"Tu viens Célestin ? on décale au bar"
Le 09 mai 2021 à 21:06:31 :
Le 09 mai 2021 à 21:02:40 :
Sinon j'ai une bonne nouvelle mes marlous, je posterai trois chapitres au lieu d'un ce soir.Non qu'est-ce qui t'arrive marlou t'a bien manger ce soir ?
J'ai pas encore mangé. J'ai fait ce que j'avais à faire c'est tout.
Le 09 mai 2021 à 21:05:13 :
Si tu te maris avec une asiat sache qu'elles cherchent des HOMMES et non des tapettes ou des sauvagesPerso en tant que eurasien, les taiwanaises sont le meilleur choix
Je ne sais pas si je suis un homme, mais en tout cas c'est ce vers quoi j'essaie de tendre.
Le 09 mai 2021 à 21:00:04 :
Le 09 mai 2021 à 20:54:40 :
Le 09 mai 2021 à 20:53:31 :
Le 09 mai 2021 à 20:43:57 :
Le 09 mai 2021 à 20:30:58 :
Le 09 mai 2021 à 20:27:16 :
Le 09 mai 2021 à 20:24:00 :
Le 09 mai 2021 à 20:19:25 :
Mon ex vient de me quitter, les stickers asiats vont faire mal désormaisOuille, je compatis mon marlou. Ta copine venait de quel pays ?
Thailande, une belle asiat putain. Elle a déjà un nouveau mec
Car elle en a trouvé un mieux apparement
T'inquiète marlou 1 perdu 10 de retrouvés
El famoso
A la base, les 10 retrouvés sont une référence aux amis perdus ( de la relation qui vient de se rompre ) non pas aux demoiselles que tu rencontreras
Je savais pas !
Le 09 mai 2021 à 21:00:22 :
Le 09 mai 2021 à 20:43:57 :
Le 09 mai 2021 à 20:30:58 :
Le 09 mai 2021 à 20:27:16 :
Le 09 mai 2021 à 20:24:00 :
Le 09 mai 2021 à 20:19:25 :
Mon ex vient de me quitter, les stickers asiats vont faire mal désormaisOuille, je compatis mon marlou. Ta copine venait de quel pays ?
Thailande, une belle asiat putain. Elle a déjà un nouveau mec
Car elle en a trouvé un mieux apparement
Ouais elle était assez froide, mais pas grave j'étais pas tellement attaché. Juste que c'était tout à fait mon style de fille.
Le 09 mai 2021 à 21:13:25 :
En tout cas marlou, félicitation à toi t'a réussi à réunir du monde chaque soir pour te lire, si je reviens encore entre temps, essaye de pas te faire ban, ça évitera que je dois chercher ton prochain compte que tu te créeras quand ta la fibre pour écrire des histoires t'en écrit toujours
Merci marlou, t'inquiète, j'essaierai de faire attention avec ce compte.
Chapitre trente et un
Les jeunes gens sortirent en trombe de l'appartement de monsieur François et arrivèrent au pied de la colline à quinze heures. Cette colline, qui avait été épargnée par la laideur du monde moderne, était recouverte d'une épaisse forêt traversée par un chemin unique, qui menait celui qui le voulait à son sommet. Le groupe s'apprêtait à entamer son ascension mais une voix venant de derrière eux les interrompit.
C'est vous ! C'est vous qui avez attaqué monsieur François ! Il nous l'a dit !
Oui c'est bien moi. Et maintenant je vais m'occuper de toi.
Vous ne pouvez rien contre moi, vous ne me faites pas peur.
Oh, mais ce n'est pas à toi que je parlais Célestin, mais à Thérèse. Sache jeune fille, que je connais l'homme que tu cherches, et que j'ai le pouvoir de le faire souffrir. Rien ne m'arrêtera sinon ton obéissance. Fais moi cadeau de ton âme, et je le laisserai en paix.
Ne l'écoute pas Thérèse, il ment !
Vous... vous le laisserez tranquille ?
Nous signerons un contrat en gage de ma bonne foi.
Alors dans ce cas je... je veux bien voir ce contrat.
Elle s'avança d'un pas, mais Anya lui empoigna le bras.
Tu es folle ! Ne l'écoute pas, tu vois bien que c'est un escroc !
Lâche là, ou c'est moi qui vais venir la chercher !
Thérèse commençait à paniquer, Lucien s'avança vers elle avec détermination mais Setsuko se rua sur lui et le plaqua au sol ! Elle commençait à le frapper en l'insultant, mais il parvint à se libérer de son emprise et se releva. Nicolas s'approcha à son tour et le bouscula d'un uppercut. Anya et Célestin continuaient de retenir Thérèse, qui, tourmentée par pleins d'émotions contraires finit par s'évanouir.
Lucien, par une force extraordinaire projeta Nicolas en arrière et s'avança vers Thérèse, le regard noir. Anya s'interposa et dit :
Vas y Célestin, prends là avec toi et enfuis toi, on le retient !
Célestin hésitait, mais en voyant Nicolas et Setsuko se relever à la hâte, il se dit qu'ils avaient une chance de s'en sortir car ils étaient trois et que Lucien était seul. Il prit Thérèse sur son dos et débuta l'ascension de la colline. A mesure qu'il s'avançait, les bruits de lutte se furent plus distants, et son inquiétude croissait elle aussi. Il angoissait en pensant à ses amis restés en bas, mais reculer lui était désormais interdit. Thérèse demeurait à demi inconsciente et murmurait des phrases incompréhensibles dans son dos. Il n'entendait désormais plus rien d'autre que le vent qui agitait les feuilles des arbres. Il reprenait espoir, mais c'était sans compter sur un évènement inattendu : la nuit s'écroula d'un seul coup sur le monde.
Célestin extirpa son portable de sa poche et constata que l'horloge ne fonctionnait plus. Il rangea péniblement l'appareil et continua sa marche. Il parvenait malgré tout à deviner le chemin devant lui, mais de la forêt environnante il ne discernait que des ombres. Un silence pesant l'oppressait, même Thérèse ne disait plus rien. Soudain, il entendit un cri à sa droite. Il se retourna mais ne vit rien. Il continuait de marcher mais un ricanement se fit entendre à sa gauche désormais. Il s'efforça de l'ignorer mais l'effroi pressait ses entrailles et il peinait à respirer, d'autant plus que Thérèse représentait un poids certain sur ses épaules. Alerte, il prêtait attention au moindre son, ce qui lui permit d'entendre une succession de bruits de pas derrière lui, qui accéléraient progressivement. Il voulut vérifier qui le suivait, mais Thérèse, qui délirait toujours lui susurra dans son oreille :
Regarde devant toi...
Célestin obéit, mais les bruits de pas continuaient de se rapprocher. Le jeune homme prit peur, lui qui était si confiant auparavant, et il se mit à courir. A mesure qu'il accélérait, la personne qui le suivait accélérait aussi. Célestin courait désormais aussi vite que le pouvait une personne encombrée d'une autre, et son poursuivant lui semblait si proche désormais qu'il avait l'impression qu'un diablotin armé d'un couteau se tenait juste derrière son dos. Il balbutia :
Regarde devant toi je t'ai dit...
Mais Célestin n'écouta pas. Il jeta un œil derrière lui, il vit qu'il n'y avait rien mais à cause de sa négligence, il se prit le pied dans une racine et s'écroula au sol. Thérèse quant à elle, resta accrochée à lui.
Célestin reprit courage et se releva, mais son genou le faisait terriblement souffrir désormais. Le visage enlaidi par une grimace de douleur, il reprit sa marche lentement, en boitant. Le silence, qui était revenu, fut brisé par une cacophonie de ricanements environnants. Célestin observait la forêt autour de lui mais ne percevait que des ombres confuses.
Célestin tâcha de l'écouter, mais les ricanements étaient plus pressants, plus proches et plus mauvais. Il entendait des rires d'hommes, de femmes, de vieillards, d'enfants... Il s'évertua à faire confiance à Thérèse, mais une vieille sorcière couverte de haillons surgit d'un buisson en hurlant et traversa le chemin pour disparaitre de l'autre côté de la forêt. Célestin prit peur et s'écroula par terre, une deuxième fois.
Célestin se releva rapidement, tout honteux de sa frayeur, et se remit à marcher en se jurant en lui même qu'il ne chuterait plus. Les rires avaient cessé. Célestin reprenait courage, mais après quelques minutes de trajet, il aperçut une silhouette qui lui était familière. Il s'approcha, et l'homme qui lui tournait le dos se retourna pour lui faire face.
Qui veux tu que ça soit d'autre ?
Je... heu... oui pardon. Tu peux m'aider à porter Thérèse s'il te plaît ? Là je n'en peux vraiment plus.
C'est une plaisanterie ? Tu crois que je vais me briser le dos avec un pareil fardeau ? Cette besogne est indigne de moi.
Nicolas croisa Célestin et descendit la colline comme si rien ne s'était passé. Ébahi, le pauvre garçon reprit sa route. Quelques dizaines de mètre plus loin, il rencontra Setsuko.
Oh ! Setsuko ! Tu es là ! Viens m'aider s'il te plaît ! J'ai vraiment besoin de toi !
En voilà un homme indigne de sa race ! Tes ancêtres riraient de toi si ils te voyaient en pareille posture, incapable de porter une femme sans transpirer ! Je te méprise, sache le !
Continue d'avancer Célestin...
Célestin avait la gorge nouée, l'abandon lui avait plus fait de mal que toutes les chutes passées, il en avait même oublié la douleur à son genou. Il marcha encore un moment ainsi, quand il croisa finalement Anya, qui tournoyait avec beaucoup de grâce au milieu du chemin. Célestin s'arrêta quelques secondes et l'observa danser. Il était comme hypnotisé par ce ballet nocturne.
Avance Célestin, ce n'est qu'une illusion.
Mais Célestin n'avançait plus, il se contentait de contempler Anya. Celle ci finit par l'apercevoir. En l'observant, elle fit une moue de dégoût, et lui lança :
Pourquoi tu me regardes espèce de pervers ?
Hein ? Tu ne me reconnais pas ?
Non je ne te reconnais pas ! Va-t-en maintenant ou j'appelle la police !
Célestin n'en revenait pas. Les yeux humides, il se remit à avancer en baissant la tête avant de s'écrouler pitoyablement par terre. Il pleurait en criant, mais Thérèse se mit à lui caresser les cheveux.
Relève toi, fais moi confiance... tout sera bientôt terminé...
Célestin, qui ne savait même plus pourquoi il marchait, se releva et reprit sa route à nouveau. La nuit continuait d'écraser le monde, mais au détour d'un virage, il aperçut une lumière au loin. Il se dirigea vers elle, et constata qu'elle provenait d'une chapelle. Pris d'une euphorie soudaine, le jeune homme s'élança avec énergie vers le petit bâtiment. Quand il arriva devant la porte, il la poussa doucement et s'introduit dans le temple. Thérèse lui dit très lentement :
Dépose moi ici... et bénis moi...
Célestin déposa délicatement Thérèse par terre, il trempa ensuite ses doigts dans le bénitier et signa Thérèse avec un peu de maladresse. Celle ci, les yeux à demi clos lui murmura :
Merci Célestin... tu peux sortir maintenant... je vous rejoindrai bientôt.
Il acquiesça doucement. En se relevant, il tira la porte vers lui et sortit de la chapelle. Quand il fut dehors, le jour était revenu, et une chaleur doucereuse emplissait l'air ambiant. Les ricanements avaient cédé leur place aux chants des oiseaux, les ombres avaient disparu et une brise rassurante l'étreignait comme l'étreignait sa mère autrefois. Un sourire béat se dessina sur son visage, il s'adossa contre le mur de sa chapelle en contemplant la nature qui s'épanouissait devant lui. Il inspira profondément les rayons du jour, et en lui même, il se dit que cette lumière ressemblait à celle des matins ensoleillés de son enfance.
Chapitre trente-deux
Thérèse reprenait ses esprits peu à peu. Quand ses pensées furent suffisamment claires, elle se releva doucement et observa les alentours. Elle aperçut quelques bancs devant elle, des gravures diverses sur les murs, puis, en élevant son regard, elle Le vit au fond de la chapelle. Il était suspendu à Sa croix, immobile et silencieux. Tout en sanglotant, Thérèse hocha la tête et murmura :
Que t'ont ils fait mon Amour ? Que t'ont ils fait ?
Elle s'avança doucement vers Lui, traversa la chapelle puis tomba à genoux devant Ses pieds. Ses paupières étaient closes, mais elles ne pouvaient contenir les torrents d'eau vive qui jaillissaient de ses yeux. Elle Le croyait mort, elle croyait qu'Il ne reviendrait plus. Elle se lamenta ainsi un long moment sans espérer, sans même prier. Elle pleurait juste la perte de l'Etre aimé. A un instant, elle crut mourir, elle pensait que c'en était fini d'elle... mais une main frôla ses cheveux. Elle releva sa tête et elle Le vit. Il était debout face à elle, habillé de Son manteau de gloire, couronné de Ses épines. Il lui sourit tendrement, s'agenouilla face à elle et lui embrassa le front.
Mon cœur... il brûle de nouveau...
Thérèse sentit alors la même chaleur que celle qu'elle a ressenti par le passé inonder l'ensemble de son être. Elle était immobile, tremblante, son corps vibrait tout entier et les larmes de peine disparurent pour laisser place à des larmes de joie. A cet instant, elle prit conscience qu'elle était vraiment aimée, d'un amour érotique et inconditionnel. Et cette joie qu'elle éprouva avait la figure de l'éternité. Elle prit la main de son Epoux et la baisa avec passion, de longues minutes durant. Mais pour les humains, même l'éternité semble finie. Il retira Sa main avec beaucoup de douceur et embrassa une dernière fois Thérèse.
Où... où vas tu ?
Il ne répondit pas, il se contenta de reculer doucement vers Sa croix, qu'Il avait laissée inhabitée. Deux anges blancs, agenouillés auprès de la source de Son calvaire attendaient patiemment. Quand Il fut à leur hauteur, ils murmurèrent une parole que Thérèse n'entendit pas, et Jésus fit un signe de la tête dans leur direction. Ensuite, sans aucune peine, Il se hissa sur la Croix et laissa les anges Le crucifier une nouvelle fois. Thérèse sentit son cœur tomber dans sa poitrine, elle les somma d'arrêter en criant :
Partez ! Mais que faites vous ? Vous lui faites du mal !
Elle s'élança vers Lui en essayant de bousculer les anges, mais leur corps n'étant pas fait de chair, elle était réduite à l'impuissance.
Non, pas encore... pas une autre fois... ne me l'enlevez pas, je vous en supplie !
Mais les anges continuaient leur labeur, tout insensibles qu'ils étaient aux lamentations de Thérèse. Quand ils eurent finis, ils s'envolèrent vers le Ciel, abandonnant les deux amoureux sur la terre des hommes. Thérèse pleurait toujours, mais son Mari tourna la tête vers elle et lui dit :
Sèche tes larmes. Aime les comme je t'ai aimé. Nous nous reverrons bientôt.
Après avoir dit ces quelques mots, Il baissa la tête doucement et s'endormit, laissant Thérèse seule au fond de la chapelle.
Chapitre trente-trois.
Célestin patientait auprès de la chapelle. Il était calme, mais il s'interrogeait sur le sort de ses amis. Une intuition heureuse le laissait penser que tout allait bien pour eux cependant, et il était sûr que Lucien ne leur avait pas fait grand mal. Quant aux entités qu'il avait croisées dans la forêt, il avait finalement compris qu'il ne s'agissait pas d'eux, mais de quelques illusions malignes.
Je suis sûr qu'ils vont bien. Dès que Thérèse sera sortie nous irons les voir.
A peine eut il prononcé ces paroles qu'il surprit ses amis le saluer au loin. Setsuko s'appuyait contre Nicolas et semblait boiter, tandis qu'Anya, visiblement en forme, s'élança vers Célestin et sauta à son cou.
Célestin ! Tu... tu vas bien ?
Oui, superbe, mais où se trouve Thérèse ?
Elle est dans la chapelle, elle m'a demandé de la laisser seule.
Nicolas et Setsuko arrivèrent à leur tour, et Nicolas dit :
C'est donc ici que monsieur François nous a dit d'aller. L'homme que cherchait Thérèse, tu crois qu'il s'agit de...
C'était si évident pourtant. J'aurais dû deviner, je suis idiot.
Nous sommes tous un peu idiots Nicolas je crois, aucun de nous n'a rien vu.
Nicolas plongea ses yeux dans ceux de Setsuko, et celle ci tourna la tête en souriant, le visage rougi par un sentiment connu. Anya, elle, regardait Célestin avec son habituelle malice, et celui ci lui fit des gros yeux ce qui eut pour effet de la faire rire. Ce dernier se tourna vers Nicolas, et lui demanda :
Que s'est il passé quand je suis parti ?
On a continué à se battre avec Lucien, mais il était incontrôlable, il a même blessé Setsuko à la hanche. Il a alors fini par se détacher de notre emprise, et s'est mis à courir à travers la forêt. On a essayé de le suivre mais on l'a perdu de vue. Ensuite on a aidé Setsi à se lever et on a suivi tes pas. Tu l'as recroisé toi depuis ?
Hum... je ne sais pas vraiment en fait. Vous n'avez pas vu le ciel s'assombrir quand je suis parti ?
Célestin était perplexe et songeur. Mais un bruit l'éjecta de ses méditations : la porte de la chapelle venait de s'ouvrir. Thérèse se tenait face à eux, enveloppée d'une aura puissante et charismatique. Célestin remarqua qu'un peu de sang coulait de sa main, mais il n'osa pas lui demander de quoi il s'agissait. Le groupe l'observait, interdit, puis elle interpella Setsuko, qui était assise par terre.
Sans dire un mot de plus, Thérèse s'approcha d'elle et lui embrassa le front. Le groupe n'en revenait pas de la voir si forte et si sereine. Thérèse recula d'un pas et dit :
Setsuko se leva sans peine, abasourdie par un tel miracle. Bouche bée, elle remercia Thérèse, sans comprendre ce qu'il venait de lui arriver. Ses amis se pressèrent autour d'elle et lui posèrent mille questions. Elle leur sourit, hocha la tête et répondit :
Économisez vos forces, vous en aurez besoin... Partons maintenant, un long voyage nous attend.
FIN
Données du topic
- Auteur
- Magiciendeter30
- Date de création
- 22 avril 2021 à 21:22:19
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