Vos anecdotes à vélo ?

j'avais fait un raid solitaire quand j'étais étudiant, dans la Alsace-Allemagne-Suisse-Alsace sur 4 jours, je n'avais pas de cartes, et je n'avais pas encore de smartphone, donc j'ai fait juste une roadmap avec les villes à traverser
sauf que certaines villes étaient en fait des lieux-dits, pas indiqués, et qu'une erreur, c'était une montagne à remonter

et pour ceux qui pensent que les allemands parlent tous anglais : c'est faux

Le 14 août 2023 à 10:34:42 :
Petit, je ne freinais qu'avec mes pieds
J'ai détruit pas mal de paires de chaussures avec cette technique que je ne conseille pas

mes enfants font pareil, enfin la grande a compris maintenant le système des vrais freins
la petite tombe souvent à vélo, même avec les stabilisateurs

En voici déjà une :

Un livreur dans le 19eme qui était garé sur la piste cyclable, en horaires de livraison je peux le comprendre donc je m’apprêtais pas à faire de réflexion.

Le mec déboule de l’avant du camion avec son transpalette et me force à faire un écart de malade pour l’éviter. Je me retourne et lui fais un signe de la main pour lui dire « t’es debile ? Dégage ! » sans prononcer aucun mot.

Je continue ma route et j’entends au loin « fils de p*te »

Je pile comme un zinzin, je remonte la rue et je vois le mec qui s’est dit ça intérieurement « mince en fait c’est pas tous des vieux boomers ou des jeunes étudiantes qui n’osent rien dire »

Je m’arrête à son niveau sans même descendre du vélo et je dis : « c’est moi le fils de p*te ? »

« Oui mai misiieur tu as vu commen tu va vit ! »

Je réponds : « c’est qui le fils de p*te ? Tu parlais à qui ? A moi ? Parce que si c’est le cas je descends de mon vélo et je te fais manger le trottoir tu comprends sale chien ? »

Faut savoir que devant l’épicerie de merde ou il livrait il y avait 4-5 mecs, pas un seul n’a bougé.

J’ai attrapé le mec par le col, je me suis contenté de dire : « insulte moi encore une fois et tu finis ta vie dans une chaise roulante »

Le mec était terrorisé, je suis parti et je pense qu’il n’a plus jamais insulté un cycliste de sa vie.

Je précise que tout est nofake et que j’ai un gabarit assez imposant donc quand je la ramène il y a un grand silence (ça n’empêche pas les gens de memmerder régulièrement)

Le 12 août 2023 à 13:56:57 :
Aller une autre anecdote.

Début mars, je met en tête d'aller grimper le grand Ballon (somment vosgien à 1343 m d'altitude).
En bas, il faisait 5 °C, soleil. Il était déjà 17 h. Pendant la montée je sens que j'ai froid, mais c'est supportable. Par contre le jour commence à se coucher, et je vois que les bourgeons aux arbres sont gelés. Il faisait sous les 0 °C.
J'arrive au somment, et là en coupant l'effort je me rends compte qu'il faisait vraiment très froid. Je fais les 13 km de descente en étant congelé, du mal à freiner malgré les gants longs, je tremblais de tout mon corps.
J'ai du plusieurs fois m'arrêter tellement je tremblais, sinon j'allais tomber du vélo. Impossible de me servir de mon téléphone pour appeler quelqu'un, mes doigts étaient tellement engourdis.
J'ai vraiment cru qu'à force de trembler j'allais tomber dans le fossé et mourir de froid dans la nuit nofake.
J'arrive à finir la descente, heureusement j'habitais dans le village juste au bas de la descente. C'est mes proches qui m'ont enlever mes vêtements et mes chaussures. Ma sœur prend ma température : 35 °C.

Putain j'ai de la chance de ne pas être trop sensible au froid. En Mai 2020 pendant le confinement j'étais parti avec mon cousin et un de ses amis et on avait monté Péguère, le Port de Lers et la fin de l'Agnes sous un brouillard et 2 degrés et je me souviens que mon cousin avait fait la dernière descente sous la pluie à 2 à l'heure tellement il avait froid.

Moi je m'étais dit plus je vais vite, plus vite j'arrive.

La tristesse de cette photo quand j'y repense.

D'ailleurs en parlant de Pyrénées je vais monter le Menté demain. Depuis la denrière fois j'ai pris 10 kg par contre, et vu que j'ai jamais été un bon cycliste, j'ai pas hâte de voir mon temps.

Sinon je n'ai jamais eu trop de problème avec les autres usagers de la route. Des mecs qui te frôlent ça arrive tout le temps. mais sur Toulouse avec les boulevards et leurs grosses voies de bus + l'hyper centre qui n'est que piétons (donc faut faire gaffe à pas rouler vite) j'ai la chance de pouvoir rester assez loin des voitures.

Le pire qui m'est arrivé, je me suis fait renverser par une camionnette mais c'était de ma faute.

C'étais ici : https://www.google.com/maps/@43.133153,0.972484,3a,75y,11.62h,77.38t/data=!3m6!1e1!3m4!1snUp-HRxoekMH2o1rFNARBw!2e0!7i16384!8i8192?entry=ttu

J'étais sur la voie verte, un vendredi matin de Juillet. Les barrières étaient relevés cette fois ci et je m'engage sans trop faire gaffe vu qu'on est paumé dans la campagne. Évidemment une gros van déboule alors que je grille la priorité et me renverse, heureusement pas très vite. je m'en tire avec juste des ecchimoses sur le tibia gauche (le réflexe de déclipser quand tu sais que vas tomber fait que j'ai mis la jambe en avant ).

Heureusement la dame qui en sort est hyper sympa, n'arrête pas de s'excuser (alors que c'est ma faute. ), m'emmène chez elle à 2 pas et me met de la glace sur la jambe. Elle me raccompagne même là où j'avais garé ma voiture à 20km de là. Je me sentais géné quand même surtout qu'elle me raconte que c'était des enseignants qui partaient 3 mois pour un tour du monde ce matin là et que j'avais du retarder leur départ de 2 bonnes heures.

Une femme qui sortait d’une espèce de casse automobile, je suis passé par-dessus le capot.
La femme n’a pas bougé le cul de son siège et fumait sa clope.
Je l’ai pourrie comme jamais, sa fille à côté hallucinait, j’ai ouvert sa portière et là le gars de la casse arrive et me dit ”ça va, t’as rien, faut pas s’énerver”.

Du coup je me suis barré et je regrette maintenant. Depuis j’ai toujours un constat dans mon sac au cas où