C’est quoi L’IDENTITÉ FRANÇAISE ?
L'identité française c'est quand tu peux terminer cette phrase sans même réfléchir "Et quand il pète il.....
Le 27 janvier 2022 à 21:41:51 :
Le 27 janvier 2022 à 21:39:38 :
Une addition de plusieurs choses. Mais beaucoup de négatif depuis la fin de la 1 ère guerre mondiale (1918). Je ne me suis pas renseigné sur l’influence d’où type comme maurras qui aurait saper la république donc la nation. Mais avant cela c’était panache bravoure irrévérence vaillance ingéniosité pour les bons côtés….Maurras n'y est pour rien, c'est "juste" que le français est mort à Verdun et le monde occidental plus largement à Stalingrad.
Le niveau des jeunes ici est tres inquietant
Le 27 janvier 2022 à 22:19:08 :
Le 27 janvier 2022 à 22:07:10 :
Le 27 janvier 2022 à 21:52:17 :
Le 27 janvier 2022 à 21:47:55 :
Putain, que du sentimentalisme.
On leur demande une définition rigoureuse, ils retombent toujours sur une combinaison de mots dont ils sont incapables de se défaire : « moi, je ».Je me fiche des types que tu as pu rencontrer, tout comme je me fiche du nombre d’années que l’on peut accorder à ton arbre généalogique. Ça fait bien 20 ans que tu es là. Tu n’es pas tes ancêtres et tes ancêtres sont apparus dans un temps donné et désormais fini.
Je t’ai demandé une définition claire et adaptée à l’époque, tu m’as fait l’étalage de ta subjectivité, de ton amour pour la patrie en passant par ta foi. Tu t’es relu ? N’as-tu pas vu qu’il était bien là, le problème ?
Tout ce que j'ai dit est factuel, je ne suis pas tombé dans le sentimentalisme, j'ai fait attention à tout ce que j'ai dit.
Je vais te poser une question très simple : si j'étais né en Chine de deux parents chinois, on est d'accord que mon identité aurait été tout à fait différente de celle que j'ai actuellement ? Si oui, on peut dire par effet de contraste qu'il existe bien une identité française.
Oui, tu peux être factuellement descendant d’une longue lignée de types qui ont pu vivre et crever sur le territoire que l’on nomme encore aujourd’hui « France ». Tu peux subjectivement être attaché à ce fait et être attaché au lieu où tu as grandi.
Mais ce sentiment d’appartenance à une identité que tu projettes sur ton pays n’est qu’un sentiment, en fait. Il n’est pas une réalité objective.
On peut noter des différences culturelles, sociales, historiques etc. entre différents pays. Mais qu’est-ce qui garantit l’objectivité des critères de comparaison ? Qu’est-ce qui garantit que ces critères soient normatifs ? Qu’est-ce qui garantit qu’ils soient figés et essentiels ?
Continue de creuser, tu comprendras peut-être l’étendue de ton sentimentalisme.
Je suis né objectivement en France.
Ma langue natale est objectivement le français.
Mon éducation est objectivement teintée par la culture française.
Ma génétique est objectivement française.Ce sentiment d'appartenance n'est peut être qu'un sentiment, si tu veux, mais un sentiment n'est pas foncièrement mauvais. Si on suit ta logique, on ne devrait plus aimer notre propre mère car "cela relève du sentimentalisme".
Sinon, pour "creuser" plus loin, et élargir le sujet, j'estime, en tant que chrétien, que le but de la vie c'est retourner auprès de Dieu.
Pour cela, il faut apprendre le détachement, et ne plus être affecté par les choses extérieures pour se concentrer sur Dieu. En suivant ce principe, tu auras envie de me dire : "alors tu ne dois pas être patriote, car l'amour de ton pays te détourne de Dieu". Ce à quoi je te répondrais que tu as presque raison, mais dans les faits c'est un peu différent.Quand on s'incarne sur Terre, Dieu nous donne tout un ensemble d'outils. Un corps particulier, des talents particuliers, une âme particulière. Il nous fait aussi naître dans un lieu particulier. Ce lieu n'est pas choisi au hasard et influence profondément ces outils car l'homme est un animal sociable. En effet, si l'homme ne s'organisait pas en société (tribu/cité/province/nation) il ne pourrait pas s'accomplir pleinement, car il serait trop limité dans ses actions.
Moi, je me suis incarné dans un corps d'homme français au XXIème siècle. Cette configuration particulière me donne tout un tas de qualités qui influencent ce que je suis sur pleins d'aspects. Ce corps social, je veux le défendre car il est celui dont je suis issu, et parce que s'il disparaissait, mes compatriotes et moi même serions très amoindris dans le monde. Et si nous sommes amoindris, nous sommes, pour la plupart d'entre nous moins disposés à nous accomplir (je fais une exception pour ceux qui suivent une voie monacale/mystique car c'est particulier). Donc si je veux défendre l'identité française, c'est parce que c'est celle qui me correspond le mieux et que je serais très malheureux et très handicapé face au Seigneur si je devais m'assimiler à une autre culture qui n'est pas la mienne.Si on suit ma logique ?
Non, non. Ça, c’est un épouvantail grossier. Je n’ai jamais affirmé qu’entretenir un tel sentiment était nécessairement mauvais. Ce qui peut être mauvais dans un tel sentimentalisme - et c’est ce que je veux mettre en avant dans ce topic - c’est le fait de ne pas le comprendre comme tel. Autrement dit, je le répète, le problème c’est que vous êtes persuadés que l’idée purement subjective que vous vous faites de l’identité française (mais ça peut concerner le principe même d’identité) est un fait objectif à imposer sur les autres subjectivités. Et c’est bien là, la source potentielle des pires barbaries.Comme le disait Marshall McLuhan, la violence est une quête d’identité. Or, l’obsession droitarde par excellence est la volonté d’imposer une identité française centrée autour de fétichismes précis (religion catholique fétichisée, par exemple) et de différentes formes de réifications, y compris par la violence. C’est pour ça que l’extrême-droite aime la police. C’est pour ça que l’extrême-droite rêve de guerre civile. C’est pour ça que l’extrême-droite rêve de rémigration (et qu’implicitement, elle souhaiterait que ça se fasse dans un bain de sang).
Le problème de ton raisonnement, c’est que tu tiens à défendre l’identité française et non tes semblables. Or, tes semblables, qu’ils descendent d’une lignée très ancienne et d’un couple d’immigrés sont aussi apparus dans le même lieu que toi. Et si tout est un dessein de Dieu, alors le fait qu’ils soient là n’est pas un hasard, tout autant que ta propre présence. L’identité française que tu défends n’est qu’une réification. Tu préfères défendre l’idée, l’image, la représentation, donc l’idole plutôt que ton prochain.
Tu parles d'argument de l'épouvantail et juste après tu en fais toi même pleins. Tu ne fais que nous prêter des intentions qui ne sont pas les nôtres. Es tu Dieu pour avoir la capacité de sonder les cœurs et les reins ?
Tu peux croire que nous voulons imposer notre "subjectivité" sur celle des autres mais au fond, où est le problème, si on veut imposer cette subjectivité sur notre terre d'origine, sur laquelle nous sommes souverains ? N'est ce pas là une chose que l'homme a toujours fait ? La vie est une lutte incessante, et très nombreux sont les étrangers vivant en France qui veulent nous imposer leur "subjectivité". Je ne leur en veux pas, c'est le cours naturel de la vie, mais il ne faut pas se plaindre que l'on s'acharne nous aussi à nous imposer.
Ensuite tu dis que je veux defendre l'idole plutôt que mon prochain mais c'est faux : c'est mon prochain que je veux défendre de l'étranger.
Le 27 janvier 2022 à 22:17:43 :
Le 27 janvier 2022 à 22:04:26 :
L'identité c'est la combinaison entre un héritage culturel et un héritage biologique qu'il faut logiquement transmettre à ses enfants et conserver tel quel à travers les âges et il convient de faire de même quant aux nouveaux arrivants, dont le nombre doit être circonscrit pour pouvoir être digérés par le pays (ce qui fonctionne aussi pour les traits physiques, disparaissant génération après génération).
L'identité française c'est la même chose, sauf que l'héritage culturel est ici une combinaison entre un fonctionnement de la société à la romaine (place du pater familias, virilité définie par la modération, choix de la maîtrise de la Nature contre celui de l'imitation de la Nature, citoyenneté qui véhicule des valeurs morales autant que civiques), et la vision chrétienne de la valeur de la vie (refus de l'esclavage qui a donné naissance au servage, refus de l'usure, acceptation d'un bonheur différé après la mort, le socle de la société n'est pas la valeur matérielle contrairement aux valeurs de charité et de pitié). Tandis que l'aspect biologique datant au moins de la période gauloise (dont la défaite face aux romains n'a pas entraîné la colonisation mais l'acculturation des populations et l'administration des terres qui a permis l'entrée du droit romain sur les terres gauloises).
Les vagues d'immigration et les apports culturels extérieurs sont extrêmement rares avant le 19e siècle et l'immigration africaine ne date que d'une époque très récente (années 50-60),qui fut celle de la décolonisation.Ah et aussi il y a une conception de la transmission propre chaque pays, la France a refusé le droit d'ainesse au Moyen-âge, ce qui lui a donné une autre vision de la transmission plus égalitaire, tandis que le Christianisme a conféré par sa valeur de syncrétisme la capacité à pouvoir intégrer des populations pouvant partager toutes nos autres valeurs et nos mœurs (pourvu, bien sûr, qu'elles soient suffisamment peu nombreuses).
Arrêtez de prêter aux christianisme des choses fausses... les races n'existent plus du point de vue de Dieu, mais pas du point de vue humain... de plus l'étranger dans les textes n'a jamais eu vocation à rester sur un territoire pour s'y assimiler
Le 27 janvier 2022 à 22:22:01 :
Le 27 janvier 2022 à 22:15:10 :
Le 27 janvier 2022 à 22:08:24 :
« On est en France, 2022. La majorité de la population est athée et multi-ethnique. Donc la réalité observable ne correspond pas à ce que tu me réponds là. Si l’identité que tu attribues à la France n’est pas observable actuellement, ce que tu attribues n’existe pas ou plus. »La France n’existe plus c’est un fait.
La France c’est une identité de race, de religion et de valeur.
Est ce qu’elle peut re-exister ? Difficilement.
La réalité actuelle nécessite une redéfinition sémantiques qui n’est pas acter mais ce n’est plus la France.La France existe toujours, mais elle change
Et encienne France existera toujours malgré le changement de la France actuelOn est plus dans le cadre d’une évolution progressive et nuance qui garde son héritage et ses racines comme bases fixes.
Tout est renié farouchement depuis quelques décennie au nom d’un changement qui n’est rien d’autre qu’une destruction masqué.
Le religieux catholique n’existe presque plus.
Le celte est remplacé par une population africaine et la nationalité s’obtient par un simple tampon administratif sur un bout de papier.
Notre « nation » ne s’appelle plus la France depuis longtemps.
Oui, mais certain Français à cause des mélanges de culture et des étrangers ultra communautariste, les Français vont aussi devenir communautariste et se rattacher au passé de la France
Voilà pourquoi l'ancienne France va jamais disparaître
Le 27 janvier 2022 à 22:32:39 :
Le 27 janvier 2022 à 22:22:01 :
Le 27 janvier 2022 à 22:15:10 :
Le 27 janvier 2022 à 22:08:24 :
« On est en France, 2022. La majorité de la population est athée et multi-ethnique. Donc la réalité observable ne correspond pas à ce que tu me réponds là. Si l’identité que tu attribues à la France n’est pas observable actuellement, ce que tu attribues n’existe pas ou plus. »La France n’existe plus c’est un fait.
La France c’est une identité de race, de religion et de valeur.
Est ce qu’elle peut re-exister ? Difficilement.
La réalité actuelle nécessite une redéfinition sémantiques qui n’est pas acter mais ce n’est plus la France.La France existe toujours, mais elle change
Et encienne France existera toujours malgré le changement de la France actuelOn est plus dans le cadre d’une évolution progressive et nuance qui garde son héritage et ses racines comme bases fixes.
Tout est renié farouchement depuis quelques décennie au nom d’un changement qui n’est rien d’autre qu’une destruction masqué.
Le religieux catholique n’existe presque plus.
Le celte est remplacé par une population africaine et la nationalité s’obtient par un simple tampon administratif sur un bout de papier.
Notre « nation » ne s’appelle plus la France depuis longtemps.Oui, mais certain Français à cause des mélenges de culture et des étrangers ultra communautariste, les Français vont aussi devenir communautariste et se rattacher au passé de la France
Voilà pourquoi l'ancienne France va jamais disparaître
Exa , tant que t'auras des blancs , on sera pas mort .
Le 27 janvier 2022 à 22:31:25 :
Le 27 janvier 2022 à 22:17:43 :
Le 27 janvier 2022 à 22:04:26 :
L'identité c'est la combinaison entre un héritage culturel et un héritage biologique qu'il faut logiquement transmettre à ses enfants et conserver tel quel à travers les âges et il convient de faire de même quant aux nouveaux arrivants, dont le nombre doit être circonscrit pour pouvoir être digérés par le pays (ce qui fonctionne aussi pour les traits physiques, disparaissant génération après génération).
L'identité française c'est la même chose, sauf que l'héritage culturel est ici une combinaison entre un fonctionnement de la société à la romaine (place du pater familias, virilité définie par la modération, choix de la maîtrise de la Nature contre celui de l'imitation de la Nature, citoyenneté qui véhicule des valeurs morales autant que civiques), et la vision chrétienne de la valeur de la vie (refus de l'esclavage qui a donné naissance au servage, refus de l'usure, acceptation d'un bonheur différé après la mort, le socle de la société n'est pas la valeur matérielle contrairement aux valeurs de charité et de pitié). Tandis que l'aspect biologique datant au moins de la période gauloise (dont la défaite face aux romains n'a pas entraîné la colonisation mais l'acculturation des populations et l'administration des terres qui a permis l'entrée du droit romain sur les terres gauloises).
Les vagues d'immigration et les apports culturels extérieurs sont extrêmement rares avant le 19e siècle et l'immigration africaine ne date que d'une époque très récente (années 50-60),qui fut celle de la décolonisation.Ah et aussi il y a une conception de la transmission propre chaque pays, la France a refusé le droit d'ainesse au Moyen-âge, ce qui lui a donné une autre vision de la transmission plus égalitaire, tandis que le Christianisme a conféré par sa valeur de syncrétisme la capacité à pouvoir intégrer des populations pouvant partager toutes nos autres valeurs et nos mœurs (pourvu, bien sûr, qu'elles soient suffisamment peu nombreuses).
Arrêtez de prêter aux christianisme des choses fausses... les races n'existent plus du point de vue de Dieu, mais pas du point de vue humain... de plus l'étranger dans les textes n'a jamais eu vocation à rester sur un territoire pour s'y assimiler
C'est pour ça que j'ai mis le "pourvu qu'elles soient suffisamment peu nombreuses" entre parenthèses et il est évident que les écrits anciens n'auraient jamais pu prévoir la situation actuelle d'une France envahie par l'immigration, ceux-ci n' ont jamais eu pour vocation de rester sur le territoire français. Pour autant le Christianisme a été utilisé pour justifier un certain impérialisme de la part de la France
Le 27 janvier 2022 à 22:48:37 :
Le 27 janvier 2022 à 22:31:25 :
Le 27 janvier 2022 à 22:17:43 :
Le 27 janvier 2022 à 22:04:26 :
L'identité c'est la combinaison entre un héritage culturel et un héritage biologique qu'il faut logiquement transmettre à ses enfants et conserver tel quel à travers les âges et il convient de faire de même quant aux nouveaux arrivants, dont le nombre doit être circonscrit pour pouvoir être digérés par le pays (ce qui fonctionne aussi pour les traits physiques, disparaissant génération après génération).
L'identité française c'est la même chose, sauf que l'héritage culturel est ici une combinaison entre un fonctionnement de la société à la romaine (place du pater familias, virilité définie par la modération, choix de la maîtrise de la Nature contre celui de l'imitation de la Nature, citoyenneté qui véhicule des valeurs morales autant que civiques), et la vision chrétienne de la valeur de la vie (refus de l'esclavage qui a donné naissance au servage, refus de l'usure, acceptation d'un bonheur différé après la mort, le socle de la société n'est pas la valeur matérielle contrairement aux valeurs de charité et de pitié). Tandis que l'aspect biologique datant au moins de la période gauloise (dont la défaite face aux romains n'a pas entraîné la colonisation mais l'acculturation des populations et l'administration des terres qui a permis l'entrée du droit romain sur les terres gauloises).
Les vagues d'immigration et les apports culturels extérieurs sont extrêmement rares avant le 19e siècle et l'immigration africaine ne date que d'une époque très récente (années 50-60),qui fut celle de la décolonisation.Ah et aussi il y a une conception de la transmission propre chaque pays, la France a refusé le droit d'ainesse au Moyen-âge, ce qui lui a donné une autre vision de la transmission plus égalitaire, tandis que le Christianisme a conféré par sa valeur de syncrétisme la capacité à pouvoir intégrer des populations pouvant partager toutes nos autres valeurs et nos mœurs (pourvu, bien sûr, qu'elles soient suffisamment peu nombreuses).
Arrêtez de prêter aux christianisme des choses fausses... les races n'existent plus du point de vue de Dieu, mais pas du point de vue humain... de plus l'étranger dans les textes n'a jamais eu vocation à rester sur un territoire pour s'y assimiler
C'est pour ça que j'ai mis le "pourvu qu'elles soient suffisamment peu nombreuses" entre parenthèses et il est évident que les écrits anciens n'auraient jamais pu prévoir la situation actuelle d'une France envahie par l'immigration, ceux-ci n' ont jamais eu pour vocation de rester sur le territoire français. Pour autant le Christianisme a été utilisé pour justifier un certain impérialisme de la part de la France
Les prophéties ont prévues la situation... depuis le moyen-âge... les paroles de Saint Rémi à Clovis lors de son baptême sont assez équivoques je pense même si certains mettrons ce qu'ils veulent derrière pour affirmer l'inverse
Pour le reste tu fais référence à quoi? la colonisation? si c'est le cas tu sais bien que ces gens étaient des francs-maçons ou des athées patentés...
Le 27 janvier 2022 à 22:51:39 :
Y a qu'en Lozère qu'il reste des Français. Tout le reste c'est un merdier rempli de sang de bourbe.
Les bretons, les basques, les corses, les alsaciens, les savoyards et tous les autres rigolent
Le 27 janvier 2022 à 22:30:12 :
Le 27 janvier 2022 à 22:19:08 :
Le 27 janvier 2022 à 22:07:10 :
Le 27 janvier 2022 à 21:52:17 :
Le 27 janvier 2022 à 21:47:55 :
Putain, que du sentimentalisme.
On leur demande une définition rigoureuse, ils retombent toujours sur une combinaison de mots dont ils sont incapables de se défaire : « moi, je ».Je me fiche des types que tu as pu rencontrer, tout comme je me fiche du nombre d’années que l’on peut accorder à ton arbre généalogique. Ça fait bien 20 ans que tu es là. Tu n’es pas tes ancêtres et tes ancêtres sont apparus dans un temps donné et désormais fini.
Je t’ai demandé une définition claire et adaptée à l’époque, tu m’as fait l’étalage de ta subjectivité, de ton amour pour la patrie en passant par ta foi. Tu t’es relu ? N’as-tu pas vu qu’il était bien là, le problème ?
Tout ce que j'ai dit est factuel, je ne suis pas tombé dans le sentimentalisme, j'ai fait attention à tout ce que j'ai dit.
Je vais te poser une question très simple : si j'étais né en Chine de deux parents chinois, on est d'accord que mon identité aurait été tout à fait différente de celle que j'ai actuellement ? Si oui, on peut dire par effet de contraste qu'il existe bien une identité française.
Oui, tu peux être factuellement descendant d’une longue lignée de types qui ont pu vivre et crever sur le territoire que l’on nomme encore aujourd’hui « France ». Tu peux subjectivement être attaché à ce fait et être attaché au lieu où tu as grandi.
Mais ce sentiment d’appartenance à une identité que tu projettes sur ton pays n’est qu’un sentiment, en fait. Il n’est pas une réalité objective.
On peut noter des différences culturelles, sociales, historiques etc. entre différents pays. Mais qu’est-ce qui garantit l’objectivité des critères de comparaison ? Qu’est-ce qui garantit que ces critères soient normatifs ? Qu’est-ce qui garantit qu’ils soient figés et essentiels ?
Continue de creuser, tu comprendras peut-être l’étendue de ton sentimentalisme.
Je suis né objectivement en France.
Ma langue natale est objectivement le français.
Mon éducation est objectivement teintée par la culture française.
Ma génétique est objectivement française.Ce sentiment d'appartenance n'est peut être qu'un sentiment, si tu veux, mais un sentiment n'est pas foncièrement mauvais. Si on suit ta logique, on ne devrait plus aimer notre propre mère car "cela relève du sentimentalisme".
Sinon, pour "creuser" plus loin, et élargir le sujet, j'estime, en tant que chrétien, que le but de la vie c'est retourner auprès de Dieu.
Pour cela, il faut apprendre le détachement, et ne plus être affecté par les choses extérieures pour se concentrer sur Dieu. En suivant ce principe, tu auras envie de me dire : "alors tu ne dois pas être patriote, car l'amour de ton pays te détourne de Dieu". Ce à quoi je te répondrais que tu as presque raison, mais dans les faits c'est un peu différent.Quand on s'incarne sur Terre, Dieu nous donne tout un ensemble d'outils. Un corps particulier, des talents particuliers, une âme particulière. Il nous fait aussi naître dans un lieu particulier. Ce lieu n'est pas choisi au hasard et influence profondément ces outils car l'homme est un animal sociable. En effet, si l'homme ne s'organisait pas en société (tribu/cité/province/nation) il ne pourrait pas s'accomplir pleinement, car il serait trop limité dans ses actions.
Moi, je me suis incarné dans un corps d'homme français au XXIème siècle. Cette configuration particulière me donne tout un tas de qualités qui influencent ce que je suis sur pleins d'aspects. Ce corps social, je veux le défendre car il est celui dont je suis issu, et parce que s'il disparaissait, mes compatriotes et moi même serions très amoindris dans le monde. Et si nous sommes amoindris, nous sommes, pour la plupart d'entre nous moins disposés à nous accomplir (je fais une exception pour ceux qui suivent une voie monacale/mystique car c'est particulier). Donc si je veux défendre l'identité française, c'est parce que c'est celle qui me correspond le mieux et que je serais très malheureux et très handicapé face au Seigneur si je devais m'assimiler à une autre culture qui n'est pas la mienne.Si on suit ma logique ?
Non, non. Ça, c’est un épouvantail grossier. Je n’ai jamais affirmé qu’entretenir un tel sentiment était nécessairement mauvais. Ce qui peut être mauvais dans un tel sentimentalisme - et c’est ce que je veux mettre en avant dans ce topic - c’est le fait de ne pas le comprendre comme tel. Autrement dit, je le répète, le problème c’est que vous êtes persuadés que l’idée purement subjective que vous vous faites de l’identité française (mais ça peut concerner le principe même d’identité) est un fait objectif à imposer sur les autres subjectivités. Et c’est bien là, la source potentielle des pires barbaries.Comme le disait Marshall McLuhan, la violence est une quête d’identité. Or, l’obsession droitarde par excellence est la volonté d’imposer une identité française centrée autour de fétichismes précis (religion catholique fétichisée, par exemple) et de différentes formes de réifications, y compris par la violence. C’est pour ça que l’extrême-droite aime la police. C’est pour ça que l’extrême-droite rêve de guerre civile. C’est pour ça que l’extrême-droite rêve de rémigration (et qu’implicitement, elle souhaiterait que ça se fasse dans un bain de sang).
Le problème de ton raisonnement, c’est que tu tiens à défendre l’identité française et non tes semblables. Or, tes semblables, qu’ils descendent d’une lignée très ancienne et d’un couple d’immigrés sont aussi apparus dans le même lieu que toi. Et si tout est un dessein de Dieu, alors le fait qu’ils soient là n’est pas un hasard, tout autant que ta propre présence. L’identité française que tu défends n’est qu’une réification. Tu préfères défendre l’idée, l’image, la représentation, donc l’idole plutôt que ton prochain.
Tu parles d'argument de l'épouvantail et juste après tu en fais toi même pleins. Tu ne fais que nous prêter des intentions qui ne sont pas les nôtres. Es tu Dieu pour avoir la capacité de sonder les cœurs et les reins ?
Tu peux croire que nous voulons imposer notre "subjectivité" sur celle des autres mais au fond, où est le problème, si on veut imposer cette subjectivité sur notre terre d'origine, sur laquelle nous sommes souverains ? N'est ce pas là une chose que l'homme a toujours fait ? La vie est une lutte incessante, et très nombreux sont les étrangers vivant en France qui veulent nous imposer leur "subjectivité". Je ne leur en veux pas, c'est le cours naturel de la vie, mais il ne faut pas se plaindre que l'on s'acharne nous aussi à nous imposer.
Ensuite tu dis que je veux defendre l'idole plutôt que mon prochain mais c'est faux : c'est mon prochain que je veux défendre de l'étranger.
« Tu nous prêtes des intentions mais même si on les avait, ces intentions, ça serait normal de les avoir, tout le monde a de telles intentions, okay ? ”
Je paraphrase et je parodie à peine.
Non, la vie n’est pas une lutte incessante. La vie comporte des moments de lutte mais la vie est bien plus riche que ça. La vie est une multitude d’expériences. L’humanité s’est développée non pas dans le conflit mais dans la coopération donc, in fine, dans la reconnaissance de l’autre et de sa subjectivité et la reconnaissance qu’il a de moi et de ma subjectivité. C’est ça, l’Amour prêché par le Christ.
Et c’est justement parce que ton discours est aux antipodes de celui du Christ que je t’accuse sans scrupule d’être de ceux qui fétichisent l’église et rejettent le Christ.
Que dit le Christ, justement ?
“Il n'y a plus ni Jvif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.”
Galates 3:28
Luc 10:
26 Jésus lui dit: Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu?
27 Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même.
28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras.
29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain?
30 Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort.
31 Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
32 Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre.
33 Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit.
34 Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.
36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?
37 C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.
Matthieu 25 :
31 Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs;
33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?
38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu?
39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?
40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.
Ton attachement à cette prétendue identité est une mystification que tu t’imposes tout seul. Une mystification donc une absence de mystique, un artifice sans profondeur. En fin de compte, tu es un matérialiste dans le sens le plus péjoratif du terme.
Le 27 janvier 2022 à 23:07:07 :
Le 27 janvier 2022 à 22:30:12 :
Le 27 janvier 2022 à 22:19:08 :
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Le 27 janvier 2022 à 21:47:55 :
Putain, que du sentimentalisme.
On leur demande une définition rigoureuse, ils retombent toujours sur une combinaison de mots dont ils sont incapables de se défaire : « moi, je ».Je me fiche des types que tu as pu rencontrer, tout comme je me fiche du nombre d’années que l’on peut accorder à ton arbre généalogique. Ça fait bien 20 ans que tu es là. Tu n’es pas tes ancêtres et tes ancêtres sont apparus dans un temps donné et désormais fini.
Je t’ai demandé une définition claire et adaptée à l’époque, tu m’as fait l’étalage de ta subjectivité, de ton amour pour la patrie en passant par ta foi. Tu t’es relu ? N’as-tu pas vu qu’il était bien là, le problème ?
Tout ce que j'ai dit est factuel, je ne suis pas tombé dans le sentimentalisme, j'ai fait attention à tout ce que j'ai dit.
Je vais te poser une question très simple : si j'étais né en Chine de deux parents chinois, on est d'accord que mon identité aurait été tout à fait différente de celle que j'ai actuellement ? Si oui, on peut dire par effet de contraste qu'il existe bien une identité française.
Oui, tu peux être factuellement descendant d’une longue lignée de types qui ont pu vivre et crever sur le territoire que l’on nomme encore aujourd’hui « France ». Tu peux subjectivement être attaché à ce fait et être attaché au lieu où tu as grandi.
Mais ce sentiment d’appartenance à une identité que tu projettes sur ton pays n’est qu’un sentiment, en fait. Il n’est pas une réalité objective.
On peut noter des différences culturelles, sociales, historiques etc. entre différents pays. Mais qu’est-ce qui garantit l’objectivité des critères de comparaison ? Qu’est-ce qui garantit que ces critères soient normatifs ? Qu’est-ce qui garantit qu’ils soient figés et essentiels ?
Continue de creuser, tu comprendras peut-être l’étendue de ton sentimentalisme.
Je suis né objectivement en France.
Ma langue natale est objectivement le français.
Mon éducation est objectivement teintée par la culture française.
Ma génétique est objectivement française.Ce sentiment d'appartenance n'est peut être qu'un sentiment, si tu veux, mais un sentiment n'est pas foncièrement mauvais. Si on suit ta logique, on ne devrait plus aimer notre propre mère car "cela relève du sentimentalisme".
Sinon, pour "creuser" plus loin, et élargir le sujet, j'estime, en tant que chrétien, que le but de la vie c'est retourner auprès de Dieu.
Pour cela, il faut apprendre le détachement, et ne plus être affecté par les choses extérieures pour se concentrer sur Dieu. En suivant ce principe, tu auras envie de me dire : "alors tu ne dois pas être patriote, car l'amour de ton pays te détourne de Dieu". Ce à quoi je te répondrais que tu as presque raison, mais dans les faits c'est un peu différent.Quand on s'incarne sur Terre, Dieu nous donne tout un ensemble d'outils. Un corps particulier, des talents particuliers, une âme particulière. Il nous fait aussi naître dans un lieu particulier. Ce lieu n'est pas choisi au hasard et influence profondément ces outils car l'homme est un animal sociable. En effet, si l'homme ne s'organisait pas en société (tribu/cité/province/nation) il ne pourrait pas s'accomplir pleinement, car il serait trop limité dans ses actions.
Moi, je me suis incarné dans un corps d'homme français au XXIème siècle. Cette configuration particulière me donne tout un tas de qualités qui influencent ce que je suis sur pleins d'aspects. Ce corps social, je veux le défendre car il est celui dont je suis issu, et parce que s'il disparaissait, mes compatriotes et moi même serions très amoindris dans le monde. Et si nous sommes amoindris, nous sommes, pour la plupart d'entre nous moins disposés à nous accomplir (je fais une exception pour ceux qui suivent une voie monacale/mystique car c'est particulier). Donc si je veux défendre l'identité française, c'est parce que c'est celle qui me correspond le mieux et que je serais très malheureux et très handicapé face au Seigneur si je devais m'assimiler à une autre culture qui n'est pas la mienne.Si on suit ma logique ?
Non, non. Ça, c’est un épouvantail grossier. Je n’ai jamais affirmé qu’entretenir un tel sentiment était nécessairement mauvais. Ce qui peut être mauvais dans un tel sentimentalisme - et c’est ce que je veux mettre en avant dans ce topic - c’est le fait de ne pas le comprendre comme tel. Autrement dit, je le répète, le problème c’est que vous êtes persuadés que l’idée purement subjective que vous vous faites de l’identité française (mais ça peut concerner le principe même d’identité) est un fait objectif à imposer sur les autres subjectivités. Et c’est bien là, la source potentielle des pires barbaries.Comme le disait Marshall McLuhan, la violence est une quête d’identité. Or, l’obsession droitarde par excellence est la volonté d’imposer une identité française centrée autour de fétichismes précis (religion catholique fétichisée, par exemple) et de différentes formes de réifications, y compris par la violence. C’est pour ça que l’extrême-droite aime la police. C’est pour ça que l’extrême-droite rêve de guerre civile. C’est pour ça que l’extrême-droite rêve de rémigration (et qu’implicitement, elle souhaiterait que ça se fasse dans un bain de sang).
Le problème de ton raisonnement, c’est que tu tiens à défendre l’identité française et non tes semblables. Or, tes semblables, qu’ils descendent d’une lignée très ancienne et d’un couple d’immigrés sont aussi apparus dans le même lieu que toi. Et si tout est un dessein de Dieu, alors le fait qu’ils soient là n’est pas un hasard, tout autant que ta propre présence. L’identité française que tu défends n’est qu’une réification. Tu préfères défendre l’idée, l’image, la représentation, donc l’idole plutôt que ton prochain.
Tu parles d'argument de l'épouvantail et juste après tu en fais toi même pleins. Tu ne fais que nous prêter des intentions qui ne sont pas les nôtres. Es tu Dieu pour avoir la capacité de sonder les cœurs et les reins ?
Tu peux croire que nous voulons imposer notre "subjectivité" sur celle des autres mais au fond, où est le problème, si on veut imposer cette subjectivité sur notre terre d'origine, sur laquelle nous sommes souverains ? N'est ce pas là une chose que l'homme a toujours fait ? La vie est une lutte incessante, et très nombreux sont les étrangers vivant en France qui veulent nous imposer leur "subjectivité". Je ne leur en veux pas, c'est le cours naturel de la vie, mais il ne faut pas se plaindre que l'on s'acharne nous aussi à nous imposer.
Ensuite tu dis que je veux defendre l'idole plutôt que mon prochain mais c'est faux : c'est mon prochain que je veux défendre de l'étranger.
« Tu nous prêtes des intentions mais même si on les avait, ces intentions, ça serait normal de les avoir, tout le monde a de telles intentions, okay ? ”
Je paraphrase et je parodie à peine.Non, la vie n’est pas une lutte incessante. La vie comporte des moments de lutte mais la vie est bien plus riche que ça. La vie est une multitude d’expériences. L’humanité s’est développée non pas dans le conflit mais dans la coopération donc, in fine, dans la reconnaissance de l’autre et de sa subjectivité et la reconnaissance qu’il a de moi et de ma subjectivité. C’est ça, l’Amour prêché par le Christ.
Et c’est justement parce que ton discours est aux antipodes de celui du Christ que je t’accuse sans scrupule d’être de ceux qui fétichisent l’église et rejettent le Christ.
Que dit le Christ, justement ?
“Il n'y a plus ni Jvif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.”
Galates 3:28
Luc 10:
26 Jésus lui dit: Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu?
27 Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même.
28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras.
29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain?
30 Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort.
31 Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
32 Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre.
33 Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit.
34 Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.
36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?
37 C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.Matthieu 25 :
31 Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs;
33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?
38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu?
39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?
40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.Ton attachement à cette prétendue identité est une mystification que tu t’imposes tout seul. Une mystification donc une absence de mystique, un artifice sans profondeur. En fin de compte, tu es un matérialiste dans le sens le plus péjoratif du terme.
D'accord monsieur l'abbé
Tes versets cependant ne contredisent en rien ce que j'ai pu dire....
Les gauchistes détruisent la culture française puis disent que le bouillon qui en résulte peut bien justifier de continuer
Bouillon formé par des attaques répétés
Par contre ils gueulent quand ça concerne des libellules
Le 27 janvier 2022 à 23:14:35 :
Le 27 janvier 2022 à 23:07:07 :
Le 27 janvier 2022 à 22:30:12 :
Le 27 janvier 2022 à 22:19:08 :
Le 27 janvier 2022 à 22:07:10 :
Le 27 janvier 2022 à 21:52:17 :
Le 27 janvier 2022 à 21:47:55 :
Putain, que du sentimentalisme.
On leur demande une définition rigoureuse, ils retombent toujours sur une combinaison de mots dont ils sont incapables de se défaire : « moi, je ».Je me fiche des types que tu as pu rencontrer, tout comme je me fiche du nombre d’années que l’on peut accorder à ton arbre généalogique. Ça fait bien 20 ans que tu es là. Tu n’es pas tes ancêtres et tes ancêtres sont apparus dans un temps donné et désormais fini.
Je t’ai demandé une définition claire et adaptée à l’époque, tu m’as fait l’étalage de ta subjectivité, de ton amour pour la patrie en passant par ta foi. Tu t’es relu ? N’as-tu pas vu qu’il était bien là, le problème ?
Tout ce que j'ai dit est factuel, je ne suis pas tombé dans le sentimentalisme, j'ai fait attention à tout ce que j'ai dit.
Je vais te poser une question très simple : si j'étais né en Chine de deux parents chinois, on est d'accord que mon identité aurait été tout à fait différente de celle que j'ai actuellement ? Si oui, on peut dire par effet de contraste qu'il existe bien une identité française.
Oui, tu peux être factuellement descendant d’une longue lignée de types qui ont pu vivre et crever sur le territoire que l’on nomme encore aujourd’hui « France ». Tu peux subjectivement être attaché à ce fait et être attaché au lieu où tu as grandi.
Mais ce sentiment d’appartenance à une identité que tu projettes sur ton pays n’est qu’un sentiment, en fait. Il n’est pas une réalité objective.
On peut noter des différences culturelles, sociales, historiques etc. entre différents pays. Mais qu’est-ce qui garantit l’objectivité des critères de comparaison ? Qu’est-ce qui garantit que ces critères soient normatifs ? Qu’est-ce qui garantit qu’ils soient figés et essentiels ?
Continue de creuser, tu comprendras peut-être l’étendue de ton sentimentalisme.
Je suis né objectivement en France.
Ma langue natale est objectivement le français.
Mon éducation est objectivement teintée par la culture française.
Ma génétique est objectivement française.Ce sentiment d'appartenance n'est peut être qu'un sentiment, si tu veux, mais un sentiment n'est pas foncièrement mauvais. Si on suit ta logique, on ne devrait plus aimer notre propre mère car "cela relève du sentimentalisme".
Sinon, pour "creuser" plus loin, et élargir le sujet, j'estime, en tant que chrétien, que le but de la vie c'est retourner auprès de Dieu.
Pour cela, il faut apprendre le détachement, et ne plus être affecté par les choses extérieures pour se concentrer sur Dieu. En suivant ce principe, tu auras envie de me dire : "alors tu ne dois pas être patriote, car l'amour de ton pays te détourne de Dieu". Ce à quoi je te répondrais que tu as presque raison, mais dans les faits c'est un peu différent.Quand on s'incarne sur Terre, Dieu nous donne tout un ensemble d'outils. Un corps particulier, des talents particuliers, une âme particulière. Il nous fait aussi naître dans un lieu particulier. Ce lieu n'est pas choisi au hasard et influence profondément ces outils car l'homme est un animal sociable. En effet, si l'homme ne s'organisait pas en société (tribu/cité/province/nation) il ne pourrait pas s'accomplir pleinement, car il serait trop limité dans ses actions.
Moi, je me suis incarné dans un corps d'homme français au XXIème siècle. Cette configuration particulière me donne tout un tas de qualités qui influencent ce que je suis sur pleins d'aspects. Ce corps social, je veux le défendre car il est celui dont je suis issu, et parce que s'il disparaissait, mes compatriotes et moi même serions très amoindris dans le monde. Et si nous sommes amoindris, nous sommes, pour la plupart d'entre nous moins disposés à nous accomplir (je fais une exception pour ceux qui suivent une voie monacale/mystique car c'est particulier). Donc si je veux défendre l'identité française, c'est parce que c'est celle qui me correspond le mieux et que je serais très malheureux et très handicapé face au Seigneur si je devais m'assimiler à une autre culture qui n'est pas la mienne.Si on suit ma logique ?
Non, non. Ça, c’est un épouvantail grossier. Je n’ai jamais affirmé qu’entretenir un tel sentiment était nécessairement mauvais. Ce qui peut être mauvais dans un tel sentimentalisme - et c’est ce que je veux mettre en avant dans ce topic - c’est le fait de ne pas le comprendre comme tel. Autrement dit, je le répète, le problème c’est que vous êtes persuadés que l’idée purement subjective que vous vous faites de l’identité française (mais ça peut concerner le principe même d’identité) est un fait objectif à imposer sur les autres subjectivités. Et c’est bien là, la source potentielle des pires barbaries.Comme le disait Marshall McLuhan, la violence est une quête d’identité. Or, l’obsession droitarde par excellence est la volonté d’imposer une identité française centrée autour de fétichismes précis (religion catholique fétichisée, par exemple) et de différentes formes de réifications, y compris par la violence. C’est pour ça que l’extrême-droite aime la police. C’est pour ça que l’extrême-droite rêve de guerre civile. C’est pour ça que l’extrême-droite rêve de rémigration (et qu’implicitement, elle souhaiterait que ça se fasse dans un bain de sang).
Le problème de ton raisonnement, c’est que tu tiens à défendre l’identité française et non tes semblables. Or, tes semblables, qu’ils descendent d’une lignée très ancienne et d’un couple d’immigrés sont aussi apparus dans le même lieu que toi. Et si tout est un dessein de Dieu, alors le fait qu’ils soient là n’est pas un hasard, tout autant que ta propre présence. L’identité française que tu défends n’est qu’une réification. Tu préfères défendre l’idée, l’image, la représentation, donc l’idole plutôt que ton prochain.
Tu parles d'argument de l'épouvantail et juste après tu en fais toi même pleins. Tu ne fais que nous prêter des intentions qui ne sont pas les nôtres. Es tu Dieu pour avoir la capacité de sonder les cœurs et les reins ?
Tu peux croire que nous voulons imposer notre "subjectivité" sur celle des autres mais au fond, où est le problème, si on veut imposer cette subjectivité sur notre terre d'origine, sur laquelle nous sommes souverains ? N'est ce pas là une chose que l'homme a toujours fait ? La vie est une lutte incessante, et très nombreux sont les étrangers vivant en France qui veulent nous imposer leur "subjectivité". Je ne leur en veux pas, c'est le cours naturel de la vie, mais il ne faut pas se plaindre que l'on s'acharne nous aussi à nous imposer.
Ensuite tu dis que je veux defendre l'idole plutôt que mon prochain mais c'est faux : c'est mon prochain que je veux défendre de l'étranger.
« Tu nous prêtes des intentions mais même si on les avait, ces intentions, ça serait normal de les avoir, tout le monde a de telles intentions, okay ? ”
Je paraphrase et je parodie à peine.Non, la vie n’est pas une lutte incessante. La vie comporte des moments de lutte mais la vie est bien plus riche que ça. La vie est une multitude d’expériences. L’humanité s’est développée non pas dans le conflit mais dans la coopération donc, in fine, dans la reconnaissance de l’autre et de sa subjectivité et la reconnaissance qu’il a de moi et de ma subjectivité. C’est ça, l’Amour prêché par le Christ.
Et c’est justement parce que ton discours est aux antipodes de celui du Christ que je t’accuse sans scrupule d’être de ceux qui fétichisent l’église et rejettent le Christ.
Que dit le Christ, justement ?
“Il n'y a plus ni Jvif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.”
Galates 3:28
Luc 10:
26 Jésus lui dit: Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu?
27 Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même.
28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras.
29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain?
30 Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort.
31 Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
32 Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre.
33 Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit.
34 Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.
36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?
37 C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.Matthieu 25 :
31 Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs;
33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?
38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu?
39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?
40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.Ton attachement à cette prétendue identité est une mystification que tu t’imposes tout seul. Une mystification donc une absence de mystique, un artifice sans profondeur. En fin de compte, tu es un matérialiste dans le sens le plus péjoratif du terme.
D'accord monsieur l'abbé
Tes versets cependant ne contredisent en rien ce que j'ai pu dire....
Ah mais j’ai pas lu tes posts et c’est pas à toi que je réponds.
Le 27 janvier 2022 à 23:19:38 :
Le 27 janvier 2022 à 23:14:35 :
Le 27 janvier 2022 à 23:07:07 :
Le 27 janvier 2022 à 22:30:12 :
Le 27 janvier 2022 à 22:19:08 :
Le 27 janvier 2022 à 22:07:10 :
Le 27 janvier 2022 à 21:52:17 :
Le 27 janvier 2022 à 21:47:55 :
Putain, que du sentimentalisme.
On leur demande une définition rigoureuse, ils retombent toujours sur une combinaison de mots dont ils sont incapables de se défaire : « moi, je ».Je me fiche des types que tu as pu rencontrer, tout comme je me fiche du nombre d’années que l’on peut accorder à ton arbre généalogique. Ça fait bien 20 ans que tu es là. Tu n’es pas tes ancêtres et tes ancêtres sont apparus dans un temps donné et désormais fini.
Je t’ai demandé une définition claire et adaptée à l’époque, tu m’as fait l’étalage de ta subjectivité, de ton amour pour la patrie en passant par ta foi. Tu t’es relu ? N’as-tu pas vu qu’il était bien là, le problème ?
Tout ce que j'ai dit est factuel, je ne suis pas tombé dans le sentimentalisme, j'ai fait attention à tout ce que j'ai dit.
Je vais te poser une question très simple : si j'étais né en Chine de deux parents chinois, on est d'accord que mon identité aurait été tout à fait différente de celle que j'ai actuellement ? Si oui, on peut dire par effet de contraste qu'il existe bien une identité française.
Oui, tu peux être factuellement descendant d’une longue lignée de types qui ont pu vivre et crever sur le territoire que l’on nomme encore aujourd’hui « France ». Tu peux subjectivement être attaché à ce fait et être attaché au lieu où tu as grandi.
Mais ce sentiment d’appartenance à une identité que tu projettes sur ton pays n’est qu’un sentiment, en fait. Il n’est pas une réalité objective.
On peut noter des différences culturelles, sociales, historiques etc. entre différents pays. Mais qu’est-ce qui garantit l’objectivité des critères de comparaison ? Qu’est-ce qui garantit que ces critères soient normatifs ? Qu’est-ce qui garantit qu’ils soient figés et essentiels ?
Continue de creuser, tu comprendras peut-être l’étendue de ton sentimentalisme.
Je suis né objectivement en France.
Ma langue natale est objectivement le français.
Mon éducation est objectivement teintée par la culture française.
Ma génétique est objectivement française.Ce sentiment d'appartenance n'est peut être qu'un sentiment, si tu veux, mais un sentiment n'est pas foncièrement mauvais. Si on suit ta logique, on ne devrait plus aimer notre propre mère car "cela relève du sentimentalisme".
Sinon, pour "creuser" plus loin, et élargir le sujet, j'estime, en tant que chrétien, que le but de la vie c'est retourner auprès de Dieu.
Pour cela, il faut apprendre le détachement, et ne plus être affecté par les choses extérieures pour se concentrer sur Dieu. En suivant ce principe, tu auras envie de me dire : "alors tu ne dois pas être patriote, car l'amour de ton pays te détourne de Dieu". Ce à quoi je te répondrais que tu as presque raison, mais dans les faits c'est un peu différent.Quand on s'incarne sur Terre, Dieu nous donne tout un ensemble d'outils. Un corps particulier, des talents particuliers, une âme particulière. Il nous fait aussi naître dans un lieu particulier. Ce lieu n'est pas choisi au hasard et influence profondément ces outils car l'homme est un animal sociable. En effet, si l'homme ne s'organisait pas en société (tribu/cité/province/nation) il ne pourrait pas s'accomplir pleinement, car il serait trop limité dans ses actions.
Moi, je me suis incarné dans un corps d'homme français au XXIème siècle. Cette configuration particulière me donne tout un tas de qualités qui influencent ce que je suis sur pleins d'aspects. Ce corps social, je veux le défendre car il est celui dont je suis issu, et parce que s'il disparaissait, mes compatriotes et moi même serions très amoindris dans le monde. Et si nous sommes amoindris, nous sommes, pour la plupart d'entre nous moins disposés à nous accomplir (je fais une exception pour ceux qui suivent une voie monacale/mystique car c'est particulier). Donc si je veux défendre l'identité française, c'est parce que c'est celle qui me correspond le mieux et que je serais très malheureux et très handicapé face au Seigneur si je devais m'assimiler à une autre culture qui n'est pas la mienne.Si on suit ma logique ?
Non, non. Ça, c’est un épouvantail grossier. Je n’ai jamais affirmé qu’entretenir un tel sentiment était nécessairement mauvais. Ce qui peut être mauvais dans un tel sentimentalisme - et c’est ce que je veux mettre en avant dans ce topic - c’est le fait de ne pas le comprendre comme tel. Autrement dit, je le répète, le problème c’est que vous êtes persuadés que l’idée purement subjective que vous vous faites de l’identité française (mais ça peut concerner le principe même d’identité) est un fait objectif à imposer sur les autres subjectivités. Et c’est bien là, la source potentielle des pires barbaries.Comme le disait Marshall McLuhan, la violence est une quête d’identité. Or, l’obsession droitarde par excellence est la volonté d’imposer une identité française centrée autour de fétichismes précis (religion catholique fétichisée, par exemple) et de différentes formes de réifications, y compris par la violence. C’est pour ça que l’extrême-droite aime la police. C’est pour ça que l’extrême-droite rêve de guerre civile. C’est pour ça que l’extrême-droite rêve de rémigration (et qu’implicitement, elle souhaiterait que ça se fasse dans un bain de sang).
Le problème de ton raisonnement, c’est que tu tiens à défendre l’identité française et non tes semblables. Or, tes semblables, qu’ils descendent d’une lignée très ancienne et d’un couple d’immigrés sont aussi apparus dans le même lieu que toi. Et si tout est un dessein de Dieu, alors le fait qu’ils soient là n’est pas un hasard, tout autant que ta propre présence. L’identité française que tu défends n’est qu’une réification. Tu préfères défendre l’idée, l’image, la représentation, donc l’idole plutôt que ton prochain.
Tu parles d'argument de l'épouvantail et juste après tu en fais toi même pleins. Tu ne fais que nous prêter des intentions qui ne sont pas les nôtres. Es tu Dieu pour avoir la capacité de sonder les cœurs et les reins ?
Tu peux croire que nous voulons imposer notre "subjectivité" sur celle des autres mais au fond, où est le problème, si on veut imposer cette subjectivité sur notre terre d'origine, sur laquelle nous sommes souverains ? N'est ce pas là une chose que l'homme a toujours fait ? La vie est une lutte incessante, et très nombreux sont les étrangers vivant en France qui veulent nous imposer leur "subjectivité". Je ne leur en veux pas, c'est le cours naturel de la vie, mais il ne faut pas se plaindre que l'on s'acharne nous aussi à nous imposer.
Ensuite tu dis que je veux defendre l'idole plutôt que mon prochain mais c'est faux : c'est mon prochain que je veux défendre de l'étranger.
« Tu nous prêtes des intentions mais même si on les avait, ces intentions, ça serait normal de les avoir, tout le monde a de telles intentions, okay ? ”
Je paraphrase et je parodie à peine.Non, la vie n’est pas une lutte incessante. La vie comporte des moments de lutte mais la vie est bien plus riche que ça. La vie est une multitude d’expériences. L’humanité s’est développée non pas dans le conflit mais dans la coopération donc, in fine, dans la reconnaissance de l’autre et de sa subjectivité et la reconnaissance qu’il a de moi et de ma subjectivité. C’est ça, l’Amour prêché par le Christ.
Et c’est justement parce que ton discours est aux antipodes de celui du Christ que je t’accuse sans scrupule d’être de ceux qui fétichisent l’église et rejettent le Christ.
Que dit le Christ, justement ?
“Il n'y a plus ni Jvif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.”
Galates 3:28
Luc 10:
26 Jésus lui dit: Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu?
27 Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même.
28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras.
29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain?
30 Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort.
31 Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
32 Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre.
33 Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit.
34 Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.
36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?
37 C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.Matthieu 25 :
31 Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs;
33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?
38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu?
39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?
40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.Ton attachement à cette prétendue identité est une mystification que tu t’imposes tout seul. Une mystification donc une absence de mystique, un artifice sans profondeur. En fin de compte, tu es un matérialiste dans le sens le plus péjoratif du terme.
D'accord monsieur l'abbé
Tes versets cependant ne contredisent en rien ce que j'ai pu dire....
Ah mais j’ai pas lu tes posts et c’est pas à toi que je réponds.
Quand j'ai lu ton premier paragraphe ça semblait totalement correspondre au premier post que j'ai mis... pardon j'ai pas fait attention
Le 27 janvier 2022 à 20:12:22 :
Le 27 janvier 2022 à 20:09:37 :
Des blancs chrétiens, entre autres.Adieu les kheys.
On est en France, 2022. La majorité de la population est athée et multi-ethnique. Donc la réalité observable ne correspond pas à ce que tu me réponds là. Si l’identité que tu attribues à la France n’est pas observable actuellement, ce que tu attribues n’existe pas ou plus.
Si une nation, n'a pas de foi, elle n'a plus de cohérence. Dans son existence. Et finira par mourir
Le 27 janvier 2022 à 23:25:12 :
Le 27 janvier 2022 à 20:12:22 :
Le 27 janvier 2022 à 20:09:37 :
Des blancs chrétiens, entre autres.Adieu les kheys.
On est en France, 2022. La majorité de la population est athée et multi-ethnique. Donc la réalité observable ne correspond pas à ce que tu me réponds là. Si l’identité que tu attribues à la France n’est pas observable actuellement, ce que tu attribues n’existe pas ou plus.
Si une nation, n'a pas de foi, elle n'a plus de cohérence. Dans son existence. Et finira par mourir
Pape Saint Pie X : "Vous devez dire aux Français qu’ils fassent leurs trésors des Testaments de Saint Remi, de Charlemagne, de Saint Louis, qui se résument par ces mots si souvent répétés par l’Héroïne d’Orléans :
Vive le Christ qui est Roi des Francs !
À ce titre seulement la France est grande parmi les nations. À cette clause, Dieu la protégera et la fera libre et glorieuse. À cette condition, on pourra lui appliquer ce qui, dans les Livres Saints, est dit d’Israël :
Personne ne s’est rencontré qui insulte ce peuple sauf quand il s’éloigne de Dieu".
Données du topic
- Auteur
- TokyoDrifter
- Date de création
- 27 janvier 2022 à 20:06:55
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