[RISITAS] Un célestin à Istanbul

Tutku cette femme qui lit dans ton esprit avant même que tu décides d'ouvrir la bouche, elle est venu te visiter en France mon khey ?

+ suite au plus vite mon khey j'ai le même plaisir à te lire depuis le début

Le 27 mars 2022 à 16:02:37 :
J'ai tout lu d'une traite et je crée un compte rien que pour te dire que t'as de quoi faire un livre, là. Tu sais écrire, et en ajustant certaines formes, il y a quelque chose qui pourrait être entre le Hemingway et la Françoise Sagan de notre époque. Je ne plaisante pas et je suis vraiment sincère.

je plussoie ce genre de remarque

Le 31 mars 2022 à 00:18:07 :
Ayaa Fritz est vraiment le cuck de la série Je comprends pas comment t'as pu rester pote avec cette serpillière

C'était mon seul ami à la fac en arrivant, puis les habitues, les soirées, il a été présent dans 90% des moments forts que j'ai vécus dans les premières dizaines de chapitres

Le 31 mars 2022 à 17:06:08 :
Tutku cette femme qui lit dans ton esprit avant même que tu décides d'ouvrir la bouche, elle est venu te visiter en France mon khey ?

+ suite au plus vite mon khey j'ai le même plaisir à te lire depuis le début

Ptn les fidèles comme ça
et yes, Tutku est venue me voir en France l'an dernier, après les confinements

Le 31 mars 2022 à 21:49:07 :

Le 31 mars 2022 à 00:18:07 :
Ayaa Fritz est vraiment le cuck de la série Je comprends pas comment t'as pu rester pote avec cette serpillière

C'était mon seul ami à la fac en arrivant, puis les habitues, les soirées, il a été présent dans 90% des moments forts que j'ai vécus dans les premières dizaines de chapitres

Le 31 mars 2022 à 17:06:08 :
Tutku cette femme qui lit dans ton esprit avant même que tu décides d'ouvrir la bouche, elle est venu te visiter en France mon khey ?

+ suite au plus vite mon khey j'ai le même plaisir à te lire depuis le début

Ptn les fidèles comme ça
et yes, Tutku est venue me voir en France l'an dernier, après les confinements

Franchement je sais pas si t'est avec une des turques de ton Risitas mais ta une belle dette envers Tutku. Elle a vraiment pas l'air casse couilles et crois moi que c'est une des meilleure qualité chez une femme. Essaye de faire un truc sérieux avec elle.

Bon grace à toi

On a choisis Bebek Marina pour le bateau

Je suis jamais allé à Istanbul , Bebek apparament c'est quartier riche

Sans faire le chad , comment sont les filles et mecs en soirées la bas ?

On y va pour une semaine de fête + découverte de la ville

Le 01 avril 2022 à 20:40:39 :

Sans faire le chad , comment sont les filles et mecs en soirées la bas ?

Même question pour les femmes d'Istanbul comme celles des autres villes. Merci

Le 04 avril 2022 à 09:43:55 :

Le 01 avril 2022 à 20:40:39 :

Sans faire le chad , comment sont les filles et mecs en soirées la bas ?

Même question pour les femmes d'Istanbul comme celles des autres villes. Merci

Ca dépend où tu les cherches... Istanbul, c'est le Paris de la Turquie, donc les femmes que tu y trouves sont du même calibre, mais je conseille vraiment les soirées étudiantes

Le 07 avril 2022 à 19:22:58 :
Bon . Cette sweet ?

Sans nul doute demain soir

Le 07 avril 2022 à 22:07:54 :

Le 07 avril 2022 à 19:22:58 :
Bon . Cette sweet ?

Sans nul doute demain soir

Sweet cash

CHAPITRE 115 : Je suis en tête-à-tête avec un ange…

Le jour était arrivé. J’avais préparé et rondement mené une belle opération tactique pour me préparer à cette entrevue avec Damla… mais je n’avais pas réussi à poursuivre l’opération. J’avais un plan en tête en parlant avec Ali, Fritz et Tutku. Je n’en n’avais AUCUN en allant voir Damla. Je ne savais pas exactement ce que j’allais faire, je n’ai rien calculé à l’avance ni rien prévu, en fait je n’y arrivais pas, mes pensées partaient dans tous les sens comme du pop-corn dès que j’essayais de réfléchir le jour était là et je ne savais pas quoi faire alors je n’ai littéralement RIEN fait. J’ai essayé de regarder une série mais je n’ai pas réussi : dès qu’un épisode se terminait, j’avais l’impression de tomber d’une falaise jusque dans la réalité, avec la petite faiblesse dans le cœur bien comme il fallait, comme quand vous vous rendez compte, en haut du parc d’attraction, que vous allez être en chute libre pendant les prochains mètres j’avais l’impression de repasser mon bac, mon permis et mon premier date le même jour, quel état b*rdel je ne parlais à PERSONNE, je n’en n’avais pas envie, j’ai tout juste reçu un message de Damla me disant qu’elle ramènerait un livre qu’elle voulait me prêter. Super. Merci Damla elle avait l’air tellement NORMAL alors que moi je me faisais de la bile comme un fou. Bon, je me rassurais comme je pouvais en me disant que de son côté, elle devait sûrement baliser aussi… ou pas. Enfin bref, chacune de mes questions était balayée par une autre dans la seconde, impossible de penser correctement

Fallait y aller.
Comment s’habiller ?
B*RDEL COMMENT S’HABILLER ?
J’AI GLANDE TOUTE LA JOURNEE ET C’EST A DIX MINUTES DE PARTIR QUE JE ME DEMANDAIS COMMENT J’ALLAIS M’HABILLER.
Pull-jeans ? Non, trop classique. Costard ? Non, beaucoup trop. T-shirt ? Pas assez chaud (il PLEUVAIT ce jour-là en plus b*rdel). Aller, j’ai pris une chemise, un pantalon de toile, une belle ceinture camelle, des chaussures camelles aussi, bref, classe mais habituel pour moi, elle m’avait déjà vu comme ça et j’aimais bien. Aller, on y va.
On devait se retrouver devant le petit bar où on était déjà allés plusieurs fois pour bosser quelques cours, pas très loin de l’université. J’avais fait un léger effort vestimentaire, comme dit, et personnel (rasé etc.). Bien qu’il ait un peu plu, il ne faisait pas si froid que ça, à moins que ce ne soit ma sueur et mon stress qui me faisaient CHAUFFER
...
Puis elle est arrivée.
…

Oui, mon cœur a fait un petit bon. Elle était magnifique, dans toute sa simplicité, ses yeux noirs tellement intenses et rieurs, ses cheveux lourds, noirs et épais ramenés vers l’avant, son haut rouge qui l’enserrait et surtout son pantalon noir ouvert en bas, qui faisait passer le bo*l d’Aminata pour un 4/10. Elle était à l’un de ses sommets, pensais-je, alors même qu’elle s’habillait souvent proprement et était finalement, avec le recul que j’en ai maintenant, dans un état assez normal. Je crois que c’est surtout ma perception des choses qui était CHAMBOULEE
On est vite allés s’assoir pour commander un verre.

-J’ai dit à Ali que tu allais me raconter son EVG, il est devenu VERT !
-Ca doit être l’un des pires souvenirs de sa vie… b*rdel le pauvre, j’ai pas envie de me marier juste par peur qu’Ali se venge à mon EVG !
-Mais racooooooooonte !
-Alors, par où commencer…
…

…
-Mais naaaan, mais naaaaan ! Naaaaaan ! Et aucune vengeance de sa part ? Bon, c’est pas le genre mais quand même !
-C’est le principe d’une EVG ! Tu prends et tu acceptes, sans rendre
-Et le jour du mariage, alors ?
-Tu crois qu’on va s’ennuyer ?
-Non mais vu le genre de choses dont vous êtes capables, vous avez FORCEMENT prévu quelque chose !
-Pas forcément, tu crois pas qu’on en a déjà assez fait ?
-Je suis SÛRE que vous allez faire un petit quelque chose pour pimenter la soirée
-Il y a déjà la fameuse DANSE ! Oh quelle misère ça, Furkan m’a mis en première ligne…
-Avec ta copine ?
-Hein ?
-Bah c’est une danse par deux !
-Ouais, mais je viens seul, je n’ai personne dans ma vie ! J’imagine que je danserai avec la cousine éloignée qu’on me donnera
-Aaaah mais tu crois que ça marche comme ça ? Ce n’est pas arrangé, hein. Il va falloir que tu te lèves, que tu ailles demander à une femme de danser avec toi et la danse ne démarre pas tant que tu n’as pas trouvé de cavalière !
-Hein ? C’est quoi cette tradition ???
-Eh oui : tous les garçons se mettent sur la piste de danse, et là on siffle : ils doivent TOUS aller chercher leurs cavalières.
-Mais quelle horreur ! Oh noooon sérieux ça craint !
-Et attention, si on voit que c’est prévu d’avance, tu as des gages et tout ! On s’amuse bien pendant les mariages turcs
…
Nous avons passé la moitié de la soirée à discuter des coutumes nuptiales turques. Je suis originaire d’un coin en France où on en a pas mal (pour expliquer à Damla… ayaaaa ). Alors j’ai su à quoi m’attendre, et je me plaisais en plus dans cette conversation qui a rapidement dérivé sur le sens du mariage, de l’amour et du couple… fallait que ça arrive
...
-Tu avais l’air étonnée quand je t’ai dit que je n’avais personne
-Oui… tu… enfin, tu peux plaire quoi, aux filles d’ici, alors je pensais que tu avais trouvé quelqu’un, ou en tout cas que tu étais sur quelqu’un
-Tu n’as pas mené ton enquête ?
-Si, si … mais tes amis sont fidèles, ils ne m’ont rien dit, ni Furkan, ni même mon frère… enfin, il m’a parlé d’une fille, une certaine Tutku, je crois
-C’est une proche amie, mais pas une petite amie !
-Tu es sûr ?
-Certains, elle et moi on est très au clair sur notre relation, on en a déjà parlé, face-à-face, en adultes, je pense que c’est un sujet qu’il faut savoir percer quand il y a ambiguïté
-Donc il y avait ambiguïté
-Tu m’as l’air bien curieuse sur ma vie privée, dis donc
-Eh bien, je n’ai pas le droit de savoir ?
-Mon cœur est libre. Totalement, et prêt à recevoir. Et le tien ?
-Je sais que tu t’es renseigné. Tu en as parlé avec Ali.
-Absolument.
-Pourquoi ?
-Eh bien, je n’ai pas le droit de savoir ?
-Je m’étonne que tu t’y intéresses.
-Il semblerait alors que tu m’intéresses plus que tu ne le penses

La tension était palpable. Je ne sais pas comment expliquer ce moment, les kheys qui ont déjà vécu ça le ressentiront immédiatement : ce moment où vous vous apprêtez à faire un énorme pas de plus vers la personne qui vous attire, j’ai senti une goutte de sueur couler le long de mes côtes pendant cinq secondes, on s’est regardés droit dans les yeux (c’est long, cinq secondes) avec une intensité et une fermeté comme je n’en n’avais jamais eu. Je ne voulais pas de regards d’amour ou de tendresse, je voulais un regard de fermeté et de confiance, je n’étais pas là pour jouer, b*rdel Tutku j’espère que ça va marcher ton truc
Après cette réplique et ce long regard, j’ai eu droit à un léger sourire de Damla, non pas un sourire gêné, et encore moins un sourire de pitié, mais un vrai sourire de CONFIANCE, que j’ai rangé dans un petit coin bien protégé de mon cœur.

Nous sommes sortis pour aller nous balader un peu dans la rue. Je connaissais maintenant ces rues-là comme ma poche et je me sentais comme un guide qui ramenait une jolie demoiselle la nuit de peur qu’elle ne fasse de mauvaises rencontres Damla avait un bus à prendre et je l’ai accompagnée en marchant le plus lentement possible évidemment. Nous avons parlé d’autres sujets, et je me suis discipliné à FOND. Comme disent les ricains, « I made my statement », j’avais dit ce que j’avais à dire let l’avais souligné avec un regard qui a dû être plus bavard encore que mes mots, alors il était inutile de REVENIR sur le sujet et d’en refaire des tonnes, il ne fallait pas que je passe pour bonhomme qui n’était pas sûr de ce qu’il avait dit et qui avait besoin d’une nouvelle confirmation… j’avais allumé un petit feu dans ce bar, et même si le brouillard de la nuit d’Istanbul s’épaississait désormais, on voyait toujours la lumière, laissons la magie du flou et du non-dit agir

En rentrant chez moi, ce soir-là, j’ai longuement réfléchi : Damla et moi nous étions quittés sans rien de particulier, si ce n’est que nos regards et nos sourires avaient désormais une fraîcheur et une force qu’ils n’avaient pas avant. Une graine avait été planté, je ne pouvais pas le nier, mais très tôt, les soucis d’hier refaisaient surface : et si je n’arrivais pas à conclure ? Et si on n’arrivait pas à construire un avis ensemble à un moment ? Et si elle ne voulait pas de moi ? Et si elle se posait les mêmes questions de son côté ? Et si elle ne posait PAS DU TOUT les mêmes questions ? Et si elle attendait que je fasse tout ? Et si elle me reprochait DEJA de n’avoir RIEN fait ce soir ?
J’étais sur mon lit, dans la même position qu’avant de partir. Je regardais le plafond sauf que cette fois je bilais pour un futur bien plus lointain, dans lequel je cherchais ma place… et celle de Damla.