ARTE qui balance des REDPILLS gigantesque pendant 1H20 sur les BULLSHITJOBS
Le 14 décembre 2022 à 20:42:28 :
Je vous laisse savourer ou pleurer c'est selon
J''me fais à bouffer et j'me met dessus
15ans en tant qu'esclave cuisinier
Le low que je suis à compris l'arnaque du salariat que très récemment, je suis au chômage là et mon seul but c'est de profiter et trouver une planque
pavé césar
On vit dans un monde de fou
Je vais juste vous faire pars de mon expérience personnelle parce qu'un domaine n'a pas été abordé ici : la recherche.
J'ai été étudiant en biologie. A l'époque de ma licence j'ai redoublé deux fois ma L2 (j'avais eu ma L1 de justesse et j'allais pas au cours, l'ambiance de la FAC me rebutais, je sortais d'option sport au lycée). Je sentais déjà cette espèce de conformisme, ou chacun joue un rôle. Mais c'était d'un niveau beaucoup plus faible.
J'ai terminée ma licence sur les chapeau de roue ce qui m'a filer un excellent dossier pour le master. J'ai évité le master "recherche" et j'ai été en master "pro" parce que j'entendais déjà des rumeurs sur le milieu de la recherche.
En master, le jeu de rôle était plus présent, mais comme on était en groupe plus resserré en effectif qu'en licence, qu'on avait pas de suppérieur hiérarchique à qui on devait rendre des comptes, ça restais largement supportable.
Je suis sortis avec un bon dossier donc j'ai décidé de tapé le doctorat. GROSSIERE ERREUR.
J'entre en thèse. C'était terrible bordel. Déjà, le contact humain avec les gens est complètement différent. Tu as un chercheur qui est ton supérieur hiérarchique, à qui tu dois rendre des comptes et qui te le rappelle. Tu n'es pas libre de ta méthode, de ton emplois du temps.
Les gens avec qui tu collabores ont des rapport froids avec toi. En faite, c'est comme si le fait que devoir collaborer avec quelqu'un sur le plan professionnel faisait évaporer toute la partie humaine du rapport sociale. On se parle avec une froideur plate et rationnelle, comme des exécutants. Aucune blague, aucune question en dehors du strictement nécessaire pour le boulot, très peu de sourire, aucun soutient.. et bien sur personne ne parle de soit non plus. Le premier jour ou je suis arrivé, personne ne me connaissais mais personne ne m'a demandé qui j'étais.
Mon directeur de thèse n'étais même pas une mauvaise personne, honnêtement il m'a aidé sur ce dont il avait la charge, on a discuter un peu, on est même sorti un soir prendre une bière.. mais même avec lui les rapports étaient froids ...
La charge de travail j'en parle pas. Tu cours partout, tu perds énormément de temps à envoyer des mails à droite à gauche pour demander ceci ou cela, contacter un tel ou un tel pour avoir accès à tel ou tel chose. Tu n'as aucune marge de décision, tu es entièrement dirigé par ton directeur de thèse.
Bref, je termine mon doctorat, dans un état mentale assez affaiblis, et très fatigué physiquement. Je rentre en post doc, et c'est la claque
1800 net
pour un poste et des responsabilité de chercheur à par entière.
fin de la blague
Je tiens 8 mois. Une ambiance apathique, des horaires de fils de hap, aucune reconnaissance, dans une équipe qui marchait mal de base, avec un chef dirigiste (et franchement nul
Suite à ça j'ai chercher du boulot dans un autre labo. J'ai fait 6 mois en CDD toujours en post DOC pour 1900 net. C'était mieux, mais loin d'être satisfaisant. En fait, c'était juste l'équipe qui était mieux, mais globalement on retrouvait ce coté "jeu de rôle", moins étouffant mais toujours là. Et cette impression de ne pas savoir pourquoi tu taffs qui est toujours là.
Finalement j'ai quitté le métier à la fin de mon CDD.
J'ai pris 6 mois de chômage et j'ai profité de mon temps libre.
Je me suis remis dans le sport, (puis après que j'ai fait des compets et j'ai décroché un très bon classement nationale ).
J'ai charbonné une meuf, j'ai repris l'écriture, que j'avais abandonné pour mon doctorat, et j'ai fait 1 mois de rando en vélo à travers la France (en début d'automne).
J'avais encore du chômage à gratter mais au bout de 6 mois je suis entrée en temps que forestier dans le public, grâce à mon master.
Bordel, ça fait quelques années maintenant et même si c'est pas parfait je ne regrette rien. L'ambiance est autrement meilleur, et bordel je m'imagine pas être resté quelques années de plus là bas sans devenir dépressif.
Je suis à un poste à responsabilité, donc je sais pourquoi je taff, je comprend l'intérêt qu'à mon boulot et bordel ça fait du bien.
Voilà les kheys, c'est pour vous dire que dans le secteur de la recherche y'a aussi ce genre de malaise.
Le 16 décembre 2022 à 00:57:11 :
pavé césarOn vit dans un monde de fou
Je vais juste vous faire pars de mon expérience personnelle parce qu'un domaine n'a pas été abordé ici : la recherche.
J'ai été étudiant en biologie. A l'époque de ma licence j'ai redoublé deux fois ma L2 (j'avais eu ma L1 de justesse et j'allais pas au cours, l'ambiance de la FAC me rebutais, je sortais d'option sport au lycée). Je sentais déjà cette espèce de conformisme, ou chacun joue un rôle. Mais c'était d'un niveau beaucoup plus faible.
J'ai terminée ma licence sur les chapeau de roue ce qui m'a filer un excellent dossier pour le master. J'ai évité le master "recherche" et j'ai été en master "pro" parce que j'entendais déjà des rumeurs sur le milieu de la recherche.
En master, le jeu de rôle était plus présent, mais comme on était en groupe plus resserré en effectif qu'en licence, qu'on avait pas de suppérieur hiérarchique à qui on devait rendre des comptes, ça restais largement supportable.
Je suis sortis avec un bon dossier donc j'ai décidé de tapé le doctorat. GROSSIERE ERREUR.J'entre en thèse. C'était terrible bordel. Déjà, le contact humain avec les gens est complètement différent. Tu as un chercheur qui est ton supérieur hiérarchique, à qui tu dois rendre des comptes et qui te le rappelle. Tu n'es pas libre de ta méthode, de ton emplois du temps.
Les gens avec qui tu collabores ont des rapport froids avec toi. En faite, c'est comme si le fait que devoir collaborer avec quelqu'un sur le plan professionnel faisait évaporer toute la partie humaine du rapport sociale. On se parle avec une froideur plate et rationnelle, comme des exécutants. Aucune blague, aucune question en dehors du strictement nécessaire pour le boulot, très peu de sourire, aucun soutient.. et bien sur personne ne parle de soit non plus. Le premier jour ou je suis arrivé, personne ne me connaissais mais personne ne m'a demandé qui j'étais.Mon directeur de thèse n'étais même pas une mauvaise personne, honnêtement il m'a aidé sur ce dont il avait la charge, on a discuter un peu, on est même sorti un soir prendre une bière.. mais même avec lui les rapports étaient froids ...
La charge de travail j'en parle pas. Tu cours partout, tu perds énormément de temps à envoyer des mails à droite à gauche pour demander ceci ou cela, contacter un tel ou un tel pour avoir accès à tel ou tel chose. Tu n'as aucune marge de décision, tu es entièrement dirigé par ton directeur de thèse.
Bref, je termine mon doctorat, dans un état mentale assez affaiblis, et très fatigué physiquement. Je rentre en post doc, et c'est la claque
1800 net
pour un poste et des responsabilité de chercheur à par entière.
fin de la blague
Je tiens 8 mois. Une ambiance apathique, des horaires de fils de hap, aucune reconnaissance, dans une équipe qui marchait mal de base, avec un chef dirigiste (et franchement nuljusqu'ici je ne tacle pas les compétences des gens, parce que en dehors des critiques que j'ai formulé, ils étaient pour la pluparts compétents, voir très compétent, mais ce coup ci, j'ai eu affaire à un cas ). On m'a employé sous ma compétence, à la fin je servais de préparateur en laboratoire, soit un poste nécessitant un BTS. On a pas reconduit mon CDD de 8 mois parce que j'ai eu le culot de me plaindre de ça.Suite à ça j'ai chercher du boulot dans un autre labo. J'ai fait 6 mois en CDD toujours en post DOC pour 1900 net. C'était mieux, mais loin d'être satisfaisant. En fait, c'était juste l'équipe qui était mieux, mais globalement on retrouvait ce coté "jeu de rôle", moins étouffant mais toujours là. Et cette impression de ne pas savoir pourquoi tu taffs qui est toujours là.
Finalement j'ai quitté le métier à la fin de mon CDD.
J'ai pris 6 mois de chômage et j'ai profité de mon temps libre.
Je me suis remis dans le sport, (puis après que j'ai fait des compets et j'ai décroché un très bon classement nationale ).
J'ai charbonné une meuf, j'ai repris l'écriture, que j'avais abandonné pour mon doctorat, et j'ai fait 1 mois de rando en vélo à travers la France (en début d'automne).J'avais encore du chômage à gratter mais au bout de 6 mois je suis entrée en temps que forestier dans le public, grâce à mon master.
Bordel, ça fait quelques années maintenant et même si c'est pas parfait je ne regrette rien. L'ambiance est autrement meilleur, et bordel je m'imagine pas être resté quelques années de plus là bas sans devenir dépressif.
Je suis à un poste à responsabilité, donc je sais pourquoi je taff, je comprend l'intérêt qu'à mon boulot et bordel ça fait du bien.Voilà les kheys, c'est pour vous dire que dans le secteur de la recherche y'a aussi ce genre de malaise.
intéressant j'ai tout lu, c'est vraiment vrai de vrai?
Le 16 décembre 2022 à 00:57:11 :
pavé césarOn vit dans un monde de fou
Je vais juste vous faire pars de mon expérience personnelle parce qu'un domaine n'a pas été abordé ici : la recherche.
J'ai été étudiant en biologie. A l'époque de ma licence j'ai redoublé deux fois ma L2 (j'avais eu ma L1 de justesse et j'allais pas au cours, l'ambiance de la FAC me rebutais, je sortais d'option sport au lycée). Je sentais déjà cette espèce de conformisme, ou chacun joue un rôle. Mais c'était d'un niveau beaucoup plus faible.
J'ai terminée ma licence sur les chapeau de roue ce qui m'a filer un excellent dossier pour le master. J'ai évité le master "recherche" et j'ai été en master "pro" parce que j'entendais déjà des rumeurs sur le milieu de la recherche.
En master, le jeu de rôle était plus présent, mais comme on était en groupe plus resserré en effectif qu'en licence, qu'on avait pas de suppérieur hiérarchique à qui on devait rendre des comptes, ça restais largement supportable.
Je suis sortis avec un bon dossier donc j'ai décidé de tapé le doctorat. GROSSIERE ERREUR.J'entre en thèse. C'était terrible bordel. Déjà, le contact humain avec les gens est complètement différent. Tu as un chercheur qui est ton supérieur hiérarchique, à qui tu dois rendre des comptes et qui te le rappelle. Tu n'es pas libre de ta méthode, de ton emplois du temps.
Les gens avec qui tu collabores ont des rapport froids avec toi. En faite, c'est comme si le fait que devoir collaborer avec quelqu'un sur le plan professionnel faisait évaporer toute la partie humaine du rapport sociale. On se parle avec une froideur plate et rationnelle, comme des exécutants. Aucune blague, aucune question en dehors du strictement nécessaire pour le boulot, très peu de sourire, aucun soutient.. et bien sur personne ne parle de soit non plus. Le premier jour ou je suis arrivé, personne ne me connaissais mais personne ne m'a demandé qui j'étais.Mon directeur de thèse n'étais même pas une mauvaise personne, honnêtement il m'a aidé sur ce dont il avait la charge, on a discuter un peu, on est même sorti un soir prendre une bière.. mais même avec lui les rapports étaient froids ...
La charge de travail j'en parle pas. Tu cours partout, tu perds énormément de temps à envoyer des mails à droite à gauche pour demander ceci ou cela, contacter un tel ou un tel pour avoir accès à tel ou tel chose. Tu n'as aucune marge de décision, tu es entièrement dirigé par ton directeur de thèse.
Bref, je termine mon doctorat, dans un état mentale assez affaiblis, et très fatigué physiquement. Je rentre en post doc, et c'est la claque
1800 net
pour un poste et des responsabilité de chercheur à par entière.
fin de la blague
Je tiens 8 mois. Une ambiance apathique, des horaires de fils de hap, aucune reconnaissance, dans une équipe qui marchait mal de base, avec un chef dirigiste (et franchement nuljusqu'ici je ne tacle pas les compétences des gens, parce que en dehors des critiques que j'ai formulé, ils étaient pour la pluparts compétents, voir très compétent, mais ce coup ci, j'ai eu affaire à un cas ). On m'a employé sous ma compétence, à la fin je servais de préparateur en laboratoire, soit un poste nécessitant un BTS. On a pas reconduit mon CDD de 8 mois parce que j'ai eu le culot de me plaindre de ça.Suite à ça j'ai chercher du boulot dans un autre labo. J'ai fait 6 mois en CDD toujours en post DOC pour 1900 net. C'était mieux, mais loin d'être satisfaisant. En fait, c'était juste l'équipe qui était mieux, mais globalement on retrouvait ce coté "jeu de rôle", moins étouffant mais toujours là. Et cette impression de ne pas savoir pourquoi tu taffs qui est toujours là.
Finalement j'ai quitté le métier à la fin de mon CDD.
J'ai pris 6 mois de chômage et j'ai profité de mon temps libre.
Je me suis remis dans le sport, (puis après que j'ai fait des compets et j'ai décroché un très bon classement nationale ).
J'ai charbonné une meuf, j'ai repris l'écriture, que j'avais abandonné pour mon doctorat, et j'ai fait 1 mois de rando en vélo à travers la France (en début d'automne).J'avais encore du chômage à gratter mais au bout de 6 mois je suis entrée en temps que forestier dans le public, grâce à mon master.
Bordel, ça fait quelques années maintenant et même si c'est pas parfait je ne regrette rien. L'ambiance est autrement meilleur, et bordel je m'imagine pas être resté quelques années de plus là bas sans devenir dépressif.
Je suis à un poste à responsabilité, donc je sais pourquoi je taff, je comprend l'intérêt qu'à mon boulot et bordel ça fait du bien.Voilà les kheys, c'est pour vous dire que dans le secteur de la recherche y'a aussi ce genre de malaise.
ce scandale... bac+8 pour finir comme ça
content que le taf de forestier te plaise
je suis un peu dans le même cas que toi : toujours eu de très bons résultats scolaires mais le monde du travail me désole, j'ai pas envie de donner mon temps et mon énergie pour ce genre de conneries
Du coup j'étais reparti pour faire un master, j'ai tout lâché en L2, je sentais la douille arriver
Le 16 décembre 2022 à 01:30:25 :
Je suis à la moitié du reportage et je vois surtout beaucoup de golem qui n’ont pas compris dans quel monde ils vivent
Pareil khey
Après je me reconnais dans le fait que je sois au chomdu et que je n'ai aps envie de retourner au taff mais j'ai lancer ma boite à côté donc bon... (sauf que je gagne 0 pour l'instant donc je ne déclare rien )
Ils sont juste bluepilled je le savait depuis mes 15-16 ans
Le fait que l'entreprise soit un monde de faux cul, j'étais le seul honnête "jeune" en stage et je l'ai regretter
Tout est faux, tout le monde est souriant joyeux comme dans la vie de tous les jours sauf moi ahiii
Merci l'op je regarderai.
J'avais lâché arte avec leurs wokisme et leurs délire de lgbt qui me tape sur le système.
Le 16 décembre 2022 à 01:36:49 :
"Cette vidéo a été bloquée dans votre pays"
supprime ton vpn ou va en France
PS: J'avais eu la même j'ai mis mon vpn en France j'étais aux US avant
Données du topic
- Auteur
- CaptainDell6
- Date de création
- 14 décembre 2022 à 20:42:28
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