"Célestin, amène-moi un film"

1) Clark

Faisant le choix de la sûreté, vous décidez de vous installer à côté de Clark, qui vous avait reconnu.

« Salut Célestin.

-Salut, ça te dérange pas si je mets là ?

-Nan, du tout, je préfère que ce soit toi plutôt que quelqu’un que je connais pas. »

Il désigne discrètement la fille avec la place vide à côté d’elle et vous murmure :

« Elle par exemple est disons beaucoup trop intéressée par moi...

-T’en as de la chance.

-Que tu crois. »

Il désigne ensuite le mec avec la place vide à côté de lui .

« Attends, lui aussi... ?

-Nan, pas ça. Lui, il est bizarre, il parle à personne mais surveille tout ce qui se passe.

-Bizarre.

-Oui. Donc bon, je préfère largement que ce soit toi. »

Alors qu’il dit ça, vous voyez passer un petit être étrange qui s’assoie directement au fond de la salle. Enfin, surtout sentez passer avant tout, l’odeur ignoble vous traversant les narines ainsi qu’à toute la salle. Déjà, certains de vos camarades ouvrent plus largement les fenêtres.

« Tu vois ce que je veux dire...

-Oui bon. »

Vous trouvez Clark bien sympathique finalement.
L’odeur infecte commence à empoigner toute la pièce, certains oubliant toute forme de politesse et à s’écarter le plus possible de la source en se bouchant le nez.

[LA PURULENCE VOUS REGARDE]
[LA PURULENCE TOUSSOTE]

« Retiens ton vomi. »

Lorsque le prof arrive enfin, sa première réaction ne se fait pas attendre.

« Mais ça sent le rat crevé ici, oh, ils ont oublié de dégager le corps du vieux qui est mort ? »

La remarque secoue quelques rires, qui s’interrompent vite pour se reboucher le nez.

« Bon, je vais faire l’appel en évitant de faire un malaise. Chancla Célestin ?

-Oui-oui.

-Cochin Andy ?

-Oui.

-Oh, c’est toi qui pue comme ça petit ? Je sais que les temps sont durs mais faut se laver hein. Enfin, ça c’est si Macron prenait pas tout hein. C’est pour ça qu’il vaut vous battre les jeunes, moi je suis syndiqué hein. Je suis ouvrier hein.

-Non, attendez, vous êtes prof...

-Qu’est-ce qu’elle en sait celle-ci ? C’est quoi ton nom ?

-Jeanne Flo...

-Jeanne hein ? Bourgeoise va. T’y connais rien toi au monde du travail. Tiens, je vais te foutre absente, tu vas te démerder pour justifier ça pour tes partiels. Ca te la fera va.

-Mais attendez vous avez pas le droit.

-Eh oh, là.

-

-Voilà, je préfère, bon, petit toi, le puant. Faudra te laver hein.

-D’accord monsieur. »

L’odeur se fait de plus en plus forte.

« Monsieur, je me sens pas bien.

-Ouais bah moi non plus. Tout ça parce que Macron, hein, il nous la fait à l’envers. Mais on va se battre nous les ouvriers.

-Mais...

-Bourgeoise toi, tais-toi. Bon, on reprends l’appel, puis après, la Révolution Française.

-Mais ça a rien avoir avec le cours ça...

-Oh, tu veux quoi toi le réac ? Tu voudrais qu’on parle des Louis, des Charles, de tout ceux qui nous l’ont fait à nous, les ouvriers, c’est ça ? Hein ?

-

-

-Ouais, bah c’est pas comme ça que ça se passe ici. Ca t’en bouche un coin, la bourgeoise hein ?

-Mais

-Ta gueule j’ai dit. Donc, l’appel, puis Robespierre. J’emmerde Danton. »

L’appel se poursuit avant de s’enchaîner sur le cours. Le prof ne fait pas vraiment attention à vous, tandis que l’odeur continue à monter, à la limite de vous faire vomir maintenant. Vos camarades autour de vous se sont quasiment tous collés aux fenêtres à présent. Clark lui-même commence à vous faire signe de les rejoindre, ce que vous vous décidez à faire.

Mais même-là, l’odeur demeure. Vous pensez qu’elle commence à infiltrer vos vêtements.

L’Eden n’est pas un verger, mais un jardin chaotique, dégénéré en multitudes prolifiques. Ceux qui y aspirent doivent se confronter aux monstruosités que les roses cachent, sans espoir d’avoir une pomme pour en sortir.

1) Discuter avec l’ensemble de la classe, tout le monde étant proche des fenêtres

2) A vos risques et périls, discuter avec Andy

3) Participer au cours pour vous faire bien voir du prof

4) Vous barrer aux toilettes, le vomi monte

Je suis content de voir qu'aller parler à Clark semble avoir été un bon choix. Avec la fille on n'aurait rien pu faire vu qu'elle était déjà intéressée par le turbo beau gosse à nos côtés. Quant au gars mystérieux, tant pis pour cette fois, mais il fallait tenter un rapprochement avec Clark

J'ai rigolé au passage du prof Poutou, excellent. Je propose de continuer sur la même ligne directrice que notre choix précédant, et nouer des liens avec les camarades. Vote 1

2)

pas sûr qu'on en apprenne plus à parler avec le reste de la classe

J'ai bien aimé de voir à travers le dernier chapitre les résultats des autres options, comme le fait de s'asseoir au fond ou à côté de la fille.

Le 15 août 2022 à 21:51:43 :
Je suis content de voir qu'aller parler à Clark semble avoir été un bon choix. Avec la fille on n'aurait rien pu faire vu qu'elle était déjà intéressée par le turbo beau gosse à nos côtés. [...]

Pour le coup on aurait éventuellement pu tirer un avantage que la fille soit intéressée par Clark. Mais le choix était bon quand même

1) Discuter avec votre classe

Ca y est, ça vous tend les bras. Des relations normales, une soirée malheureusement contrariée (un meurtre est une contrariété), et maintenant l’occasion de discuter avec votre classe pour vous intégrer. Plus qu’une copine ( ) et le fac dream sera atteint.

« Il pue vraiment la mort l’autre c’est infect. Et le prof veut pas le virer, ça fait chier.

-De ouf.

-Ouais.

-Ca se faisait trop pas ce qu’il t’a fait le prof.

-Ouais.

-Oh, tais-toi la bourgeoise là.

-Mais tout le monde parle...

-Je t’ai dit de la fermer. Ici c’est pas toi qui as les moyens de production de la parole.

-Hein ?

-On collectivise, et en tant qu’avant-garde du prolétariat, je distribue. Bon, allez, on continue. Donc, le gros Louis...

-C’est vraiment un enculé.

-Ou-ouais.

-Nan, je trouve que ce qu’il dit est pas si mal...

-Ben participe alors.

-

-Sinon, c’est quoi ton prénom ?

-Moi ?

-Non.

-Oh

-Moi c’est Clark, et lui c’est Célestin, un bon pote. Je crois qu’on s’est déjà croisé en amphi...

-Oui, mais j’avais pas osé t’aborder

-Moi c’est Moundir, et je suis là pour gagner.

-Les partiels ?

-Peut-être.

-Moi c’est Jeanne et...

-TA GUEULE

-Moi c’est...

-Rah mais tu pues toi aussi ! Tu te douches jamais ou quoi ?

-

-Bon, moi c’est Clitorine. Mon père est journaliste, et j’aimerais faire pareil...

-Vraiment ?

-Oui, il est vraiment journaliste...

-Nan pas ça le pré...

-Et du coup pourquoi t’es là si tu veux être journaliste ?

-Je voulais faire une année sabbatique mais mon père voulait que je fasse quelque chose donc me voilà en attendant... Après je peux rester si je trouve quelqu’un... »

Elle jette un long regard à Clark, qui l’ignore superbement. Le gros se tourne vers le mec silencieux.

« Et toi c’est quoi ton nom ?

-Simon.

-Pas bavard lui.

-Vaut mieux ça que de trop parler.

-

-Et toi, Célestin c’est ça ? T’étais à la fête nan ?

-Euh, oui...

-Quelle fête ?

-Oui, quelle fête ?

-Une fête informelle, vous avez dû louper l’invitation.

-OH TA GUEULE PUTAIN, TU VEUX QUE JE TE DEGAGE DE MON COURS ?

-Surtout qu’elle s’est mal terminée...

-Oui-oui.

-Il s’est passé quoi ?

-Un mort.

-Attends, sérieux ?

-Ouais, dégueulasse. T’as vu le corps nan Célestin ?

-Euh-euh oui. C’était pas beau à voir.

-Racontez.

-Déchiqueté. Le haut du corps entièrement disparu, le reste mêlant les organes...

-Beurk, mais arrêtez de parler de ça...

-Ouais bon. Les flics ont soupçonné Célestin un temps vu que c’était le dernier à être descendu...

-Ah oui ?

-Non, j’étais pas le dernier, quelqu’un est descendu après moi...

-Ouais, Michael avait dit la même chose

-Attends, t’as vu qui c'était ?

-Non.

-Chaud, t’as croisé le tueur. Ca se trouve il va vouloir te retrouver toi après.

-Tu-tu penses ?

-Nan, je déconne. Putain t’y as cru, miskin

-Mais le mec qui est mort, quelqu’un le connaissait ?

-Moi. David. Il était bizarre un peu. En couple avec quelqu’un. Magalie je crois.

-La grosse moche là ?

-Le cachalot terrestre

-Vous devriez pas vous moquer de quelqu’un pour son poids

-Tema les gros c’est une meute, t’en critique un ils te tombent tous dessus. »

La remarque de Moundir déclenche une vive hilarité, que votre prof ignore superbement.

« Vous rigolez pourquoi ?

-Eh mais casse-toi putain le puant.

-Oh je me sens pas bien.

-Ca va hein c’est pas si mal »

[LA PURULENCE RENIFLE]
[LA PURULENCE SE DELECTE]

La conversation est interrompue par les haut-le-cœur de Jeanne.

« Monsieur, on peut sortir de la salle, on se sent pas bien là

-C’est la bourgeoise là ?

-Non, monsieur c’est tout le monde là

-Oh mais fallait le dire plutôt camarade. Bon, tout le monde sort. »

La classe s’exécute tandis que Clitorine emmène Jeanne aux toilettes. Vous remarquez au passage que trois personnes s’éclipsent discrètement, dont deux ensemble. Personne ne les remarque à part vous.

L’Eden est la prolifération. Le jardin devient élevage et l’élevage devient nature entière. Tout naît et tout se propage. Mais à s’éloigner de la bergerie, l’agneau se fait croquer.

1) Rester avec la classe

2) Suivre Simon

3) Suivre le gros et Andy le Puant

Le 16 août 2022 à 20:53:13 :
3) ça risque d'être très marrant :popcorn:

Alors khey, satisfait des persos ?