[ALERTE/MEDECINE] Il faut SAUVER Chad ! (#14)
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?
a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleuses
Le 18 juin 2022 à 18:25:53 :
L'OP propose des cas de SPU ?
C'est pas prévu
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleuses
Trop dur j'appelle un vrai médecin
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleuses
Merci pour le petit topo anapath en tout cas
Par contre là tu pars sur des trucs bien trop avancés pour moi. L'oedème et les calcifications ça me semble pas très spécifique, la mutation c'est clairement pas sur une IRM que ça se voit. Je doute entre la B et la E, donc je pars sur la B
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
Le 18 juin 2022 à 18:29:23 CasCliniques a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
Le 18 juin 2022 à 18:29:16 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesMerci pour le petit topo anapath en tout cas
Par contre là tu pars sur des trucs bien trop avancés pour moi. L'oedème et les calcifications ça me semble pas très spécifique, la mutation c'est clairement pas sur une IRM que ça se voit. Je doute entre la B et la E, donc je pars sur la B
Pas de soucis khey, j'ai abrégé parce que je me rends compte que j'ai un peu abusé en termes de complexité J'en referai d'autres un peu moins perchés dans les prochaine cas cliniques
C'est pas la B, non
a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleuses
Le 18 juin 2022 à 18:30:48 :
Le 18 juin 2022 à 18:29:23 CasCliniques a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
T'es en P2, c'est ça ? T'en fais pas, tu seras rapidement, toi aussi, familiarisé avec ce langage abscons
Le 18 juin 2022 à 18:29:23 :
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
L'oedème c'est clairement pas spécifique
L'engagement cérébelleux par un processus sus-tentoriel après coup ça me semble en effet plutôt con vu que les amygdales cérébelleuses sont sous la tente
La B est visiblement fausse
Les calcifications alors ?
Le 18 juin 2022 à 18:33:01 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:29:23 :
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
L'oedème c'est clairement pas spécifique
L'engagement cérébelleux par un processus sus-tentoriel après coup ça me semble en effet plutôt con
La B est visiblement fausseLes calcifications alors ?
Exact, c’est la présence de calcifications qui aurait pu nous orienter vers un oligodendrogliome.
On observe des calcifications à l’imagerie dans plus de 80% des oligodendrogliomes, comme on peut le voir ici (au niveau des flèches) : (scanner en A, T2 en B, SWI en C et SWI mIP en D)
En réinterrogeant Chad ( ), on apprend que depuis plusieurs années, il présente environ une fois par mois des malaises étiquetés "malaises vagaux". Ces malaises sont brefs et stéréotypés, ils débutent par une sensation d’oppression thoracique initiale puis de chaleur ascendante et se terminent par l’impression « d’être comme dans un rêve ». Pendant ces malaises, qui durent moins d’une minute, il regarde dans le vide et a l’air absent. Que faut-il en conclure ?
a. Il s’agit probablement de crises partielles complexes temporales internes, ce qui laisse penser que l’épisode actuel correspond à l’anaplasie d’un oligodendrogliome de bas grade méconnu jusqu’à présent
b. Il s’agit probablement d’un trouble dépersonnalisation/déréalisation, sans lien avec le cancer
c. Rien, c’est juste des malaises vagaux
d. Il s’agit probablement de crises grand-mal en lien avec une extension lepto-méningée de l’oligodendrogliome
e. Encore un fragilux qui vient faire son AW pour rien du tout bordel, pendant la guerre on cassait pas les couilles pour si peu
Sinon à la base, les qcm c'est pour aider les non-carabins qui veulent participer, mais vu qu'il y a que des jean-médecine sur le topic, si vous voulez, je peux les retirer pour les prochaines questions
Le 18 juin 2022 à 18:34:27 :
Le 18 juin 2022 à 18:33:01 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:29:23 :
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
L'oedème c'est clairement pas spécifique
L'engagement cérébelleux par un processus sus-tentoriel après coup ça me semble en effet plutôt con
La B est visiblement fausseLes calcifications alors ?
Exact, c’est la présence de calcifications qui aurait pu nous orienter vers un oligodendrogliome.
On observe des calcifications à l’imagerie dans plus de 80% des oligodendrogliomes, comme on peut le voir ici (au niveau des flèches) : (scanner en A, T2 en B, SWI en C et SWI mIP en D)
En réinterrogeant Chad ( ), on apprend que depuis plusieurs années, il présente environ une fois par mois des malaises étiquetés "malaises vagaux". Ces malaises sont brefs et stéréotypés, ils débutent par une sensation d’oppression thoracique initiale puis de chaleur ascendante et se terminent par l’impression « d’être comme dans un rêve ». Pendant ces malaises, qui durent moins d’une minute, il regarde dans le vide et a l’air absent. Que faut-il en conclure ?
a. Il s’agit probablement de crises partielles complexes temporales internes, ce qui laisse penser que l’épisode actuel correspond à l’anaplasie d’un oligodendrogliome de bas grade méconnu jusqu’à présent
b. Il s’agit probablement d’un trouble dépersonnalisation/déréalisation, sans lien avec le cancer
c. Rien, c’est juste des malaises vagaux
d. Il s’agit probablement de crises grand-mal en lien avec une extension lepto-méningée de l’oligodendrogliome
e. Encore un fragilux qui vient faire son AW pour rien du tout bordel, pendant la guerre on cassait pas les couilles pour si peu
La crise grand mal c'est une crise tonico-clonique généralisée, ça a pas l'air de coller avec ces malaises.
On va éviter de caser le patient psy alors qu'on vient de lui trouver une tumeur dans le crâne
La A ?
Le 18 juin 2022 à 18:37:00 CasCliniques a écrit :
Les kheys qui voulaient refaire de la neuro, c'est votre moment là
Sinon à la base, les qcm c'est pour aider les non-carabins qui veulent participer, mais vu qu'il y a que des jean-médecine sur le topic, si vous voulez, je peux les retirer pour les prochaines questions
Surtout pas déjà qu'on a du mal
+ réponse A
Le 18 juin 2022 à 18:37:00 :
Le 18 juin 2022 à 18:34:27 :
Le 18 juin 2022 à 18:33:01 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:29:23 :
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
L'oedème c'est clairement pas spécifique
L'engagement cérébelleux par un processus sus-tentoriel après coup ça me semble en effet plutôt con
La B est visiblement fausseLes calcifications alors ?
Exact, c’est la présence de calcifications qui aurait pu nous orienter vers un oligodendrogliome.
On observe des calcifications à l’imagerie dans plus de 80% des oligodendrogliomes, comme on peut le voir ici (au niveau des flèches) : (scanner en A, T2 en B, SWI en C et SWI mIP en D)
En réinterrogeant Chad ( ), on apprend que depuis plusieurs années, il présente environ une fois par mois des malaises étiquetés "malaises vagaux". Ces malaises sont brefs et stéréotypés, ils débutent par une sensation d’oppression thoracique initiale puis de chaleur ascendante et se terminent par l’impression « d’être comme dans un rêve ». Pendant ces malaises, qui durent moins d’une minute, il regarde dans le vide et a l’air absent. Que faut-il en conclure ?
a. Il s’agit probablement de crises partielles complexes temporales internes, ce qui laisse penser que l’épisode actuel correspond à l’anaplasie d’un oligodendrogliome de bas grade méconnu jusqu’à présent
b. Il s’agit probablement d’un trouble dépersonnalisation/déréalisation, sans lien avec le cancer
c. Rien, c’est juste des malaises vagaux
d. Il s’agit probablement de crises grand-mal en lien avec une extension lepto-méningée de l’oligodendrogliome
e. Encore un fragilux qui vient faire son AW pour rien du tout bordel, pendant la guerre on cassait pas les couilles pour si peuLa crise grand mal c'est une crise tonico-clonique généralisée, ça a pas l'air de coller avec ces malaises.
On va éviter de caser le patient psy alors qu'on vient de lui trouver une tumeur dans le crâne
La A ?
Exact, d'autant que ça colle pas du tout aux critères du dp/dr
Chad ( ) reçoit un traitement de chimiothérapie par 6 cycles de PCV (procarbazine, lomustine, vincristine), puis une irradiation encéphalique focalisée de 60 grays, avec des fractions quotidiennes de 2 grays délivrées 5 jours par semaine. Après le 4ème cycle de chimiothérapie, il présente des douleurs abdominales en rapport avec un syndrome sub-occlusif. Quel type de toxicité de la chimio faut-il suspecter ?
a. Toxicité intestinale de la lomustine à l’origine d’un trouble de la motricité colique
b. Toxicité neurologique de la vincristine à l’origine d’une neuropathie végétative
c. Toxicité hépatique de la procarbazine à l’origine d’un iléus biliaire sur fistule cholécystocolique
d. Aucun lien avec la chimio, il est juste constipé
e. Toxicité endothéliale de la lomustine à l’origine d’un infarctus mésentérique
Le 18 juin 2022 à 18:38:10 :
Le 18 juin 2022 à 18:37:00 :
Le 18 juin 2022 à 18:34:27 :
Le 18 juin 2022 à 18:33:01 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:29:23 :
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
L'oedème c'est clairement pas spécifique
L'engagement cérébelleux par un processus sus-tentoriel après coup ça me semble en effet plutôt con
La B est visiblement fausseLes calcifications alors ?
Exact, c’est la présence de calcifications qui aurait pu nous orienter vers un oligodendrogliome.
On observe des calcifications à l’imagerie dans plus de 80% des oligodendrogliomes, comme on peut le voir ici (au niveau des flèches) : (scanner en A, T2 en B, SWI en C et SWI mIP en D)
En réinterrogeant Chad ( ), on apprend que depuis plusieurs années, il présente environ une fois par mois des malaises étiquetés "malaises vagaux". Ces malaises sont brefs et stéréotypés, ils débutent par une sensation d’oppression thoracique initiale puis de chaleur ascendante et se terminent par l’impression « d’être comme dans un rêve ». Pendant ces malaises, qui durent moins d’une minute, il regarde dans le vide et a l’air absent. Que faut-il en conclure ?
a. Il s’agit probablement de crises partielles complexes temporales internes, ce qui laisse penser que l’épisode actuel correspond à l’anaplasie d’un oligodendrogliome de bas grade méconnu jusqu’à présent
b. Il s’agit probablement d’un trouble dépersonnalisation/déréalisation, sans lien avec le cancer
c. Rien, c’est juste des malaises vagaux
d. Il s’agit probablement de crises grand-mal en lien avec une extension lepto-méningée de l’oligodendrogliome
e. Encore un fragilux qui vient faire son AW pour rien du tout bordel, pendant la guerre on cassait pas les couilles pour si peuLa crise grand mal c'est une crise tonico-clonique généralisée, ça a pas l'air de coller avec ces malaises.
On va éviter de caser le patient psy alors qu'on vient de lui trouver une tumeur dans le crâne
La A ?Exact, d'autant que ça colle pas du tout aux critères du dp/dr
Chad ( ) reçoit un traitement de chimiothérapie par 6 cycles de PCV (procarbazine, lomustine, vincristine), puis une irradiation encéphalique focalisée de 60 grays, avec des fractions quotidiennes de 2 grays délivrées 5 jours par semaine. Après le 4ème cycle de chimiothérapie, il présente des douleurs abdominales en rapport avec un syndrome sub-occlusif. Quel type de toxicité de la chimio faut-il suspecter ?
a. Toxicité intestinale de la lomustine à l’origine d’un trouble de la motricité colique
b. Toxicité neurologique de la vincristine à l’origine d’une neuropathie végétative
c. Toxicité hépatique de la procarbazine à l’origine d’un iléus biliaire sur fistule cholécystocolique
d. Aucun lien avec la chimio, il est juste constipé
e. Toxicité endothéliale de la lomustine à l’origine d’un infarctus mésentérique
La vincristine c'est un poison du fuseau: elle entraine des neuropathies périphériques et des iléus paralytiques, constipations etc.. La pro-carbazine je connais pas, mais je connais la dacarbazine qui est de mémoire un alkylant un peu à part (pas une moutarde azotée et pas un sel de platine) et je crois pas que ça fasse des constipations
Je pars sur la B
Le 18 juin 2022 à 18:40:08 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:38:10 :
Le 18 juin 2022 à 18:37:00 :
Le 18 juin 2022 à 18:34:27 :
Le 18 juin 2022 à 18:33:01 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:29:23 :
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
L'oedème c'est clairement pas spécifique
L'engagement cérébelleux par un processus sus-tentoriel après coup ça me semble en effet plutôt con
La B est visiblement fausseLes calcifications alors ?
Exact, c’est la présence de calcifications qui aurait pu nous orienter vers un oligodendrogliome.
On observe des calcifications à l’imagerie dans plus de 80% des oligodendrogliomes, comme on peut le voir ici (au niveau des flèches) : (scanner en A, T2 en B, SWI en C et SWI mIP en D)
En réinterrogeant Chad ( ), on apprend que depuis plusieurs années, il présente environ une fois par mois des malaises étiquetés "malaises vagaux". Ces malaises sont brefs et stéréotypés, ils débutent par une sensation d’oppression thoracique initiale puis de chaleur ascendante et se terminent par l’impression « d’être comme dans un rêve ». Pendant ces malaises, qui durent moins d’une minute, il regarde dans le vide et a l’air absent. Que faut-il en conclure ?
a. Il s’agit probablement de crises partielles complexes temporales internes, ce qui laisse penser que l’épisode actuel correspond à l’anaplasie d’un oligodendrogliome de bas grade méconnu jusqu’à présent
b. Il s’agit probablement d’un trouble dépersonnalisation/déréalisation, sans lien avec le cancer
c. Rien, c’est juste des malaises vagaux
d. Il s’agit probablement de crises grand-mal en lien avec une extension lepto-méningée de l’oligodendrogliome
e. Encore un fragilux qui vient faire son AW pour rien du tout bordel, pendant la guerre on cassait pas les couilles pour si peuLa crise grand mal c'est une crise tonico-clonique généralisée, ça a pas l'air de coller avec ces malaises.
On va éviter de caser le patient psy alors qu'on vient de lui trouver une tumeur dans le crâne
La A ?Exact, d'autant que ça colle pas du tout aux critères du dp/dr
Chad ( ) reçoit un traitement de chimiothérapie par 6 cycles de PCV (procarbazine, lomustine, vincristine), puis une irradiation encéphalique focalisée de 60 grays, avec des fractions quotidiennes de 2 grays délivrées 5 jours par semaine. Après le 4ème cycle de chimiothérapie, il présente des douleurs abdominales en rapport avec un syndrome sub-occlusif. Quel type de toxicité de la chimio faut-il suspecter ?
a. Toxicité intestinale de la lomustine à l’origine d’un trouble de la motricité colique
b. Toxicité neurologique de la vincristine à l’origine d’une neuropathie végétative
c. Toxicité hépatique de la procarbazine à l’origine d’un iléus biliaire sur fistule cholécystocolique
d. Aucun lien avec la chimio, il est juste constipé
e. Toxicité endothéliale de la lomustine à l’origine d’un infarctus mésentériqueLa vincristine c'est un poison du fuseau: elle entraine des neuropathies périphériques et des iléus paralytiques, constipations etc.. La pro-carbazine je connais pas, mais je connais la dacarbazine qui est de mémoire un alkylant un peu à part (pas une moutarde azotée et pas un sel de platine) et je crois pas que ça fasse des constipations
Je pars sur la B
C'est bien ça
Quelles sont les complications possibles de la radiothérapie cérébrale ?
a. Métastases leptoméningées
b. Polyradiculonévrite aiguë
c. Activation des hydres immortelles contenues dans les vaccins
d. Plexopathie brachiale à court-terme, myélopathie cervicale à long-terme
e. Alopécie, oedème cérébral et HTIC à court-terme, radionécrose et leucoencéphalopathie allant jusqu’à la démence post-radique à long-terme.
Le 18 juin 2022 à 18:41:01 :
Le 18 juin 2022 à 18:40:08 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:38:10 :
Le 18 juin 2022 à 18:37:00 :
Le 18 juin 2022 à 18:34:27 :
Le 18 juin 2022 à 18:33:01 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:29:23 :
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
L'oedème c'est clairement pas spécifique
L'engagement cérébelleux par un processus sus-tentoriel après coup ça me semble en effet plutôt con
La B est visiblement fausseLes calcifications alors ?
Exact, c’est la présence de calcifications qui aurait pu nous orienter vers un oligodendrogliome.
On observe des calcifications à l’imagerie dans plus de 80% des oligodendrogliomes, comme on peut le voir ici (au niveau des flèches) : (scanner en A, T2 en B, SWI en C et SWI mIP en D)
En réinterrogeant Chad ( ), on apprend que depuis plusieurs années, il présente environ une fois par mois des malaises étiquetés "malaises vagaux". Ces malaises sont brefs et stéréotypés, ils débutent par une sensation d’oppression thoracique initiale puis de chaleur ascendante et se terminent par l’impression « d’être comme dans un rêve ». Pendant ces malaises, qui durent moins d’une minute, il regarde dans le vide et a l’air absent. Que faut-il en conclure ?
a. Il s’agit probablement de crises partielles complexes temporales internes, ce qui laisse penser que l’épisode actuel correspond à l’anaplasie d’un oligodendrogliome de bas grade méconnu jusqu’à présent
b. Il s’agit probablement d’un trouble dépersonnalisation/déréalisation, sans lien avec le cancer
c. Rien, c’est juste des malaises vagaux
d. Il s’agit probablement de crises grand-mal en lien avec une extension lepto-méningée de l’oligodendrogliome
e. Encore un fragilux qui vient faire son AW pour rien du tout bordel, pendant la guerre on cassait pas les couilles pour si peuLa crise grand mal c'est une crise tonico-clonique généralisée, ça a pas l'air de coller avec ces malaises.
On va éviter de caser le patient psy alors qu'on vient de lui trouver une tumeur dans le crâne
La A ?Exact, d'autant que ça colle pas du tout aux critères du dp/dr
Chad ( ) reçoit un traitement de chimiothérapie par 6 cycles de PCV (procarbazine, lomustine, vincristine), puis une irradiation encéphalique focalisée de 60 grays, avec des fractions quotidiennes de 2 grays délivrées 5 jours par semaine. Après le 4ème cycle de chimiothérapie, il présente des douleurs abdominales en rapport avec un syndrome sub-occlusif. Quel type de toxicité de la chimio faut-il suspecter ?
a. Toxicité intestinale de la lomustine à l’origine d’un trouble de la motricité colique
b. Toxicité neurologique de la vincristine à l’origine d’une neuropathie végétative
c. Toxicité hépatique de la procarbazine à l’origine d’un iléus biliaire sur fistule cholécystocolique
d. Aucun lien avec la chimio, il est juste constipé
e. Toxicité endothéliale de la lomustine à l’origine d’un infarctus mésentériqueLa vincristine c'est un poison du fuseau: elle entraine des neuropathies périphériques et des iléus paralytiques, constipations etc.. La pro-carbazine je connais pas, mais je connais la dacarbazine qui est de mémoire un alkylant un peu à part (pas une moutarde azotée et pas un sel de platine) et je crois pas que ça fasse des constipations
Je pars sur la B
C'est bien ça
Quelles sont les complications possibles de la radiothérapie cérébrale ?
a. Métastases leptoméningées
b. Polyradiculonévrite aiguë
c. Activation des hydres immortelles contenues dans les vaccins
d. Plexopathie brachiale à court-terme, myélopathie cervicale à long-terme
e. Alopécie, oedème cérébral et HTIC à court-terme, radionécrose et leucoencéphalopathie allant jusqu’à la démence post-radique à long-terme.
e car faut pas jouer avec le nucléaire
Le 18 juin 2022 à 18:41:01 :
Le 18 juin 2022 à 18:40:08 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:38:10 :
Le 18 juin 2022 à 18:37:00 :
Le 18 juin 2022 à 18:34:27 :
Le 18 juin 2022 à 18:33:01 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:29:23 :
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
L'oedème c'est clairement pas spécifique
L'engagement cérébelleux par un processus sus-tentoriel après coup ça me semble en effet plutôt con
La B est visiblement fausseLes calcifications alors ?
Exact, c’est la présence de calcifications qui aurait pu nous orienter vers un oligodendrogliome.
On observe des calcifications à l’imagerie dans plus de 80% des oligodendrogliomes, comme on peut le voir ici (au niveau des flèches) : (scanner en A, T2 en B, SWI en C et SWI mIP en D)
En réinterrogeant Chad ( ), on apprend que depuis plusieurs années, il présente environ une fois par mois des malaises étiquetés "malaises vagaux". Ces malaises sont brefs et stéréotypés, ils débutent par une sensation d’oppression thoracique initiale puis de chaleur ascendante et se terminent par l’impression « d’être comme dans un rêve ». Pendant ces malaises, qui durent moins d’une minute, il regarde dans le vide et a l’air absent. Que faut-il en conclure ?
a. Il s’agit probablement de crises partielles complexes temporales internes, ce qui laisse penser que l’épisode actuel correspond à l’anaplasie d’un oligodendrogliome de bas grade méconnu jusqu’à présent
b. Il s’agit probablement d’un trouble dépersonnalisation/déréalisation, sans lien avec le cancer
c. Rien, c’est juste des malaises vagaux
d. Il s’agit probablement de crises grand-mal en lien avec une extension lepto-méningée de l’oligodendrogliome
e. Encore un fragilux qui vient faire son AW pour rien du tout bordel, pendant la guerre on cassait pas les couilles pour si peuLa crise grand mal c'est une crise tonico-clonique généralisée, ça a pas l'air de coller avec ces malaises.
On va éviter de caser le patient psy alors qu'on vient de lui trouver une tumeur dans le crâne
La A ?Exact, d'autant que ça colle pas du tout aux critères du dp/dr
Chad ( ) reçoit un traitement de chimiothérapie par 6 cycles de PCV (procarbazine, lomustine, vincristine), puis une irradiation encéphalique focalisée de 60 grays, avec des fractions quotidiennes de 2 grays délivrées 5 jours par semaine. Après le 4ème cycle de chimiothérapie, il présente des douleurs abdominales en rapport avec un syndrome sub-occlusif. Quel type de toxicité de la chimio faut-il suspecter ?
a. Toxicité intestinale de la lomustine à l’origine d’un trouble de la motricité colique
b. Toxicité neurologique de la vincristine à l’origine d’une neuropathie végétative
c. Toxicité hépatique de la procarbazine à l’origine d’un iléus biliaire sur fistule cholécystocolique
d. Aucun lien avec la chimio, il est juste constipé
e. Toxicité endothéliale de la lomustine à l’origine d’un infarctus mésentériqueLa vincristine c'est un poison du fuseau: elle entraine des neuropathies périphériques et des iléus paralytiques, constipations etc.. La pro-carbazine je connais pas, mais je connais la dacarbazine qui est de mémoire un alkylant un peu à part (pas une moutarde azotée et pas un sel de platine) et je crois pas que ça fasse des constipations
Je pars sur la B
C'est bien ça
Quelles sont les complications possibles de la radiothérapie cérébrale ?
a. Métastases leptoméningées
b. Polyradiculonévrite aiguë
c. Activation des hydres immortelles contenues dans les vaccins
d. Plexopathie brachiale à court-terme, myélopathie cervicale à long-terme
e. Alopécie, oedème cérébral et HTIC à court-terme, radionécrose et leucoencéphalopathie allant jusqu’à la démence post-radique à long-terme.
En tant que VRP officiel de Pfizer je me vois dans l'obligation de te signaler à mes supérieurs
Le 18 juin 2022 à 18:42:49 :
Le 18 juin 2022 à 18:41:01 :
Le 18 juin 2022 à 18:40:08 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:38:10 :
Le 18 juin 2022 à 18:37:00 :
Le 18 juin 2022 à 18:34:27 :
Le 18 juin 2022 à 18:33:01 DidierAnapath a écrit :
Le 18 juin 2022 à 18:29:23 :
Le 18 juin 2022 à 18:28:08 :
Le 18 juin 2022 à 18:26:41 :
Alors les kheys ? On sait que Chad souffre d'un oligodendrogliome anaplasique. Quel signe à l'IRM aurait pu nous orienter en ce sens ?a. Présence d’un important oedème péri-néoplasique
b. Aucune donnée à l’imagerie n’est suffisamment spécifique pour pousser à évoquer un OD
c. Présence de calcifications
d. Présence d’une mutation IDH1 R132H
e. Présence de signes d’engagement des amygdales cérébelleusesTrop dur j'appelle un vrai médecin
Bof, pas si dur que ça si tu procèdes par élimination. L'œdème périnéoplasique est-il vraiment spécifique de l'OD ? Une tumeur sus-tentorielle peut-elle causer un engagement des amygdales cérebelleuses ? etc.
L'oedème c'est clairement pas spécifique
L'engagement cérébelleux par un processus sus-tentoriel après coup ça me semble en effet plutôt con
La B est visiblement fausseLes calcifications alors ?
Exact, c’est la présence de calcifications qui aurait pu nous orienter vers un oligodendrogliome.
On observe des calcifications à l’imagerie dans plus de 80% des oligodendrogliomes, comme on peut le voir ici (au niveau des flèches) : (scanner en A, T2 en B, SWI en C et SWI mIP en D)
En réinterrogeant Chad ( ), on apprend que depuis plusieurs années, il présente environ une fois par mois des malaises étiquetés "malaises vagaux". Ces malaises sont brefs et stéréotypés, ils débutent par une sensation d’oppression thoracique initiale puis de chaleur ascendante et se terminent par l’impression « d’être comme dans un rêve ». Pendant ces malaises, qui durent moins d’une minute, il regarde dans le vide et a l’air absent. Que faut-il en conclure ?
a. Il s’agit probablement de crises partielles complexes temporales internes, ce qui laisse penser que l’épisode actuel correspond à l’anaplasie d’un oligodendrogliome de bas grade méconnu jusqu’à présent
b. Il s’agit probablement d’un trouble dépersonnalisation/déréalisation, sans lien avec le cancer
c. Rien, c’est juste des malaises vagaux
d. Il s’agit probablement de crises grand-mal en lien avec une extension lepto-méningée de l’oligodendrogliome
e. Encore un fragilux qui vient faire son AW pour rien du tout bordel, pendant la guerre on cassait pas les couilles pour si peuLa crise grand mal c'est une crise tonico-clonique généralisée, ça a pas l'air de coller avec ces malaises.
On va éviter de caser le patient psy alors qu'on vient de lui trouver une tumeur dans le crâne
La A ?Exact, d'autant que ça colle pas du tout aux critères du dp/dr
Chad ( ) reçoit un traitement de chimiothérapie par 6 cycles de PCV (procarbazine, lomustine, vincristine), puis une irradiation encéphalique focalisée de 60 grays, avec des fractions quotidiennes de 2 grays délivrées 5 jours par semaine. Après le 4ème cycle de chimiothérapie, il présente des douleurs abdominales en rapport avec un syndrome sub-occlusif. Quel type de toxicité de la chimio faut-il suspecter ?
a. Toxicité intestinale de la lomustine à l’origine d’un trouble de la motricité colique
b. Toxicité neurologique de la vincristine à l’origine d’une neuropathie végétative
c. Toxicité hépatique de la procarbazine à l’origine d’un iléus biliaire sur fistule cholécystocolique
d. Aucun lien avec la chimio, il est juste constipé
e. Toxicité endothéliale de la lomustine à l’origine d’un infarctus mésentériqueLa vincristine c'est un poison du fuseau: elle entraine des neuropathies périphériques et des iléus paralytiques, constipations etc.. La pro-carbazine je connais pas, mais je connais la dacarbazine qui est de mémoire un alkylant un peu à part (pas une moutarde azotée et pas un sel de platine) et je crois pas que ça fasse des constipations
Je pars sur la B
C'est bien ça
Quelles sont les complications possibles de la radiothérapie cérébrale ?
a. Métastases leptoméningées
b. Polyradiculonévrite aiguë
c. Activation des hydres immortelles contenues dans les vaccins
d. Plexopathie brachiale à court-terme, myélopathie cervicale à long-terme
e. Alopécie, oedème cérébral et HTIC à court-terme, radionécrose et leucoencéphalopathie allant jusqu’à la démence post-radique à long-terme.e car faut pas jouer avec le nucléaire
Exact
Au terme de l’ensemble du traitement, la réponse radiologique est complète et Chad ( ) est considéré en rémission complète. Il reprend son travail et on le surveille régulièrement pendant 3 ans…
Jusqu’au jour où il est transféré aux urgences pour un syndrome confusionnel. A l’examen, il est confus mais il n’existe pas de signe de focalisation. Il existe un état d’obnubilation fluctuant d’un moment à l’autre. Il est apyrétique. Le bilan bio standard est normal et la recherche de toxiques est négative, il n’y a pas de surdosage médicamenteux. L’imagerie met en évidence une discrète prise de contraste évoquant une récidive locale sans autre anomalie par ailleurs. Quelle cause faut-il envisager pour ce syndrome confusionnel?
a. Il faut évoquer un fécalome sur syndrome sub-occlusif chimio-induit, et lui déboucher le fion au microlax
b. Il faut évoquer un engagement temporal sur récidive locale avec HTIC, et lui donner des corticoïdes et du mannitol
c. Il faut évoquer une acidocétose diabétique sur diabète chimio-induit, et lui donner de l’insuline, du G5 et du potassium
d. Il faut évoquer un état de mal partiel complexe sur récidive locale, et réaliser un EEG
e. Il faut évoquer un syndrome de Münchhausen par procuration chez sa femme, ça commence à faire beaucoup là
Données du topic
- Auteur
- CasCliniques
- Date de création
- 18 juin 2022 à 17:27:25
- Nb. messages archivés
- 99
- Nb. messages JVC
- 96