[Risitas X] Eve & Célestin
Il est de ces jours qui marquent une existence à l'instant même où on les vit et ces jours pas moins importants qu'on a simplement besoin de faire passer au révélateur suprême qu'est le temps pour saisir qu'ils ont été un tournant. Le jour qui suivit la nuit du pacte ne faisait parti d'aucune de ces catégories. C'était une simple journée de ces vacances d'été si spéciales où les choses changeaient si vite qu'on ne pouvait s'y préparer.
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Chuchotait la plus douce voix que tu connaissais alors que tu étais encore dans les bras de Morphée.
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Tu ouvris l'œil embrumée encore par ta nuit rêveuse. La grosse bouille de ta cousine et ses yeux grands ouverts t'agressait de bon matin.
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- Mais qu'est-ce qui t'arrives !?
- Ça m'apprendra à vouloir te réveiller pour le petit déjeuner...
- T'es pas obligé de le faire en penchant ta grosse tête si près de moi. Surtout si t'es pas maquillée.
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La titillais-tu sans vraiment le penser. Elle te lança un coussin avec si peu de force qu'il t'arriva dans le ventre au lieu de la tête.
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Pour la première fois durant ses vacances, tu ressentais ce parfum si particulier de l'été. Chaque marche descendu à grandes enjambées avait saveur d'insouciance et de légèreté dans cette brise légère et presque imperceptible qui chantait à tes cheveux frémissante sur tes tempes. Eve s'était installée sur le plan de travail de la cuisine. Elle n'avait pour simple appareil un t-shirt ample qui suivait pourtant les lignes de sa silhouette enivrante. Le vêtement lui arrivait jusqu'au haut de ses jambes nues.
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- Il n'y a que nous qui sommes debout ?
- Que m'as-tu prévu à manger ma chère, j'ai une faim de loup !
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Lui demandais-tu en lui chatouillant le flanc.
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- Il y'a quelque chose juste ici qu'on appelle un frigo. C'est une invention extraordinaire, il y'a pleins de choses à l'intérieur qui te raviront ! Tu vas te régaler...
- Tu veux pas me faire du bacon ?
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Lui demandais-tu dans une moue enfantine
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- Il ne reste que deux tranches.
- Deux tranches qui iront dans mon estomac.
- T'es vraiment égoïste. J'ai le ventre vide et tu t'empiffres. Le karma a bien raison de te faire tout prendre dans le cul
- Personne n'aime les centaures.
- Tu insinues que je ressemble à un centaure ?
- Bientôt tu passeras plus les portes
- Au moins si je n'arrive plus à rentrer dans ta chambre, ce qui s'est passé cette nuit ne risque plus d'arriver. Pas trop déçu ?
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On sonna. Eve se contorsionnait pour deviner qui était à la porte. Reposant sur la pointe des pieds, elle ne se s'aperçut pas que son t-shirt remontait assez pour révéler le string noir qui décorait le début de ses fesses.
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- Elle compte se ramener tous les jours celle-là ?
- Je dis ça pour vous. À ce rythme, vous allez devoir investir dans un deuxième frigo...
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Eve gloussa.
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- T'es vraiment méchant. Je vais ouvrir.
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Se précipitait-elle. Tu n'avais pas menti, elle prenait du cul.
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- Bonjour Josiane, je peux vous aider ?
- Salut ma petite, je me promenais dans les parages alors je suis venue faire un petit coucou à Annie !
- Elle est encore couchée malheureusement mais je lui passerai le b...
- C'est un Kandinsky que vous avez là !
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Subjuguée, Josiane entra dans la maison malgré le peu de place qu'avait laissé Eve prise de court.
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- C'est... Une réplique évidemment. On n'a pas de vrai Kandinsky chez nous...
- Leurs prix ne sont pas si exhorbitants que ce qu'on imagine ! Mon ami Raymond, il habite à deux pas du nouveau parc d'attraction, celui bâti par les amerloques vous savez, et bah il a eu une fournée de 3 tableaux à moins de 1000 euros et c'est des vrais, certifié vendeur. Même le cadre !
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Le visage de Josiane se ferma. Quelque chose n'allait pas.
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- Tu aurais de l'eau, j 'ai fait 100 allers-retours depuis de début de la matinée avec l'arrivage des produits pour le marché d'aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir perdu 10 kg
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Eve te lança un regard noir comme si elle t'avait entendu penser.
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Tu la suivis.
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- Il faut qu'on la vire d'ici.
- On peut lui passer un peu d'eau du robinet ou tu veux lui faire une facture ?
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Ironisait Eve.
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- Moque-toi. Ce genre de personne c'est comme des sangsues, si t'es pas clair dès le début, ils vont te pomper jusqu'a dernière goutte. Tu leur tends la main ils prennent le b...
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Josiane se tenait juste derrière vous.
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- Ça sentait drôlement bon alors je venais voir. C'est du bacon ?
- Oui, je préparais le petit déjeuner.
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Eve tendit le verre à Josiane aussi ravie que si c'était Noël.
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- Mais tu es en vacances, tu dois te la couler douce !
- Je vous assure que je m'en sortais très bien toute seule.
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Objectait-elle sans vouloir être trop directe.
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- Vous nous sauvez Josiane ! Eve ne vous le dira pas mais elle aurait bien besoin.
- Bah oui, elle est toute bouffie la gamine. T'auras bien le temps de faire la popote avec ton mari, ça je te le dis...
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Le sourire d'Eve se crispait.
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- Qu'est-ce que tu me fais !? Tu voulais qu'elle se barre, non ?
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Dit-elle dans sa barbe pour que tu sois le seul à comprendre.
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- Il y'a quelqu'un dans cette maison qui tient à me faire à manger, je ne vais pas la mettre à la porte. Aurais-tu perdu toute courtoisie ?
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Répondis-tu en imitant sa diction.
- Pourquoi vous parlez comme ça ?
- On entend que des sons sans que vous ne prononciez de mots. Tout va bien ?
- Oui oui... la cuisine est par là.
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Lui montrait Eve d'un geste qu'aurait pu faire un agent immobilier en pleine visite.
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- Je vais préparer ton bacon. Et toi mon garçon, qu'est-ce qui te ferait plaisir ?
-Des oeufs brouillés si ça ne vous dérange pas.
- Ça ne me dérange pas du tout, je suis là pour ça ! Installez-vous, et faites comme chez vous !
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S'amusait Josiane. Elle se remettait difficilement de son trait d'esprit.
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Eve traînait de la patte pour s'installer jusqu'à la salle à manger. Bientôt Josiane rapportait le bacon frétillant dans son jus.
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- Mais c'est normal ! Par contre 2 tranches ça fait beaucoup niveau cholestérol...
- Je n'ai de cesse de lui dire mais elle ne m'écoute jamais.
- Écoute ton cousin ma petite. il est plus malin qu'il en a l'air !
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Eve ricana alors que Josiane retournait à ses affaires.
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- Dès qu'elle finit de faire mon plat, je la jette d'ici.
- Pourtant elle fait du bacon qui te ferait fondre. C'est un délice !
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Te nargua-t-elle en faisant danser la tranche de bacon sous tes narines affamés quand elle ne savourait pas chaque bouchée de sa viande. Elle le ressentait tellement intensément que tout son corps s'animait. À chaque déglutition, elle agitait son buste dont les mamelons dansants marquaient son vêtement.
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- Tu sais ce... ce dont on a parlé hier, ça marche comment exactement ?
- Bah je peux te demander de faire le truc à n'importe quel moment ?
- Mouais sous réserve que ça se passe pas plus d'une fois tous les deux jours..
- Si je te demande maintenant par exemple ?
- Tu m'as dit que je pouvais décider...
- Je pensais pas que t'aurais envie dans un endroit si inadéquat...
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Suppliais-tu. Eve soufflait d'exaspération mais jetait finalement un coup d'œil bref vers la cuisine pour voir si Josiane était toujours occupée. Après une moue d'hésitation, elle se décida.
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Le 16 septembre 2022 à 18:42:23 :
Sweet
Pris d'une excitation rare, tu extirpas ton gourdin de ton pantalon. Eve, une main sous la table, le saisit alors que son visage virait progressivement au rouge.
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- Tu dis ça comme si tu l'avais pas déjà vu.
- Je pensais que c'était cet objet qui l'avait fait autant gonflé la dernière fois...
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Malgré son étonnement elle tentait de garder la tête froide. Elle parcourait de tout son long ton gourdin en prenant un soin particulier à chacun de ses aller-retour sur la zone où la circonférence était la plus grande.
Tu fermais les yeux pour savourer toutes les sensations. Ta cousine était en train de te branler. Le dire te paraissait déjà fou, alors le vivre...
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Elle avait cette technique si spéciale qui consistait à tordre ta verge légèrement en couplant ce mouvement à une inclinaison particulière lors de ses vas et viens. Ça stimulait les muscles qui reliaient ta verge à tes ischio. C'était exactement ce qu'elle avait fait lors de sa première crise de somnambulisme mais pourtant les sensations étaient totalement différentes. Ici, tu profitais davantage. Ta poitrine s'emballait impulsée par la montée de l'excitation qui te prenait tout entier.
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Eve avait été tellement concentrée durant son affaire qu'elle n'avait pas remarqué le retour de Josiane tenant la poêle encore brûlante et l'omelette prête.
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Répondait ta cousine pleine d'envie alors qu'elle continuait de jouer les pistons sur ta verge. Seul son avant bras caché par la table continuait ses mouvements afin que son incroyable entreprise ne soit pas perceptible par Josiane qui était de toute façon bien trop satisfaite de ses oeufs brouillés pour remarquer quoi que ce soit.
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- T'as vu ce qu'elle a fait Célestin ?
- Oui....gggf... Ça a... L'air... Délicieux... Gggffff
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Tu roulais des yeux à chacune de ses caresses alors qu'elle s'amusait à te presser entre ses mains pour te faire craquer. Tu croyais, naïf, être maître de ce pacte fou mais, au contraire, tu étais à sa merci et un coup de poignet trop brusque aurait suffi. Entre ses mains, tu étais à elle.
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- Tu préfères tes oeufs avec un peu de persil non ?
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Tu détestais le persil et Eve le savait très bien.
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- Il y'en a dans un des placards muraux de la cusine.
- Je vais te chercher ça. Ne commencez pas à la manger sans moi.
- Il ne pourra pas se retenir bien longtemps...
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Josiane se précipitait dans la cuisine.
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- Eve. Arrête... C'est... c'était pas une bonne idée...
- T'aurais du y penser avant de me demander. Ça t'apprendra.
- Eve... déconne pas... Je.... je suis au bout
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Tes jambes furent emportés par des spamses impossibles comme s'ils allaient te lâcher. Eve, bien décidée à te pousser dans ses derniers retranchements, accéléra. Ta verge fut bientôt pris de plusieurs contractions. C'était trop. Dans un ultime instinct d'urgence, pour éviter d'en mettre partout, tu saisis un récipient, n'importe lequel, celui qui te passait sous la main, la poêle, et déchargeas à l'intérieur. Chaque contraction provoquait le lâcher d'un puissant jet de plaisir et de joie depuis ta verge enfin desengorgé de toute la tension qu'Eve avait réussi à accumuler.
La lucidité revenue, tu reposas la poêle sur la table, honteux et désolé. Tu mélangeais comme tu le pouvais les œufs dans tes fluides dans lesquels ils baignaient.
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- Cette fois-ci t'as fait fort !
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Tu rangeas ta bite dans ton caleçon et reprenais tant bien que mal une expression neutre malgré tes mains tremblantes encore de tes jouissances et la sueur perlant sur ta tempe. Josiane, persil en main finissait la préparation de l'omelette customisée devant vous.
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- Un peu de poivre... Un peu de sel... On melange et on rajoute le persil pour la touche finale. Et voilà c'est prêt ! Je te serre 1 ou 2 louches ?
- Euh... Je crois que finalement que j'ai pas très faim...
- J'ai pas fait tout ça pour rien quand même. Tout le monde goûtera à mon omelette !
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Elle te servit une grosse louche baveuse et peu appétissant.
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- Et une grosse louche pour Eve
- Je t'assure que tu vas aimer.
- J'ai trop mangé. Vous savez... Mon cholestérol...
- Oh... J'oubliais... tu as bien raison. La santé avant tout. Il ne reste plus que nous deux !
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Josiane prit sa première bouchée. Interloquée, sa langue parcourait sa bouche longuement comme on pouvait le voir à la déformation de ses joues.
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- Elle a un goût un peu étrange...
- J'aurais peut-être dû laisser sur le feu un peu plus longtemps. C'est plus visqueux que ce que j'avais voulu.
- Mais tu peux manger, c'est quand même très bon ne t'inquiète pas !
- Elle a raison sinon tu vas mourir de faim.
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On scrutait le moindre tes faits et geste. Coincé, tu plongeas ta cuillère dans cette marmelade immonde avant d'approcher la cuillère jusqu'à ta bouche.
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- Tu trembles quelque chose va pas ?
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S'amusait Eve en voyant ton dénuement.
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La cuillère fut tellement proche de tes lèvres que l'odeur nauséabonde s'y dégageant manqua de te faire vomir. Tu retenas ton souffle et du bout des lèvres immiscas son contenu dans ta bouche. Avant de vite avaler pour le moins possible l'avoir sur la langue.
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Tu acquiesçais de dépit. Dès que Josiane se reconcentra sur son assiette, tu grattas ta langue encore traumatisée.
Eve se retenait de rire devant l'appétit de Josiane qui ne laissait pas une miette de son assiette et ton dégoût de tes propres fluides.
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- Si t'en veux plus, je finis ton assiette. On va pas gâcher !
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FIN DU CHAPITRE 19
Sweet
CHAPITRE 20 - TROIS, ETC
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Cette session matinale fut la première concrétisation de votre pacte. La première d'une longue série qui ne laisserait pas indemne ni elle ni toi. Évidemment, cela changeait par la force des choses la nature de la relation qui vous liait sans forcément que vous vous en rendiez compte. On ne peut être le même fâce à quelqu'un qui de ses gestes nous a vu défiguré par le plaisir pourtant tu essayais toujours de détacher sa personne de ses caresses pour ne pas glisser sur une pente qui te serait impossible à remonter. Cette pente que tu voulais accorder à Capucine.
Naturellement, ta cousine était entrée dans ce circuit du plaisir que tu menais tambours battant. Si ce n'était pas Capucine, c'était Eve. Si ce n'était pas Eve, c'était Capucine. Ses jouissances intempestives auraient dû satisfaire tes ardeurs mais c'était comme nourrir un boulimique. Il t'en fallait toujours plus, à mesure que ça durait. Jamais tu ne pris le temps de saisir ce qu'il se passait ; tes pulsions les plus profondes te guidaient part dessus tout de la puissance de ce bonheur, que tu pensais avoir, d'une certaine façon, atteint. La joie, celle qui venait des tripes jusqu'à tout prendre, ça ne se racontait pas. Ça se vivait, à mille à l'heure, le vent dans le dos, jusqu'à ce que ça s'arrête. Si tu avais eu un peu de mesure tu aurais vu le drame arriver, mais tu préférais accélérer. À quoi bon être prudent, ce bonheur à deux visages tu le vivrais à fond, jusqu'à excès. Il n'y avait que de cette façon que c'était bon.
Avec Eve, Il y avait toujours ce sentiment d'interdit à outrepasser, cet équilibre fragile prêt à s'effondrer : Une irruption de ton père dans ta chambre, un regard insistant de ta mère vers le plaid sous lequel ta cousine mettait la main avant de te caresser ou simplement une intuition qu'aurait eu Oncle Hector et tout se serait arrêté. C'était si dangereux. C'était si excitant. Du côté de chez Capucine, c'était la tension qui enflammait tous vos rapports qui faisait office de diapason. Tu savourais aussi la simplicité que connait l'amant quand il se rend chez sa compagne impatient de ressentir sa chaleur, sa chair contre lui.
Ce fut dans cette optique que tu te rendis chez elle avec une boîte de ses chocolats favoris. Elle adorait ceux fourrés à la praline pourtant elle ne s'en préoccupa même pas préférant les balancer sur le sofa et te tirer jusqu'à la chambre déjà ivre de toi.
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- Je commence à comprendre le truc !
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En tenue d'Eve, se félicitait Capucine essoufflée et brillante pendant que tu reprenais difficilement tes esprits dans les draps marqués de vos euphories.
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- C'était bien difficile de devoir s'occuper d'un impuissant comme toi mais j'y suis arrivée
- Toutes les fois où je suis ressorti d'ici les couilles pleines bordel. Voilà le cauchemar enfin terminé.
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Elle te gifla d'une paume molle comme punition à tes complaintes. Déterminé à ne pas la laisser faire tu ceinturas sa taille et la retourna d'un geste plein de vigueur puis tu frappas ses fesses tremblantes dans un mouvement perpétuel.
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Elle te fit basculer dans le lit.
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Répondait-elle sans tenir le regard.
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- Sans rire. Tu n'as aucun défaut, de la tête jusqu'aux patins.
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Lui chuchotais-tu en lui chatouillant le pied gigotant avant de lui mordiller l'oreille. Elle se contorsionnait pour se défaire de tes chatouilles qui la faisaient rire aux éclats.
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- Dis pas ça en regardant ma b*te, on est où là !?
- C'est toi qui me rends dingue.
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Sa tête réticente déclina quand tu voulus l'embrasser.
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- Je déteste les courbettes. Tu t'es cogné la tête tout à l'heure ?
- J'ai pas le droit de faire part de ma joie d'être ici ?
- Tu préfères quand on s'engueule ?
- Je préfère quand on déconne.
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Tu lui pinças le téton.
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Elle t'étrangla mais tu te débattais pour te défaire de ses griffes. Épuisés et sans vainqueur, vous vous détachiez pour récupérer de votre lutte féroce.
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- Toi qui ne voulais pas qu'on parle sérieux...
- Je te demande juste pour savoir...
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Elle t'attrapa les joues et gonfla ses narines changeant son visage dans une expression qui se voulait menaçante.
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- Est-ce qu'il y'a une bonne réponse ?
- Toi tu veux me pousser à bout pour que je te claque encore les fesses très fort
- Recommence et je t'arrache les yeux.
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Elle se redressait dans le lit avant de prendre un ton et un air plus grave.
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- Je... Je cherche pas de petit copain.
- On en a jamais parlé. D'habitude j'ai pas besoin de préciser mais avec toi...
- J'ai pas l'habitude de passer du temps avec... Des gars comme toi
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Elle acquiesçait.
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- C'est quoi des gars comme moi ?
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Elle levait les yeux au ciel.
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- Et il se remet à faire l'attardé.
- Je sais pas ce que ça veut dire des gars comme moi. Explique.
- T'es pas des plus beaux, ni des plus mignons, ni des plus musclés...
- Ne le prends pas mal, je peux pas être hypocrite !
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Elle s'approcha et se serra contre toi pour te réconforter mais tu t'éloignais à l'autre bout du lit, boudeur.
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- Qu'est-ce que je me serais pris si je t'avais traité de semi-obèse et de gros con ma parole...
- Essaie et tu me vois plus jamais ici.
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Elle souria devant tes réactions à peine exagérées.
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Dit-elle d'une voix que tu ne lui reconnaissais pas et d'un regard empli de quelque chose que tu n'arrivais pas à déchiffrer.
Elle s'allongea sur le lit et regardait le plafond.
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- Ça te gêne qu'on ne couche jamais ensemble ?
- C'est reparti pour l'interrogatoire...
- Mais j'ai le droit de savoir... En plus chez vous les mecs, ça doit être frustrant.
- Parce que vous pensez qu'à ça.
- Tu parles comme si je me finissais pas déjà dans ta gorge.
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Elle te donna un coup de pied.
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L'interpellas-tu. Elle te fixa alors.
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- Je rêve d'enfoncer mon Célestin entre tes cuisses.
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T'exclamais-tu avant de pouffer de rire.
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Elle se leva du lit. Tu te serais bien amusé avec son corps en violoncelle encore un peu, le temps d'une vie.
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- Attends... On peut vraiment pas déconner avec toi. T'es une fille moins rigolote que ce que tu crois... Reste là !
- Je dois partir dans 20 minutes voir ta cousine.
- Je lui ai proposé qu'on aille au cinéma.
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Tu lui attrapas la main.
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- Me laisse pas comme ça. Qu'est-ce que je vais devenir sans toi ?
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T'exclamais-tu en exagérant la désolation.
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- Elle est sur les nerfs depuis qu'on passe du temps ensemble.
- C'est à cause d'elle que ça s'est passé... Pourquoi elle le prend comme ça ?
- Elle a peut-être l'impression que tu l'as un peu remplacé.
- Je savais pas qu'elle avait pour habitude de te bouffer la chatte au petit déjeuner.
- Mais t'es grave beauf en fait.
- Attends... T'as un truc sur le cou. Laisse moi te l'enlever.
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Tu la tiras vers toi pour la ramener sur le lit et lui gratter le cou avec ton ongle.
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Tu lui baisas la scapula.
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Tu lui mordillas le sein. Elle ne put contenir un gémissement que provoquait tes caresses répétées. Après avoir fini de jouer avec son bouton de sa fruit de chair, tu l'embrassas fougueusement engouffrant ta main dans sa crinière brune.
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- Il faut... Faut vraiment que j'y aille.
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Te signalait-elle entre deux baisers.
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- Mais ça peut être bien. Elle va peut-être comprendre que je suis pas un frein à votre amitié. Et on pourra passer du bon temps à trois.
- Tu sais, t'es pas si con quand tu t'y mets.
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Elle posa une dernière fois les lèvres sur les tiennes avant de se préparer.
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Sweet
Le 19 septembre 2022 à 16:36:25 :
Magnifique + suite
Données du topic
- Auteur
- Le_Succes
- Date de création
- 13 juin 2022 à 21:26:10
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