charges. J'avais anticipé, la bourse de ma Prépa était prévue pour ça et j'ai demander le rehaussement de mes droits Crous. J'ai refusé toute aide financière je voulais me débrouiller seulJe me rends compte que c'est impossible à résumer par écrit
Pour la faire court j'ai emménagé en Juin et les galères ont continués alors que j'avais urgemment besoin de vacances, de changer d'air, de vivre des moments autres. Mon eau qui me lache, ma machine, la voiture de mon père, mon téléphone après un mois à galérer à retrouver un abonnement et un téléphone sans numéros, mon revenus. J'ai donc passé ces vacances qui n'en étaient pas à continuer à batailler.
Au même moment puisque ma situation n'est toujours pas stabilisée et qu'il me manque tout chez moi pour vivre normalement, je suis dans l'obligation de refuser mon entrée en Master.En Septembre mes peines se sont approfondies, cela m'a mit encore plus mal. J'ai malgré tout continué à régler mes galères et à m'occuper de la voiture jusqu'à aujourd'hui.
Aujourd'hui j'ai retrouvé un revenu après cinq mois sans : Le RSA. J'ai un peu plus d'équipements qui me permet de mieux vivre, et c'est à peu près tout.Je suis au plus mal comme je ne l'ai jamais été en une année, je ne sais plus où j'ai trouvé l'énergie et la force de me battre. Je pense que j'avais espoir tout ce temps que la cause de ma dépression s'arrange, que ça allait se régler. Cela n'a qu'empirer avec le temps et l'espoir n'est plus du tout présent.
De la même façon me battre pour retrouver et sauvegarder une situation je pensais que ça allait porter ses fruits : Je me retrouve à vivre dans un HLM seul, empli d'affaires qui ne sont pas à moi, sans ne voir personne du matin jusqu'au soir à devoir continuer à batailler. Mais voilà je n'ai plus la force de vivre, celle de faire mes courses, celle de me lever, celle de construire un nouveau avenir : J'ai perdu le sens et le goût à la vie.Avoir été seul depuis le décès de mon père jusqu'à aujourd'hui cela m'a marqué et m'a fait beaucoup de mal.
M'occuper de tout seul, c'était à la hauteur de mes épaules et je m'y étais préparé ! Avoir à le vivre seul, sans présence près de moi, et désormais vivre seul cette nouvelle vie, je n'y étais pas préparé. Je ne vois plus l'intérêt de vivre cette vie.
Vivre et dormir cela m'est devenu impossible, encore une fois il faudrait que j'explique c'est long et chiant : Je n'ai pas de lit et mon chat fout le bordel toutes les nuits, il miaule en plus H/24 je ne le supporte plus. Il n'était pas habitué à être seul lorsque mon père était en vie, il ne comprend pas que je ne peux pas être tout le temps présent chaque minute derrière lui : Je fais pourtant tout pour qu'il se plaise ici. Il est comme moi, il ne se plaira jamais ici quand on a connu notre ancien appartement, il n'a même plus accès à l'extérieur le pauvreCette nuit j'ai rêvé que j'étais caissier. Moi qui au départ souhaitait devenir journaliste et plus récemment membre de la fonction publique, j'ai l'impression que c'est devenu impossible que je ne retrouverai pas la force nécessaire pour préparer mes concours, pour continuer à vivre cette vie sans aucun sens.
Je me suis battu uniquement pour voir mes peines s'aggrandir et vivre un nouveau présent inssuportable.
Je n'en peux plus de vivre seul, je n'en peux plus de savoir celle que j'aime avec un autre de me lever dans cet état, je n'ai pas la force de revivre une année dans ces nouvelles conditions, je ne vois plus l'espoir et je pense au pire. Les fêtes de fin d'année je les vivrai seul, je ne vois plus l'intérêt de continuer cette vie, je ne me remettrai jamais de cette année et je veux en finir avant de débuter une nouvelle annéeJe ne sais plus quoi faire
Problemes de prolo. Un prolo qui se croient speciale, va taffer caissier et lache nous avec tes pavé ennuyant.
Le 11 décembre 2023 à 17:39:06 :
Administration PubliqueJe l'espère oui, j'ai quelques pistes pour plus tard, de là à devenir ce que je voulais être ... ça sera mieux que rien c'est sûr
Le 13 janvier 2024 à 04:20:30 :
Contrairement à ce que beaucoup de gens ont pu essayer de vous faire croire lorsque vous étiez plus jeune, la vie est et demeurera invariablement un combat de tous les instants.Et généralement vous n'aurez pas droit à une combat glorieux et épique qui vous mènera droit vers un objectif noble et transcendant, mais plutôt à une lutte de tous les instants déloyale, dégueulasse et écoeurante, si périlleuse et éreintante qu'elle finira par vous vider de votre énergie jour après jour.
Il en a toujours été ainsi pour la plupart des hommes, et il en sera toujours ainsi, du moins jusqu'à ce que nous puissions complètement surmonter la condition humaine.
Les hommes doivent accepter que leur existence n'est rien de plus qu'une lutte inégale qui leur a été imposée, et qu'elle le restera jusqu'à la toute fin de leur vie.
La seule chose qu’un homme peut faire pour essayer de minimiser sa souffrance est de prendre cette dernière à contrepied.
Cela peut par exemple se faire en s'efforcant de trouver une forme de beauté dans la souffrance. Toutefois, cela requiert énormément d'intelligence de penser à contre-courant à ce point : tout le monde essaie d'éviter la souffrance dans l'espoir de se rapprocher du bonheur, mais combien d'humains y parviennent réellement ?
Le secret de l'ataraxie repose peut-être dans un principe fondamentalement contre-intuitif, celui qui revient à accepter la souffrance interne intrinsèque aux êtres conscients que nous sommes.
Votre seule échappatoire (outre le suisside) repose entièrement sur votre capacité à conscientiser ce qui effraie le commun des mortels, dans l'espoir de transcender votre condition d'humain afin de ne plus subir une existence absurde jonchée de malheurs qui vous a été imposée sans que n'ayez rien demandé.
Et souvenez-vous d'une chose : vous n'avez certainement pas mérité vos malheurs et vos souffrances, mais vous n'avez, non plus, rien fait de spécial qui pourrait justifier que vous puissiez prétendre à une vie belle et paisible.
Le 17 janvier 2024 à 03:20:05 :
L' auteur, tu te fais avoir par le jeu des humains et des hormones, tu es trop empathique.Déjà ta copine, tu l'oublies.
Tu ne l'as jamais aimée et elle non plus, vous vous êtes juste retrouvés un jour nus dans un lit après de multiples interractions sociales ridicules et vos hormones ont fait le reste.
Les interractions électro-chimiques dans ton cerveau te font croire que c'est de l'amour.
En ce moment, un humain transpirant est en train de limer son appareil génital sans latex, elle est à 4 pattes comme un animal et elle aime ça, tout comme elle a aimé avec d'autres et aimera encore avec d'autres.
Et de même manière que toi tu aimeras agiter ta nouille de bipède dans d'autres humaines.
Toutes des p et tous des singes, c'est factuel, il n'y a rien de merveilleux ou de spécial, juste des conversations banales ou un peu élaborées ainsi que des échanges de fluide, il n'y a rien de beau ou de noble, on est pas dans un film.
Ta copine n'a rien de différent des autres humaines, 2 bras, 2 jambes, 1 cerveau, 2 seins.
Ça vaut aussi pour toi.
Tous les humains disent de leur partenaire qu'ils sont leur idéal, qu'ils ne pourraient pas vivre sans, qu'ils ont la chance de connaître l'amour, mais non statistiquement c'est faux, on est pas dans un casino de la team tocket où tout le monde gagne.
Tout le monde trouve son prince ou sa princesse dysneyland au cours sa vie, et rapidement en plus ? Mais oui bien sûr...
J'imagine que t'as fait passer des entretiens et communiquer avec 10 000 femmes, et ta copine en a fait de même avec 10 000 hommes ? ahahah.
Pareil pour tous ceux qui disent " aimer ".Les humains s'attachent juste au premier venu après avoir passé un certain temps histoire de laisser certaines hormones réagir.
Tu peux retrouver les mêmes sensations et sentiments ridicules et illusoires avec une autre humaine au hasard.Une peine de cœur est juste le résultat d'une compréhension naïve du concept d'amour, en dehors de toute réalité. Tu te fais avoir encore plus facilement si c'est ta première relation, et les relations suivantes t'atteindront moins car tu auras accumulé de la data lors des précédentes ruptures, l'effet de surprise sera moindre.
Ton amour n'est pas réel, et ta peine également, c'est toi qui décide que les choses soient ainsi car tu mets ta cervelle en off, sauf pour les hormones.Pour ton père les sentiments sont plus authentiques, c'est un amour moins conditionnel, il est irremplaçable, ta peine est compréhensible sur le plan logique.
Mais tu savais depuis tout petit qu'un humain ça meurt au bout d'un certain temps, depuis que t'as découvert le mot dans un dictionnaire ou le concept dans un film.
Surtout que tu as déjà vécu le deuil de ta mère.
La douleur va laisser place à la nostalgie et le manque, tu le sais très bien.
La bonne nouvelle c'est qu'il y a une chance sur 2 que tu le revoies un jour car il y a 2 événements possible : dieu existe ou n'existe pas.Pour tes problèmes financiers, sache que ce sont juste des lignes en COBOL.
Tu peux survivre avec des pattes LIDL.
Si t'as tant besoin d'argent, t'as qu'à en gagner, c'est aussi simple, il y a des milliers de méthodes pour ça.
D'accord avec toi sauf sur la fin? Depuis quand 2 possibilités = une chance sur deux d'etre dans la possibilité 1 et la même pour 2?
Y a 2 possibilités soit tu gagnes au loto soit tu gagnes pas et pourtant...
Le 18 février 2024 à 06:39:53 :
Le 18 février 2024 à 06:38:43 :
upY"a quoi a up sérieux la ?
Je ne vais pas très bien depuis quelques temps et aimerais pouvoir en discuter avec quelqu'un, il est plus simple de continuer le sujet que d'avoir à en recréer un et à tout ré-expliquer.
Hier soir j'ai coupé court à notre soirée avec un ami, une première depuis qu'on se connait alors qu'elles sont devenues rares, bien que je lui avais alors proposer de lui payer quelque chose à manger avant cela. J'ai préféré rassembler mes dernières forces pour pouvoir rentrer chez-moi assez loin
Que cela soit hier avec mon ami, il y a deux mois avec ma sœur, ou à d'autres moments ces derniers mois, je ne parviens plus comme je parvenais à le faire depuis le départ à cacher ma tristesse, à faire comme si de rien n'était. C'est que ça ne va toujours pas mieux et que la période que je traverse est difficile sur pas mal de points. Dans deux semaines cela fera une année que mon père n'est plus, beaucoup de choses et de souvenirs remontent en parallèle sans que je ne puisse les partager, avec cette date qui fait office de bilan cela me donne un certain sentiment mélancolique.
J'aurais souhaité passer un bon week-end en bonne compagnie, j'aurais souhaiter une petite visite
Pourquoi non ?
Car je n'en avais pas besoin, car c'est trop de ressasser après avoir autant eu à avoir justifier de ma situation sur une année (ce qui est bien compris par ma référente RSA), car moi-même je suis capable d'avoir un recul critique éloigné neutre sur moi-même les actes les causes les conséquences et en tirer les bonnes conclusions, car cela est complexe avec ce qui s'est passé entre ma peine de cœur et la mort de mon père, surtout, surtout : car je n'en ai pas besoin comme je ne n'en ai eu besoin à la mort de ma mère il y'a 16 ans : La mort de mon père n'est pas la cause de ma dépression ni pourquoi je vais mal jour après jour, cela n'a été qu'un boulet supplémentaire
Je voulais simplement vivre de bons moments, être accompagné, pas pour me plaindre ni partager le post-mortem : Simplement, avec évidence, vivre de bons moments
Mieux, j'avais les clefs pour rendre heureux l'autre et seulement ça me donnait envie de continuer
Un psy n'aura pas la réponse aux conséquences de ces deux évènements, moi je l'ai ... mais je n'ai pas la possibilité de.
Le 06 avril 2024 à 17:38:57 JeanWheelingZ a écrit :
Achete une laisse pour le chat, tu vas sûrement rencontrer une meuf en ville avec. Je troll même pas.
Mon chat ne mettra même pas une patte dehors, j'ai déjà tant parler de ce sujet déjà
Je m'excuse auprès de lui : Il sera plus heureux chez ma tante en compagnie d'autres chats avec un accès à l'extérieur, cela sera une fin de vie digne
Ma décision est prise depuis quelques temps La seule force qu'il me reste, le sens de ma vie qu'il me reste, est de vider l'appartement un maximum pour alléger le post-mortem qui s'en suivra, une assurance vie ainsi que mon épargne servira à ma soeur pour sa petite famille, le plan se rode petit à petit
Le 06 avril 2024 à 17:42:24 :
Car je n'en avais pas besoin, car c'est trop de ressasser après avoir autant eu à avoir justifier de ma situation sur une année (ce qui est bien compris par ma référente RSA), car moi-même je suis capable d'avoir un recul critique éloigné neutre sur moi-même les actes les causes les conséquences et en tirer les bonnes conclusions, car cela est complexe avec ce qui s'est passé entre ma peine de cœur et la mort de mon père, surtout, surtout : car je n'en ai pas besoin comme je ne n'en ai eu besoin à la mort de ma mère il y'a 16 ans : La mort de mon père n'est pas la cause de ma dépression ni pourquoi je vais mal jour après jour, cela n'a été qu'un boulet supplémentaireJe voulais simplement vivre de bons moments, être accompagné, pas pour me plaindre ni partager le post-mortem : Simplement, avec évidence, vivre de bons moments
Mieux, j'avais les clefs pour rendre heureux l'autre et seulement ça me donnait envie de continuer
Un psy n'aura pas la réponse aux conséquences de ces deux évènements, moi je l'ai ... mais je n'ai pas la possibilité de.
T'es rempli de beaucoup de certitudes n'empêche
Le 06 avril 2024 à 17:46:01 :
Le 06 avril 2024 à 17:42:24 :
Car je n'en avais pas besoin, car c'est trop de ressasser après avoir autant eu à avoir justifier de ma situation sur une année (ce qui est bien compris par ma référente RSA), car moi-même je suis capable d'avoir un recul critique éloigné neutre sur moi-même les actes les causes les conséquences et en tirer les bonnes conclusions, car cela est complexe avec ce qui s'est passé entre ma peine de cœur et la mort de mon père, surtout, surtout : car je n'en ai pas besoin comme je ne n'en ai eu besoin à la mort de ma mère il y'a 16 ans : La mort de mon père n'est pas la cause de ma dépression ni pourquoi je vais mal jour après jour, cela n'a été qu'un boulet supplémentaireJe voulais simplement vivre de bons moments, être accompagné, pas pour me plaindre ni partager le post-mortem : Simplement, avec évidence, vivre de bons moments
Mieux, j'avais les clefs pour rendre heureux l'autre et seulement ça me donnait envie de continuer
Un psy n'aura pas la réponse aux conséquences de ces deux évènements, moi je l'ai ... mais je n'ai pas la possibilité de.T'es rempli de beaucoup de certitudes n'empêche
Non : Ce sont des craintes qui se sont réalisées depuis une année, l'une après l'autre.
Le psy d'ailleurs, je l'ai déjà essayé en Décembre 2022 sans succès, aujourd'hui je n'ai plus la force de me battre et de continuer ce quotidien solitaire et douleureux.
Bien à l'inverse, j'aurais aimer que mes certitudes volent en éclats : Ma "peine" de coeur, la succession, la mort de mon père et ses conséquences, ce quotidien solitaire désormais : Des craintes qui se sont réalisées malgrès tout mes efforts et mes succès
Cela fait une année que je suis solo, du soir de la mort de mon père jusqu'à aujourd'hui en sachant celle que j'aime avec un autre dans la solitude et le combat total: j'ai resisté, à quel prix pour quelle conclusion ?
L'auriez-vous bien vécus ? Auriez-vous été capable (je pense que oui, car chacun de nous à une force immense en soi), que ressentiriez-vous ? Il suffirait, seulement, de se mettre à ma place 10 minutes pour économiser des pavés à expliquer l'évidence
VDD : Non cela va empirer ma peine de coeur, j'en avais l'occasion depuis 4 mois, encore une fois la crainte s'est réalisée comme j'en avais discuté avec un pote ... il faudrait encore tant en dire, pourtant je l'ai écris ici sous un autre pseudo cette soirée. Demeurera un attachement non-réciproque et un couteau dans la plaie remué, au fond, la sensation de trahir mes sentiments alors qu'elle n'en a eu que faire
EDIT 2 : Je suis un peu saoul et je m'en excuse, vous êtes des kheys en or à être l'oreille que je n'ai pas : C'est la bouche qui manque
Données du topic
- Auteur
- KurokunTaisho
- Date de création
- 11 décembre 2023 à 15:34:29
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