Vos ANECDOTES de Célestin
Le 23 février 2023 à 15:31:39 :
Le 23 février 2023 à 15:21:31 :
Le 23 février 2023 à 12:07:24 :
Au collège en sixième
La fille sur laquelle j’avais un crush se retourne en me regardant et dit à ses copines « j’ai une de ces envie de le gifler lui il est trop moche »Euh pardon what???
Genre ton visage lui déplaisait tellement qu'elle voulait te frapper??
Bordel.
J'étais un léger harceleur au collège.
J'étais entre les deux. J'étais l'intello de l'établissement mais j'étais plutôt sociable et établi. Des fois on se moquait de moi gentiment mais je savais répondre et jouer des poings quand il le fallait (un peu bg + charisme grâce au théâtre + sportif).
Je me suis moqué de certains et je me suis lié d'amitié à d'autres, en fonction de leur potentiel. J'étais un peu le pont entre les catégories sociales au collège (et entre les enfants et les adultes, étant représentant des élèves aux différents conseils institutionnels).Il faut vraiment expliquer ce qu'on ressentait quand on voyait un enfant malingre, laid comme un pou et socialement gênant.
C'est dur à entendre, c'est méchant et injuste mais oui, tu as vraiment l'envie bestiale et irrationnelle d'écraser un être que tu considères comme inférieur.Les harcelés sont laids, socialement diminués, faibles physiquement et souvent des cancres. Ils ne démontrent aucun humour et souvent sont rien à part des coquilles vides en apparence.
On peut ajouter à ça la misère sociale et familiale, l'odeur et l'hygiène.Cette fille voulait le frapper car il la dégoutait physiquement. Elle avait comme une envie d'écraser un insecte.
Je suis désolé mes amis kheys.
Oh je me souviens aussi une fois
Pour une fois je me sentais frais j'avais des fringues que je kiffais + nouvelle veste nouveau sac et ça n'a pas manqué de faire impression
Sauf que le groupe de mecs populaires au moment d'une pause de 5min au milieu d'un cours de 2h ils seraient amusé à planqué ma veste mon sac etc juste comme ça gratuitement pour faire chier
Le 23 février 2023 à 15:31:39 cislaphobos2 a écrit :
Le 23 février 2023 à 15:21:31 :
Le 23 février 2023 à 12:07:24 :
Au collège en sixième
La fille sur laquelle j’avais un crush se retourne en me regardant et dit à ses copines « j’ai une de ces envie de le gifler lui il est trop moche »Euh pardon what???
Genre ton visage lui déplaisait tellement qu'elle voulait te frapper??
Bordel.
J'étais un léger harceleur au collège.
J'étais entre les deux. J'étais l'intello de l'établissement mais j'étais plutôt sociable et établi. Des fois on se moquait de moi gentiment mais je savais répondre et jouer des poings quand il le fallait (un peu bg + charisme grâce au théâtre + sportif)Il faut vraiment expliquer ce qu'on ressentait quand on voyait un enfant malingre, laid comme un pou et socialement gênant.
C'est dur à entendre, c'est méchant et injuste mais oui, tu as vraiment l'envie bestiale et irrationnelle d'écraser un être que tu considères comme inférieur.Les harcelés sont laids, socialement diminués, faibles physiquement et souvent des cancres. Ils ne démontrent aucun humour et souvent sont rien à part des coquilles vides en apparence.
On peut ajouter à ça la misère sociale et familiale, l'odeur et l'hygiène.Cette fille voulait le frapper car il la dégoutait physiquement. Elle avait comme une envie d'écraser un insecte.
Je suis désolé mes amis kheys.
Ça c'est juste pour les gens profondément mauvais, j'ai connu des gens qui allaient naturellement vers les rejetés pour devenir leurs potes, moi même j'ai eu des potes qui étaient socialement inférieurs à moi et ça aurait été beaucoup plus facile de simplement ne pas les approcher, mais je trouvais ceux là beaucoup plus aimables et humains que les vedettes de la classe, ceux qui étaient bien vus, c'était ceux là les coquilles vides.
Je pense juste qu'il y a différents degrés de sociopathie et les harceleurs ne disposent en général que de très peu d'empathie contrairement aux harcelés qui en ont souvent trop.
Le 23 février 2023 à 15:28:00 :
Allez, encore un moment bien gênant à mon actifEtant à court de mélatonine, je me décide à aller faire un tour dans une pharmacie de ma ville pour en acheter un paquet.
Je rentre dans le magasin, repère l'étagère où se trouvent mes petits cachetons et je récupère une boîte.
J'arrive ensuite devant les caisses. 2 personnes sont en train d'être encaissées sur 2 comptoirs différents. L'un géré par une jeune assez mignonne et l'autre par une femme aux portes de la retraite.
Et là où les phobiques sociaux pourront s'accorder c'est que d'expérience, ya moins de chances que je bégaie devant la vieille que devant la jeune.
Malheureusement, étant donné que je suis le seul à attendre, la boomeuse prend son temps pour discuter avec son client, ce qui retarde son départ. A chaque seconde qui passe, le risque que je doive me coltiner la jeunette est accru.
Pas de chance, la caisse de cette dernière se libère et je m'avance pour payer.
Premier haut fait de malaise: en déposant la boîte de mélatonine sur le rebord du comptoir, elle tombe au sol et je suis donc obligé de me pencher pour la ramasser.
Je me relève l'air embarrassé et à défaut d'expliciter mon mode de paiement, je tend timidement ma carte bleue.
Arrive ensuite le moment où je dois insérer la carte dans la machine. PANIQUE... Je bute sur l'entrée comme un pulco du terminal de paiement électronique. Mes mains tremblantes sont incapables de faire rentrer la carte, d'autant plus que je n'ose pas m'appuyer sur l'appareil avec mon autre main pour faciliter la manœuvre.
Finalement, la carte finit par s'insérer au bout de quelques secondes (qui m'ont paru une éternité) sous le regard exaspéré de la pharmacienne.
Je saisis ensuite mon code sans erreur et du premier coup (par chance, cette fois-ci, je n'ai pas été le jouet d'une amnésie soudaine, si courante dans ce genre de situations).
La pharmacienne retire le ticket de paiement et me le tend. Je récupère mes articles et attends l'air demeuré devant la caisse.
Les étapes d'un passage à la caisse sont en effet très floues et abstraites pour moi. Je n'ai jamais le temps d'analyser le processus et de comprendre à quel moment je peux enfin quitter le magasin.
C'est pourquoi je préfère systématiquement attendre afin d'éviter qu'on me rappelle alors que j'ai le dos tourné et que je me dirige vers la sortie.
Je regarde donc la caissière, espérant éventuellement qu'elle retire un second ticket? ( ) de sa machine, ce qui justifierait mon attitude et atténuerait le malaise...
Or, au bout d'un certain temps, la caissière me regarde d'un air étonné et finit par me sortir un "au revoir" pour me faire comprendre que je dois laisser la place pour le client suivant.
Je la salue donc poliment et m'en vais vers la sortie, embarrassé par ce moment tant redouté, mais aussi soulagé de pouvoir enfin retrouver mon chez moi.
mais je te comprends khey, ayant une phobie sociale
Le 23 février 2023 à 15:26:04 :
pendant tout le lycée j'ai trainé avec le même groupe ils étaient sympas et tout mais comme un Célestin j'ai jamais réussi à développer une bonne amitié avec eux je restais avec eux je réagissais de temps en temps aux discussions mais j'ai jamais vraiment été intégré ils faisaient des soirées ensembles tout ça mais j'ai jamais été invité et bien sur depuis la fin du lycée ils m'ont jamais reparléAussi vous avez surement connu le TPE au lycée c'est censé être une épreuve du bac en groupe et bien moi je l'ai fait tout seul car personne voulait faire avec moi je pense c'est le pire moment de Célestin que j'ai vécu c'était horrible c'est littéralement dit sur l'épreuve que c'est en groupe et bah moi j'ai du faire seul
J'étais un peu comme toi au lycée, je m'entendais super bien avec des "potes" de ma classe, on se tapait tout le temps des bons délires mais la différence c'est que j'étais pas invité à leurs soirées, j'ai jamais compris
Et inutile de dire que j'ai jamais gardé contact avec eux après
En sixième je rentre du collège a vélo et ya un SUV de richou qui me dépasse, et de la fenêtre ya mon harceleur qui descend la vitre pour me cracher dessus
Ma sixième était remplie d'humiliations gratuites assez violentes pour aucune raison, c'était horrible, mais je me voilais toujours la face en ne voulant pas y réfléchir plus que ça, en me disant que la vie c'est ça...
Le 23 février 2023 à 15:27:39 :
L'humiliation quotidienne a la cantine d'aller trouver un coin de table seul alors que, absolument tout le monde était en groupeParfois tu te foutais avec le p'tit groupes d'autres Célestins paumés mais en réalité tu les supportais a peine toi aussi, aucune amitié sincère...
C'est ça le pire, tu méprises ceux qui sont comme toi
Le 23 février 2023 à 15:28:17 :
Malheureusement, le malaise n'est pas terminé.Au moment de franchir la porte automatique, je me rends compte qu'il s'agit de la porte d'entrée et non pas de la porte de sortie. Par conséquent, cette dernière ne s'ouvre que lorsque vous arrivez dans le sens inverse.
J'attends donc qu'une personne entre dans le magasin pour me libérer de mes tourments. J'attends d'abord 10 secondes, puis 30 puis 2 minutes... Je vois les gens longer la pharmacie et ne pas daigner y faire un tour.
Finalement, je remarque que les gens (pharmaciennes comme clients) commencent à me scruter d'un air amusé. Je dégaine alors mon portable et fais semblant d'être occupé
Comprenant que personne ne viendra me délivrer de ce malaise, je décide de prendre le taureau par les cornes et de trouver par moi-même la porte de la sortie, au risque de ne pas trouver et de devoir demander.
Je me recule donc pour analyser mon environnement et je finis par repérer ce qui ressemble à la sortie.
Je me dirige vers cette porte et à mi-chemin, une personne finit par pénétrer l'établissement.
Alors que je suis sur le point de sortir du magasin par la bonne porte, je ne sais pas ce qui me prend, mais je renonce et choisis un nouvel itinéraire: je rebrousse chemin pour profiter de l'ouverture de la porte d'entrée pour quitter le magasin sans devoir passer devant les gens présents dans la pièce (le passage conventionnel donne en effet directement sur la caisse et m'expose).
Grossière erreur: plus je m'avance et plus le risque que la porte d'entrée se referme augmente. Je me mets donc à taper un sprint pour passer in extremis sous le regard effaré du client qui venait d'entrer.
ahiii je me reconnais un peu dans ce que tu racontes
Dieu merci je suis un peu moins atteint
Le 23 février 2023 à 15:40:17 :
Le 23 février 2023 à 15:27:39 :
L'humiliation quotidienne a la cantine d'aller trouver un coin de table seul alors que, absolument tout le monde était en groupeParfois tu te foutais avec le p'tit groupes d'autres Célestins paumés mais en réalité tu les supportais a peine toi aussi, aucune amitié sincère...
C'est ça le pire, tu méprises ceux qui sont comme toi
C'est qu'on développe insidieusement une haine de soi mais on veut pas le reconnaître, on sent bien qu'il y a un souci avec sa propre situation, et les autres Célestins sont un miroir désagréable qui rappellent cette réalité
Quand je suis passé en classe de 1ère, j'étais le seul de mon groupe de pote à ne pas faire S, du coup je me suis retrouvé seul.
Manque de bol supplémentaire, il y avait dans la classe un mec autiste (c'est pas une insulte, il l'était vraiment) qui était évidemment full Célestin et qui a cru que j'étais dans la même situation. Du coup, j'ai passé un an à être son AESH. J'avais été Célestin quand j'étais au collège et je ne l'étais plus, j'avais de bonnes relations avec tout le monde mais je savais comment fonctionne le harcèlement, du coup j'essayais de le protéger.
Je me souviens notamment qu'une fille de la classe (qui avait vraiment une image de fille sympa en plus) lui avait fait croire qu'elle était amoureuse de lui. Un jour, le mec se pointe et me sort :
- Eh, j'ai écrit un poème pour elle, je vais le lire devant tout le monde à l'interclasse comme ça elle verrait que je tiens à elle aussi
- !!! Non non non non non, fais surtout pas ça !
Sur le coup, il a pas compris que je lui avais évité une honte interstellaire, sans doute la pire de sa vie.
Mais le pire, c'est que l'autre classe est venue me dire "Oh, t'es chiant, t'as pas d'humour "
Les fameux 'potes' qui te tolèrent voire même semblent t'accepter franchement au bahut mais bizarrement t'es jamais invité aux soirées
A la fois tu te sens heureux d'être pas 100% solo et en même temps tu te sens comme une merde d'être visiblement un pote de troisième zone
Le 23 février 2023 à 12:03:02 :
Au collège un groupe de fille ( 4) avait un rituel le matin quand on commencé à la même heure , elles me fesait genre " une haie d honneur" à l entrée et me craché des gros molard dans les cheveux... et moi qui ne disait rien , je souriais même en me forçant à me dire que c est une petite blague car elles m aimaient bien dans lfond mais en faite non .
C'est fou comme dans ces moments d'humiliation pure on se gaslight la conscience pour s'auto convaincre au fond que c'est pas si mechant que ça, que ça prouve qu'on fait partie du groupe, etc..... C'est triste
Le 23 février 2023 à 15:31:39 :
Le 23 février 2023 à 15:21:31 :
Le 23 février 2023 à 12:07:24 :
Au collège en sixième
La fille sur laquelle j’avais un crush se retourne en me regardant et dit à ses copines « j’ai une de ces envie de le gifler lui il est trop moche »Euh pardon what???
Genre ton visage lui déplaisait tellement qu'elle voulait te frapper??
Bordel.
J'étais un léger harceleur au collège.
J'étais entre les deux. J'étais l'intello de l'établissement mais j'étais plutôt sociable et établi. Des fois on se moquait de moi gentiment mais je savais répondre et jouer des poings quand il le fallait (un peu bg + charisme grâce au théâtre + sportif).
Je me suis moqué de certains et je me suis lié d'amitié à d'autres, en fonction de leur potentiel. J'étais un peu le pont entre les catégories sociales au collège (et entre les enfants et les adultes, étant représentant des élèves aux différents conseils institutionnels).Il faut vraiment expliquer ce qu'on ressentait quand on voyait un enfant malingre, laid comme un pou et socialement gênant.
C'est dur à entendre, c'est méchant et injuste mais oui, tu as vraiment l'envie bestiale et irrationnelle d'écraser un être que tu considères comme inférieur.Les harcelés sont laids, socialement diminués, faibles physiquement et souvent des cancres. Ils ne démontrent aucun humour et souvent sont rien à part des coquilles vides en apparence.
On peut ajouter à ça la misère sociale et familiale, l'odeur et l'hygiène.Cette fille voulait le frapper car il la dégoutait physiquement. Elle avait comme une envie d'écraser un insecte.
Je suis désolé mes amis kheys.
Garde ton khey pour toi collabo , t'a juste tiré ton épingle du jeu parceque tu as écrasé les autres et tu te permets de te faire des turluttes en plus , à ta place j'aurais honte
Surtout que les types comme toi en général personne les aimes c'est les gros lèche cul , ils sont acceptés dans les groupes populaire parce-qu'ils sont protégées par les profs t'étais potes avec les yes life car ça leur permettaient d'être bien vu auprès des profs en étant assimilés à toi , aucun affect , juste de la stratégie .
J'ai été un petit con par moment avec des Célestins mais je m'en veux beaucoup, même d'avoir été passif ou d'avoir ris a certaines conneries qui les visaient.
Données du topic
- Auteur
- chadspartan117
- Date de création
- 23 février 2023 à 11:34:55
- Nb. messages archivés
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