[CELESTIN] C'est quoi ce torchon Célestin ?

Le 11 mars 2024 à 14:19:29 :
Il semblerait que la E soit égalité avec I voir même devant selon le swing de scuu22

Je confirme la E, pas pour maintenant le vampire dream

A)
B)
C) ll
D) l
E) llllll
F)
G)
H)
I) llll

La E gagne ! (le barrage a gagné )

Pour le fun, je vais vous dévoiler quelles étaient les options mortelles, et (pour celles que je peux vous révéler) pourquoi :

A) Appeler Bob et Michel
Une des options les plus safe. ils vous auraient menés à l'hosto à temps.

B) Appeler Charles
Bien qu'il soit un de vos meilleur larrons, il aurait laissé derrière lui ses poursuivants, mais vous seriez retombés sur eux sur le chemin de l'hôpital et seraient morts dans une fusillade.

C) Appeler votre nouveau coupain, le capitaine de brigade
Il vous aurait lui aussi mené à l'hosto à temps. Mais il aurait immédiatement ouvert une enquête qui aurait pu mener Louise en zonzon.

D) Appeler Jean
Jean n'a plus de voiture. Vous seriez mort en chemin en vous vidant de votre sang.

E) Appeler les secours, tout simplement
L'option la plus safe, et qui marche.

F)Appeler Gérard
option mortelle, mais je ne peux encore vous dire pourquoi.

G) Appeler Stéphane
Stéphane n'est peut-être pas celui qui vous apprécie le plus, ni celui que vous appréciez le plus, mais par un sens du devoir il vous aurait mené à bon port.

H) Appeler Magalie, de la compta
Elle aurait glissé dans votre sang en essayant de vous emmener dans sa voiture, aurait chuté sur votre crâne et vous seriez mort la tête écrasée dans ses bourrelets.

I) Laisser Hector vous vampiriser.
Pas grand chose à ajouter ici.

• Ding*

- …

- C’est quoi ?

- Une bonne nouvelle.

- ça y est ?

- oui.

- Enfin. Cette affaire est réglée.

- Et si ça a raté ?

- L’avertissement sera compris.

« L'histoire ne nous fournit que des exemples de paix violées, de guerres injustes et cruelles, de champs dévastés, de villes réduites en cendres. »
Denis Diderot

Arc 2 Chapitre 11
E) Appeler les secours, tout simplement
Dimanche 16 Août 2026

- Appelles… les secours.

- D’accord.

Hector prit votre téléphone et composa le 15. Vous écoutiez la conversation, malgré la fuite de votre esprit dans les étoiles. Elles étaient belles ce soir là. Elles semblaient proches, plus proches de vous que jamais.

- Allo ? Oui, c’est pour une urgence, oui. … Une blessure grave… Au couteau. Un coup dans le dos, au niveau de l’abdomen, et un coup par l’avant, au niveau de l’estomac … Rue camille Bombois … Oui, il est encore conscient … J’ai essayé de stopper le saignement en le pansant avec des morceaux de mes vêtements … Il est appuyé contre un mur … sur le côté ?

Hector vous attrapa.

- Aides-nous là, je vais te mettre sur le côté, histoire de limiter au maximum les saignements.

Vous prenez les mains fortes et les bras robustes d’Hector, et, pataugeant péniblement sur les pavés rouges, les blessures vous faisant souffrir à un point dont vous n’aviez encore pas conscience, mais anesthésié par l’adrénaline et le manque de sang, vous vous mettez sur le côté.

- Oui, c’est bon … Oui, j’ai encore l’arme du crime, elle l’a laissé tombé … non, elle n’est plus là … la police ? Oui, c’est préférable. Oui, il est toujours conscient … je vais faire ça … non, je ne raccroche pas … dans 15 minutes, très bien …

- Pourquoi ?

- Quoi ?

- Pourquoi elle a fait ça ?

Hector réfléchit. La tête contre les pavés, sur le côté, vous admiriez dans la faible lueur jaune du vieux lampadaire le teint blafard du vampire. Vous articulez lentement les mots, vos lèvre vous semblent lourdes, votre visage lutte contre votre volonté.

- Toi, t’as déjà vécu … ça ?

- … En quelques sortes. J’ai connu l’amour une seule fois.

Le sourire narquois et moqueur qu’affichait d’habitude le visage d’Hector s’évapora dans la nuit.

- On s’était promit l’un à l’autre, pour la vie.

- Et … pourquoi, ensuite ?

- Oh, rien de bien trépidant. Elle avait un amant, et son ex est revenu dans sa vie. Elle nous faisaient tourner en bourrique tout les trois, nous montait les uns contres les autres, nous en sommes même venues aux mains, plusieurs fois. Finalement elle est partie avec un quatrième, plus riches que nous trois réunis. Elle a laissé derrière elle trois coeurs brisés ennemis.

- Et pourquoi, vampire ?

- C’est Vanessa qui m’a proposé cette option. L’immortalité. J’ai passé le restant de sa vie à la hanter. Toutes les nuits, j’allais aux mêmes endroits qu’elle, sans jamais prendre une seule ride. J’étais là, quand elle sortait le soir. Je hantais ses nuits. Si bien qu’au fil des années, elle commença à devenir folle. À chaque fois qu’elle changeait d’endroits, je la suivait un mois après. Je lui laissais du répit, de l’espoir. Elle me voyait partout. Même quand j’étais absent. Et par ma simple présence, je lui montrais les rides, la peau lâche qui l’enlaidissaient jour après jour. Alors qu’elle nous avaient tout trois charmé par sa beauté.

- Elle a jamais essayée … de te reparler ?

- Si, plusieurs fois. Mais à chaque fois, je disparaissais, ombre sur les tables, chaises, coussins et murs. Elle a toujours cru à des hallucinations. Et puis …

- Et puis ?

- Elle a attrapé, ce qui aujourd’hui serait appelé une leucémie foudroyante. J’ai alors joué ma dernière carte. Elle était alors âgée de 80 ans, une vieille femme, pour l’époque. Je suis entré un soir, me révélant à elle en sortant de l’ombre. « Encore cette hallucination. ».

- Elle avait … accepté sa folie … ?

- Oui. Alors je me suis approché, et, j’ai récupéré la bague de fiançailles qu’ellle gardait dans sa table de chevet. Celle de nos fiançailles. « Ne touche pas à ça, fantôme ! » m’a-t-elle hurlé. Mais je n’avais que faire. Je l’ai prise, glissé dans ma poche, et lui ai montré celle que je n’avais cessé de porter. Puis, j’ai déposé un baiser sur ses lèvres.

- Et après ? …

- Je me suis évadé par la fenêtre. J’appris plus tard, qu’elle décéda l’heure qui suivit, d’un arrêt cardiaque.

- … triste …

Une fine larme coula sur la joue du vampire. Il l’épongea rapidement.

- J’ai bien peur que Louise ne t’aime plus Célestin …

- Je … je ne … sais pas …

- Pourquoi t’aurait-t-elle poignardé autrement ?

- … Elle paraissait … désolée. Pourquoi trahir ?

- … Je ne sais pas. Elle doit avoir ses raisons, mais m’est avis qu’elle en aime un autre.

- Non, je … je crois pas … Je … je dois enquêter …

- L’aimera tu encore malgré tout ?

- Je … je ne sais pas …

- L’amour ne trahit qu’une fois, Célestin.

- … Non, elle doit avoir … d’autre motivations …

- Tu espères qu’elle a d’autres motivations.

- Oui …

Hector s’alluma une cigarette. Il en fit sortir les première bouffées loin de vous, brouillant le ciel étoilé, cachant la lumière derrière un mince écran de fumée. Les détails se mélaient les uns aux autres. Vous aviez froid.

- Célestin, si jamais tu ne devais pas t’en sortir, quelles sont tes dernières volontés ?

- … Je … je n’y ai jamais réfléchit.

Hector vous regarda. Une nouvelle larme coula le long de sa joue.

- Je, je ne sais pas … je ne suis personne … les étoiles oublieront mon nom … je ne suis qu’un anonyme de plus dans l’histoire … je ne suis pas de ceux … qui grave leur noms … dans les esprits …

Vos yeux devinrent humides et chauds.

- L’éternité m’oubliera …

Hector sanglota.

- Je m’étais juré de ne plus m’attacher aux mortels …

- …

- Si tu dois y survivre, comment continueras tu ta vie ?

- … Pas comme avant.

- Comment la vivra-tu ?

- Fort.

Hector sourit. C’était tout ce qu’il pouvait faire entre les larmes. Vous sentiez vos paupières se fermer. Au loin, une sirène se fit entendre. Vous voyiez les girophares bleus annoncer la cavalerie. Hector se leva, essuya ses larmes, et fit signe à l’ambulance. Vous articulez juste avant de perdre conscience :

- Merci, Hector …

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Lundi 17 Août 2026

L’air était frais. Des bruits de moteur distants, accompagnés de chants de moineaux. Le rouge clair filtrant à travers vos paupières, et la douce chaleur indiquent un après-midi ensoleillé. À grands peine, vous réussissez petit à petit à entrouvrir les paupières, la lumière venant caresser vos pupilles. Vous ne vous étiez pas trompé. Un beau soleil d’été éclairait la pièce de rayons jaunes. Vous tournez la tête, et observez la pièce autour de vous.

Un deuxième lit, vide, une petite table, une chaise, une grande télé, éteinte. Le balcon était ouvert, laissant un courant d’air soulever légèrement les rideaux.

Dans la chaise, Hector se vautrait allègrement. Il croisa votre regard.

- Alors, comment il se sent le rescapé ?

- Je … je peux pas bouger, sinon j’ai mal partout.

- Aha. Tu sais que je t’ai longtemps cru mort.

- Mais je suis toujours là …

- Fantastique !

- Je … j’ai passé combien de temps dans le coma ?

- Oh, tu n’y est que depuis hier. Ils t’on fait la total. Opération, anésthésie, transfusion …

- D’accord … et dans quel état je suis, précisément ?

- Ah, comme tu t’en doute, très mal. Mais heureusement, le gras a un peu protégé les parties vitales. D’après ce que j’ai compris, le bas du poumon gauche, ainsi que le haut de l’estomac ont étés touchés. Mais les docteurs sont optimistes, tu ne devrait pas en garder de grosses séquelles. Après, libre à toi de garder les cicatrices comme blessures de guerre.

- Ils t’on dit combien de temps je devrais rester ?

- Un bon mois, plus s’ils voient que c’est nécessaire.

- D’accord … t’es resté là toute la nuit ?

- Oui … d’ailleurs, je … tout ça est de ma faute. J’aurais du être plus attentif.

- … Tu t’attendais pas à une trahison.

- Non, effectivement.

- Moi non plus …

- Tout semblait si bien couler entre vous deux … j’y ai beaucoup réfléchis, et il semble que ça fasse difficilement sens qu’elle ne te trahisse sans autre raison.

- Je … Elle paraissait sincèrement désolée.

- Si j’étais complotiste, je dirais qu’elle t’a trahis pour obtenir quelques chose de quelqu’un, quelque chose qui importe plus à ses yeux que toi.

- Qu’est-ce qui pourrait bien compter plus à ses yeux ?

- Je ne sais pas. Je ne sais pas …

- Il va falloir que je tire ça au clair.

- Oui … par ailleurs, les médecins te recommandent certes un mois de repos, mais il te faudra reprendre du muscle après ça. Charles s’est déjà proposé.

- Je … je verrais.

- Oui, prends ton temps.

- Tu sais ce qu’est devenue Louise ?

- Non. Je n’ai pas quitté la chambre depuis la fin de l’opération.

- … Je dois savoir pourquoi elle a fait ça.

- Je l’aurais effacée de ma vie, mais c’est toi qui vois.

- En tout cas, merci pour hier.

- C’est tout naturel.

La porte s’ouvrit sur une infirmière, particulièrement poilue, et d’une voix rocailleuse articula.

- hou hi haaaa ….

- Mais c’est un singe ?

- Que veux-tu, le manque de personnel et d’argent amènent à des temps bien difficiles.

L’infirmière changea votre perfusion, et vous tapota la tête affectueusement, avant d’allumer la télé. BFWC, repassait les rares images de votre intervention précédente au commissariat.

Elle applaudi en voyant une vidéo en mauvaise définition, de vous sur les toits de Paris, tirant sur le suspect. Elle vous sourit, vous déposa un baiser sur la tête, et en repartant vous glissa un papier dans les mains.

La porte se referma. Vous éteigniez la télé, restant sidéré un instant devant ce qu’il venait de se passer.

- Eh oui, tu commences à avoir ta notoriété.

- Mais c’est un singe !

- Oui, ben écoutes, paraît qu’ils font bien leur boulot.

- …

- Bon alors, qu’est-ce qu’il t’as filé ?

Vous dépliez le papier.

- Ce singe à un numéro de téléphone.

Hector s’étouffa avec l’eau qu’il buvait. Il toussa si fort, que les larmes lui vinrent.

- Pardon ? Ça doit être le numéro de quelqu’un d’autre, ou de son dresseur.

- J’essayerais plus tard, j’ai pas la tête à ça. Ça me rappelle que je pourrais enquêter sur ce qu’il se passe du côté de Melissa Ssani.

- T’as un contact ?

- Oui, justement, Gwendoline. Il me semble plutôt disposé à parler. Ça pourrait me faire une nouvelle piste intéressante.

- ça pourrait faire un bon papelard, si le scandale en vaut le coup.

- Ouais …

Hector resta à vos côtés tout le restant de votre convalescence.

Vos collègues vous rendirent visite. Charles, lui aussi, salement amoché, fût le premier. Ça faisait toujours plaisir de voir son sourire rayonnant. Il était une boule d’optimisme.

Puis, ce fût au tour de Gérard. Il s’enquit de votre état de santé, mais aussi s’il pouvait publier un article à propos de ce qu’il vous était arrivé. Vous dîtes oui, malgré le désaccord d’Hector.

Puis, Anaïs et Jean. Chacun des deux, à sa manière, vous manifesta leur plus chaleureuse affection. Vous étiez entouré d’amis, de vrais.

Puis, Bob et Michel, avec leur sérieux habituel débarquèrent par la fenêtre. Ils avaient contourné le vigile qui avait été placé devant votre porte. Ils venaient réaliser l’interview demandée par Gérard, mais eux aussi s’enquérirent dans quelles prochaines aventures vous alliez les précipiter par la suite.

À votre surprise, Hubert se montra aussi. Rapide, cordial, il vous annonça que le gouvernement russe était désormais prêt à répondre à vos besoins … particuliers. Dans le but d’aider votre travail de journaliste, bien entendu.

Le commissaire, vint vous interroger sur le déroulement des évènements. Il vous invita à un barbecue avec sa petite famille, et vos collègues, dès que vous seriez sorti de l’hôpital. Vous le remerciez, disant que vous verriez. Vous manifestiez aussi votre intérêt pour Gwendoline, et éventuellement si vous pouviez conduire une interview, interrogatoire. Le commissaire vous promit qu’il verrait avec sa hiérarchie, mais il ne promettait rien.

Enfin, Stéphane, le dernier que vous attendiez se montra à son tour. Rien de bien exceptionnel. Vous sentiez qu’il voulait une relation plus amicale qu’une simple cordialité professionnelle, mais il préféra en rester là.

En dehors des visites, vous passiez le plus clair de votre temps, soit à jouer, ou discuter avec Hector, soit à regarder la télé, avec lui. C’est ainsi que vous apprirent la finalité de l’enquête de l’accident de Momo.

Justement, était interviewé le SDF, qui vous avait abordé, lorsqu’il a vu que vous aviez fuit la scène de l’accident.

Vous vous rongiez les ongles. Il était en direct, toute la France le regardait. S’il était su que vous aviez commis un déli de fuite, votre carrière s’arrêtait.

« Et cette personne que vous aviez vu fuir, vous savez qui c’était ? À quoi il ressemblait ?  C’était qui ? »

« Heu, j’m’e souviens plus bien. Pis vous savez, à mon âge on fait pus confiance à not’mémoire, hein. Em’joue des tours la sal*pe. J’me souviens pus, d’solé. Mais en tout cas y’a un type qu’a suvécu au crash, et qu’a vue tout’l’monde s’faire cramer sous ses yeux. Ça, si vous voulez mon avis, c’t’un sacré traumatisme, alors si vous l’voulez tant qu’ça, z’avez qu’à chercher un tramatisé, ou un mec qui consulte un psy. https://image.noelshack.com/fichiers/2019/25/2/1560883441-siouplait.png »

Vous respirez. Tout va pour le mieux.

Le reportage continue. Vous reconnaissez les suspects. Ceux qui vous ont poursuivis au milieu de la journée, en plein Paris. C’était eux, les deux fois. C’était commandité.

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Vendredi 18 Septembre 2026

La dernière semaine de votre convalescence, ce fut Vanessa, qui, à la faveur de la nuit, prit la place d’Hector. Elle s’était faite belle. Des longues cuissardes aux talons aiguilles presque affûtés, noires, contrastaient avec sa peau pâle. Une robe courte, blanche, en dentelle et tulle, maintenue par un petit corset rouge, bustier, révélait ses épaules et sa nuque. Ses longs cheveux lisses tombaient dans son dos.

- C’est moi qui veille sur toi, ce soir.

- En quelle honneur ?

- Nous avons à discuter de la suite des choses.

- …

- Si nous voulons véritablement commencer notre campagne, il va falloir que nous entamions une véritable période de propagande.

- ça veut dire quoi ?

- Il va falloir que tu pousses la ligne éditoriale en ma faveur, que tu prennes parti. C’est la juste rétribution de la protection que nous t’accordons.

- Oui …

- Par ailleurs, j’ai une nouvelle personne qui m’a contacté. Un mania du pétrole, qui souhaite convertir son empire du pétrole en empire de biocarburant. Il souhaite s’allier à nous.

- Tu veux que j’enquête sur lui ?

- Oui. Outre cela, nous allons dorénavant t’accompagner partout dans tes déplacements, partout où tu sera, l’un de nous sera aussi. Saches-le.

- Même chez moi ?

Vanessa posa ses doigts délicats sur votre cuisse, et le fit marcher vers le haut.

- Même chez toi.

- Je n’aurais plus d’intimité alors …

Vanessa se rapprocha de votre visage. Ses lèvres pulpeuse peintes en noires, ses yeux agrandis par le maquillage.

- Il faudra t’accommoder d’une manière ou d’une autre à notre présence …

- Je pense que je m’y ferais …

Elle passe ses mains sur vos joues, et lentement vient poser ses lèvres, Vous savourez ce baiser. Le dicton disait vrai …

Votre idylle fût interrompue par un crissement de pneus soudain, suivit de sirènes de police, et de coups de feu.

- On n’est jamais tranquilles dans ce pays, c’est scandaleux.

Vanessa ouvrit la porte fenêtre, et jeta un œil à la cour.

- Comme tu t’en doutes, il y a plusieurs voitures de police, mais aussi une voiture qui me semble assez modeste.

Elle retourna vers vous, et d’un portail d’ombre sorti deux armes de poing, dont une qu’elle vous confia.

Des coups de feu se firent enendre dans les couloirs, se rapprochant. Devant la porte, vous entendez une bousculade. Le vigile tentait d’arrêter l’intrus. Vanessa ouvrit la porte et le feu. Elle sauva in extremis la vie du vigile.

- Célestin, je vais te buter ! FORT ! Tu va tomber par terre ! FORT !

Vanessa fut projetée dans la chambre, tel un fétu de paille. Elle se rattrapa miraculeusement, malgré les immenses talons.
Bacar Trouer, salement amoché, couvert de plaies, et sûrement déjà plusieurs balles dans le corps fit irruption dans la chambre, plantant la porte dans le mur. Il pointa son arme sur vous.

Vanessa, élan, sec, se jeta su Bacar. Vos yeux, plus rapides, virent des pointes, acérés, sur les talons, des bottes. Bacar, rapide, évita le tranchage de gorge. Les talons, dans l’épaule, il recula, un coup de feu, perdu, partant au loin.

Vanessa le braqua. Il tira. Elle évitait, plus pour épargner ses vêtements neufs. Vide, le chargeur cliqua. Bacar en vint, surprenant Vanessa, au mains. Un premier crochet. Sonnant. L’arcade sourcilière s’ouvrit. Un deuxième, évité, un troisième, pris cette fois sur le nez. Coule, coule, le sang.

Elle se ressaisit. Un uppercut, dans la mâchoire. Puis, attrapa le col, traîna le candidat aux présidentielles sur le balcon, Et un, deux, fracassée, la tête sur le béton.

Mais Bacar n’abandonnait pas. Il attrapa Vanessa, et de son bras valide la jeta au travers de la pièce. Cette fois, la toilette était bonne à jeter. Ouverte, par les angles des meubles, et des chaises. Mais elle se releva. Elle porta un nouvel assaut, coup de pied, levé, au bras valide de Bacar. Elle ne visait pas la mort. Il parait, avec son bras blessé, lançant des crochets, qui parfois faisait violemment mouche.

Finalement, il s’épuisa. Vanessa le finit d’un série de crochets. Elle veilla à ce qu’il ne bouge pas, mais reste conscient.

Il s’affala au sol, calé contre la vitre laissant une longue trace. Il reprit son souffle, bruyamment.

- Célestin … je …. te … hais.

- J’ai fais quoi encore ?

- Le scandale … Ils ne me poursuivaient pas encore … pour l’instant. Mais maintenant … la justice est à ma porte … ils vont me faire un procès … exemplaire.

- Oui, j’ai révélé le scandale de la crémaillère, mais pourquoi ne venir que maintenant ? Ça fait un moment.

- C’est ce que je dis … il ne me poursuivaient pas … l’affaire s’étouffait … mais maintenant ils entament les poursuites. Ça n’arrive jamais, d’habitude. Ils veulent me descendre … Tu les a corrompus ? Qui d’autre que toi ?

- Quoi ?

- C’est une coalition … Je ne sais pas comment tu t’y es prit, mais c’est très bien joué …

Un bruit de bottes nombreuses, s’approcha de votre chambre. La cavalerie. Ils saisirent Bacar.

- Célestin … tu ne sera plus jamais tranquille.

Ils l’emmenèrent, et d’autres saisirent vos témoignages. Vous cachez précautionneusement votre arme dans les couvertures, et donnez tout les détails … légaux, aux forces de l’ordre. Ils s’en allèrent, et demandèrent à ce que le vigile soit relevé. Ils refermèrent doucement la porte.

Vous regardiez Vanessa. Elle était dévastée.

- Maaaaaaiiis, j’ai acheté tout ça hier, et regardes moi, c’est en lambeaux, irrécupérable !

- Cela dit …

- Oui ?

- Le rouge te vas bien, je trouve.

Elle rougit, et vous tourna le dos.

- ça faisait longtemps …

- Que quoi ?

Elle se retourna, et se rapprocha, les joues rouges, bien malgré elle. D’un doigt doux, elle vous releva la tête.

- T’occupes.

Elle déposa un dernier baiser sur vos lèvres, puis, sauta du balcon et disparu dans la nuit. Quelques minutes plus tard, Hector était à vos côtés, tout sourire.

- Qu’est-ce que tu lui a dit ?

- Ben, que le rouge lui allait bien. Et après, elle a disparue.

- Aha …. ça fait un temps qu’elle n’a plus reçu de compliment sincère d’un homme. Tu viens de te la mettre dans la poche.

- Vraiment ?

- … oui, ahi.

Hector s’alluma une cigarette et la fuma au balcon, d’où il continua la conversation.

- Dis-moi, une fois sortit, tu compte faire quoi ? C’est quoi la suite ?

A) Retrouver Louise
B) Enquêter sur le meurtre de Momo
C) Interroger Gwendoline
D) Enquêter sur Melissa Ssani
E) Enquêter plus profondément sur Bacar Trouer.
F) Enqupeter sur le mania du pétrole
G) contacter le numéro que vous a filé l'infirmière

Dangerosité : Verte

Nombre de morts :37

Récap

Statistiques heures de votes ( un seul vote possible si j’ai bien fait le bouzin. )
https://strawpoll.com/polls/PKgl3B88anp