[RISITAS] Un célestin à Istanbul
CHAPITRE 42 : Yağmur, princesse d’Istanbul
Il était temps que je vous fasse un petit chapitre pour vous parler de Yağmur… je l’avais un peu éclipsée ces derniers temps, d’une partie à cause de mes carabistouilles avec Tutku et de l’autre à cause du problème Betül, qui venait d’être réglée avec une solution deutsch qualität alors pour ceux qui ont la mémoire courte, Yağmur est la fille que j’avais rencontrée au parc pas loin de chez moi avec Fritz, quand on s’entraînait à parler en turc à des gens au hasard dans la rue, et notre « running-gag » était celui des pieds mouillés vu que j’avais plongé les miens dans la fontaine à côté de laquelle elle était assise bref, dans une certaine mesure, on peut dire que cette rencontre était due au « hasard », et que c’était tombé sur elle comme ça aurait pu tomber sur une autre, mais je m’en réjouissais assez. Depuis le jour où on s’était parlés pour la première fois, on s’était parlés absolument tous les jours, et on pouvait passer des soirées entières à s’échanger des messages sur tout et rien (sauf le soir où j’étais avec Tutku ) ; après une journée de cours, de pratique, de basket, de cardio, à courir partout, il était parfaitement reposant et agréable de parler avec une jolie fille que l’on apprécie et qui nous plaît. Toutefois, son emploi du temps étant au moins aussi serré que le mien, il avait été assez difficile de se revoir, et ne serait-ce que pour ça, j’avais besoin d’une certaine manière de garder des liens électroniques avec elle, mais c’était très enrichissant ; elle parlait un beau turc simple qui me permettait de progresser et était disponible aux mêmes heures que moi, souvent tard le soir comme je l’ai dit aussi, j’avais préféré la garder dans un coin pour le moment, pour développer notre relation avant de la présenter ou même d’en parler aux autres, non pas que j’avais peur de me la faire piquer par Fritz hein mais quand même
Au bout de quelques jours d’ardentes discussions, j’ai commencé à faire bouger les pions un peu plus sérieusement ; je lui envoyais des photos de moi à mes entraînements de basket ou de renforcement musculaire, et elle me répondait par des selfies à la salle de gym ou autre, en faisant de moins en moins attention aux parties d’elle-même qu’elle montrait
On avait décidé de se revoir exactement à l’endroit où on s’était rencontrés, j’ai choisi un beau jour ensoleillé et j’y suis allé en tenue parfaitement décontractée, et elle de même. J’avais un peu peur que notre très bonne relation développée sur les réseaux sociaux ne trouve aucun prolongement IRL et qu’on se retrouve « à nouveau » comme deux parfaits inconnus mais très rapidement, on a retrouvé nos réflexes et nos petites private jokes très utiles pour reproduire une certaine complicité
-Mais pourquoi t’es-tu décidée à faire des études dans l’art sportif, la gym, tout ça ? En France en tout cas, ce n’est pas commun, parce que les débouchés sont rares
-Oh, en Turquie aussi, mais ma mère est une ancienne championne de gym, j’ai grandi là-dedans, c’est une passion
-C’est pour ça que tu es fine ? Trop sportive ?
-Oui, peut-être, mais je suis très musclée
-Ca, je refuse de le croire tant que je n’ai pas tâté tes muscles
Et la petite ruse là a parfaitement fonctionné ; j’ai souvent pu jouer sur le caractère compétiteur de Yağmur ; elle détestait par-dessus tout se dégonfler et paraître plus petite et plus faible. Elle avait un sens de la répartie et de l’honneur très sévèrement marqué, et en jouer était un vrai plaisir pour moi, surtout quand j’arrivais à retourner la situation à mon avantage en l’occurrence, j’ai profité sans exagération de ses petits bras qu’elle me tendait pour que j’y tâte des muscles effectivement très saillants et d’une incroyable fermeté ; je lui ai dit qu’il allait falloir bannir les câlins et les clés de bras de notre relation bref, les pieds dans l’eau de la fontaine, nous avons passé un nouvel après-midi à discuter d’elle et de moi ; je lui ai longuement parlé de mes études et de ce qui me plaisait dans l’apprentissage des langues et ce qui m’avait séduit dans la culture et la langue turques, et ça la réjouissait à un haut niveau, car elle était très chauvine, et l’un de ses rêves, disait-elle, était de représenter la Turquie dans une compétition internationale, en basket ou en gymnastique, et que tout son travail était orienté dans ce sens, que c’est beau quelqu’un qui a des ambitions qui dépasse sa petite individualité on a longuement parlé de son pays, des gens que j’avais rencontrés ici et elle me lançait souvent des petites piques et des petits pièges pour savoir si j’avais réellement éprouvé son pays de fond en comble, et je m’en sortais généralement pas trop mal. A un moment, elle avait essayé de parler en français et j’en avais profité pour fixer ses lèvres au prétexte de vouloir corriger sa prononciation, la ruse est FINAUDE
Un dernier point qui m’avait marqué et que je dois mentionner car c’est celui qui vous intéresse le plus de toute façon ; à un moment, Yağmur s’est levée pour aller saluer une amie qu’elle avait vu passer au loin, et j’en ai alors profite pour la scruter bien comme il fallait avoir tâté ses muscles me faisait envisager son corps tout à coup très différemment ; elle était très fine, et ses longs cheveux soyeux l’allongeaient encore, mais elle n’était pas maigre, elle était fine et musclée. Il avait une p*itrine plutôt petite par rapport aux autres turques, mais ses f*ss*s étaient parfaitement bien rebondies, et je le voyais assez bien dans l’ondulation de son pantalon en toile (rouge, je m’en souviens très bien) et au final, je devais me rendre à l’évidence : elle était aussi faite physiquement que mentalement, belle, sportive, intelligente, cultivée, passionnée… elle avait ce côté intellectuel curieuse que n’avait pas Tutku, et cette franchise nette que n’avait pas Betül. En bon mâle, j’aurais dû être immédiatement attiré par cette femme, mais c’était plutôt de l’étonnement, de l’incompréhension face à une telle singularité
Au final, j’en suis venu à ce pour quoi je voulais l’inviter ; je voulais en savoir et en connaître beaucoup plus sur elle, et l’occasion m’avait été donné par Furkan il y a quelques temps, j’allais la saisir (l’occasion hein )
-Dis-voir Yağmur, un ami à moi organise une grosse fête dans quelques jours, il y aura pas mal d’amis mais aussi pas mal de gens qui me sont inconnus, ça te dirait de venir ?
-Oh, je ne sais pas, je n’aime pas trop m’incruster…
-Moi non plus, mais c’est des amis du basket, c’est important d’avoir une bonne cohésion d’équipe et je suis sûr qu’à deux, on s’en sortira face aux bestiaux que c’est
-Mmmmh c’est où ?
-Bebek ! J’ai des amis en haut lieu
-Mmh aller, c’est d’accord !
-Parfait, je passerai te prendre
Le 03 août 2021 à 10:20:16 :
CHAPITRE 42 : Yağmur, princesse d’IstanbulIl était temps que je vous fasse un petit chapitre pour vous parler de Yağmur… je l’avais un peu éclipsée ces derniers temps, d’une partie à cause de mes carabistouilles avec Tutku et de l’autre à cause du problème Betül, qui venait d’être réglée avec une solution deutsch qualität alors pour ceux qui ont la mémoire courte, Yağmur est la fille que j’avais rencontrée au parc pas loin de chez moi avec Fritz, quand on s’entraînait à parler en turc à des gens au hasard dans la rue, et notre « running-gag » était celui des pieds mouillés vu que j’avais plongé les miens dans la fontaine à côté de laquelle elle était assise bref, dans une certaine mesure, on peut dire que cette rencontre était due au « hasard », et que c’était tombé sur elle comme ça aurait pu tomber sur une autre, mais je m’en réjouissais assez. Depuis le jour où on s’était parlés pour la première fois, on s’était parlés absolument tous les jours, et on pouvait passer des soirées entières à s’échanger des messages sur tout et rien (sauf le soir où j’étais avec Tutku ) ; après une journée de cours, de pratique, de basket, de cardio, à courir partout, il était parfaitement reposant et agréable de parler avec une jolie fille que l’on apprécie et qui nous plaît. Toutefois, son emploi du temps étant au moins aussi serré que le mien, il avait été assez difficile de se revoir, et ne serait-ce que pour ça, j’avais besoin d’une certaine manière de garder des liens électroniques avec elle, mais c’était très enrichissant ; elle parlait un beau turc simple qui me permettait de progresser et était disponible aux mêmes heures que moi, souvent tard le soir comme je l’ai dit aussi, j’avais préféré la garder dans un coin pour le moment, pour développer notre relation avant de la présenter ou même d’en parler aux autres, non pas que j’avais peur de me la faire piquer par Fritz hein mais quand même
Au bout de quelques jours d’ardentes discussions, j’ai commencé à faire bouger les pions un peu plus sérieusement ; je lui envoyais des photos de moi à mes entraînements de basket ou de renforcement musculaire, et elle me répondait par des selfies à la salle de gym ou autre, en faisant de moins en moins attention aux parties d’elle-même qu’elle montrait
On avait décidé de se revoir exactement à l’endroit où on s’était rencontrés, j’ai choisi un beau jour ensoleillé et j’y suis allé en tenue parfaitement décontractée, et elle de même. J’avais un peu peur que notre très bonne relation développée sur les réseaux sociaux ne trouve aucun prolongement IRL et qu’on se retrouve « à nouveau » comme deux parfaits inconnus mais très rapidement, on a retrouvé nos réflexes et nos petites private jokes très utiles pour reproduire une certaine complicité-Mais pourquoi t’es-tu décidée à faire des études dans l’art sportif, la gym, tout ça ? En France en tout cas, ce n’est pas commun, parce que les débouchés sont rares
-Oh, en Turquie aussi, mais ma mère est une ancienne championne de gym, j’ai grandi là-dedans, c’est une passion
-C’est pour ça que tu es fine ? Trop sportive ?
-Oui, peut-être, mais je suis très musclée
-Ca, je refuse de le croire tant que je n’ai pas tâté tes musclesEt la petite ruse là a parfaitement fonctionné ; j’ai souvent pu jouer sur le caractère compétiteur de Yağmur ; elle détestait par-dessus tout se dégonfler et paraître plus petite et plus faible. Elle avait un sens de la répartie et de l’honneur très sévèrement marqué, et en jouer était un vrai plaisir pour moi, surtout quand j’arrivais à retourner la situation à mon avantage en l’occurrence, j’ai profité sans exagération de ses petits bras qu’elle me tendait pour que j’y tâte des muscles effectivement très saillants et d’une incroyable fermeté ; je lui ai dit qu’il allait falloir bannir les câlins et les clés de bras de notre relation bref, les pieds dans l’eau de la fontaine, nous avons passé un nouvel après-midi à discuter d’elle et de moi ; je lui ai longuement parlé de mes études et de ce qui me plaisait dans l’apprentissage des langues et ce qui m’avait séduit dans la culture et la langue turques, et ça la réjouissait à un haut niveau, car elle était très chauvine, et l’un de ses rêves, disait-elle, était de représenter la Turquie dans une compétition internationale, en basket ou en gymnastique, et que tout son travail était orienté dans ce sens, que c’est beau quelqu’un qui a des ambitions qui dépasse sa petite individualité on a longuement parlé de son pays, des gens que j’avais rencontrés ici et elle me lançait souvent des petites piques et des petits pièges pour savoir si j’avais réellement éprouvé son pays de fond en comble, et je m’en sortais généralement pas trop mal. A un moment, elle avait essayé de parler en français et j’en avais profité pour fixer ses lèvres au prétexte de vouloir corriger sa prononciation, la ruse est FINAUDE
Un dernier point qui m’avait marqué et que je dois mentionner car c’est celui qui vous intéresse le plus de toute façon ; à un moment, Yağmur s’est levée pour aller saluer une amie qu’elle avait vu passer au loin, et j’en ai alors profite pour la scruter bien comme il fallait avoir tâté ses muscles me faisait envisager son corps tout à coup très différemment ; elle était très fine, et ses longs cheveux soyeux l’allongeaient encore, mais elle n’était pas maigre, elle était fine et musclée. Il avait une p*itrine plutôt petite par rapport aux autres turques, mais ses f*ss*s étaient parfaitement bien rebondies, et je le voyais assez bien dans l’ondulation de son pantalon en toile (rouge, je m’en souviens très bien) et au final, je devais me rendre à l’évidence : elle était aussi faite physiquement que mentalement, belle, sportive, intelligente, cultivée, passionnée… elle avait ce côté intellectuel curieuse que n’avait pas Tutku, et cette franchise nette que n’avait pas Betül. En bon mâle, j’aurais dû être immédiatement attiré par cette femme, mais c’était plutôt de l’étonnement, de l’incompréhension face à une telle singularité
Au final, j’en suis venu à ce pour quoi je voulais l’inviter ; je voulais en savoir et en connaître beaucoup plus sur elle, et l’occasion m’avait été donné par Furkan il y a quelques temps, j’allais la saisir (l’occasion hein )
-Dis-voir Yağmur, un ami à moi organise une grosse fête dans quelques jours, il y aura pas mal d’amis mais aussi pas mal de gens qui me sont inconnus, ça te dirait de venir ?
-Oh, je ne sais pas, je n’aime pas trop m’incruster…
-Moi non plus, mais c’est des amis du basket, c’est important d’avoir une bonne cohésion d’équipe et je suis sûr qu’à deux, on s’en sortira face aux bestiaux que c’est
-Mmmmh c’est où ?
-Bebek ! J’ai des amis en haut lieu
-Mmh aller, c’est d’accord !
-Parfait, je passerai te prendre
L'histoire avec Yagmur la femme fontaine s'annonce croustillante
CHAPITRE 43 : La fête de Furkan le PACHA [1/3]
Le jour J était là : Furkan avait rassemblé toute l’équipe de basket, tous ses cousins, tous ses amis, et certains d’entre eux, en se dirigeant vers la VILLA, avaient ramassé sur le chemin des jeunes qui faisaient des soirées dans l’un ou l’autre appartement ou au bord de la route et les avaient ramenés avec eux, sans la moindre pression. Avec Fritz, Jo et Aminata, on avait décidé de venir relativement tard, genre 22h, pour ne pas être les premiers arrivés et pour pouvoir se mélanger plus tranquillement et discrètement dans la foule
Et quelle foule on avait peut-être prévus une cinquantaine de personnes grand maximum, mais Furkan lui-même n’avait rien vu venir, il y avait facile CENT personne dans tous les coins de la VILLA, dans la piscine, à l’étage et partout ailleurs. Sur le chemin, j’avais fait savoir à Jo et Fritz que je ramènerai la fille que j’avais dragouillé sur les bords de la fontaine, et Fritz paraissait vachement enthousiasmé (pour lui, ça certifiait que le champ était libre pour Betül ), Yağmur avait un repas de famille improvisé et n’avait pas pu se libérer avant 22h30 et je suis alors sorti dans les rues de Bebek pour aller la chercher à l’arrêt de bus le plus proche, à quelques minutes à pied de la villa de Furkan, ce dernier nous avait à peine vus tant il était occupé à empêcher tout départ d’incendie ou intrusion intempestive dans des pièces interdites le pauvre avait été victime de son succès et de ses invitations lancés en l’air dans toute la ville.
-Merhaba, désolée pour le retard, ça s’est éternisé, mon père voulait absolument savoir où j’allais…
-Tu lui as dit ?
-Quand j’ai dit « Bebek » ça l’a calmé un peu mais j’ai peur qu’il me suive, il en est capable…
-Si tu veux on peut courir !
-Oh n’en ris pas, parce que si mon frère te voit avec moi…
Mais le pire c’est qu’elle m’a dit ça avec un aplomb et un sérieux à faire froid dans le dos les kheys, là j’ai vraiment flippé en fait, mais ça m’a permis de me renseigner un petit peu sur sa famille ; sa mère était prof de gym (ancienne championne, elle était aux Jeux olympiques dans les années 2000), son père était lui aussi un ancien sportif de haut niveau (football) et son frère était apparemment un sacré paresseux qui préférait boire et se battre plutôt que de bosser, voilà pour me rassurer
On n’était pas encore à un kilomètre de la villa de Furkan que déjà on entendait un bruit pas possible et de la lumière qui flashait dans tous les sens : ça braillait de tout côté et apparemment, on n’était pas les seuls à se diriger vers cette maison ; moi qui avais prévu de passer une soirée avec Yagmur à rigoler, m’amuser, et potentiellement la dragouiller un peu, je sentais que ça allait rapidement devenir très très très difficile bon cela dit, je n’étais pas du genre à me laisser abattre, pas maintenant, alors je me disais que si ça devenait trop bruyant ou quoi, je pourrais toujours en profiter pour esquiver et lui proposer justement d’aller chiller un peu sur la plage, même si cette nuit d’Istanbul semblait agitée en tout point : je ne voyais que des bandes de jeunes partout dehors, c’est une drôle de vision les kheys quand on est un ex célestin en arrivant, on est tombés sur Jo et Aminata devant la villa, qui discutaient avec des amis d’Aminata qu’elle avait réussi à incruster.
-Yo Turkissou, t’es enfin de retour ?
-Oui, eh bien je te présente Yağmur la fille dont je t’ai parlé, Yağmur Joseph, Joseph Yağmur
-Enchanté !
-Enchanté ! Turkissou nous a beaucoup parlé de toi, j’espère que cette soirée ne va pas te donner une mauvaise image de Furkan, le pauvre est complètement dépassé par l’ampleur que ça a pris
-Viens, on va essayer de le trouver
Je ne suis pas passé loin de faire une sacrée erreur. Dans la villa, le chaos était intense, mais encore relativement contrôlé ; je crois avoir compté au moins une dizaine de chichas posées un peu partout dans la pièce, des filles en mini-jupes à peu près partout, chacune entourée de deux ou trois garçons, ce qui contrastait pas mal avec Yağmur qui était habillée très décemment et simplement avec son habituel pantalon de toile, mais bon pour l’instant, personne ne se roulait de pelle ou ne vomissait par terre, mais une odeur dans l’air me faisait penser que tout ce qui se fumait ici n’était pas forcément légal heureusement, en jetant un petit coup d’œil en biais à Yagmur, ça semblait plutôt l’amuser ; elle n’avait visiblement pas l’opportunité de voir ce genre de choses très souvent et tout à coup, en rentrant dans la cuisine, on tombe sur Furkan, les yeux explosés, transpirant de partout, légèrement paniqué.
-Mec, t’as pas vu mon sabre ??
-Hein ?
-Le cimeterre recourbé là qu’il y a là d’habitude, tu ne sais pas où il est ?
-Euh non, on vient d’arriver, et justement je te présente Yağmur et…
Pas le temps de finir ma phrase, le gars est parti en courant en voyant qu’un gars jouait avec le sabre en question dans la piscine, visiblement pas loin de crever un œil ou de couper une oreille c’était probablement le signal que la soirée était sérieusement en train de déraper ; c’est alors qu’une fille est arrivée derrière moi, totalement random, pas jolie du tout mais très entreprenante, avec les yeux explosés elle aussi, mais probablement par autre chose que la part d’un sabre elle a commencé à me prendre la main et à essayer de m’embrasser dans le cou en marmonnant de drôles de choses en turc dans un argot que je ne comprenais pas. Non sans intérêt, j’ai pu voir Yağmur la fusiller du regard avant que je ne la repousse avec une certaine fermeté quand même, fallait bien montrer que je n’étais pas là pour cela.
-Qu’est-ce qu’elle a dit ? J’ai rien compris
-Oh c’était très vulgaire
-Vas-y dis, il en faut beaucoup pour me choquer
-Elle a parlé de vérifier si la rumeur de la taille de la b**e des français était vraie ou pas
-Mais comment elle sait que je suis français, celle-là ? Je ne la connais pas
-Ca se voit à ta tête, un peu, et à ton accent
Incognito à la poubelle, c’était pas la première fois qu’on me grillait comme européen mais comme français en tout cas, oui. Bref, j’ai fait visiter la maison à Yağmur, qui était vraiment aux anges ; elle s’émerveillait devant chaque bibelot qu’elle voyait et ça me permettait de comprendre qu’elle venait d’un milieu très modeste et populaire, ce qui s’est confirmé par la suite. Au final, je lui ai montré la pièce dans laquelle j’avais dormi une fois, et qui était en fait une salle de sport où Furkan avait installé quelques matelas quand il recevait des amis on en a alors profité pour essayer ses machines de sport, qui étaient dernier cri et particulièrement fonctionnelle, quoiqu’un peu usée. Le bruit de la musique qui tambourinait les murs donnait un effet motivant qui nous a tous les deux remonté à fond.
Bien qu’il était assez étranger de passer une soirée comme celle-là à essayer des machines de sport, c’était d’une originalité qui, je l’étais sûr, jouerait en ma faveur, et ce fut le cas : petit à petit, au fur et à mesure qu’on arrêtait le sport et qu’on se posait un peu après avoir cherché de quoi boire et manger, Yağmur et moi nous sommes mis à discuter, de choses bien plus sérieuses, bien plus inattendues
Données du topic
- Auteur
- Turkissou9
- Date de création
- 11 juillet 2021 à 20:23:23
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