Le manque de professeur de français
Le 17 avril 2023 à 15:32:57 :
Le 17 avril 2023 à 15:27:52 :
Le 17 avril 2023 à 15:25:49 :
Le français ne sert à rien car mal enseigné, comme les plupart des matières. Pour ma part, c'est pas grâce à l'école que j'ai développé un esprit critique, une culture ou une bonne manière de m'exprimer.
C'est en partie grâce à Internet et surtout JVC.Oui, vous ne rêvez pas et c'est la même pour beaucoup d'entre-nous.
Vous n'avez pas remarqué que beaucoup de personnes dans nos âges ne savent pas écrire ? Je connais énormément de 25-30 ans qui confondent "ça" et "sa". Sans parler de la syntaxe foireuse.
Sur JVC, peu écrivent vraiment mal. Peu ont une syntaxe foireuse.L'école ne nous apprend rien. Le développement de l'esprit critique n'est pas favorisé. On veut nous surcharger de connaissances inutiles, rapidement oubliées.
L'essentiel n'est même pas abordé.J'ai eu l'expérience inverse, mais c'était il y a plus longtemps et j'étais dans le privé donc ça explique peut-être pourquoi.
Mais j'ai compris l'intérêt de la matière "français" une fois en droit.
Et j'ai compris que j'avais appris à lire. Pas juste pour lire des mots, mais pour comprendre un sens, voire même plusieurs sens dans un même texte.Au final c'est ça l'objectif de la matière. La conjugaison et la grammaire c'est la base, mais le vrai enseignement il est dans l'apprentissage de l'analyse de ce qu'on lit.
L'orthographe et la conjugaison c'est fondamentalement important, c'est vrai. La lecture et l'analyse sont une suite logique. Le problème étant que ce qu'on nous fait lire à l'école ne parvient pas à nous captiver car il y a un énorme décalage. J'ai connu très peu de camarades qui étaient excités à l'idée de lire et analyser du Maupassant
Ce qu'il faudrait revoir c'est essentiellement ça et surtout incluse des trucs plus ludiques au programme.
Franchement c'est pas évident d'intéresser des ados à la littérature c'est clair.
Et surtout dans des classes de 30 élèves je vois pas comment trouver une méthode qui convienne à tous.
Le 17 avril 2023 à 15:54:19 :
Le 17 avril 2023 à 15:52:12 :
Le 17 avril 2023 à 15:49:25 :
Le 17 avril 2023 à 15:28:22 :
Le 17 avril 2023 à 15:21:30 :
mes couilles ouai
il manque surtout des profs de maths vu que la plupart preferent se faire des couilles en or dans le privé tandis que les débouchés d'une fac de lettre c'est quoi ? only prof comme fac de d'histoire d'ailleursLes débouchés sont bien plus nombreux que les métiers du professorat. Utilisez votre logique deux secondes, comparez le nombre de postes offert au nombre d'étudiants ; et demandez-vous où passent les étudiants en question.
Et non, ils ne vont pas tous à McDo. Ca reste des filières difficiles, mais en général vous abondez dans le sens des clichés habituels sans trop vous poser de questions. Traducteur, conseiller dans une boîte privée (cabinet d'avocat, par ex, en tant que chercheur) ; porte-parole, rédacteur ; travail dans les musées, gérant de patrimoine, etc etc.
Y'a pas mal de débouchés... Le problème étant, dans les disciplines dites "molles", de monter suffisamment haut dans les études pour pouvoir y accéder. C'est ça, le problème de ces filières aujourd'hui.
Non, il a pas complètement tort non plus. Tout ce que tu dis est juste, en revanche l'orientation en France est vraiment pas terrible, et la plupart des gens apprennent l'existence de certaines professions trop tard dans leurs études
De plus, certains domaines comme l'éditions sont bouchés, et presque inintégrables si tu vis en Province.La plupart des littéraires qui veulent pas faire prof, de mon expérience ils partent dans le journalisme. Perso j'aurais potentiellement pu bifurquer vers la rédaction en politique mais c'est rare, et là je vais me reconvertir dans le patrimoine.
Un de mes potes a fait du droit, d'autres dans des métiers d'arts
En gros les parcours sont très diversJe suis d'accord avec une chose : l'orientation cloche. D'ailleurs, y'a un tabou énorme dans l'enseignement supérieur à ce propos. Ca me rend malade. La plupart des vieux profs voient d'un très mauvais oeil qu'on souligne aux étudiants de ces disciplines qu'il n'y a pas que le professorat dans la vie.
Ce qui est, soyons honnête, totalement hypocrite de leur part.
c'est anormal à quel point on manque d'information
Je ne savais pas ce qu'était une prépa en terminale, je ne savais pas ce qu'étaient les ingénieurs, les techniciens, sciences po, khagne, hypokhagne, les BUT, je connaissais l'existence des BTS et de la Fac uniquement, il y a plein de jeunes qui décrochent qui se retrouvent dans la merde après
Les conseillères d'orientation qui servent à rien à part dire "oh il veut de l'argent, oh il veut aider les autres"
En vrai si on pouvait virer la techno pour mettre de l'orientation je pense que ça servirait, pour le coup vraiment y a plein de métiers ou d'écoles bah on sait même pas qu'ils existent
Le 17 avril 2023 à 15:53:11 :
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Le 17 avril 2023 à 15:27:52 :
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Le français ne sert à rien car mal enseigné, comme les plupart des matières. Pour ma part, c'est pas grâce à l'école que j'ai développé un esprit critique, une culture ou une bonne manière de m'exprimer.
C'est en partie grâce à Internet et surtout JVC.Oui, vous ne rêvez pas et c'est la même pour beaucoup d'entre-nous.
Vous n'avez pas remarqué que beaucoup de personnes dans nos âges ne savent pas écrire ? Je connais énormément de 25-30 ans qui confondent "ça" et "sa". Sans parler de la syntaxe foireuse.
Sur JVC, peu écrivent vraiment mal. Peu ont une syntaxe foireuse.L'école ne nous apprend rien. Le développement de l'esprit critique n'est pas favorisé. On veut nous surcharger de connaissances inutiles, rapidement oubliées.
L'essentiel n'est même pas abordé.J'ai eu l'expérience inverse, mais c'était il y a plus longtemps et j'étais dans le privé donc ça explique peut-être pourquoi.
Mais j'ai compris l'intérêt de la matière "français" une fois en droit.
Et j'ai compris que j'avais appris à lire. Pas juste pour lire des mots, mais pour comprendre un sens, voire même plusieurs sens dans un même texte.Au final c'est ça l'objectif de la matière. La conjugaison et la grammaire c'est la base, mais le vrai enseignement il est dans l'apprentissage de l'analyse de ce qu'on lit.
This, le français est super utile en droit
J'ai eu l'expérience inverse, je m'intéresse de plus en plus au droit après mes études de lettres, ça me donne limite envie de me reconvertir d'ailleursJ'y ai songé aussi. Mais le droit, ça reste ignoblement chiant, faut le savoir.
Après avoir goûté à la grande littérature, je me vois mal apprendre par cœur comme un demeuré des pages et des pages de procédures purement arbitraires.
J'ai deux collègues agrégées et docteurs en droit (+ Normale Sup pour l'une d'entre elles) et elles ont fui les cabinets d'avocats. Des horaires de fou-furieux, un ennui immense, beaucoup de stress.
Au final, elles sont bien contentes à 4-5K€ nets / mois avec leur agrégation et leur 5h sup...
Franchement résumer le droit à "apprendre par cœur" c'est assez réducteur.
Oui y a du par cœur à connaître.
Mais l'essentiel de ce que tu vas y faire reste de l'analyse, du commentaire et apprendre à chercher des informations. En fait tu réapprends à lire.
La plupart du temps tu as le droit à un support (le code de la matière en question).
Perso j'ai laissé tomber après la première année de master car c'est surtout le fonctionnement de la fac (full théorie 0 pratique) qui m'a gonflé.
Mais résumer le droit au par cœur c'est faux. C'est tellement dense que connaître par cœur n'a aucun sens de toutes façons.
Le 17 avril 2023 à 16:01:44 :
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> Le 17 avril 2023 à 15:21:30 :
>mes couilles ouai
> il manque surtout des profs de maths vu que la plupart preferent se faire des couilles en or dans le privé tandis que les débouchés d'une fac de lettre c'est quoi ? only prof comme fac de d'histoire d'ailleurs
Les débouchés sont bien plus nombreux que les métiers du professorat. Utilisez votre logique deux secondes, comparez le nombre de postes offert au nombre d'étudiants ; et demandez-vous où passent les étudiants en question.
Et non, ils ne vont pas tous à McDo. Ca reste des filières difficiles, mais en général vous abondez dans le sens des clichés habituels sans trop vous poser de questions. Traducteur, conseiller dans une boîte privée (cabinet d'avocat, par ex, en tant que chercheur) ; porte-parole, rédacteur ; travail dans les musées, gérant de patrimoine, etc etc.
Y'a pas mal de débouchés... Le problème étant, dans les disciplines dites "molles", de monter suffisamment haut dans les études pour pouvoir y accéder. C'est ça, le problème de ces filières aujourd'hui.
Non, il a pas complètement tort non plus. Tout ce que tu dis est juste, en revanche l'orientation en France est vraiment pas terrible, et la plupart des gens apprennent l'existence de certaines professions trop tard dans leurs études
De plus, certains domaines comme l'éditions sont bouchés, et presque inintégrables si tu vis en Province.La plupart des littéraires qui veulent pas faire prof, de mon expérience ils partent dans le journalisme. Perso j'aurais potentiellement pu bifurquer vers la rédaction en politique mais c'est rare, et là je vais me reconvertir dans le patrimoine.
Un de mes potes a fait du droit, d'autres dans des métiers d'arts
En gros les parcours sont très diversJe suis d'accord avec une chose : l'orientation cloche. D'ailleurs, y'a un tabou énorme dans l'enseignement supérieur à ce propos. Ca me rend malade. La plupart des vieux profs voient d'un très mauvais oeil qu'on souligne aux étudiants de ces disciplines qu'il n'y a pas que le professorat dans la vie.
Ce qui est, soyons honnête, totalement hypocrite de leur part.
c'est anormal à quel point on manque d'information
Je ne savais pas ce qu'était une prépa en terminale, je ne savais pas ce qu'étaient les ingénieurs, les techniciens, sciences po, khagne, hypokhagne, les BUT, je connaissais l'existence des BTS et de la Fac uniquement, il y a plein de jeunes qui décrochent qui se retrouvent dans la merde après
Les conseillères d'orientation qui servent à rien à part dire "oh il veut de l'argent, oh il veut aider les autres"En vrai si on pouvait virer la techno pour mettre de l'orientation je pense que ça servirait, pour le coup vraiment y a plein de métiers ou d'écoles bah on sait même pas qu'ils existent
C'est con mais même des présentations métiers.
A la fac j'étais dans le bureau des élèves et on avait organisé une journée où plein de professionnels du droit (et même d'autres profession mais font les personnes avaient fait droit) étaient venus présenter leurs professions.
Et là tu te rends compte que même à la fac t'en a plein qui savent pas ce qu'ils veulent faire.
Et personne ne pourra mieux expliquer son métier qu'un professionnel qui l'exerce. C'était une super journée
Le 17 avril 2023 à 16:00:26 :
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Le 17 avril 2023 à 15:28:22 :
Le 17 avril 2023 à 15:21:30 :
mes couilles ouai
il manque surtout des profs de maths vu que la plupart preferent se faire des couilles en or dans le privé tandis que les débouchés d'une fac de lettre c'est quoi ? only prof comme fac de d'histoire d'ailleursLes débouchés sont bien plus nombreux que les métiers du professorat. Utilisez votre logique deux secondes, comparez le nombre de postes offert au nombre d'étudiants ; et demandez-vous où passent les étudiants en question.
Et non, ils ne vont pas tous à McDo. Ca reste des filières difficiles, mais en général vous abondez dans le sens des clichés habituels sans trop vous poser de questions. Traducteur, conseiller dans une boîte privée (cabinet d'avocat, par ex, en tant que chercheur) ; porte-parole, rédacteur ; travail dans les musées, gérant de patrimoine, etc etc.
Y'a pas mal de débouchés... Le problème étant, dans les disciplines dites "molles", de monter suffisamment haut dans les études pour pouvoir y accéder. C'est ça, le problème de ces filières aujourd'hui.
Non, il a pas complètement tort non plus. Tout ce que tu dis est juste, en revanche l'orientation en France est vraiment pas terrible, et la plupart des gens apprennent l'existence de certaines professions trop tard dans leurs études
De plus, certains domaines comme l'éditions sont bouchés, et presque inintégrables si tu vis en Province.La plupart des littéraires qui veulent pas faire prof, de mon expérience ils partent dans le journalisme. Perso j'aurais potentiellement pu bifurquer vers la rédaction en politique mais c'est rare, et là je vais me reconvertir dans le patrimoine.
Un de mes potes a fait du droit, d'autres dans des métiers d'arts
En gros les parcours sont très diversJe suis d'accord avec une chose : l'orientation cloche. D'ailleurs, y'a un tabou énorme dans l'enseignement supérieur à ce propos. Ca me rend malade. La plupart des vieux profs voient d'un très mauvais oeil qu'on souligne aux étudiants de ces disciplines qu'il n'y a pas que le professorat dans la vie.
Ce qui est, soyons honnête, totalement hypocrite de leur part.
Ben en même temps ça c'est un truc que j'aime pas trop chez eux quand même : les profs très investis veulent absolument que tu deviennes prof si t'es bon, j'ai été poussé de partout pour que je chope le CAPES + agreg alors qu'en vrai je pense que j'aurais été bien mieux en droit ou dans des métiers liés à la conservation du patrimoine, sauf que manque de bol je savais pas vraiment que ça existait, pour moi conservateur c'était le vieux sage dans un musée qui servait un peu à rien, pour le dire de manière caricaturale
Pour le coup ça on est en droit de leur reprocher. Mais en vrai ça doit aussi leur casser les pieds de voir la saignée qu'il y a niveau des vocations, de plus en plus de lettreux refusent l'intégrer le professorat, y compris les enfants de profs ce qui est un fait assez nouveau
J'ai ri : j'ai pas mal bossé dans les musées pour financer ma thèse, avant d'obliquer vers de l'enseignement dans le supérieur. Du coup la caricature du conservateur me fume haha.
Et j'ai envie de te dire que les premiers à qui ça casse les pieds, c'est les étudiants. Eux, ils râlent dans leur barbe... Mais ils ont leur poste.
Le 17 avril 2023 à 16:13:58 :
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> Le 17 avril 2023 à 15:21:30 :
>mes couilles ouai
> il manque surtout des profs de maths vu que la plupart preferent se faire des couilles en or dans le privé tandis que les débouchés d'une fac de lettre c'est quoi ? only prof comme fac de d'histoire d'ailleurs
Les débouchés sont bien plus nombreux que les métiers du professorat. Utilisez votre logique deux secondes, comparez le nombre de postes offert au nombre d'étudiants ; et demandez-vous où passent les étudiants en question.
Et non, ils ne vont pas tous à McDo. Ca reste des filières difficiles, mais en général vous abondez dans le sens des clichés habituels sans trop vous poser de questions. Traducteur, conseiller dans une boîte privée (cabinet d'avocat, par ex, en tant que chercheur) ; porte-parole, rédacteur ; travail dans les musées, gérant de patrimoine, etc etc.
Y'a pas mal de débouchés... Le problème étant, dans les disciplines dites "molles", de monter suffisamment haut dans les études pour pouvoir y accéder. C'est ça, le problème de ces filières aujourd'hui.
Non, il a pas complètement tort non plus. Tout ce que tu dis est juste, en revanche l'orientation en France est vraiment pas terrible, et la plupart des gens apprennent l'existence de certaines professions trop tard dans leurs études
De plus, certains domaines comme l'éditions sont bouchés, et presque inintégrables si tu vis en Province.La plupart des littéraires qui veulent pas faire prof, de mon expérience ils partent dans le journalisme. Perso j'aurais potentiellement pu bifurquer vers la rédaction en politique mais c'est rare, et là je vais me reconvertir dans le patrimoine.
Un de mes potes a fait du droit, d'autres dans des métiers d'arts
En gros les parcours sont très diversJe suis d'accord avec une chose : l'orientation cloche. D'ailleurs, y'a un tabou énorme dans l'enseignement supérieur à ce propos. Ca me rend malade. La plupart des vieux profs voient d'un très mauvais oeil qu'on souligne aux étudiants de ces disciplines qu'il n'y a pas que le professorat dans la vie.
Ce qui est, soyons honnête, totalement hypocrite de leur part.
Ben en même temps ça c'est un truc que j'aime pas trop chez eux quand même : les profs très investis veulent absolument que tu deviennes prof si t'es bon, j'ai été poussé de partout pour que je chope le CAPES + agreg alors qu'en vrai je pense que j'aurais été bien mieux en droit ou dans des métiers liés à la conservation du patrimoine, sauf que manque de bol je savais pas vraiment que ça existait, pour moi conservateur c'était le vieux sage dans un musée qui servait un peu à rien, pour le dire de manière caricaturale
Pour le coup ça on est en droit de leur reprocher. Mais en vrai ça doit aussi leur casser les pieds de voir la saignée qu'il y a niveau des vocations, de plus en plus de lettreux refusent l'intégrer le professorat, y compris les enfants de profs ce qui est un fait assez nouveau
J'ai ri : j'ai pas mal bossé dans les musées pour financer ma thèse, avant d'obliquer vers de l'enseignement dans le supérieur. Du coup la caricature du conservateur me fume haha.
Et j'ai envie de te dire que les premiers à qui ça casse les pieds, c'est les étudiants. Eux, ils râlent dans leur barbe... Mais ils ont leur poste.
Pour moi le conservateur c'était genre ce sticker :
J'ai aussi découvert énormément de trucs sur les bibliothécaires, notamment les "bibliothécaires de haut niveau" qui sont à moitié dans le lobbying dans les associations de droit néerlandaises, alors que pour moi c'était la dame du CDI quoi. Leurs prérogatives sont bien plus étendues que ce que je pensais.
J'ai appris d'une pote récemment ce que faisait un muséographe aussi, ça pareil j'avais aucune idée que ça existait.
Le 17 avril 2023 à 16:06:57 :
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Le 17 avril 2023 à 15:44:11 :
Le 17 avril 2023 à 15:27:52 :
Le 17 avril 2023 à 15:25:49 :
Le français ne sert à rien car mal enseigné, comme les plupart des matières. Pour ma part, c'est pas grâce à l'école que j'ai développé un esprit critique, une culture ou une bonne manière de m'exprimer.
C'est en partie grâce à Internet et surtout JVC.Oui, vous ne rêvez pas et c'est la même pour beaucoup d'entre-nous.
Vous n'avez pas remarqué que beaucoup de personnes dans nos âges ne savent pas écrire ? Je connais énormément de 25-30 ans qui confondent "ça" et "sa". Sans parler de la syntaxe foireuse.
Sur JVC, peu écrivent vraiment mal. Peu ont une syntaxe foireuse.L'école ne nous apprend rien. Le développement de l'esprit critique n'est pas favorisé. On veut nous surcharger de connaissances inutiles, rapidement oubliées.
L'essentiel n'est même pas abordé.J'ai eu l'expérience inverse, mais c'était il y a plus longtemps et j'étais dans le privé donc ça explique peut-être pourquoi.
Mais j'ai compris l'intérêt de la matière "français" une fois en droit.
Et j'ai compris que j'avais appris à lire. Pas juste pour lire des mots, mais pour comprendre un sens, voire même plusieurs sens dans un même texte.Au final c'est ça l'objectif de la matière. La conjugaison et la grammaire c'est la base, mais le vrai enseignement il est dans l'apprentissage de l'analyse de ce qu'on lit.
This, le français est super utile en droit
J'ai eu l'expérience inverse, je m'intéresse de plus en plus au droit après mes études de lettres, ça me donne limite envie de me reconvertir d'ailleursJ'y ai songé aussi. Mais le droit, ça reste ignoblement chiant, faut le savoir.
Après avoir goûté à la grande littérature, je me vois mal apprendre par cœur comme un demeuré des pages et des pages de procédures purement arbitraires.
J'ai deux collègues agrégées et docteurs en droit (+ Normale Sup pour l'une d'entre elles) et elles ont fui les cabinets d'avocats. Des horaires de fou-furieux, un ennui immense, beaucoup de stress.
Au final, elles sont bien contentes à 4-5K€ nets / mois avec leur agrégation et leur 5h sup...
Franchement résumer le droit à "apprendre par cœur" c'est assez réducteur.
Oui y a du par cœur à connaître.
Mais l'essentiel de ce que tu vas y faire reste de l'analyse, du commentaire et apprendre à chercher des informations. En fait tu réapprends à lire.
La plupart du temps tu as le droit à un support (le code de la matière en question).Perso j'ai laissé tomber après la première année de master car c'est surtout le fonctionnement de la fac (full théorie 0 pratique) qui m'a gonflé.
Mais résumer le droit au par cœur c'est faux. C'est tellement dense que connaître par cœur n'a aucun sens de toutes façons.
Bon mon message s'est effacé mais en gros : je suis d'accord avec ce que tu dis, j'ai l'impression du peu que je comprends du domaine du droit que j'étudie pour le moment que capter "l'esprit" du droit c'est hyper important. Mais quand tu manques de connaissances théoriques brutes (ce qui est mon cas), c'est précisément là où réside la difficulté car on manque d'une vue macroscopique
Alors que parfois il suffit de changer ou d'omettre un mot dans un article pour changer complètement son cadre d'application ou même la conception d'un objet commun, j'avais pu le voir avec la loi Robert sur les bibliothèques où l'ajout d'un simple groupe de trois mot assez flou dans un article du code du patrimoine (L330-3 ou L330-4 si je dis pas de bêtises) changeait complètement la conception traditionnelle d'une bibliothèque au sein du droit français.
> > il manque surtout des profs de maths vu que la plupart preferent se faire des couilles en or dans le privé tandis que les débouchés d'une fac de lettre c'est quoi ? only prof comme fac de d'histoire d'ailleurs
>
> Les débouchés sont bien plus nombreux que les métiers du professorat. Utilisez votre logique deux secondes, comparez le nombre de postes offert au nombre d'étudiants ; et demandez-vous où passent les étudiants en question.
>
> Et non, ils ne vont pas tous à McDo. Ca reste des filières difficiles, mais en général vous abondez dans le sens des clichés habituels sans trop vous poser de questions. Traducteur, conseiller dans une boîte privée (cabinet d'avocat, par ex, en tant que chercheur) ; porte-parole, rédacteur ; travail dans les musées, gérant de patrimoine, etc etc.
>
> Y'a pas mal de débouchés... Le problème étant, dans les disciplines dites "molles", de monter suffisamment haut dans les études pour pouvoir y accéder. C'est ça, le problème de ces filières aujourd'hui.
Non, il a pas complètement tort non plus. Tout ce que tu dis est juste, en revanche l'orientation en France est vraiment pas terrible, et la plupart des gens apprennent l'existence de certaines professions trop tard dans leurs études
De plus, certains domaines comme l'éditions sont bouchés, et presque inintégrables si tu vis en Province.La plupart des littéraires qui veulent pas faire prof, de mon expérience ils partent dans le journalisme. Perso j'aurais potentiellement pu bifurquer vers la rédaction en politique mais c'est rare, et là je vais me reconvertir dans le patrimoine.
Un de mes potes a fait du droit, d'autres dans des métiers d'arts
En gros les parcours sont très diversJe suis d'accord avec une chose : l'orientation cloche. D'ailleurs, y'a un tabou énorme dans l'enseignement supérieur à ce propos. Ca me rend malade. La plupart des vieux profs voient d'un très mauvais oeil qu'on souligne aux étudiants de ces disciplines qu'il n'y a pas que le professorat dans la vie.
Ce qui est, soyons honnête, totalement hypocrite de leur part.
Ben en même temps ça c'est un truc que j'aime pas trop chez eux quand même : les profs très investis veulent absolument que tu deviennes prof si t'es bon, j'ai été poussé de partout pour que je chope le CAPES + agreg alors qu'en vrai je pense que j'aurais été bien mieux en droit ou dans des métiers liés à la conservation du patrimoine, sauf que manque de bol je savais pas vraiment que ça existait, pour moi conservateur c'était le vieux sage dans un musée qui servait un peu à rien, pour le dire de manière caricaturale
Pour le coup ça on est en droit de leur reprocher. Mais en vrai ça doit aussi leur casser les pieds de voir la saignée qu'il y a niveau des vocations, de plus en plus de lettreux refusent l'intégrer le professorat, y compris les enfants de profs ce qui est un fait assez nouveau
J'ai ri : j'ai pas mal bossé dans les musées pour financer ma thèse, avant d'obliquer vers de l'enseignement dans le supérieur. Du coup la caricature du conservateur me fume haha.
Et j'ai envie de te dire que les premiers à qui ça casse les pieds, c'est les étudiants. Eux, ils râlent dans leur barbe... Mais ils ont leur poste.
Pour moi le conservateur c'était genre ce sticker :
J'ai aussi découvert énormément de trucs sur les bibliothécaires, notamment les "bibliothécaires de haut niveau" qui sont à moitié dans le lobbying dans les associations de droit néerlandaises, alors que pour moi c'était la dame du CDI quoi. Leurs prérogatives sont bien plus étendues que ce que je pensais.J'ai appris d'une pote récemment ce que faisait un muséographe aussi, ça pareil j'avais aucune idée que ça existait.
Tu as dû le dire dans les pages précédentes, mais t'as fait quoi comme études ?
Bon ceci dit, pour le conservateur je te jette pas la pierre. Les gens ont du mal à comprendre ce que ça représente (et sous-estiment d'ailleurs beaucoup l'aspect purement mondain de cette tâche).
Le 17 avril 2023 à 16:23:38 :
> > > il manque surtout des profs de maths vu que la plupart preferent se faire des couilles en or dans le privé tandis que les débouchés d'une fac de lettre c'est quoi ? only prof comme fac de d'histoire d'ailleurs
> >
> > Les débouchés sont bien plus nombreux que les métiers du professorat. Utilisez votre logique deux secondes, comparez le nombre de postes offert au nombre d'étudiants ; et demandez-vous où passent les étudiants en question.
> >
> > Et non, ils ne vont pas tous à McDo. Ca reste des filières difficiles, mais en général vous abondez dans le sens des clichés habituels sans trop vous poser de questions. Traducteur, conseiller dans une boîte privée (cabinet d'avocat, par ex, en tant que chercheur) ; porte-parole, rédacteur ; travail dans les musées, gérant de patrimoine, etc etc.
> >
> > Y'a pas mal de débouchés... Le problème étant, dans les disciplines dites "molles", de monter suffisamment haut dans les études pour pouvoir y accéder. C'est ça, le problème de ces filières aujourd'hui.
>
> Non, il a pas complètement tort non plus. Tout ce que tu dis est juste, en revanche l'orientation en France est vraiment pas terrible, et la plupart des gens apprennent l'existence de certaines professions trop tard dans leurs études
> De plus, certains domaines comme l'éditions sont bouchés, et presque inintégrables si tu vis en Province.
>
> La plupart des littéraires qui veulent pas faire prof, de mon expérience ils partent dans le journalisme. Perso j'aurais potentiellement pu bifurquer vers la rédaction en politique mais c'est rare, et là je vais me reconvertir dans le patrimoine.
> Un de mes potes a fait du droit, d'autres dans des métiers d'arts
> En gros les parcours sont très divers
Je suis d'accord avec une chose : l'orientation cloche. D'ailleurs, y'a un tabou énorme dans l'enseignement supérieur à ce propos. Ca me rend malade. La plupart des vieux profs voient d'un très mauvais oeil qu'on souligne aux étudiants de ces disciplines qu'il n'y a pas que le professorat dans la vie.
Ce qui est, soyons honnête, totalement hypocrite de leur part.
Ben en même temps ça c'est un truc que j'aime pas trop chez eux quand même : les profs très investis veulent absolument que tu deviennes prof si t'es bon, j'ai été poussé de partout pour que je chope le CAPES + agreg alors qu'en vrai je pense que j'aurais été bien mieux en droit ou dans des métiers liés à la conservation du patrimoine, sauf que manque de bol je savais pas vraiment que ça existait, pour moi conservateur c'était le vieux sage dans un musée qui servait un peu à rien, pour le dire de manière caricaturale
Pour le coup ça on est en droit de leur reprocher. Mais en vrai ça doit aussi leur casser les pieds de voir la saignée qu'il y a niveau des vocations, de plus en plus de lettreux refusent l'intégrer le professorat, y compris les enfants de profs ce qui est un fait assez nouveau
J'ai ri : j'ai pas mal bossé dans les musées pour financer ma thèse, avant d'obliquer vers de l'enseignement dans le supérieur. Du coup la caricature du conservateur me fume haha.
Et j'ai envie de te dire que les premiers à qui ça casse les pieds, c'est les étudiants. Eux, ils râlent dans leur barbe... Mais ils ont leur poste.
Pour moi le conservateur c'était genre ce sticker :
J'ai aussi découvert énormément de trucs sur les bibliothécaires, notamment les "bibliothécaires de haut niveau" qui sont à moitié dans le lobbying dans les associations de droit néerlandaises, alors que pour moi c'était la dame du CDI quoi. Leurs prérogatives sont bien plus étendues que ce que je pensais.J'ai appris d'une pote récemment ce que faisait un muséographe aussi, ça pareil j'avais aucune idée que ça existait.
Tu as dû le dire dans les pages précédentes, mais t'as fait quoi comme études ?
Bon ceci dit, pour le conservateur je te jette pas la pierre. Les gens ont du mal à comprendre ce que ça représente (et sous-estiment d'ailleurs beaucoup l'aspect purement mondain de cette tâche).
ES into prépa littéraire into Lettres Modernes into galérien into préparation des concours de bibliothécaires possiblement into conservateur de bibliothèques si dieu le veut
Si j'avais su les galères, je pense que j'aurais plutôt fait une double licence droit + lettres modernes après ma prépa (que je regrette pas)
Le 17 avril 2023 à 16:29:04 :
Le 17 avril 2023 à 16:23:38 :
> > > > il manque surtout des profs de maths vu que la plupart preferent se faire des couilles en or dans le privé tandis que les débouchés d'une fac de lettre c'est quoi ? only prof comme fac de d'histoire d'ailleurs
> > >
> > > Les débouchés sont bien plus nombreux que les métiers du professorat. Utilisez votre logique deux secondes, comparez le nombre de postes offert au nombre d'étudiants ; et demandez-vous où passent les étudiants en question.
> > >
> > > Et non, ils ne vont pas tous à McDo. Ca reste des filières difficiles, mais en général vous abondez dans le sens des clichés habituels sans trop vous poser de questions. Traducteur, conseiller dans une boîte privée (cabinet d'avocat, par ex, en tant que chercheur) ; porte-parole, rédacteur ; travail dans les musées, gérant de patrimoine, etc etc.
> > >
> > > Y'a pas mal de débouchés... Le problème étant, dans les disciplines dites "molles", de monter suffisamment haut dans les études pour pouvoir y accéder. C'est ça, le problème de ces filières aujourd'hui.
> >
> > Non, il a pas complètement tort non plus. Tout ce que tu dis est juste, en revanche l'orientation en France est vraiment pas terrible, et la plupart des gens apprennent l'existence de certaines professions trop tard dans leurs études
> > De plus, certains domaines comme l'éditions sont bouchés, et presque inintégrables si tu vis en Province.
> >
> > La plupart des littéraires qui veulent pas faire prof, de mon expérience ils partent dans le journalisme. Perso j'aurais potentiellement pu bifurquer vers la rédaction en politique mais c'est rare, et là je vais me reconvertir dans le patrimoine.
> > Un de mes potes a fait du droit, d'autres dans des métiers d'arts
> > En gros les parcours sont très divers
>
> Je suis d'accord avec une chose : l'orientation cloche. D'ailleurs, y'a un tabou énorme dans l'enseignement supérieur à ce propos. Ca me rend malade. La plupart des vieux profs voient d'un très mauvais oeil qu'on souligne aux étudiants de ces disciplines qu'il n'y a pas que le professorat dans la vie.
>
> Ce qui est, soyons honnête, totalement hypocrite de leur part.
Ben en même temps ça c'est un truc que j'aime pas trop chez eux quand même : les profs très investis veulent absolument que tu deviennes prof si t'es bon, j'ai été poussé de partout pour que je chope le CAPES + agreg alors qu'en vrai je pense que j'aurais été bien mieux en droit ou dans des métiers liés à la conservation du patrimoine, sauf que manque de bol je savais pas vraiment que ça existait, pour moi conservateur c'était le vieux sage dans un musée qui servait un peu à rien, pour le dire de manière caricaturale
Pour le coup ça on est en droit de leur reprocher. Mais en vrai ça doit aussi leur casser les pieds de voir la saignée qu'il y a niveau des vocations, de plus en plus de lettreux refusent l'intégrer le professorat, y compris les enfants de profs ce qui est un fait assez nouveau
J'ai ri : j'ai pas mal bossé dans les musées pour financer ma thèse, avant d'obliquer vers de l'enseignement dans le supérieur. Du coup la caricature du conservateur me fume haha.
Et j'ai envie de te dire que les premiers à qui ça casse les pieds, c'est les étudiants. Eux, ils râlent dans leur barbe... Mais ils ont leur poste.
Pour moi le conservateur c'était genre ce sticker :
J'ai aussi découvert énormément de trucs sur les bibliothécaires, notamment les "bibliothécaires de haut niveau" qui sont à moitié dans le lobbying dans les associations de droit néerlandaises, alors que pour moi c'était la dame du CDI quoi. Leurs prérogatives sont bien plus étendues que ce que je pensais.J'ai appris d'une pote récemment ce que faisait un muséographe aussi, ça pareil j'avais aucune idée que ça existait.
Tu as dû le dire dans les pages précédentes, mais t'as fait quoi comme études ?
Bon ceci dit, pour le conservateur je te jette pas la pierre. Les gens ont du mal à comprendre ce que ça représente (et sous-estiment d'ailleurs beaucoup l'aspect purement mondain de cette tâche).
ES into prépa littéraire into Lettres Modernes into galérien into préparation des concours de bibliothécaires possiblement into conservateur de bibliothèques si dieu le veut
Si j'avais su les galères, je pense que j'aurais plutôt fait une double licence droit + lettres modernes après ma prépa (que je regrette pas)
Courage. Je pense aussi me réorienter vers ce domaine, en tirant plus vers la spé archives.
Le 17 avril 2023 à 16:33:09 :
Le 17 avril 2023 à 16:29:04 :
Le 17 avril 2023 à 16:23:38 :
> > > > > il manque surtout des profs de maths vu que la plupart preferent se faire des couilles en or dans le privé tandis que les débouchés d'une fac de lettre c'est quoi ? only prof comme fac de d'histoire d'ailleurs
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> > > > Les débouchés sont bien plus nombreux que les métiers du professorat. Utilisez votre logique deux secondes, comparez le nombre de postes offert au nombre d'étudiants ; et demandez-vous où passent les étudiants en question.
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> > > > Et non, ils ne vont pas tous à McDo. Ca reste des filières difficiles, mais en général vous abondez dans le sens des clichés habituels sans trop vous poser de questions. Traducteur, conseiller dans une boîte privée (cabinet d'avocat, par ex, en tant que chercheur) ; porte-parole, rédacteur ; travail dans les musées, gérant de patrimoine, etc etc.
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> > > > Y'a pas mal de débouchés... Le problème étant, dans les disciplines dites "molles", de monter suffisamment haut dans les études pour pouvoir y accéder. C'est ça, le problème de ces filières aujourd'hui.
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> > > Non, il a pas complètement tort non plus. Tout ce que tu dis est juste, en revanche l'orientation en France est vraiment pas terrible, et la plupart des gens apprennent l'existence de certaines professions trop tard dans leurs études
> > > De plus, certains domaines comme l'éditions sont bouchés, et presque inintégrables si tu vis en Province.
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> > > La plupart des littéraires qui veulent pas faire prof, de mon expérience ils partent dans le journalisme. Perso j'aurais potentiellement pu bifurquer vers la rédaction en politique mais c'est rare, et là je vais me reconvertir dans le patrimoine.
> > > Un de mes potes a fait du droit, d'autres dans des métiers d'arts
> > > En gros les parcours sont très divers
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> > Je suis d'accord avec une chose : l'orientation cloche. D'ailleurs, y'a un tabou énorme dans l'enseignement supérieur à ce propos. Ca me rend malade. La plupart des vieux profs voient d'un très mauvais oeil qu'on souligne aux étudiants de ces disciplines qu'il n'y a pas que le professorat dans la vie.
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> > Ce qui est, soyons honnête, totalement hypocrite de leur part.
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> Ben en même temps ça c'est un truc que j'aime pas trop chez eux quand même : les profs très investis veulent absolument que tu deviennes prof si t'es bon, j'ai été poussé de partout pour que je chope le CAPES + agreg alors qu'en vrai je pense que j'aurais été bien mieux en droit ou dans des métiers liés à la conservation du patrimoine, sauf que manque de bol je savais pas vraiment que ça existait, pour moi conservateur c'était le vieux sage dans un musée qui servait un peu à rien, pour le dire de manière caricaturale
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> Pour le coup ça on est en droit de leur reprocher. Mais en vrai ça doit aussi leur casser les pieds de voir la saignée qu'il y a niveau des vocations, de plus en plus de lettreux refusent l'intégrer le professorat, y compris les enfants de profs ce qui est un fait assez nouveau
J'ai ri : j'ai pas mal bossé dans les musées pour financer ma thèse, avant d'obliquer vers de l'enseignement dans le supérieur. Du coup la caricature du conservateur me fume haha.
Et j'ai envie de te dire que les premiers à qui ça casse les pieds, c'est les étudiants. Eux, ils râlent dans leur barbe... Mais ils ont leur poste.
Pour moi le conservateur c'était genre ce sticker :
J'ai aussi découvert énormément de trucs sur les bibliothécaires, notamment les "bibliothécaires de haut niveau" qui sont à moitié dans le lobbying dans les associations de droit néerlandaises, alors que pour moi c'était la dame du CDI quoi. Leurs prérogatives sont bien plus étendues que ce que je pensais.J'ai appris d'une pote récemment ce que faisait un muséographe aussi, ça pareil j'avais aucune idée que ça existait.
Tu as dû le dire dans les pages précédentes, mais t'as fait quoi comme études ?
Bon ceci dit, pour le conservateur je te jette pas la pierre. Les gens ont du mal à comprendre ce que ça représente (et sous-estiment d'ailleurs beaucoup l'aspect purement mondain de cette tâche).
ES into prépa littéraire into Lettres Modernes into galérien into préparation des concours de bibliothécaires possiblement into conservateur de bibliothèques si dieu le veut
Si j'avais su les galères, je pense que j'aurais plutôt fait une double licence droit + lettres modernes après ma prépa (que je regrette pas)
Courage. Je pense aussi me réorienter vers ce domaine, en tirant plus vers la spé archives.
Cimer, après je suis plutôt confiant sur le fait de l'avoir un moment, si c'est pas l'an prochain ça sera l'année prochaine. J'ai vu les meilleures copies sur les rapports de jury, je sais déjà que je peux produire des travaux de ce type avec un peu plus de temps de révision. Conservateur de bibliothèques par contre ça a l'air beaucoup, beaucoup plus dur car hyper généraliste, y a même de la géopolitique (wtf)
Les kheys qui veulent s'orienter dans ce domaine d'ailleurs hésitez pas à me MP c'est un appel général, c'est ce que je bosse en ce moment et ça fera jamais de mal qu'on puisse mutualiser des révisions puisque c'est un concours considéré comme de plus en plus difficile. J'avais fait un autre topic dessus d'ailleurs
Je sais pas exactement pour les archives, mais à mon avis c'est beaucoup de droit, de la méthode (note de synthèse) et sûrement quelques bases en informatique vu qu'on numérise de plus en plus le patrimoine
Le 17 avril 2023 à 16:33:45 :
Le 17 avril 2023 à 16:27:27 :
Tant mieux si cette matière pour pseudo-bourgeois formatés finit par couler.Commentaire à la ramasse, depuis quand maîtriser la langue et le patrimoine de son pays devrait être une honte ? Les fameux conservateurs qui se foutent de leur propre langue
La fameuse conservation du patrimoine a coup de dissertations et d’interprétations bidons d’un prof néo-bourgeois qui note sans barème
Essaye de réfléchir concret Titouan, tu vas finir par t’y casser les dents
Le 17 avril 2023 à 16:44:13 :
Le 17 avril 2023 à 16:33:45 :
Le 17 avril 2023 à 16:27:27 :
Tant mieux si cette matière pour pseudo-bourgeois formatés finit par couler.Commentaire à la ramasse, depuis quand maîtriser la langue et le patrimoine de son pays devrait être une honte ? Les fameux conservateurs qui se foutent de leur propre langue
La fameuse conservation du patrimoine a coup de dissertations et d’interprétations bidons d’un prof néo-bourgeois qui note sans barème
Essaye de réfléchir concret Titouan, tu vas finir par t’y casser les dents
1/ Y a un barème
2/ Je suis pas prof
3/ Je suis pas un bourgeois matériellement parlant
4/ Je suis dans le concret, t'es le genre de simplet qui s'extasie sur 1984 d'Orwell et qui comprend même pas l'intérêt de la place d'un mot ou non dans une publicité, un slogan, un discours, pour exercer de l'influence sur une population
Le 17 avril 2023 à 16:44:13 :
Le 17 avril 2023 à 16:33:45 :
Le 17 avril 2023 à 16:27:27 :
Tant mieux si cette matière pour pseudo-bourgeois formatés finit par couler.Commentaire à la ramasse, depuis quand maîtriser la langue et le patrimoine de son pays devrait être une honte ? Les fameux conservateurs qui se foutent de leur propre langue
La fameuse conservation du patrimoine a coup de dissertations et d’interprétations bidons d’un prof néo-bourgeois qui note sans barème
Essaye de réfléchir concret Titouan, tu vas finir par t’y casser les dents
Mais qu'est-ce que tu ratoules toi ?
Attends, juste. Les conservateurs du patrimoine ont fait, en général, l'INP. Ils sont évalués sur leur connaissance du milieu, mais également sur leur érudition concernant l'histoire, l'histoire de l'art, et l'histoire des musées. Autant de domaines qui peuvent très bien faire l'objet d'un barème précis.
Le 17 avril 2023 à 16:57:54 :
les étudiants/profs de lettres auriez-vous l'extrême amabilité de me citer vos oeuvres préférées et/ou des conseils pour réussir les études ?
Kafka et Barbey d'Aurevilly sont mes écrivains favoris. Sinon j'aime beaucoup l'Inassouvissement de Witkiewicz même si j'y comprends rien, et niveau livre favori c'est difficile mais je dirais la Conscience de Zeno, d'Italo Svevo
Pour le reste je t'ai répondu un peu plus tôt dans le topic mais en gros : lis le plus possible + go théorie littéraire si tu vises une agreg
Données du topic
- Auteur
- libertyderry
- Date de création
- 17 avril 2023 à 13:44:05
- Nb. messages archivés
- 139
- Nb. messages JVC
- 135