[Risitas] Un mois pour sortir avec une fille
Pfouah le gp explorer c'était quelque chose
On se retrouve dans pas longtemps pour le chapitre du soir les kheys, accrochez-vous ce sera l'avant-dernier de l'arc soirée chez Romain.
EDIT :
Le 08 octobre 2022 à 15:37:07 :
Salut khey, continues j'adore, j'ai aujourd'hui avoué ce que je ressentais à une meuf, en face à face (je suis toujours aussi fier d'avoir porter mes couilles à ce point), et ça s'est plutôt bien passé. Donc continues tu donnes de la force
Si j'imaginais que ma fic aurait touché quelqu'un à ce point, je crois que je l'aurais jamais crû.
Mais raconte-nous kheyou, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qu'est-ce que tu lui as dit ? Qu'est-ce qu'elle t'a répondu ?
Quoiqu'il en soit, le temps que Mangue nous raconte sa folle histoire, voilà le chapitre 21 de votre fic préférée !
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Chapitre 21 : Son histoire - Il suffit d'une journée pour tout changer
Trois ans auparavant
- Alors, on fait moins le malin là hein ?
- C'est quoi votre problème sérieux ?
Sans aucune réponse, le jeune garçon reçoit un coup de poing d'une force suffisante pour le faire chuter à terre. Saisissant l'occasion, les cinq autres garçons s'en prennent à lui en le rouant de coups de pieds. L'adolescent à terre, loin d'avoir dit son dernier mot se défend comme un beau diable et parvient même à rendre certains coups de pieds. La bagarre continuera jusqu'à la sonnerie signalant la fin de la pause.
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- J'suis rentré.
- Coucou mon chéri, ta journée s'est bien passée ?
- Boarf, la routine.
La mère contempla alors son fils et remarqua les bleus sur son visage ainsi que les petites déchirures sur ses habits.
- C'est pas vrai tu t'es encore battu ?
- La routine j'te dis.
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Romain, 14 ans, en troisième.
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https://www.youtube.com/watch?v=AuM1Vw3xd3o
Je suis pas quelqu'un de spécial. En tout cas pas aux yeux des autres. J'ai jamais vraiment eu de mal à parler avec les gens, mais j'en avais juste pas grand-chose à faire d'eux. Après le primaire, j'ai perdu tous mes potes qui sont partis dans des collèges différents et malgré mes tentatives de garder le contact, aucun d'eux ne m'a répondu. Alors j'ai décidé de plus m'en faire pour les autres, et de tracer ma route en solo. Mais bon, le collège étant ce qu'il est, à savoir une véritable jungle pour humains, rester seul dans mon coin et ne parler à personne n'était pas très bien vu de mes camarades de classe. (si on peut les appeler ainsi ) J'ai très vite été mis à l'écart par tout le monde (même si je l'étais déjà en quelque sorte ) et certains on même commencé à me prendre pour leur tête de turc personnelle... Les coups en traître, les punaises sur ta chaise, le sac de sport planqué ou jeté, les moqueries, les rumeurs... De la sixième jusqu'à aujourd'hui, j'en ai pas mal bavé, et évidemment pas question de compter sur ces abrutis du corps enseignant qui pensaient que je m'intégrais pas à la classe. Et puis comme mes notes étaient plutôt bonnes, ils ne s'occupaient pas vraiment de mon cas... Bien sûr je me laissais pas faire et je me défendais autant que possible mais ça les empêchais pas de continuer, et après c'est toujours moi qui me faisais engueuler par les profs...
Et ça nous amène à aujourd'hui, ma dernière année de collège avant le lycée. Je peux pas dire qu'il me tarde vraiment, mais au moins, je serai soulagé de plus voir tous ces débiles.
...
Aujourd'hui encore, une bonne journée de merde s'annonce. La première heure est rythmée par les moqueries en douce pendant le cours, des tirs de boule de gomme ou de papier sur mon dos... Au bout d'un moment ça me gave alors je balance ma trousse en plein dans la gueule d'un de ces connards. Bien sûr ça fait du bruit, les élèves font du bruit aussi, ça attire l'attention du prof qui comprends tout de suite. Au point où j'en suis j'en ai un peu rien à faire et puis j'ai beau m'expliquer, le prof ne veut rien entendre. Un énième rapport pour ma gueule et me voilà envoyé en salle d'étude pour la fin du cours. En sortant de la pièce, je me mange une autre boule de papier dans le dos...
En étude, je planque mes écouteurs et fait mine de travailler tout en écoutant de la musique et en regardant par la fenêtre. On est qu'à la moitié de l'année et je commence déjà à en avoir marre. Pourquoi je devrais aller au collège pour m'infliger tout ça, sous prétexte que je dois étudier pour plus tard ? Mes notes sont bonnes, et apparemment, le brevet est à la portée de tout le monde...
Puisque j'ai aucune envie de voir ces gens, j'ai qu'à partir ! Je comprends même pas pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt. De toute manière on a pas de cours importants aujourd'hui, l'anglais et l'espagnol je m'en sors bien, le sport je m'en fous et pareil pour la technologie, l'svt et encore plus l'art plastique (on les aura même pas au brevet en plus )
Pour finir, on est vendredi, alors le week-end me tend les bras.
Décidé, je fais mon sac puis emprunte le couloir menant à la sortie. Etant donné que la loge d'accueil et la vie scolaire ont un visuel sur l'allée centrale, je décide de contourner en passant par la cour de récré et en sortant par l'entrée des élèves arrivant en bus le matin. Je saute par-dessus la barrière et me voilà enfin libre ! C'est la première fois que je fais ça alors je suis tout excité. Dans un premier temps, je vais me chercher deux trois trucs à grignoter à la boulangerie avant d'aller me poser quelque part.
Tranquillement posé dans un coin d'herbe tranquille à l'ombre, je regarde mon téléphone tout en mangeant les bonbons que je me suis acheté, la belle vie quoi. Soudain, je reçois un appel de ma mère. Le collège a dû la prévenir. Bah, je lui raconterai ce soir. Ma mère a toujours été tolérante sur mes écarts car elle sait ce qu'ils me font et elle sait aussi que personne ne bouge le petit doigt pour m'aider. Je sais que c'est pas une excuse pour en profiter mais là j'avais vraiment besoin de m'éloigner de ce milieu ne serait-ce qu'une journée.
...
Les heures passent et alors qu'il est enfin midi, je me rends compte d'un truc : j'ai plus assez d'argent pour me payer quoi que ce soit à manger. L'idée de sauter un repas pour la première fois me fait un peu paniquer. Histoire de calmer ma faim qui commence à se faire de plus en plus forte, je bois ce qu'il reste de ma bouteille d'eau.
L'après-midi passe, je fais le tour des petits magasins et autres distractions et pour une fois, je pense plus au collège. Alors que l'heure de fin des cours approche, je retourne vers le collège pour aller prendre mon bus. Mais retourner au collège, c'est aussi retourner à la réalité...
Je sens qu'on m'attrape par l'arrière du col avant de me tirer hors de la foule d'élèves et de me jeter un peu plus loin dans l'herbe.
C'était les 6 mêmes types qu'hier, qu'avant-hier et ce depuis le début de l'année.
- Tu sèches les cours maintenant ? Dis-le tout de suite si tu t'en fous de tout.
-
J'ai fait de mon mieux pour rendre ma journée un peu meilleure, alors c'est pas ces mongoles qui vont me la gâcher.
- Hé sale merde réponds quand on te p-
Le gars a même pas le temps de finir sa phrase que je lui en colle une, avant de me jeter sur un autre. Très vite ils m'entourent pour riposter. Je cogne le mec que j'ai ciblé avant de me manger un gros coup de pied dans les côtes, me projetant sur le côté. Je me retrouve à nouveau à terre, entouré par les mêmes types, je me prends les mêmes coups... Ça recommence. Personne peut me laisser tranquille juste une journée ? Je veux juste vivre sans problèmes moi... Au bout de quelques minutes à riposter, je sens mes forces m'abandonner. Il faut dire qu'avec un repas manqué, j'avais déjà plus de quoi me battre.
A quoi bon ? Ou que j'aille et quoi que je fasse, il y aura toujours des gens pour me harceler. Ca sert à quoi de vivre si c'est pour devoir subir tout ça ?
... Allez-y, je laisse tomber.
J'arrête finalement de me défendre et je les laisse me tabasser, en espérant que l'un d'eux me mette un coup fatal. Quelques secondes après, je reçois un choc à la tête qui m'étourdis pas mal. Je me sens perdre connaissance et alors que je m'effondre, je vois une silhouette arriver vers nous.
...
- ... Aie.
- Ah, t'es réveillé ?
Je tourne la tête pour voir mon interlocuteur... ou plutôt interlocutrice ? Voilà qui est étonnant.
- Euh, ouais, c'est toi qui m'a aidé ?
- Exact, considère moi comme ta sauveteuse. Tu t'appelles comment ?
- Romain, et toi ?
- Marie. Bon, tu m'expliques pourquoi ces types t'en voulait ?
- Euh... Attends, les bus ils sont partis là ? Je suis resté inconscient longtemps ?
- Euh ouais ils viennent de partir, pas de chance ! Et non ça fait que dix minutes environ.
- Bon...
J'envoie direct un message à ma mère pour la rassurer et lui dire que je vais rentrer un poil plus tard. J'habite pas si loin que ça du collège mais c'est juste plus pratique d'y aller et de rentrer en bus.
- Bon du coup, tu m'expliques ?
- C'est une longue histoire.
Longue histoire que je lui ai raconté. Elle m'avait aidé après tout, elle était probablement moins débile que les autres.
- Ah ouaiiiis, t'es une sacrée victime en fait.
-
- Victime et rebelle, ok. Bon, écoute-moi bien. Ton problème, c'est que tu te prends trop la tête avec ça. Tu fais genre que tu t'en fous de tout mais ça se voit que ça te travaille grave, d'être la victime des autres, le rejeté, l'incapable, le solitaire, le...
- J'ai capté c'est bon.
- Oups, ouais excuse, je disais donc : Tout ça, ça te travaille alors c'est quoi la solution ?
- Euh...
- Arrête de t'occuper de ce que pensent et disent les autres ! Tu as dit que tu traçais ta route sans faire gaffe aux autres mais si c'était vraiment le cas, tu te bastonnerais pas avec tout ceux qui t'emmerdent non ?
- Ben...
- Oui j'ai raison je sais. Bref, à partir de maintenant, tu dois vraiment te concentrer sur toi et profiter.
- Profiter de quoi ?
- Mais de la vie bien sûr ! On est jeunes mec, c'est le meilleur moment de nous amuser et de faire ce qu'on veut ! Si tu restes comme tu es jusqu'à ta terminale, tu te retrouveras avec une montagne de regrets. Alors amuse-toi, fais-toi kiffer sans réfléchir à ce que les autres pourront bien penser de toi, tu t'en fous d'eux et tu les verras plus après le collège.
Amuse-toi... Dans ma tête, y'a comme un second déclic qui se produit. C'est pourtant pas bien compliqué ce qu'elle m'a dit, ni même révolutionnaire. Mais je crois... je crois que j'avais oublié tout ça, tellement j'étais concentré sur ce que pensaient les autres de moi. Elle a raison, on s'en fout des autres, ce qui compte c'est soi-même.
- Et petite astuce pour toi, s'amuser entre potes c'est encore mieux.
Bon soi-même et ses potes, peut-être...
- Et donc avec ce qui vient de se passer, on... peut dire qu'on est potes maintenant ?
Je fais à nouveau semblant, mais je suis pas mal angoissé de lui demander ça. Depuis combien de temps j'ai pas eu d'amis à qui parler ?
- Ouais si tu veux, on peut dire ça comme ça. Allez viens.
- On va où ?
- Bah se balader.
- Mais il commence à se faire tard et...
- On s'amuse ou on s'amuse pas ?
- ... OK t'as gagné, je te suis.
- A la bonne heure !
...
SOMMAIRE
ARC SOIRÉE CHEZ ROMAIN :
Données du topic
- Auteur
- [JV]Dragonite
- Date de création
- 30 septembre 2022 à 20:38:08
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