[RISITAS] Au bout du monde : un khey au Japon

Le 16 juin 2021 à 22:48:45 :
Bordel les derniers mensonges de Shri avant son départ
Dis moi, il n'a pas vraiment raté son avion, si ?

Sisi

Le 17 juin 2021 à 01:23:12 :
j'ajoute aux favoris merci a l'op tu me donne envie de voyager

Bienvenue à toi

Shri et ses plans diaboliques

Suite khey

Le 17 juin 2021 à 17:25:23 :
Incroyable ton Risitas Cyber, ça donne envie de lire la suite

Cimer kheyou + magnifique la fille de ta couverture

toujours excellent

Pour quand la suite ?

Chapitre 32 : Yakuzas

Soirée en perspective Vendredi au QG, pour notre dernière avec Shri, donc. Tout le gratin de Beppu est présent.

Petite spécificité de cette soirée : une piscine gonflable a été installée dans le bar, pour s’y balancer les uns les autres.

Je profite que Arnaud retire de l’argent à un ATM pour l’y coincer et lui mettre un coup de pression histoire de me chauffer.

Nous pénétrons ensuite dans le bar avec Pépé et Shri, où nous rejoignons Mejai.
L’occasion pour Arnaud et moi de lui faire découvrir le concept de Saint-Vergeron ( https://www.youtube.com/watch?v=GtTS0lwCVGY&t=15s ), qui l’amuse énormément.
C’est ça, l’humour à la française madame !

Nous sommes abordés par un japonais mystérieux. La quarantaine, un physique on ne peut plus banal :

« Salut, ça vous dit un bière-pong ?
-Allez ! »

Associé à Pépé, je n’hésite pas de perturber honteusement mes opposants, et c’est une victoire flamboyante que je remporte aux côtés de Pépé face à Arnaud et Mejai, puis Shri et le mystérieux inconnu.

VS

VS

« On vous a bien niqué !
-Ce fut effectivement une franche victoire de l’Ordre en ce jour.
-You’re a cheater, Cybercuck ! I want a revenge !
-C’est quand tu veux. Avec Pépé, on est imbattable.
-You did great guys ! My partner appreciate you guys. That’s a good point !
-Ah oui ?
-Yes, he’s a powerful yakuza !
-Stylé !
-Il est de bon ton de s’attirer les faveurs des puissants.
-Je pourrai raconter que j’ai battu un yakuza sur son propre terrain. »

Je vais papoter avec Arnaud autour d’une chicha saveur rose.
« Tu vois, la bangladaise, là ?
-Ouais, elle m’avait proposé une sortie fut un temps.
-Ben c’est une vrai garce.
-Ah oui ? Shri m’avait dit ça, aussi. En tout cas, elle a toujours été sympa avec moi.
-En fait, Shri l’avait prise sous un aile un temps, et elle a fini par balancer Shri à Anne lorsque…
-…
-Si seulement elle savait qu’on était en train de parler sur sa gueule…
-C’est clair !
-…
-Keskia?
-Oh please keep speaking french, it’s so beautiful!
-VAPEURS DE PROUTS
-CACA POURRI
-ZIZI DE BATMAN
-Oh, thank you, it sounds very great! ”

Je retourne au cœur du bar m’enjailler avec les différents protagonistes de la soirée, notamment Feliciano, le compagnon de mon plus bel exploit ici-même ainsi que la charmante Valeria , avec qui, après l’avoir coursée autour de la table de bière-pong comme un toutou qui veut son nonos, j’enchaîne quelques collés-serrés et câlins. Même si je n’en ai pas parlé beaucoup dans le Risitas, je me demande s’il n’y avait pas moyen avec elle. Mais bon, j’ai fait d’autres choix qui se sont avérés sympathiques également.
En tout cas, des filles aussi jolies, avenantes, gentilles, tout en étant complètement abordables, ça change des Magalie de mon pays natal . C’est quand même triste qu’il m’aie fallu aller à l’autre bout du monde pour voir que les filles n’étaient pas toutes comme ça.
Nous tombons à la renverse dans la piscine : ce pourrait être le moment idéal pour passer à l’attaque, mais au final, comme tout bon Célestin, je n’en fais rien. Peut-être parce que je l’apprécie beaucoup comme amie aussi.

Après avoir chillé un moment dans la piscine avec elle et Feliciano, je sors prendre l’air et en profite pour essorer mon t-shirt au-dessus d’une canalisation.
Alors que je renfile mon t-shirt tout froissé par l’humidité et l’essorage, je me fais aborder par une japonaise chaude comme la braise un peu plus âgée que moi. Je ne comprends rien à ce qu’elle dit mais elle est très avenante dans sa robe rouge bien moulante.
Nous rentrons ensemble dans le bar alors qu’elle continue à me parler sans que je comprenne bien plus ce qu'elle me raconte.
Par contre y’a un truc un peu louche : il y a deux types en costume, dans la quarantaine, qui ne la lâchent pas d’une semelle. Ils n’interfèrent pas mais ils restent bien à proximité.
Elle me prend par la main, je la prends par la taille alors que nous faisons un peu de collés-serrés. Elle me tape même un smack sur la joue, toujours sous le regard des deux lascars qui commencent à me mettre mal à l’aise. Je sens qu’ils sont prêts à me bondir dessus au moindre débordement, aussi, je finis par lâcher l’affaire.

Je n’aurai jamais le fin mot de cette histoire, mais je suis sûr que j’ai eu affaire à la fille d’un yakuza ou d’une célébrité locale flanquée de ses gardes du corps.

Chapitre 32 : Yakuzas

Soirée en perspective Vendredi au QG, pour notre dernière avec Shri, donc. Tout le gratin de Beppu est présent.

Petite spécificité de cette soirée : une piscine gonflable a été installée dans le bar, pour s’y balancer les uns les autres.

Je profite que Arnaud retire de l’argent à un ATM pour l’y coincer et lui mettre un coup de pression histoire de me chauffer.

Nous pénétrons ensuite dans le bar avec Pépé et Shri, où nous rejoignons Mejai.
L’occasion pour Arnaud et moi de lui faire découvrir le concept de Saint-Vergeron ( https://www.youtube.com/watch?v=GtTS0lwCVGY&t=15s ), qui l’amuse énormément.
C’est ça, l’humour à la française madame !

Nous sommes abordés par un japonais mystérieux. La quarantaine, un physique on ne peut plus banal :

« Salut, ça vous dit un bière-pong ?
-Allez ! »

Associé à Pépé, je n’hésite pas de perturber honteusement mes opposants, et c’est une victoire flamboyante que je remporte aux côtés de Pépé face à Arnaud et Mejai, puis Shri et le mystérieux inconnu.

VS

VS

« On vous a bien niqué !
-Ce fut effectivement une franche victoire de l’Ordre en ce jour.
-You’re a cheater, Cybercuck ! I want a revenge !
-C’est quand tu veux. Avec Pépé, on est imbattable.
-You did great guys ! My partner appreciate you guys. That’s a good point !
-Ah oui ?
-Yes, he’s a powerful yakuza !
-Stylé !
-Il est de bon ton de s’attirer les faveurs des puissants.
-Je pourrai raconter que j’ai battu un yakuza sur son propre terrain. »

Même si les différentes organisations de yakuzas ont beaucoup perdu en influence ces dernières années, avec la volonté du gouvernement de reprendre la main sur tous les pans de sa société et de son économie, les yakuzas restent présents de façon assez anecdotique dans l’archipel. Bien qu’ils soient pacifiques, n’allez pas leur chercher des noises si vous en rencontrez, et faites bien attention à ne pas vous en prendre à une personne sous la protection d’un yakuza. Bref, au Japon, faites profil bas.
Les yakuzas se sont notamment recentrés sur les marchés du jeu d’argent ainsi que sur le monde de la nuit. Ils agissent, en outre comme un groupe semi-officiel d’influence politique. C’est notamment grâce à l’action des yakuzas que Beppu est l’un des seuls endroits du Japon où il est possible de fumer en extérieur

Je vais papoter avec Arnaud autour d’une chicha saveur rose.
« Tu vois, la bangladaise, là ?
-Ouais, elle m’avait proposé une sortie fut un temps.
-Ben c’est une vrai garce.
-Ah oui ? Shri m’avait dit ça, aussi. En tout cas, elle a toujours été sympa avec moi.
-En fait, Shri l’avait prise sous un aile un temps, et elle a fini par balancer Shri à Anne lorsque…
-…
-Si seulement elle savait qu’on était en train de parler sur sa gueule…
-C’est clair !
-…
-Keskia?
-Oh please keep speaking french, it’s so beautiful!
-VAPEURS DE PROUTS
-CACA POURRI
-ZIZI DE BATMAN
-Oh, thank you, it sounds very great! ”

Je retourne au cœur du bar m’enjailler avec les différents protagonistes de la soirée, notamment Feliciano, le compagnon de mon plus bel exploit ici-même ainsi que la charmante Valeria , avec qui, après l’avoir coursée autour de la table de bière-pong comme un toutou qui veut son nonos, j’enchaîne quelques collés-serrés et câlins. Même si je n’en ai pas parlé beaucoup dans le Risitas, je me demande s’il n’y avait pas moyen avec elle. Mais bon, j’ai fait d’autres choix qui se sont avérés sympathiques également.
En tout cas, des filles aussi jolies, avenantes, gentilles, tout en étant complètement abordables, ça change des Magalie de mon pays natal . C’est quand même triste qu’il m’aie fallu aller à l’autre bout du monde pour voir que les filles n’étaient pas toutes comme ça.
Nous tombons à la renverse dans la piscine : ce pourrait être le moment idéal pour passer à l’attaque, mais au final, comme tout bon Célestin, je n’en fais rien. Peut-être parce que je l’apprécie beaucoup comme amie aussi.

Après avoir chillé un moment dans la piscine avec elle et Feliciano, je sors prendre l’air et en profite pour essorer mon t-shirt au-dessus d’une canalisation.
Alors que je renfile mon t-shirt tout froissé par l’humidité et l’essorage, je me fais aborder par une japonaise chaude comme la braise un peu plus âgée que moi. Je ne comprends rien à ce qu’elle dit mais elle est très avenante dans sa robe rouge bien moulante.
Nous rentrons ensemble dans le bar alors qu’elle continue à me parler sans que je comprenne bien plus ce qu'elle me raconte.
Par contre y’a un truc un peu louche : il y a deux types en costume, dans la quarantaine, qui ne la lâchent pas d’une semelle. Ils n’interfèrent pas mais ils restent bien à proximité.
Elle me prend par la main, je la prends par la taille alors que nous faisons un peu de collés-serrés. Elle me tape même un smack sur la joue, toujours sous le regard des deux lascars qui commencent à me mettre mal à l’aise. Je sens qu’ils sont prêts à me bondir dessus au moindre débordement, aussi, je finis par lâcher l’affaire.

Je n’aurai jamais le fin mot de cette histoire, mais je suis sûr que j’ai eu affaire à la fille d’un yakuza ou d’une célébrité locale flanquée de ses gardes du corps.

Chapitre 33 : Shri

Je me pose avec Arnaud et Pépé au comptoir et papote un peu. Shri se joint à nous et claque deux mille yens pour payer une tournée générale de shots.
« Tu vois la tournée qu’il vient de payer ?
-Ouais. .
-Il fait le prince, mais il l’a payée avec la thune que je lui ai filée pour qu’il survive.
-Ben écoute, comme d’hab .
-Même au fin fond du trou, il ne remet pas en cause son train de vie. Il préférera s’affamer que d’y renoncer. C’est aussi pour ça qu’il est dans la merde.
-Je suis tout à fait d’accord avec toi, mec. »

« Tu vois, le couple, à côté de nous ?
-Ouais.
-C’est Anne et son copain.
-El famoso.
-Tu penses quoi du type ?
-Aucune idée. Shri arrête pas de me dire qu’il lui a botté le cul mais à part ça je ne connais rien de lui.
-Ben crois-moi, c’est un sacré trou de balle. »

Et là, je sais pas ce qui m’a pris, je crois que je me suis un peu trop laissé emporter par mon enthousiasme

« T’ENTENDS CA, GROSSE MERDE ? MON POTE TROUVE QUE T’ES UN TROU DU CUL !!!
-???
-???
-Mdr ta gueule…
-SACRIPANT ! SALTIMBANQUE!
-Hey! Calm down Cybercuck! XD
-TROUFION! COQUIN!
-Allez, arrête bro c’est gênant.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/25/1/1497905581-johnny-sins.jpg ”
Anne et son copain quittent le comptoir, j’avais oublié qu’elle était elle-même française et qu’elle comprenait ce que je disais.
Le pauvre, il m’avait rien fait en plus.
Du coup par la suite, je me suis efforcé de faire le mec sympa avec lui.

“…
-Bro, I can’t believe it’s the last time I see her, after everything we lived together…
-Je comprends…
-…
-Tu devrais peut-être essayer de lui parler une dernière fois, lui dire “adieu” .
-You’re right. I’ll try. ”
C’est ainsi qu’il profite du fait qu’elle soit esseulée pour tenter une approche. Je l’observe de loin, pour lui insuffler courage et confiance.
Il se mange le vent le plus monumental que je n’ai jamais vu. J’ai mal pour mon bro.

Ceci étant, le fait que j’ai crié sur son petit copain une heure auparavant n’a pas dû beaucoup aidé, mais bon, je pense que Shri a tué le game bien avant, notamment ces dernières semaines, où, voyant la fin arriver, il s’était mis en tête de lui dire “au revoir” et rôdait autour de chez elle.

Quoi qu’il en soit, ce vent a été le coup de grâce pour Shri qui a fini la soirée à se bourrer la gueule alors que le club se vidait peu à peu. On est au petit matin. Shri part définitivement dans quelques heures. C’est une épave, ça fait réellement de la peine à voir, surtout pour une dernière fois. On doit quasiment l’amener de force sur la plage pour qu’il se calme, avec Mejai, Arnaud, ainsi qu’un collègue bangladais à lui, Pépé étant rentré plus tôt.

A l’horizon, le soleil se lève, gagnant du terrain peu à peu sur la nuit.

Shri est tellement saoul que nos adieux sont… bizarres, quasiment bâclés :
« Merci pour tout ce que tu m’as apporté, mec. Merci de m’avoir pris sous ton aile, de m’avoir intégré, de m’avoir aidé à prendre confiance en moi. Tu m’as beaucoup appris sur la nature humaine. Tu m’as appris que l’on pouvait lier des amitiés très fortes et très sincères avec des gens qui auraient pu être nos ennemis dans d’autres circonstances.
-Yeah… Thank you, Cybercuck… You’re a good guy…
-Courage, Shri. Je te promets que le temps efface toutes les peines.
-Maybe…Maybe bro…
-Adieu, vieux camarade. Puisse-tu trouver la paix. »