C’est quoi L’IDENTITÉ FRANÇAISE ?
Le 27 janvier 2022 à 23:31:33 :
Payer des taxes parler aux gens par intérêt. Être content des tickets restaurant
ben voyons.
Le 27 janvier 2022 à 23:44:08 :
Bin c'est être blanc et avoir les valeurs chrétiennes
Les hongrois sont blancs et ont des valeurs chrétiennes mais ne sont pas français pour autant
Le 28 janvier 2022 à 12:08:45 :
Bon. Personne n’a été foutu de donner une définition rigoureuse, pertinente et adaptée à l’époque du coup.
parce que l'identité française s'est déjà dilué
Le 28 janvier 2022 à 12:12:33 :
Le 28 janvier 2022 à 12:08:45 :
Bon. Personne n’a été foutu de donner une définition rigoureuse, pertinente et adaptée à l’époque du coup.parce que l'identité française s'est déjà dilué
Ou bien parce qu’une identité n’est pas quelque chose de figé, de fixe et qu’il s’agit surtout d’un récit influencé par des facteurs nombreux.
Le 28 janvier 2022 à 12:19:31 :
Le 28 janvier 2022 à 12:12:33 :
Le 28 janvier 2022 à 12:08:45 :
Bon. Personne n’a été foutu de donner une définition rigoureuse, pertinente et adaptée à l’époque du coup.parce que l'identité française s'est déjà dilué
Ou bien parce qu’une identité n’est pas quelque chose de figé, de fixe et qu’il s’agit surtout d’un récit influencé par des facteurs nombreux.
c'est pas figé effectivement
mais cela peut aussi s'effacer
comme les bretons qui est passé d'une culture à un folklore
souhaiterait que ça se fasse dans un bain de sang).
Le problème de ton raisonnement, c’est que tu tiens à défendre l’identité française et non tes semblables. Or, tes semblables, qu’ils descendent d’une lignée très ancienne et d’un couple d’immigrés sont aussi apparus dans le même lieu que toi. Et si tout est un dessein de Dieu, alors le fait qu’ils soient là n’est pas un hasard, tout autant que ta propre présence. L’identité française que tu défends n’est qu’une réification. Tu préfères défendre l’idée, l’image, la représentation, donc l’idole plutôt que ton prochain.
Tu parles d'argument de l'épouvantail et juste après tu en fais toi même pleins. Tu ne fais que nous prêter des intentions qui ne sont pas les nôtres. Es tu Dieu pour avoir la capacité de sonder les cœurs et les reins ?
Tu peux croire que nous voulons imposer notre "subjectivité" sur celle des autres mais au fond, où est le problème, si on veut imposer cette subjectivité sur notre terre d'origine, sur laquelle nous sommes souverains ? N'est ce pas là une chose que l'homme a toujours fait ? La vie est une lutte incessante, et très nombreux sont les étrangers vivant en France qui veulent nous imposer leur "subjectivité". Je ne leur en veux pas, c'est le cours naturel de la vie, mais il ne faut pas se plaindre que l'on s'acharne nous aussi à nous imposer.
Ensuite tu dis que je veux defendre l'idole plutôt que mon prochain mais c'est faux : c'est mon prochain que je veux défendre de l'étranger.
« Tu nous prêtes des intentions mais même si on les avait, ces intentions, ça serait normal de les avoir, tout le monde a de telles intentions, okay ? ”
Je paraphrase et je parodie à peine.Non, la vie n’est pas une lutte incessante. La vie comporte des moments de lutte mais la vie est bien plus riche que ça. La vie est une multitude d’expériences. L’humanité s’est développée non pas dans le conflit mais dans la coopération donc, in fine, dans la reconnaissance de l’autre et de sa subjectivité et la reconnaissance qu’il a de moi et de ma subjectivité. C’est ça, l’Amour prêché par le Christ.
Et c’est justement parce que ton discours est aux antipodes de celui du Christ que je t’accuse sans scrupule d’être de ceux qui fétichisent l’église et rejettent le Christ.
Que dit le Christ, justement ?
“Il n'y a plus ni Jvif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.”
Galates 3:28
Luc 10:
26 Jésus lui dit: Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu?
27 Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même.
28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras.
29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain?
30 Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort.
31 Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
32 Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre.
33 Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit.
34 Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.
36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?
37 C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.Matthieu 25 :
31 Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs;
33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?
38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu?
39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?
40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.Ton attachement à cette prétendue identité est une mystification que tu t’imposes tout seul. Une mystification donc une absence de mystique, un artifice sans profondeur. En fin de compte, tu es un matérialiste dans le sens le plus péjoratif du terme.
Ahi tu me prêtes encore des intentions qui ne sont pas les miennes. Je te repose la question, car tu n'as pas l'air de comprendre : es tu Dieu pour sonder les coeurs et les reins ?
Maintenant je vais te redire la vérité, car tu n'as pas l'air de vouloir comprendre : la vie est une lutte incessante. Respirer est déjà une lutte pour le corps. Une lutte certes quasi imperceptible pour notre conscience, et pourtant chaque effort que l'on fait provient d'une lutte. C'est dans ce sens là que je dis que l'on doit lutter à chaque instant.
Ensuite tu me dis que l'on doit coopérer avec nos frères, que tous les rapports humains ne se basent pas sur le conflit, mais ici encore tu ne comprends rien à rien, car je n'ai jamais prétendu que l'on devait se battre avec tous les hommes que l'on croise. Certes il est possible de coopérer avec le reste de la société, mais si cette société veut survivre, elle est bien trop souvent contrainte de lutter contre les éléments extérieurs qui veulent la détruire. C'est la loi de la nature, les forts dominent ou écrasent les faibles. Moi, je suis un français, j'aime mon pays, et je ne veux pas que mon peuple s'incline face à d'autres peuples, donc je défends ce que je considère être ma patrie.
Parce que tu viens avec tes jolis discours pour nous dire que l'humanité s'est développée sur la coopération, mais ce n'est que partiellement vraie. Si les sociétés évoluées ont perduré dans le temps, c'est parce qu'elles ont été capables de se défendre face aux barbares qui tentaient de les détruire.
Ces versets du nouveau testament que tu cites sont très beaux, mais il faut les replacer dans un contexte particulier. Jésus est de confession juive à l'origine, or, les juifs pensent qu'ils sont un peuple élu au regard de Dieu, et à cette époque ils ne considéraient pas les non juifs comme leurs prochains car ils n'entretenaient pas ce rapport particulier au Seigneur. Jésus Christ est arrivé sur terre, et Il a révélé aux hommes qu'en vérité, tous les humains étaient les enfants de Dieu. Voilà pourquoi dans ces versets, Jésus Christ explique que nos prochains sont ceux qui agissent avec bonté, conformément à Sa parole.
Ainsi, en tant que français chrétien, je pourrais aimer sincèrement n'importe quelle personne sur terre, indépendamment de son origine ou de sa religion, grâce au principe de charité chrétienne, et c'est une très belle chose. Mais cela relève du spirituel. Sur terre, les lois temporelles sont faites en sorte que les peuples qui veulent vivre doivent lutter pour leur survie, et le dogme chrétien ne nous interdit pas le patriotisme, bien au contraire.
Saint Augustin parlait ainsi :
« Quant aux fautes contre les coutumes des hommes, il faut les éviter en raison de la diversité de ces coutumes ; le pacte mutuel scellé par la coutume ou la loi d’une cité, d’une nation, ne saurait être violé par le caprice d’un citoyen ou d’un étranger. C’est laid un élément qui ne s’accorde pas au tout dont il fait partie. »
Donc non, cher ami, je ne fétichise pas l'Eglise. J'ai une foi sincère et intense, j'ai vécu des expériences spirituelles que la pudeur m'interdisent de partager. Je lis des mystiques chrétiens, je prends des notes sur leurs livres, je prie et je médite chaque jour et j'essaie, autant que ma volonté me le permet, de retrouver Dieu. Je ne t'autorise pas à dire que je fétichise l'Eglise car c'est faux. Je ne veux pas que tu dises que je "mystifie" la France car c'est faux. La France, c'est ma patrie, je l'aime comme j'aime une chose terrestre. Je ressens une tendresse pour elle, mais mon amour le plus intense va vers Dieu.
Le 28 janvier 2022 à 12:42:30 :
Le problème de ton raisonnement, c’est que tu tiens à défendre l’identité française et non tes semblables. Or, tes semblables, qu’ils descendent d’une lignée très ancienne et d’un couple d’immigrés sont aussi apparus dans le même lieu que toi. Et si tout est un dessein de Dieu, alors le fait qu’ils soient là n’est pas un hasard, tout autant que ta propre présence. L’identité française que tu défends n’est qu’une réification. Tu préfères défendre l’idée, l’image, la représentation, donc l’idole plutôt que ton prochain.
Que dit le Christ, justement ?
“Il n'y a plus ni Jvif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.”
Galates 3:28
Luc 10:
26 Jésus lui dit: Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu?
27 Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même.
28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras.
29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain?
30 Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort.
31 Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
32 Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre.
33 Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit.
34 Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.
36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?
37 C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.Matthieu 25 :
31 Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs;
33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?
38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu?
39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?
40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.Ton attachement à cette prétendue identité est une mystification que tu t’imposes tout seul. Une mystification donc une absence de mystique, un artifice sans profondeur. En fin de compte, tu es un matérialiste dans le sens le plus péjoratif du terme.
Ahi tu me prêtes encore des intentions qui ne sont pas les miennes. Je te repose la question, car tu n'as pas l'air de comprendre : es tu Dieu pour sonder les coeurs et les reins ?
Maintenant je vais te redire la vérité, car tu n'as pas l'air de vouloir comprendre : la vie est une lutte incessante. Respirer est déjà une lutte pour le corps. Une lutte certes quasi imperceptible pour notre conscience, et pourtant chaque effort que l'on fait provient d'une lutte. C'est dans ce sens là que je dis que l'on doit lutter à chaque instant.
Ensuite tu me dis que l'on doit coopérer avec nos frères, que tous les rapports humains ne se basent pas sur le conflit, mais ici encore tu ne comprends rien à rien, car je n'ai jamais prétendu que l'on devait se battre avec tous les hommes que l'on croise. Certes il est possible de coopérer avec le reste de la société, mais si cette société veut survivre, elle est bien trop souvent contrainte de lutter contre les éléments extérieurs qui veulent la détruire. C'est la loi de la nature, les forts dominent ou écrasent les faibles. Moi, je suis un français, j'aime mon pays, et je ne veux pas que mon peuple s'incline face à d'autres peuples, donc je défends ce que je considère être ma patrie.
Parce que tu viens avec tes jolis discours pour nous dire que l'humanité s'est développée sur la coopération, mais ce n'est que partiellement vraie. Si les sociétés évoluées ont perduré dans le temps, c'est parce qu'elles ont été capables de se défendre face aux barbares qui tentaient de les détruire.
Ces versets du nouveau testament que tu cites sont très beaux, mais il faut les replacer dans un contexte particulier. Jésus est de confession juive à l'origine, or, les juifs pensent qu'ils sont un peuple élu au regard de Dieu, et à cette époque ils ne considéraient pas les non juifs comme leurs prochains car ils n'entretenaient pas ce rapport particulier au Seigneur. Jésus Christ est arrivé sur terre, et Il a révélé aux hommes qu'en vérité, tous les humains étaient les enfants de Dieu. Voilà pourquoi dans ces versets, Jésus Christ explique que nos prochains sont ceux qui agissent avec bonté, conformément à Sa parole.
Ainsi, en tant que français chrétien, je pourrais aimer sincèrement n'importe quelle personne sur terre, indépendamment de son origine ou de sa religion, grâce au principe de charité chrétienne, et c'est une très belle chose. Mais cela relève du spirituel. Sur terre, les lois temporelles sont faites en sorte que les peuples qui veulent vivre doivent lutter pour leur survie, et le dogme chrétien ne nous interdit pas le patriotisme, bien au contraire.
Saint Augustin parlait ainsi :
« Quant aux fautes contre les coutumes des hommes, il faut les éviter en raison de la diversité de ces coutumes ; le pacte mutuel scellé par la coutume ou la loi d’une cité, d’une nation, ne saurait être violé par le caprice d’un citoyen ou d’un étranger. C’est laid un élément qui ne s’accorde pas au tout dont il fait partie. »
Donc non, cher ami, je ne fétichise pas l'Eglise. J'ai une foi sincère et intense, j'ai vécu des expériences spirituelles que la pudeur m'interdisent de partager. Je lis des mystiques chrétiens, je prends des notes sur leurs livres, je prie et je médite chaque jour et j'essaie, autant que ma volonté me le permet, de retrouver Dieu. Je ne t'autorise pas à dire que je fétichise l'Eglise car c'est faux. Je ne veux pas que tu dises que je "mystifie" la France car c'est faux. La France, c'est ma patrie, je l'aime comme j'aime une chose terrestre. Je ressens une tendresse pour elle, mais mon amour le plus intense va vers Dieu.
Tu joues avec les mots en espérant te sortir des contradictions dans lesquelles tu te vautres.
Tu peux arguer qu’on lutte pour survivre mais ça n’est clairement pas de ce type de lutte dont il était question. Nous parlions des expériences de l’existence et de leur variété. Tu affirmais que l’existence se résume à une lutte, c’est-à-dire, dans ce contexte, à une conflictualité avec l’altérité, j’avançais le contraire en mentionnant la coopération comme moteur civilisationnel.
Encore une fois, je le répète, tu es prisonnier de ta propre sentimentalité. “Ton” peuple n’est qu’une image mentale que tu fétichistes. Et s’il existait comme tu te le représentes, il serait stupide et naïf de concevoir ton peuple dans un état de guerre contre d’autres peuples. Parce que “ton” peuple, comme l’immense majorité des peuples de ce monde, est en guerre contre sa classe dominante. Parce que c’est la classe dominante qui, par sentimentalisme, entend imposer ses valeurs subjectives et son weltanschauung aux classes opprimées à grand renfort de conditionnement, de guerre psychologique et de cybernétique. C’est à ce niveau que la lutte se joue. Ton prochain, que sa lignée soit aussi ancienne que la tienne ou non, n’est qu’une énième victime de cette lutte que la classe dominante serait en train de gagner, pour paraphraser W. Buffett.
La cooperation fait éclore les civilisations et la lutte assure leur survie. Il n’y a pas de contradiction là-dedans. D’ailleurs, au sein des civilisations, les hommes coopèrent entre eux pour lutter, protéger leurs pairs, survivre etc. Le problème, c’est que tu vois ton prochain comme un ennemi et ton semblable comme un pair. Or, ce sont tes semblables, au sein des classes dominantes, qui sont en guerre contre toi comme contre ton prochain.
Replacés dans leur contexte, ces versets n’en perdent pas leur pertinence et reflètent une cohérence dans le message apporté. C’est bien pour cela que j’en ai cité plusieurs.
Le principe de charité n’est pas seulement spirituel, il implique une praxis. Il faut être charitable par ses actions, par ses intentions et pas seulement en adhérent de manière fétichiste à tel ou tel précepte. C’est par l’exemple que le Christ a vécu et ce n’est pas seulement spirituellement qu’il a souffert. Tu entends te dépêtre de ton hypocrisie en imposant des distinctions arbitraires qui pourraient te déresponsabiliser et te conforter dans l’idée que ton rejet de l’autre est légitime. Tu t’égares, mon pauvre.
Dans ta confusion, tu crois que le patriotisme implique un rejet de l’autre. Comme la majorité des droitards, tu prends ton nationalisme pour un patriotisme. Tu cites Augustin sans comprendre que nulle n’a v*olé autant les coutumes des hommes que les dirigeants de cette même nation. Ce “pacte mutuel” fut rompu par nulle autre que tes “semblables”, ceux qui ont également une lignée ancienne comme la tienne mais qui nous dirigent et nous aliènent. Avant même qu’un étranger puisse revendiquer sa volonté de rompre ce “pacte mutuel”, celui-ci était déjà annihilé.
Il est évident que tu aimes la France comme une chose terrestre. C’est bien ça le problème et c’est ce que je n’arrête pas de répéter : tu prends un élément de ta vision du monde pour un objet qui devrait être reconnu des autres. Et tu crois que ton prochain, l’étranger, représente une menace parce qu’il ne reconnaît ce que tu aimerais lui imposer. C’est pour ça que tu vois en lui quelqu’un contre qui lutter. Tu ne questionnes jamais les fondements de ta propre vision et donc, tu laisses le champ libre aux individus réellement dotés de pouvoir. Ceux qui luttent contre toi tandis que tu pointes du doigt ton prochain.
Données du topic
- Auteur
- TokyoDrifter
- Date de création
- 27 janvier 2022 à 20:06:55
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