Vos ANECDOTES de Célestin
Le 23 février 2023 à 15:09:24 :
Une fois on a cru que je parlais à une plante ça m’a suivis des années
Et ce genre de rumeur prend rapidement des proportions délirantes alors que c'est faux
Vous pensez que l’uniforme solutionnerait des choses pour les célestins
Non
A la limite ça permet en debut d'année de retarder la 'sélection sociale' vu qu'on se juge moins sur les apparences, mais étre un Célestin c'est un tout, pas juste mal s'habiller
Le 23 février 2023 à 15:11:29 :
Travail de groupe à 2, Marie tu te mets avec CélestinMarie: "Oh non pas avec ce perdu"
CélestinMalheureusement nofake
j'ai eu ça en seconde en espagnol la prof choisissait les groupes au hasard elle m'a mis avec une fille et du coup la fille à demander de changer et du coup m'a mis avec un gars à la place
après dans le groupe messenger la fille a remercié le Gars de s'être mis avec moi car elle voulait pas du tout être avec moi mais le gars aussi été dégouté d'être avec moi " Qu'est ce que je vais foutre avec Célestin moi "
Au lycée contrairement au collège j’étais plutôt populaire auprès des filles,
Mais même là rien n’est acquis, tu es jaugé et testé en permanence,
J’ai raté des occasions sur rien du tout alors que ca partait bien
Le 23 février 2023 à 15:07:51 :
Perso j'ai eu de la chance de jamais être un réel Célestin, plutôt bg mais pas chad. J'étais le clown de la classe et c'est ça qui m'a sauvé.Car j'avais une réel culture geek et je compatissais des Célestins passés à tabac. Je ne leur parlais discrètement pour pas y être associé
Cependant j'avais une réel compassion et je savais que c'était simplement pas leur golden âge.
10 ans plus tard les chads sont sélectionnés par les magalax
Moi c'était un peu pareil comme je faisais les conneries que personne n'osait faire ou dire j'avais un certain capital sympathie, mais au fond je savais très bien que si je ne faisais pas ça j'étais méprisé et vu comme un mec bizarre .
Heureusement j'avais des potes et un peu de répondant physique et de la répartie grâce à mon expérience de petit frère mais la frontière était très mince
Le 23 février 2023 à 15:17:09 :
Le 23 février 2023 à 15:11:29 :
Travail de groupe à 2, Marie tu te mets avec CélestinMarie: "Oh non pas avec ce perdu"
CélestinMalheureusement nofake
j'ai eu ça en seconde en espagnol la prof choisissait les groupes au hasard elle m'a mis avec une fille et du coup la fille à demander de changer et du coup m'a mis avec un gars à la place
après dans le groupe messenger la fille a remercié le Gars de s'être mis avec moi car elle voulait pas du tout être avec moi mais le gars aussi été dégouté d'être avec moi " Qu'est ce que je vais foutre avec Célestin moi "
On était vraiment des pestiférés c'est chaud quand on y repense. J'ai un jour recroisé une des filles qui me faisait ce genre de réflexion, 15 ans après et ça m'a remonté plein de souvenir j'avais trop la haine sur elle
pendant tout le lycée j'ai trainé avec le même groupe ils étaient sympas et tout mais comme un Célestin j'ai jamais réussi à développer une bonne amitié avec eux je restais avec eux je réagissais de temps en temps aux discussions mais j'ai jamais vraiment été intégré ils faisaient des soirées ensembles tout ça mais j'ai jamais été invité et bien sur depuis la fin du lycée ils m'ont jamais reparlé
Aussi vous avez surement connu le TPE au lycée c'est censé être une épreuve du bac en groupe et bien moi je l'ai fait tout seul car personne voulait faire avec moi je pense c'est le pire moment de Célestin que j'ai vécu c'était horrible c'est littéralement dit sur l'épreuve que c'est en groupe et bah moi j'ai du faire seul
L'humiliation quotidienne a la cantine d'aller trouver un coin de table seul alors que, absolument tout le monde était en groupe
Parfois tu te foutais avec le p'tit groupes d'autres Célestins paumés mais en réalité tu les supportais a peine toi aussi, aucune amitié sincère...
Allez, encore un moment bien gênant à mon actif
Etant à court de mélatonine, je me décide à aller faire un tour dans une pharmacie de ma ville pour en acheter un paquet.
Je rentre dans le magasin, repère l'étagère où se trouvent mes petits cachetons et je récupère une boîte.
J'arrive ensuite devant les caisses. 2 personnes sont en train d'être encaissées sur 2 comptoirs différents. L'un géré par une jeune assez mignonne et l'autre par une femme aux portes de la retraite.
Et là où les phobiques sociaux pourront s'accorder c'est que d'expérience, ya moins de chances que je bégaie devant la vieille que devant la jeune.
Malheureusement, étant donné que je suis le seul à attendre, la boomeuse prend son temps pour discuter avec son client, ce qui retarde son départ. A chaque seconde qui passe, le risque que je doive me coltiner la jeunette est accru.
Pas de chance, la caisse de cette dernière se libère et je m'avance pour payer.
Premier haut fait de malaise: en déposant la boîte de mélatonine sur le rebord du comptoir, elle tombe au sol et je suis donc obligé de me pencher pour la ramasser.
Je me relève l'air embarrassé et à défaut d'expliciter mon mode de paiement, je tend timidement ma carte bleue.
Arrive ensuite le moment où je dois insérer la carte dans la machine. PANIQUE... Je bute sur l'entrée comme un pulco du terminal de paiement électronique. Mes mains tremblantes sont incapables de faire rentrer la carte, d'autant plus que je n'ose pas m'appuyer sur l'appareil avec mon autre main pour faciliter la manœuvre.
Finalement, la carte finit par s'insérer au bout de quelques secondes (qui m'ont paru une éternité) sous le regard exaspéré de la pharmacienne.
Je saisis ensuite mon code sans erreur et du premier coup (par chance, cette fois-ci, je n'ai pas été le jouet d'une amnésie soudaine, si courante dans ce genre de situations).
La pharmacienne retire le ticket de paiement et me le tend. Je récupère mes articles et attends l'air demeuré devant la caisse.
Les étapes d'un passage à la caisse sont en effet très floues et abstraites pour moi. Je n'ai jamais le temps d'analyser le processus et de comprendre à quel moment je peux enfin quitter le magasin.
C'est pourquoi je préfère systématiquement attendre afin d'éviter qu'on me rappelle alors que j'ai le dos tourné et que je me dirige vers la sortie.
Je regarde donc la caissière, espérant éventuellement qu'elle retire un second ticket? ( ) de sa machine, ce qui justifierait mon attitude et atténuerait le malaise...
Or, au bout d'un certain temps, la caissière me regarde d'un air étonné et finit par me sortir un "au revoir" pour me faire comprendre que je dois laisser la place pour le client suivant.
Je la salue donc poliment et m'en vais vers la sortie, embarrassé par ce moment tant redouté, mais aussi soulagé de pouvoir enfin retrouver mon chez moi.
Malheureusement, le malaise n'est pas terminé.
Au moment de franchir la porte automatique, je me rends compte qu'il s'agit de la porte d'entrée et non pas de la porte de sortie. Par conséquent, cette dernière ne s'ouvre que lorsque vous arrivez dans le sens inverse.
J'attends donc qu'une personne entre dans le magasin pour me libérer de mes tourments. J'attends d'abord 10 secondes, puis 30 puis 2 minutes... Je vois les gens longer la pharmacie et ne pas daigner y faire un tour.
Finalement, je remarque que les gens (pharmaciennes comme clients) commencent à me scruter d'un air amusé. Je dégaine alors mon portable et fais semblant d'être occupé
Comprenant que personne ne viendra me délivrer de ce malaise, je décide de prendre le taureau par les cornes et de trouver par moi-même la porte de la sortie, au risque de ne pas trouver et de devoir demander.
Je me recule donc pour analyser mon environnement et je finis par repérer ce qui ressemble à la sortie.
Je me dirige vers cette porte et à mi-chemin, une personne finit par pénétrer l'établissement.
Alors que je suis sur le point de sortir du magasin par la bonne porte, je ne sais pas ce qui me prend, mais je renonce et choisis un nouvel itinéraire: je rebrousse chemin pour profiter de l'ouverture de la porte d'entrée pour quitter le magasin sans devoir passer devant les gens présents dans la pièce (le passage conventionnel donne en effet directement sur la caisse et m'expose).
Grossière erreur: plus je m'avance et plus le risque que la porte d'entrée se referme augmente. Je me mets donc à taper un sprint pour passer in extremis sous le regard effaré du client qui venait d'entrer.
Le 23 février 2023 à 15:21:31 :
Le 23 février 2023 à 12:07:24 :
Au collège en sixième
La fille sur laquelle j’avais un crush se retourne en me regardant et dit à ses copines « j’ai une de ces envie de le gifler lui il est trop moche »Euh pardon what???
Genre ton visage lui déplaisait tellement qu'elle voulait te frapper??
Bordel.
Une fois en EPS au collège une meuf m'avait envoyé un ballon sur la gueule en me disant 'quel mongol lui'
Le 23 février 2023 à 15:28:17 :
Malheureusement, le malaise n'est pas terminé.Au moment de franchir la porte automatique, je me rends compte qu'il s'agit de la porte d'entrée et non pas de la porte de sortie. Par conséquent, cette dernière ne s'ouvre que lorsque vous arrivez dans le sens inverse.
J'attends donc qu'une personne entre dans le magasin pour me libérer de mes tourments. J'attends d'abord 10 secondes, puis 30 puis 2 minutes... Je vois les gens longer la pharmacie et ne pas daigner y faire un tour.
Finalement, je remarque que les gens (pharmaciennes comme clients) commencent à me scruter d'un air amusé. Je dégaine alors mon portable et fais semblant d'être occupé
Comprenant que personne ne viendra me délivrer de ce malaise, je décide de prendre le taureau par les cornes et de trouver par moi-même la porte de la sortie, au risque de ne pas trouver et de devoir demander.
Je me recule donc pour analyser mon environnement et je finis par repérer ce qui ressemble à la sortie.
Je me dirige vers cette porte et à mi-chemin, une personne finit par pénétrer l'établissement.
Alors que je suis sur le point de sortir du magasin par la bonne porte, je ne sais pas ce qui me prend, mais je renonce et choisis un nouvel itinéraire: je rebrousse chemin pour profiter de l'ouverture de la porte d'entrée pour quitter le magasin sans devoir passer devant les gens présents dans la pièce (le passage conventionnel donne en effet directement sur la caisse et m'expose).
Grossière erreur: plus je m'avance et plus le risque que la porte d'entrée se referme augmente. Je me mets donc à taper un sprint pour passer in extremis sous le regard effaré du client qui venait d'entrer.
ayaaa
Le 23 février 2023 à 15:21:31 :
Le 23 février 2023 à 12:07:24 :
Au collège en sixième
La fille sur laquelle j’avais un crush se retourne en me regardant et dit à ses copines « j’ai une de ces envie de le gifler lui il est trop moche »Euh pardon what???
Genre ton visage lui déplaisait tellement qu'elle voulait te frapper??
Bordel.
J'étais un léger harceleur au collège.
J'étais entre les deux. J'étais l'intello de l'établissement mais j'étais plutôt sociable et établi. Des fois on se moquait de moi gentiment mais je savais répondre et jouer des poings quand il le fallait (un peu bg + charisme grâce au théâtre + sportif).
Je me suis moqué de certains et je me suis lié d'amitié à d'autres, en fonction de leur potentiel. J'étais un peu le pont entre les catégories sociales au collège (et entre les enfants et les adultes, étant représentant des élèves aux différents conseils institutionnels).
Il faut vraiment expliquer ce qu'on ressentait quand on voyait un enfant malingre, laid comme un pou et socialement gênant.
C'est dur à entendre, c'est méchant et injuste mais oui, tu as vraiment l'envie bestiale et irrationnelle d'écraser un être que tu considères comme inférieur.
Les harcelés sont laids, socialement diminués, faibles physiquement et souvent des cancres. Ils ne démontrent aucun humour et souvent sont rien à part des coquilles vides en apparence.
On peut ajouter à ça la misère sociale et familiale, l'odeur et l'hygiène.
Cette fille voulait le frapper car il la dégoutait physiquement. Elle avait comme une envie d'écraser un insecte.
Je suis désolé mes amis kheys.
Données du topic
- Auteur
- chadspartan117
- Date de création
- 23 février 2023 à 11:34:55
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