L'EXTERNAT de MEDECINE BORDEEL
Le 19 mars 2022 à 21:58:38 :
Le 19 mars 2022 à 21:55:46 :
Le 19 mars 2022 à 21:48:31 :
12 ans d'études pour soigner des boomers, la génération qui a détruit la société, qui oblige les étudiants en médecine à vivre dans des apparts de 15m2 dans des quartiers de merde pendant qu'ils se chient dessus quotidiennement en stage, et qui a soutenu au cours de son existence tous les programmes politiques visant à détruire l'hôpital public et en faire un environnement infernal, puant et toxique.Existe-t'il plus gros pigeon que le carabin du 21ème siècle?
Après comme dirait l'autre, en étant individualiste, ça permet aussi de voir le patient comme un individu à part, et pas comme un membre de tel ou tel groupe qu'on devrait détester.
Ah oui le patient touchant dans son individualité.
"J'ai passé ma vie à manger comme un porc, fumer comme un porc, boire comme un porc, et à 60 ans j'exige de ne pas payer les conséquences, et de mourrir à 110 ans en bonne santé parce que comme j'ai plus une once de spiritualité je me chie dessus devant la perspective du vide éternel."
Il faut prendre le temps d'écouter les patients, leur histoire de vie, etc, khey. De base je suis vraiment pas sociable, mais des fois c'est un plaisir leurs tranches de vie.
Le 19 mars 2022 à 21:59:22 :
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Le 19 mars 2022 à 21:50:46 :
Le 19 mars 2022 à 21:46:45 :
Faites de la paraclinique, les kheys ! Meilleure décision de ma vie.
De la part d'un interne d'anapath, ex-interne de bio med.Regarder des lames tous les jours c'est pas vraiment passionnant
C'est plus que regarder des lames.
C'est d'abord se poser devant des cas, parfois complexe, connaître l'anatomie, la pathogenèse, l'histologie, la biologie moléculaire...
Tu prends le temps que tu as besoin et tu as une vraie implication dans le diagnostic. Et tu ne te fais pas chier à gérer l'administratif, l'ordonnance, le retour à domicile, le travail du patient, les embrouilles avec les IDE...
Moi, par exemple, je fais de la macroscopie et des autopsies le matin, et l'après-midi je lis tranquillement des lames. Et tout ça avec un rythme tranquille et sans stress !Au sujet des autopsies ça se passe comment ? La distinction "autopsie légale" vs "autopsie médicale" j'ai du mal à la comprendre parfois
En vrai la différence n'est pas très compliquée.
En gros :
- Autopsie scientifique (ou médicale) : c'est l'anapath qui autopsie, tu n'es pas obligé d'examiner tous les organes, et c'est seulement pour comprendre une mort non expliquée ou complexe (ex : un jeune patient cancéreux sous chimio qui meurt brutalement en réa sur un choc difficilement étiquetable... Ou bien les autopsies de foetopathologie où tu essaies de comprendre les MFIU et d'explorer les IMG).
- autopsie médico-légal : c'est l'autopsie du médecin légiste où il y a réquisition par un procureur dans une enquête, les légistes examinent tous les organes, et on demande pas la permission de la famille. La réponse à rendre c'est : est-ce que c'est suspect ou non ? Et quelle est la cause ?
Voilà voilà
Le 19 mars 2022 à 21:59:16 :
Le 19 mars 2022 à 21:45:29 :
Le 19 mars 2022 à 21:32:00 :
Le 19 mars 2022 à 21:26:01 :
Le 19 mars 2022 à 21:22:40 :
Le 19 mars 2022 à 21:17:28 :
Le 19 mars 2022 à 21:10:53 :
Le 19 mars 2022 à 21:06:50 :
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Le 19 mars 2022 à 20:43:49 :
Etudiant en D1 présent, noraj je vise med G rien a f de l'ECN- 4ème année d'internat en désert médical
- full délégation d'actes des med gé aux paramed (petites prescriptions, renouvellement d'ordonnance qui constituent une bonne partie du CA)
- Obligation d'installation en desert médical selon les candidats (Macron veut déconventionner les médecins dans les zones trop dotées)
- explosion des places en médecine et la MG n'a pas le filtre ECNpour la liberté d'installation, c'est une aberration qui reflète la position privilégiée des médecins liés à leur puissance politique, je comprends que ça vous fasse chier d'aller dans des trous mais en fait l'accès aux soins des habitants de ce pays passe avant votre confort personnel et il y a des solutions pour faire des rotations et que vous puissiez rejoindre Paris après quelques années ne t'inquiète pas tu les aura tes consultations secteur 2
Les gens comme toi qui ne connaissent rien à la médecine et à son organisation et pensent qu'on fait juste les divas, ça commence à me faire chier
en effet j'ai aucune connaissance en médecine mais beaucoup en matière d'organisation de l'offre de soins, d'inégalités d'accès aux soins, de sociologie des médecins et de protection sociale
et je sais bien que ça vous fait chier mais les faits sont les faits ; moi aussi ça me ferait chier d'aller à Cholet pour mon activité professionnelle, néanmoins il est probable que contrairement à vous on me demande pas mon avis
L'Etat est justement l'entité à l'origine des distorsions d'offre dans le domaine, mon coco, riche idée de lui filer encore plus de prérogatives pour aggraver la situation. Puis on notera l'argument solide "je me fais fister, donc vous aussi", faudrait passer un peu moins de temps à vouloir pourrir la vie d'autrui et un peu plus de temps à lutter contre les contraintes absurdes qui te sont imposées.
Heureusement que je me suis barré de ce pays de tarés.
non, l'État a joué le jeu des médecins qui voulait protéger leur position économique et je peux t'apporter des sources de la littérature scientifique, et ce parce que ça l'arrangeait bien puisqu'il était persuadé que ça allait permettre de diminuer la dépense de santé (non)
pour le reste, il s'agit pas de pourrir la vie d'autrui mais justement de l'améliorer puisqu'on parle d'améliorer l'accès aux soins de tes concitoyens ; en effet, heureusement que tu t'es tiré si tu appréhendes les enjeux d'une manière individualiste et rageuse
Ah, l'Etat stratège qui applique les conseils moisis de corporatistes de bas étage, heureusement qu'il fallait l'inventer.
Je t'arrose de littérature scientifique si tu veux ? À moins que la littérature scientifique soit aussi corrompue par l'État ou je ne sais quel pouvoir extérieur ?
La distorsion de l'offre avec le numerus clausus, le C / G identique sur l'ensemble du territoire, la fonctionnarisation (pas dans le bon sens du terme) du job avec le poids croissant de la CPAM, des ARS, etc. Ca manque encore trop d'Etat, tout ça.
"La CSMF a participé aux discours de la fin des années 1990 sur la pléthore médicale, un numerus clausus restrictif lui apparaissant comme un élément de la protection du statut économique de la profession" (article de Cairn, bouge pas je retrouve le lien)
Ecoute, si ton argumentaire "scientifique" consiste à dire que les corporatistes ça existe, qu'ils ont l'oreille de décideurs politiques et qu'ils ont des avis à la con, on va pas aller bien loin.
Sinon les CPAM c'est pas l'État, et les ARS sont des géants sans pouvoirs ni moyens pour ce qui est de l'offre ambulatoire, donc tu es à côté de la plaque
Ah oui, les CPAM qui sont de droit privé, je connais cette théorie.
Individualiste et ravi de l'être, merci bien. Paradoxalement, je suis persuadé que ça ferait le plus grand bien aux patients si on arrêtait le collectivisme à la con, justement. J'ai pas de souci à me faire quant à mon engagement vis à vis de mes patients, qui est authentique, non contraint. Même si c'est plus facile de se draper de belles intentions en lançant une énième mesure coercitive qui leur fera en fin de compte plus de mal que de bien.
Authentique tant qu'ils paient, qu'ils se situent là où tu veux bien proposer ton expertise à des gens, et qu'ils t'écoutent sagement sans que personne interroge tes pratiques médicales.
T'es bien mignon, mais ta description tape vraiment à côté. Va falloir expliquer d'où tu la sors.
Ca me fait un peu penser à tous ces militants anti-prostitution qui pourrissent la vie de travailleuses du sexe car muh morals.
Je ne vois que des pas en arrière vis-à-vis de tes positions initiales. C'est bien que tu commences à reconnaître le rôle proactif de la profession médicale sur la situation désastreuse actuelle.
Le lien dont je parlais précédemment, pour la forme : https://www.cairn.info/revue-les-tribunes-de-la-sante1-2016-1-page-67.htm?ref=doi Les CPAM sont de droit privé quoi que tu en dises, c'est juste un fait, comme à peu près tout ce que je dis sur la situation actuelle qui semble te déranger pour je ne sais quelles raisons.
Ma description tape juste jusqu'à preuve du contraire vu l'image que tu tiens visiblement à nous donner de toi. "Ma relation est authentique" nous dit-il après avoir hurlé qu'il était injuste de s'en prendre à ses privilèges professionnels et la socialisation des dépenses de santé.
On va clarifier un peu car t'as pas l'air d'avoir la comprenette facile. Dès le début de la discussion ici, j'accusais l'Etat d'être la cause de la situation désastreuse actuelle. Qu'il y ait des corporatistes chez les médecins qui encouragent cette tendance à la con, je ne l'ai jamais nié et je le dénonce même. Ca n'absout absolument pas les décideurs politiques de leurs responsabilités et ce n'est certainement pas un argument pour donner plus de poids à l'Etat. Je suis contre le Numerus Clausus par exemple, et je m'en cogne si des médecins voient ça comme la panacée.
Ça tombe bien, si tu relis le fil de discussion je ne me suis pas fait défenseur de l'État, j'ai uniquement replacé les éléments dans leurs contextes pour dissiper tout malentendu.
Se baser sur le fait que les CPAM sont de droit privé pour laisser entendre que ce n'est pas étatisé d'une façon ou d'une autre est de la pure mauvaise foi qui te décrédibilise en plus d'être assez irritante pour ton interlocuteur. On lira bientôt ici que c'est une mégacorp turbocapitaliste qui oeuvre pour le profit ? Inversement, j'imagine que les entreprise d'armement bénéficiaires de contrats publics n'ont aucun lien avec l'Etat car elles sont privées.
Il y a une étatisation de la Sécurité sociale c'est certain. Néanmoins ça n'a rien à voir avec les ARS qui sont des administrations déconcentrées, la Sécurité sociale conserve une autonomie certaine (à défendre). La Sécurité sociale n'est pas le bras armé de l'État pour organiser l'offre de soins, donc la mettre au même plan que les ARS est idiot (c'est ce que tu as fais). Et en terme de pouvoir symbolique, ça change tout d'être de droit privé et d'avoir une autonomie historique, mais ça te dépasse sans doute (un peu de sociologie des organisations pourrait t'ader) ce que je ne te reprocherai pas (après tout, moi la chirurgie me dépasse bien).
Parler de privilèges professionnels quant à la liberté d'installation est une inversion odieuse de valeurs, de la même manière qu'on pourrait parler de "privilèges personnels" pour la liberté de mouvement. Il n'y a pas de "droits à" (y compris d'avoir un local payé par le contribuable en zone rurale, par exemple), mais quand tu veux remettre en cause la liberté d'installation, tu touches aux droits tout court. Tu ne retires pas un "privilège", tu mets en place une coercition. Les mots ont un sens.
Je l'ai dit plus haut : postuler que l'accès aux soins doit être garantis à la population est parfaitement idéologique. Dans cette idéologie, l'accès aux soins est un droit et la collectivité doit la garantir. Ça peut te déranger dans ton référentiel libéral et individualiste, c'est cette idéologie saine qui guidait ce pays et qui a fait sa grandeur (et son déclin qui fait sombrer le pays, pas étonnant que tu sois parti).
Je le répète : garantir à une profession qui exerce une activité essentielle pour la Nation le plaisir de se placer où elle veut pour en tirer un maximum de profit est un privilège. Je vais poster un article sur l'histoire du paiement à l'acte aussi, le temps que je le cherche dans mon DD.
L'étatisation des dépenses de santé est effectivement un cancer qui bouffe les patients mais qui permet à ses instigateurs de se draper d'une vertu bien pratique. S'en passer n'empêche pas de mutualiser ces dépenses (qui peuvent être très lourdes pour un individu) sur un modèle assurantiel. Mais ça doit sembler trop compliqué pour les étatistes français de remplacer la sainte Sécu par une assurance privée obligatoire, par ex. sur un panel de soins, voire sans bénéfice autorisé s'ils insistent (ça peut toujours motiver des assureurs qui voudraient des clients pour leur complémentaire). On va juste regarder les ricains, se faire une frayeur, et se branler sur un modèle que personne ne copie.
Ah oui, le saint modèle américain, le modèle plus dispendieux du monde qui génère les pires inégalités de santé des pays développés. Vraiment, tu me vends du rêve là l'ami. Bientôt tu vas me parler de la retraite par capitalisation.
Ton pavé est useless.
La médecine libérale est libérale. Un libéral décide où et quand il travaille. Sinon, c'est un salarié. L'État fixe déjà nos honoraires (CCAM) et notre façon de travailler (praticiens conseils de la sécu). On est déjà des semi-salariés. Les livreurs UBER se sont fait requalifié en salariés pour moins que ça.
Si l'État veut dire aux médecins quand et où travailler, il y a un statut pour ça : ça s'appelle le fonctionnaire et le militaire.
Maintenant, demande toi pourquoi personne ne veut bosser à l’hôpital.
Et, non, c'est même pas une question de salaire (avec la "double activité", tu peux y gagner plus ou moins autant que dans le privé). :o)
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Faites de la paraclinique, les kheys ! Meilleure décision de ma vie.
De la part d'un interne d'anapath, ex-interne de bio med.Regarder des lames tous les jours c'est pas vraiment passionnant
C'est plus que regarder des lames.
C'est d'abord se poser devant des cas, parfois complexe, connaître l'anatomie, la pathogenèse, l'histologie, la biologie moléculaire...
Tu prends le temps que tu as besoin et tu as une vraie implication dans le diagnostic. Et tu ne te fais pas chier à gérer l'administratif, l'ordonnance, le retour à domicile, le travail du patient, les embrouilles avec les IDE...
Moi, par exemple, je fais de la macroscopie et des autopsies le matin, et l'après-midi je lis tranquillement des lames. Et tout ça avec un rythme tranquille et sans stress !Au sujet des autopsies ça se passe comment ? La distinction "autopsie légale" vs "autopsie médicale" j'ai du mal à la comprendre parfois
En vrai la différence n'est pas très compliquée.
En gros :
- Autopsie scientifique (ou médicale) : c'est l'anapath qui autopsie, tu n'es pas obligé d'examiner tous les organes, et c'est seulement pour comprendre une mort non expliquée ou complexe (ex : un jeune patient cancéreux sous chimio qui meurt brutalement en réa sur un choc difficilement étiquetable... Ou bien les autopsies de foetopathologie où tu essaies de comprendre les MFIU et d'explorer les IMG).
- autopsie médico-légal : c'est l'autopsie du médecin légiste où il y a réquisition par un procureur dans une enquête, les légistes examinent tous les organes, et on demande pas la permission de la famille. La réponse à rendre c'est : est-ce que c'est suspect ou non ? Et quelle est la cause ?Voilà voilà
Merci beaucoup khey, c'est bien plus clair expliqué comme ça
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Etudiant en D1 présent, noraj je vise med G rien a f de l'ECN- 4ème année d'internat en désert médical
- full délégation d'actes des med gé aux paramed (petites prescriptions, renouvellement d'ordonnance qui constituent une bonne partie du CA)
- Obligation d'installation en desert médical selon les candidats (Macron veut déconventionner les médecins dans les zones trop dotées)
- explosion des places en médecine et la MG n'a pas le filtre ECNpour la liberté d'installation, c'est une aberration qui reflète la position privilégiée des médecins liés à leur puissance politique, je comprends que ça vous fasse chier d'aller dans des trous mais en fait l'accès aux soins des habitants de ce pays passe avant votre confort personnel et il y a des solutions pour faire des rotations et que vous puissiez rejoindre Paris après quelques années ne t'inquiète pas tu les aura tes consultations secteur 2
Les gens comme toi qui ne connaissent rien à la médecine et à son organisation et pensent qu'on fait juste les divas, ça commence à me faire chier
en effet j'ai aucune connaissance en médecine mais beaucoup en matière d'organisation de l'offre de soins, d'inégalités d'accès aux soins, de sociologie des médecins et de protection sociale
et je sais bien que ça vous fait chier mais les faits sont les faits ; moi aussi ça me ferait chier d'aller à Cholet pour mon activité professionnelle, néanmoins il est probable que contrairement à vous on me demande pas mon avis
L'Etat est justement l'entité à l'origine des distorsions d'offre dans le domaine, mon coco, riche idée de lui filer encore plus de prérogatives pour aggraver la situation. Puis on notera l'argument solide "je me fais fister, donc vous aussi", faudrait passer un peu moins de temps à vouloir pourrir la vie d'autrui et un peu plus de temps à lutter contre les contraintes absurdes qui te sont imposées.
Heureusement que je me suis barré de ce pays de tarés.
non, l'État a joué le jeu des médecins qui voulait protéger leur position économique et je peux t'apporter des sources de la littérature scientifique, et ce parce que ça l'arrangeait bien puisqu'il était persuadé que ça allait permettre de diminuer la dépense de santé (non)
pour le reste, il s'agit pas de pourrir la vie d'autrui mais justement de l'améliorer puisqu'on parle d'améliorer l'accès aux soins de tes concitoyens ; en effet, heureusement que tu t'es tiré si tu appréhendes les enjeux d'une manière individualiste et rageuse
Ah, l'Etat stratège qui applique les conseils moisis de corporatistes de bas étage, heureusement qu'il fallait l'inventer.
Je t'arrose de littérature scientifique si tu veux ? À moins que la littérature scientifique soit aussi corrompue par l'État ou je ne sais quel pouvoir extérieur ?
La distorsion de l'offre avec le numerus clausus, le C / G identique sur l'ensemble du territoire, la fonctionnarisation (pas dans le bon sens du terme) du job avec le poids croissant de la CPAM, des ARS, etc. Ca manque encore trop d'Etat, tout ça.
"La CSMF a participé aux discours de la fin des années 1990 sur la pléthore médicale, un numerus clausus restrictif lui apparaissant comme un élément de la protection du statut économique de la profession" (article de Cairn, bouge pas je retrouve le lien)
Ecoute, si ton argumentaire "scientifique" consiste à dire que les corporatistes ça existe, qu'ils ont l'oreille de décideurs politiques et qu'ils ont des avis à la con, on va pas aller bien loin.
Sinon les CPAM c'est pas l'État, et les ARS sont des géants sans pouvoirs ni moyens pour ce qui est de l'offre ambulatoire, donc tu es à côté de la plaque
Ah oui, les CPAM qui sont de droit privé, je connais cette théorie.
Individualiste et ravi de l'être, merci bien. Paradoxalement, je suis persuadé que ça ferait le plus grand bien aux patients si on arrêtait le collectivisme à la con, justement. J'ai pas de souci à me faire quant à mon engagement vis à vis de mes patients, qui est authentique, non contraint. Même si c'est plus facile de se draper de belles intentions en lançant une énième mesure coercitive qui leur fera en fin de compte plus de mal que de bien.
Authentique tant qu'ils paient, qu'ils se situent là où tu veux bien proposer ton expertise à des gens, et qu'ils t'écoutent sagement sans que personne interroge tes pratiques médicales.
T'es bien mignon, mais ta description tape vraiment à côté. Va falloir expliquer d'où tu la sors.
Ca me fait un peu penser à tous ces militants anti-prostitution qui pourrissent la vie de travailleuses du sexe car muh morals.
Je ne vois que des pas en arrière vis-à-vis de tes positions initiales. C'est bien que tu commences à reconnaître le rôle proactif de la profession médicale sur la situation désastreuse actuelle.
Le lien dont je parlais précédemment, pour la forme : https://www.cairn.info/revue-les-tribunes-de-la-sante1-2016-1-page-67.htm?ref=doi Les CPAM sont de droit privé quoi que tu en dises, c'est juste un fait, comme à peu près tout ce que je dis sur la situation actuelle qui semble te déranger pour je ne sais quelles raisons.
Ma description tape juste jusqu'à preuve du contraire vu l'image que tu tiens visiblement à nous donner de toi. "Ma relation est authentique" nous dit-il après avoir hurlé qu'il était injuste de s'en prendre à ses privilèges professionnels et la socialisation des dépenses de santé.
On va clarifier un peu car t'as pas l'air d'avoir la comprenette facile. Dès le début de la discussion ici, j'accusais l'Etat d'être la cause de la situation désastreuse actuelle. Qu'il y ait des corporatistes chez les médecins qui encouragent cette tendance à la con, je ne l'ai jamais nié et je le dénonce même. Ca n'absout absolument pas les décideurs politiques de leurs responsabilités et ce n'est certainement pas un argument pour donner plus de poids à l'Etat. Je suis contre le Numerus Clausus par exemple, et je m'en cogne si des médecins voient ça comme la panacée.
Ça tombe bien, si tu relis le fil de discussion je ne me suis pas fait défenseur de l'État, j'ai uniquement replacé les éléments dans leurs contextes pour dissiper tout malentendu.
Se baser sur le fait que les CPAM sont de droit privé pour laisser entendre que ce n'est pas étatisé d'une façon ou d'une autre est de la pure mauvaise foi qui te décrédibilise en plus d'être assez irritante pour ton interlocuteur. On lira bientôt ici que c'est une mégacorp turbocapitaliste qui oeuvre pour le profit ? Inversement, j'imagine que les entreprise d'armement bénéficiaires de contrats publics n'ont aucun lien avec l'Etat car elles sont privées.
Il y a une étatisation de la Sécurité sociale c'est certain. Néanmoins ça n'a rien à voir avec les ARS qui sont des administrations déconcentrées, la Sécurité sociale conserve une autonomie certaine (à défendre). La Sécurité sociale n'est pas le bras armé de l'État pour organiser l'offre de soins, donc la mettre au même plan que les ARS est idiot (c'est ce que tu as fais). Et en terme de pouvoir symbolique, ça change tout d'être de droit privé et d'avoir une autonomie historique, mais ça te dépasse sans doute (un peu de sociologie des organisations pourrait t'ader) ce que je ne te reprocherai pas (après tout, moi la chirurgie me dépasse bien).
Parler de privilèges professionnels quant à la liberté d'installation est une inversion odieuse de valeurs, de la même manière qu'on pourrait parler de "privilèges personnels" pour la liberté de mouvement. Il n'y a pas de "droits à" (y compris d'avoir un local payé par le contribuable en zone rurale, par exemple), mais quand tu veux remettre en cause la liberté d'installation, tu touches aux droits tout court. Tu ne retires pas un "privilège", tu mets en place une coercition. Les mots ont un sens.
Je l'ai dit plus haut : postuler que l'accès aux soins doit être garantis à la population est parfaitement idéologique. Dans cette idéologie, l'accès aux soins est un droit et la collectivité doit la garantir. Ça peut te déranger dans ton référentiel libéral et individualiste, c'est cette idéologie saine qui guidait ce pays et qui a fait sa grandeur (et son déclin qui fait sombrer le pays, pas étonnant que tu sois parti).
Je le répète : garantir à une profession qui exerce une activité essentielle pour la Nation le plaisir de se placer où elle veut pour en tirer un maximum de profit est un privilège. Je vais poster un article sur l'histoire du paiement à l'acte aussi, le temps que je le cherche dans mon DD.
L'étatisation des dépenses de santé est effectivement un cancer qui bouffe les patients mais qui permet à ses instigateurs de se draper d'une vertu bien pratique. S'en passer n'empêche pas de mutualiser ces dépenses (qui peuvent être très lourdes pour un individu) sur un modèle assurantiel. Mais ça doit sembler trop compliqué pour les étatistes français de remplacer la sainte Sécu par une assurance privée obligatoire, par ex. sur un panel de soins, voire sans bénéfice autorisé s'ils insistent (ça peut toujours motiver des assureurs qui voudraient des clients pour leur complémentaire). On va juste regarder les ricains, se faire une frayeur, et se branler sur un modèle que personne ne copie.
Ah oui, le saint modèle américain, le modèle plus dispendieux du monde qui génère les pires inégalités de santé des pays développés. Vraiment, tu me vends du rêve là l'ami. Bientôt tu vas me parler de la retraite par capitalisation.
Ton pavé est useless.
La médecine libérale est libérale. Un libéral décide où et quand il travaille. Sinon, c'est un salarié. L'État fixe déjà nos honoraires (CCAM) et notre façon de travailler (praticiens conseils de la sécu). On est déjà des semi-salariés. Les livreurs UBER se sont fait requalifié en salariés pour moins que ça.
Terminer par des sophismes ne joue pas en ta faveur et tu le sais.
Sinon c'est bien la médecine libérale le problème donc j'ai pas bien compris à quoi servait ton propos, mais c'était sans doute plus simple de balancer des inepties que de prendre le temps d'argumenter. C'est dommage que tes privilèges inhibent tes capacités réflexives, car je suis sûr qu'avec un effort tu pourrais aller quelque part.
Si l'État veut dire aux médecins quand et où travailler, il y a un statut pour ça : ça s'appelle le fonctionnaire et le militaire.
Maintenant, demande toi pourquoi personne ne veut bosser à l’hôpital.
C'est un sujet que j'ai largement bossé malheureusement pour toi. La raison budgétaire, l'industrialisation des soins, la violence symbolique des mandarins, l'intrusion du NPM... et j'en passe. Le problème, c'est que figure également parmi les problèmes structurels de l'hôpital le fait d'avoir opté pour une régulation asymétrique ne pesant que sur les soins hospitaliers. C'est en mettant un terme à la médecine libérale qu'on réalisera le virage ambulatoire et qu'on favorisera l'accès aux soins, ça fait 20 ans qu'on le dit et 20 ans qu'on le fait pas (à cause de qui ? je te laisse y réfléchir).
Et, non, c'est même pas une question de salaire (avec la "double activité", tu peux y gagner plus ou moins autant que dans le privé). :o)
Je sais bien. Mais ça non plus ça n'est pas un privilège de la profession.
Par contre je suis au Canada et les études de médecine ici c'est 5ans. C'est assez fréquent d'ailleurs qu'ils fassent un bac (équivalent d'une licence) en ingénierie et qu'ils se reconvertissent en médecine.
J'ai pas l'impression qu'ils soignent moins bien qu'en France
Vous avez vraiment besoin de faire des études aussi longues ?
Le 19 mars 2022 à 22:13:25 :
Par contre je suis au Canada et les études de médecine ici c'est 5ans. C'est assez fréquent d'ailleurs qu'ils fassent un bac (équivalent d'une licence) en ingénierie et qu'ils se reconvertissent en médecine.J'ai pas l'impression qu'ils soignent moins bien qu'en France
Vous avez vraiment besoin de faire des études aussi longues ?
Le 19 mars 2022 à 22:13:25 :
Par contre je suis au Canada et les études de médecine ici c'est 5ans. C'est assez fréquent d'ailleurs qu'ils fassent un bac (équivalent d'une licence) en ingénierie et qu'ils se reconvertissent en médecine.J'ai pas l'impression qu'ils soignent moins bien qu'en France
Vous avez vraiment besoin de faire des études aussi longues ?
pas sûr que le nivellement par le bas soit la solution pour la France
néanmoins peut-être qu'ils font beaucoup de merde useless
Le 19 mars 2022 à 21:59:16 :
Le 19 mars 2022 à 21:45:29 :
Le 19 mars 2022 à 21:32:00 :
Le 19 mars 2022 à 21:26:01 :
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Le 19 mars 2022 à 20:46:43 :
Le 19 mars 2022 à 20:43:49 :
Etudiant en D1 présent, noraj je vise med G rien a f de l'ECN- 4ème année d'internat en désert médical
- full délégation d'actes des med gé aux paramed (petites prescriptions, renouvellement d'ordonnance qui constituent une bonne partie du CA)
- Obligation d'installation en desert médical selon les candidats (Macron veut déconventionner les médecins dans les zones trop dotées)
- explosion des places en médecine et la MG n'a pas le filtre ECNpour la liberté d'installation, c'est une aberration qui reflète la position privilégiée des médecins liés à leur puissance politique, je comprends que ça vous fasse chier d'aller dans des trous mais en fait l'accès aux soins des habitants de ce pays passe avant votre confort personnel et il y a des solutions pour faire des rotations et que vous puissiez rejoindre Paris après quelques années ne t'inquiète pas tu les aura tes consultations secteur 2
Les gens comme toi qui ne connaissent rien à la médecine et à son organisation et pensent qu'on fait juste les divas, ça commence à me faire chier
en effet j'ai aucune connaissance en médecine mais beaucoup en matière d'organisation de l'offre de soins, d'inégalités d'accès aux soins, de sociologie des médecins et de protection sociale
et je sais bien que ça vous fait chier mais les faits sont les faits ; moi aussi ça me ferait chier d'aller à Cholet pour mon activité professionnelle, néanmoins il est probable que contrairement à vous on me demande pas mon avis
L'Etat est justement l'entité à l'origine des distorsions d'offre dans le domaine, mon coco, riche idée de lui filer encore plus de prérogatives pour aggraver la situation. Puis on notera l'argument solide "je me fais fister, donc vous aussi", faudrait passer un peu moins de temps à vouloir pourrir la vie d'autrui et un peu plus de temps à lutter contre les contraintes absurdes qui te sont imposées.
Heureusement que je me suis barré de ce pays de tarés.
non, l'État a joué le jeu des médecins qui voulait protéger leur position économique et je peux t'apporter des sources de la littérature scientifique, et ce parce que ça l'arrangeait bien puisqu'il était persuadé que ça allait permettre de diminuer la dépense de santé (non)
pour le reste, il s'agit pas de pourrir la vie d'autrui mais justement de l'améliorer puisqu'on parle d'améliorer l'accès aux soins de tes concitoyens ; en effet, heureusement que tu t'es tiré si tu appréhendes les enjeux d'une manière individualiste et rageuse
Ah, l'Etat stratège qui applique les conseils moisis de corporatistes de bas étage, heureusement qu'il fallait l'inventer.
Je t'arrose de littérature scientifique si tu veux ? À moins que la littérature scientifique soit aussi corrompue par l'État ou je ne sais quel pouvoir extérieur ?
La distorsion de l'offre avec le numerus clausus, le C / G identique sur l'ensemble du territoire, la fonctionnarisation (pas dans le bon sens du terme) du job avec le poids croissant de la CPAM, des ARS, etc. Ca manque encore trop d'Etat, tout ça.
"La CSMF a participé aux discours de la fin des années 1990 sur la pléthore médicale, un numerus clausus restrictif lui apparaissant comme un élément de la protection du statut économique de la profession" (article de Cairn, bouge pas je retrouve le lien)
Ecoute, si ton argumentaire "scientifique" consiste à dire que les corporatistes ça existe, qu'ils ont l'oreille de décideurs politiques et qu'ils ont des avis à la con, on va pas aller bien loin.
Sinon les CPAM c'est pas l'État, et les ARS sont des géants sans pouvoirs ni moyens pour ce qui est de l'offre ambulatoire, donc tu es à côté de la plaque
Ah oui, les CPAM qui sont de droit privé, je connais cette théorie.
Individualiste et ravi de l'être, merci bien. Paradoxalement, je suis persuadé que ça ferait le plus grand bien aux patients si on arrêtait le collectivisme à la con, justement. J'ai pas de souci à me faire quant à mon engagement vis à vis de mes patients, qui est authentique, non contraint. Même si c'est plus facile de se draper de belles intentions en lançant une énième mesure coercitive qui leur fera en fin de compte plus de mal que de bien.
Authentique tant qu'ils paient, qu'ils se situent là où tu veux bien proposer ton expertise à des gens, et qu'ils t'écoutent sagement sans que personne interroge tes pratiques médicales.
T'es bien mignon, mais ta description tape vraiment à côté. Va falloir expliquer d'où tu la sors.
Ca me fait un peu penser à tous ces militants anti-prostitution qui pourrissent la vie de travailleuses du sexe car muh morals.
Je ne vois que des pas en arrière vis-à-vis de tes positions initiales. C'est bien que tu commences à reconnaître le rôle proactif de la profession médicale sur la situation désastreuse actuelle.
Le lien dont je parlais précédemment, pour la forme : https://www.cairn.info/revue-les-tribunes-de-la-sante1-2016-1-page-67.htm?ref=doi Les CPAM sont de droit privé quoi que tu en dises, c'est juste un fait, comme à peu près tout ce que je dis sur la situation actuelle qui semble te déranger pour je ne sais quelles raisons.
Ma description tape juste jusqu'à preuve du contraire vu l'image que tu tiens visiblement à nous donner de toi. "Ma relation est authentique" nous dit-il après avoir hurlé qu'il était injuste de s'en prendre à ses privilèges professionnels et la socialisation des dépenses de santé.
On va clarifier un peu car t'as pas l'air d'avoir la comprenette facile. Dès le début de la discussion ici, j'accusais l'Etat d'être la cause de la situation désastreuse actuelle. Qu'il y ait des corporatistes chez les médecins qui encouragent cette tendance à la con, je ne l'ai jamais nié et je le dénonce même. Ca n'absout absolument pas les décideurs politiques de leurs responsabilités et ce n'est certainement pas un argument pour donner plus de poids à l'Etat. Je suis contre le Numerus Clausus par exemple, et je m'en cogne si des médecins voient ça comme la panacée.
Ça tombe bien, si tu relis le fil de discussion je ne me suis pas fait défenseur de l'État, j'ai uniquement replacé les éléments dans leurs contextes pour dissiper tout malentendu.
Se baser sur le fait que les CPAM sont de droit privé pour laisser entendre que ce n'est pas étatisé d'une façon ou d'une autre est de la pure mauvaise foi qui te décrédibilise en plus d'être assez irritante pour ton interlocuteur. On lira bientôt ici que c'est une mégacorp turbocapitaliste qui oeuvre pour le profit ? Inversement, j'imagine que les entreprise d'armement bénéficiaires de contrats publics n'ont aucun lien avec l'Etat car elles sont privées.
Il y a une étatisation de la Sécurité sociale c'est certain. Néanmoins ça n'a rien à voir avec les ARS qui sont des administrations déconcentrées, la Sécurité sociale conserve une autonomie certaine (à défendre). La Sécurité sociale n'est pas le bras armé de l'État pour organiser l'offre de soins, donc la mettre au même plan que les ARS est idiot (c'est ce que tu as fais). Et en terme de pouvoir symbolique, ça change tout d'être de droit privé et d'avoir une autonomie historique, mais ça te dépasse sans doute (un peu de sociologie des organisations pourrait t'ader) ce que je ne te reprocherai pas (après tout, moi la chirurgie me dépasse bien).
Parler de privilèges professionnels quant à la liberté d'installation est une inversion odieuse de valeurs, de la même manière qu'on pourrait parler de "privilèges personnels" pour la liberté de mouvement. Il n'y a pas de "droits à" (y compris d'avoir un local payé par le contribuable en zone rurale, par exemple), mais quand tu veux remettre en cause la liberté d'installation, tu touches aux droits tout court. Tu ne retires pas un "privilège", tu mets en place une coercition. Les mots ont un sens.
Je l'ai dit plus haut : postuler que l'accès aux soins doit être garantis à la population est parfaitement idéologique. Dans cette idéologie, l'accès aux soins est un droit et la collectivité doit la garantir. Ça peut te déranger dans ton référentiel libéral et individualiste, c'est cette idéologie saine qui guidait ce pays et qui a fait sa grandeur (et son déclin qui fait sombrer le pays, pas étonnant que tu sois parti).
Je le répète : garantir à une profession qui exerce une activité essentielle pour la Nation le plaisir de se placer où elle veut pour en tirer un maximum de profit est un privilège. Je vais poster un article sur l'histoire du paiement à l'acte aussi, le temps que je le cherche dans mon DD.
L'étatisation des dépenses de santé est effectivement un cancer qui bouffe les patients mais qui permet à ses instigateurs de se draper d'une vertu bien pratique. S'en passer n'empêche pas de mutualiser ces dépenses (qui peuvent être très lourdes pour un individu) sur un modèle assurantiel. Mais ça doit sembler trop compliqué pour les étatistes français de remplacer la sainte Sécu par une assurance privée obligatoire, par ex. sur un panel de soins, voire sans bénéfice autorisé s'ils insistent (ça peut toujours motiver des assureurs qui voudraient des clients pour leur complémentaire). On va juste regarder les ricains, se faire une frayeur, et se branler sur un modèle que personne ne copie.
Ah oui, le saint modèle américain, le modèle plus dispendieux du monde qui génère les pires inégalités de santé des pays développés. Vraiment, tu me vends du rêve là l'ami. Bientôt tu vas me parler de la retraite par capitalisation.
Je mets ces entités sur le même plan dans le sens où il s'agit de l'Etat ou de ses émanations, l'organisation précise et leur autonomie je m'en tape, je ne fais que constater le résultat sur le terrain et il n'est pas glorieux. Merci bien pour l'ad hominem au passage, probablement pas très loin de la réalité (je ne suis en effet pas sociologue), cependant pas besoin de sortir un article sur l'histoire du paiement à l'acte, je connais déjà, causer du prix de journée, de la T2A, etc, ne me semble pas pertinent dans cette discussion même si c'est une discussion passionnante sans vraie bonne solution à mon sens.
En effet, on va tomber d'accord, vouloir garantir l'accès aux soins (sous entendu, par la force publique) à la population est idéologique, et je n'y souscris pas, ça n'a rien de sain pour moi (et c'est ce qui ronge le pays actuellement, quoi qu'il en coûte comme il disait), sinon autant faire pareil avec tout un tas de choses à commencer par la bouffe, un secteur horriblement privé (bon il faudrait pas non plus me lancer sur la PAC and co). Ca arrive bien trop souvent qu'on me traite de sans coeur quand je dis ça, car c'est bien connu, si l'Etat ne le dit pas, alors on ne le fait pas. Contrairement à ton affirmation fantaisiste de tout à l'heure, ça m'arrive de ne rien facturer à un patient car il n'a pas les moyens ou de bosser gratos parfois au milieu de la nuit pour une requête patient que je pourrais balayer, ça semble pourtant étranger à ton logiciel de pensée concernant un libéral.
Cela dit, même si on considère l'accès aux soins comme un objectif d'Etat, les moyens mis en oeuvre sont pathétiques et ont prouvé leur nocivité depuis le temps, avec une distorsion monstrueuse de l'offre de soins. Restreindre la liberté d'installation, ça sera juste mettre un cataplasme (d'une hygiène douteuse) sur une jambe de bois.
Concernant les ricains, je te laisse relire, en effet tu as mal lu. Je dénonce justement la branlette des français vis-à-vis du modèle américain (qu'ils auraient pourtant du mal à décrire, à part avec un "c'est privé c'est mal ils meurent dans la rue") alors qu'ils sont infoutus de regarder chez leurs voisins directs pour voir comment ceux-ci organisent leur système de santé. Il y a sans doute du pire mais aussi du meilleur chez eux, ça vaudrait le coup de regarder au lieu de rester sur des certitudes franco-françaises sur ce qui marche et ce qui ne marche pas. Même remarque pour les systèmes de retraite, d'ailleurs. Je suis sur un régime mixte avec capitalisation prédominante, les gens ne meurent pourtant pas dans la rue à 65 ans.
Le 19 mars 2022 à 22:13:25 :
Par contre je suis au Canada et les études de médecine ici c'est 5ans. C'est assez fréquent d'ailleurs qu'ils fassent un bac (équivalent d'une licence) en ingénierie et qu'ils se reconvertissent en médecine.J'ai pas l'impression qu'ils soignent moins bien qu'en France
Vous avez vraiment besoin de faire des études aussi longues ?
5 ans c'est court, même pour un généraliste
9 ans comme maintenant avec la réforme c'est trop, mais 7 ans pour un généraliste ça me semble pas de trop
Sinon la particularité en France c'est que les internes en médecine générale passent un peu partout: il vont aussi aux urgences, en médecine interne etc... Ce genre de chose permet une plus grande pluridisciplinarité qui me semble appropriée
Après je peux pas juger de la compétence des médecine canadiens perso
PS: 5 ans tu parles que des généralistes je pense, si vos spécialistes sont bac+5 c'est flippant
Le 19 mars 2022 à 22:14:42 :
Le 19 mars 2022 à 22:13:25 :
Par contre je suis au Canada et les études de médecine ici c'est 5ans. C'est assez fréquent d'ailleurs qu'ils fassent un bac (équivalent d'une licence) en ingénierie et qu'ils se reconvertissent en médecine.J'ai pas l'impression qu'ils soignent moins bien qu'en France
Vous avez vraiment besoin de faire des études aussi longues ?
Une année de sélection, deux ans de théorie, deux autres années de théorie approfondie, un an de concours, 4 à 6 ans de pratique
En vérité c'est pas si con comme système mais on aime bien se concentrer que sur la partie casse-couille et pas forcément très utile aux premiers abords.
Le 19 mars 2022 à 22:17:26 :
Le 19 mars 2022 à 22:14:42 :
Le 19 mars 2022 à 22:13:25 :
Par contre je suis au Canada et les études de médecine ici c'est 5ans. C'est assez fréquent d'ailleurs qu'ils fassent un bac (équivalent d'une licence) en ingénierie et qu'ils se reconvertissent en médecine.J'ai pas l'impression qu'ils soignent moins bien qu'en France
Vous avez vraiment besoin de faire des études aussi longues ?
Une année de sélection, deux ans de théorie, deux autres années de théorie approfondie, un an de concours, 4 à 6 ans de pratique
En vérité c'est pas si con comme système mais on aime bien se concentrer que sur la partie casse-couille et pas forcément très utile aux premiers abords.
Oui je dis ça mais j'ai aucune idée de ce qui serait mieux khey
Le 19 mars 2022 à 22:04:01 :
Le 19 mars 2022 à 21:59:22 :
Le 19 mars 2022 à 21:57:55 :
Le 19 mars 2022 à 21:50:46 :
Le 19 mars 2022 à 21:46:45 :
Faites de la paraclinique, les kheys ! Meilleure décision de ma vie.
De la part d'un interne d'anapath, ex-interne de bio med.Regarder des lames tous les jours c'est pas vraiment passionnant
C'est plus que regarder des lames.
C'est d'abord se poser devant des cas, parfois complexe, connaître l'anatomie, la pathogenèse, l'histologie, la biologie moléculaire...
Tu prends le temps que tu as besoin et tu as une vraie implication dans le diagnostic. Et tu ne te fais pas chier à gérer l'administratif, l'ordonnance, le retour à domicile, le travail du patient, les embrouilles avec les IDE...
Moi, par exemple, je fais de la macroscopie et des autopsies le matin, et l'après-midi je lis tranquillement des lames. Et tout ça avec un rythme tranquille et sans stress !Au sujet des autopsies ça se passe comment ? La distinction "autopsie légale" vs "autopsie médicale" j'ai du mal à la comprendre parfois
En vrai la différence n'est pas très compliquée.
En gros :
- Autopsie scientifique (ou médicale) : c'est l'anapath qui autopsie, tu n'es pas obligé d'examiner tous les organes, et c'est seulement pour comprendre une mort non expliquée ou complexe (ex : un jeune patient cancéreux sous chimio qui meurt brutalement en réa sur un choc difficilement étiquetable... Ou bien les autopsies de foetopathologie où tu essaies de comprendre les MFIU et d'explorer les IMG).
- autopsie médico-légal : c'est l'autopsie du médecin légiste où il y a réquisition par un procureur dans une enquête, les légistes examinent tous les organes, et on demande pas la permission de la famille. La réponse à rendre c'est : est-ce que c'est suspect ou non ? Et quelle est la cause ?Voilà voilà
Les réanimateurs, bons pourvoyeurs d'autopsies médicales (du moins le peu encore fait de nos jours). La foetopath c'est abominable, je suis pas sensible mais je pense que je deviendrais zinzin si je faisais que ça toute la journée comme certains praticiens que j'ai connu.
Ton pavé est useless.
La médecine libérale est libérale. Un libéral décide où et quand il travaille. Sinon, c'est un salarié. L'État fixe déjà nos honoraires (CCAM) et notre façon de travailler (praticiens conseils de la sécu). On est déjà des semi-salariés. Les livreurs UBER se sont fait requalifié en salariés pour moins que ça.
Terminer par des sophismes ne joue pas en ta faveur et tu le sais.
Sinon c'est bien la médecine libérale le problème donc j'ai pas bien compris à quoi servait ton propos, mais c'était sans doute plus simple de balancer des inepties que de prendre le temps d'argumenter. C'est dommage que tes privilèges inhibent tes capacités réflexives, car je suis sûr qu'avec un effort tu pourrais aller quelque part.
Si l'État veut dire aux médecins quand et où travailler, il y a un statut pour ça : ça s'appelle le fonctionnaire et le militaire.
Maintenant, demande toi pourquoi personne ne veut bosser à l’hôpital.
C'est un sujet que j'ai largement bossé malheureusement pour toi. La raison budgétaire, l'industrialisation des soins, la violence symbolique des mandarins, l'intrusion du NPM... et j'en passe. Le problème, c'est que figure également parmi les problèmes structurels de l'hôpital le fait d'avoir opté pour une régulation asymétrique ne pesant que sur les soins hospitaliers. C'est en mettant un terme à la médecine libérale qu'on réalisera le virage ambulatoire et qu'on favorisera l'accès aux soins, ça fait 20 ans qu'on le dit et 20 ans qu'on le fait pas (à cause de qui ? je te laisse y réfléchir).
Et, non, c'est même pas une question de salaire (avec la "double activité", tu peux y gagner plus ou moins autant que dans le privé). :o)
Je sais bien. Mais ça non plus ça n'est pas un privilège de la profession.
1/ Quels sophismes ? L'État va construire des cabinets médicaux ? Avec quel argent ? Les GHM des Hopitaux sont deux à trois plus élevés que ceux des Cliniques et pourtant les premiers sont toujours en déficit ? Tu crois que c'est par bonté d'âme que l'État autorise la médecine libérale ?
Donc, sinon, tu vas faire des salariés qui doivent financer leur outil de travail ?
2/ Vu les idioties que tu racontes et les éléments pertinents que tu mets à la poubelle, tu n'as pas du bosser bien fort. Master en sociologie, je suppose ?
La raison budgétaire ? Cela ne veut rien dire.
L'industrialisation des soins ? Bien plus importante dans le privé.
La violence des mandarins ? Mais qu'est-ce que tu racontes ...
L'intrusion du NPM ? Ah bon, tu fais comment sans administratif dans une structure publique ?
Allez, si tu veux, je te prends 150€/h et je t'explique ce que tu as soit disant bossé depuis longtemps.
"c'est que figure également parmi les problèmes structurels de l'hôpital le fait d'avoir opté pour une régulation asymétrique ne pesant que sur les soins hospitaliers"
Kamoulox, tu ne comprends même pas ce que tu racontes mon pauvre ami
"C'est en mettant un terme à la médecine libérale qu'on réalisera le virage ambulatoire et qu'on favorisera l'accès aux soins"
C'est tellement débile que ça se passe de commentaire
Le 19 mars 2022 à 22:18:30 :
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Faites de la paraclinique, les kheys ! Meilleure décision de ma vie.
De la part d'un interne d'anapath, ex-interne de bio med.Regarder des lames tous les jours c'est pas vraiment passionnant
C'est plus que regarder des lames.
C'est d'abord se poser devant des cas, parfois complexe, connaître l'anatomie, la pathogenèse, l'histologie, la biologie moléculaire...
Tu prends le temps que tu as besoin et tu as une vraie implication dans le diagnostic. Et tu ne te fais pas chier à gérer l'administratif, l'ordonnance, le retour à domicile, le travail du patient, les embrouilles avec les IDE...
Moi, par exemple, je fais de la macroscopie et des autopsies le matin, et l'après-midi je lis tranquillement des lames. Et tout ça avec un rythme tranquille et sans stress !Au sujet des autopsies ça se passe comment ? La distinction "autopsie légale" vs "autopsie médicale" j'ai du mal à la comprendre parfois
En vrai la différence n'est pas très compliquée.
En gros :
- Autopsie scientifique (ou médicale) : c'est l'anapath qui autopsie, tu n'es pas obligé d'examiner tous les organes, et c'est seulement pour comprendre une mort non expliquée ou complexe (ex : un jeune patient cancéreux sous chimio qui meurt brutalement en réa sur un choc difficilement étiquetable... Ou bien les autopsies de foetopathologie où tu essaies de comprendre les MFIU et d'explorer les IMG).
- autopsie médico-légal : c'est l'autopsie du médecin légiste où il y a réquisition par un procureur dans une enquête, les légistes examinent tous les organes, et on demande pas la permission de la famille. La réponse à rendre c'est : est-ce que c'est suspect ou non ? Et quelle est la cause ?Voilà voilà
Les réanimateurs, bons pourvoyeurs d'autopsies médicales (du moins le peu encore fait de nos jours). La foetopath c'est abominable, je suis pas sensible mais je pense que je deviendrais zinzin si je faisais que ça toute la journée comme certains praticiens que j'ai connu.
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Faites de la paraclinique, les kheys ! Meilleure décision de ma vie.
De la part d'un interne d'anapath, ex-interne de bio med.Regarder des lames tous les jours c'est pas vraiment passionnant
C'est plus que regarder des lames.
C'est d'abord se poser devant des cas, parfois complexe, connaître l'anatomie, la pathogenèse, l'histologie, la biologie moléculaire...
Tu prends le temps que tu as besoin et tu as une vraie implication dans le diagnostic. Et tu ne te fais pas chier à gérer l'administratif, l'ordonnance, le retour à domicile, le travail du patient, les embrouilles avec les IDE...
Moi, par exemple, je fais de la macroscopie et des autopsies le matin, et l'après-midi je lis tranquillement des lames. Et tout ça avec un rythme tranquille et sans stress !Au sujet des autopsies ça se passe comment ? La distinction "autopsie légale" vs "autopsie médicale" j'ai du mal à la comprendre parfois
En vrai la différence n'est pas très compliquée.
En gros :
- Autopsie scientifique (ou médicale) : c'est l'anapath qui autopsie, tu n'es pas obligé d'examiner tous les organes, et c'est seulement pour comprendre une mort non expliquée ou complexe (ex : un jeune patient cancéreux sous chimio qui meurt brutalement en réa sur un choc difficilement étiquetable... Ou bien les autopsies de foetopathologie où tu essaies de comprendre les MFIU et d'explorer les IMG).
- autopsie médico-légal : c'est l'autopsie du médecin légiste où il y a réquisition par un procureur dans une enquête, les légistes examinent tous les organes, et on demande pas la permission de la famille. La réponse à rendre c'est : est-ce que c'est suspect ou non ? Et quelle est la cause ?Voilà voilà
Les réanimateurs, bons pourvoyeurs d'autopsies médicales (du moins le peu encore fait de nos jours). La foetopath c'est abominable, je suis pas sensible mais je pense que je deviendrais zinzin si je faisais que ça toute la journée comme certains praticiens que j'ai connu.
Ne pas avoir sa collection de foetus perso en 2022 , t'es en retard de 10 ans mon ami
https://www.lemonde.fr/societe/article/2006/08/03/deux-medecins-blames-dans-l-affaire-des-f-tus-de-saint-vincent-de-paul_800685_3224.html
Données du topic
- Auteur
- ExterneEnColere
- Date de création
- 19 mars 2022 à 20:06:55
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