Khey et écrivain.
Le 03 novembre 2020 à 12:24:17 heraclited33 a écrit :
j'ai envie d'écrire une nouvelle pour commencer, une nouvelle horrifique un peu dans le style lovecraftien mais dans laquelle je serai amener à développer des raisonnements philosophiques bien particulier et qui me plaisent beaucoup, en fait je désire partager des éléments, réflexions de mes lectures (marx, hegel, biologie moderne etc..) de façon "ludique" et pas trop barbante, la nouvelle en soi ne serait qu'un "support" pour partager ces trucs mais j'ai la flemme et un gros complexe d'infériorité : quand je veux commencer l'écriture je me dis toujours dans ma tête "mais tu te prends pour qui à vouloir écrire" etc j'ai des blocages
En raisonnant comme ça on ne fait jamais rien dans la vie !
Ton concept est vraiment intéressant, fonce.
Le 03 novembre 2020 à 11:07:02 MaxouStirner1 a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 10:33:41 GhostFag a écrit :
Je m'adresse surtout à ceux d'entre vous qui ont déjà vu une ou plusieurs de leurs œuvres publiées.
Quelle importance tient le courrier accompagnant le manuscrit ? Faut-il s'y "vendre" ? Peut-il s'avérer rédhibitoire ? Faut-il y inclure un résumé succinct de l'histoire ?
Est-il possible de le rédiger de manière "fantasque", "décalée", notamment lorsqu'il s'agit du secteur jeunesse ?
Faut-il l'inclure avec le reste du tapuscrit, avant la table des matières ?
Enfin, il y a-t-il une méthode ou une manière de faire qui puisse, sinon assurer, augmenter la probabilité d'être lu ?Merci d'avance 🖋️
D'une manière générale, il faut que ta lettre de présentation soit sérieuse et il est vraiment conseillé de s'y vendre. Je rajouterai, il faut qu'elle colle à la maison d'édition en question. Si tu écris à une maison sobre et qui publie des textes durs admettons, ce serait compliqué de commencer par "Salut les clowns, j'ai un petit numéro à vous présenter". Par contre si tu veux publier dans une maison qui met en avant un certain décalage, tu peux te lâcher un peu plus.
Il ne faut pas oublier que tu vas "bosser" avec eux pendant un certain temps, il faut donc qu'une relation de confiance soit possible.
Tout cela dans le but d'augmenter tes chances d'être lu, car il ne faut pas se le cacher, beaucoup de manuscrits envoyés par courrier ne sont pas lus du tout.
Pour ce qui est du secteur "jeunesse" je ne m'y connais pas assez pour te donner un avis, Ink-ray s'en chargera.
Je te conseille de mettre ta lettre à part de ton manuscrit et d'y inclure au moins un pitch, voire un synopsis si demandé, mais là encore ça dépend des maisons d'éditions, tu peux très bien leur demander par mail ce qu'ils attendent de la lettre.
Voilà pour mon expérience.
Merci pour ta réponse
J'aimerais être en mesure d'écrire un courrier "personnalisé" pour chaque maison, malheureusement je ne "connais" la ligne éditoriale et la politique que de certaines...
C'est ce que je pensais, se vendre... ça me fait tristement penser aux lettres de motivation que j'abhorre. Je vais avoir plus de travail pour faire les courriers que je n'en ai eu pour écrire mon histoire
Le 03 novembre 2020 à 11:24:09 ink-ray a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 10:33:41 GhostFag a écrit :
Je m'adresse surtout à ceux d'entre vous qui ont déjà vu une ou plusieurs de leurs œuvres publiées.
Quelle importance tient le courrier accompagnant le manuscrit ? Faut-il s'y "vendre" ? Peut-il s'avérer rédhibitoire ? Faut-il y inclure un résumé succinct de l'histoire ?
Est-il possible de le rédiger de manière "fantasque", "décalée", notamment lorsqu'il s'agit du secteur jeunesse ?
Faut-il l'inclure avec le reste du tapuscrit, avant la table des matières ?
Enfin, il y a-t-il une méthode ou une manière de faire qui puisse, sinon assurer, augmenter la probabilité d'être lu ?Merci d'avance 🖋️
Tout dépend de ton profil, de tes objectifs, des maisons sur tu cibles et de ton expérience.
On pourra en discuter plus en détail quand je rentrerai du CHU mais je te conseille vivement de rester sérieux dans ta présentation.
Quant aux astuces, y en a bien quelques unes dont on pourra discuter après. Mais elles ne garantissent certainement pas que tu seras lu.
D'accord, merci docteur !
Le 03 novembre 2020 à 12:23:11 Mendelssohn768 a écrit :
Si je balance ici le dernier livre que j'ai écrit est-ce que des clés auront la gentillesse de me donner un avis objectif ? J'aimerais savoir si le livre vous semble publiable et à défaut ce qu'il faudrait améliorer…
ça dépend... Un petit pitch ?
Le 03 novembre 2020 à 12:24:17 heraclited33 a écrit :
j'ai envie d'écrire une nouvelle pour commencer, une nouvelle horrifique un peu dans le style lovecraftien mais dans laquelle je serai amener à développer des raisonnements philosophiques bien particulier et qui me plaisent beaucoup, en fait je désire partager des éléments, réflexions de mes lectures (marx, hegel, biologie moderne etc..) de façon "ludique" et pas trop barbante, la nouvelle en soi ne serait qu'un "support" pour partager ces trucs mais j'ai la flemme et un gros complexe d'infériorité : quand je veux commencer l'écriture je me dis toujours dans ma tête "mais tu te prends pour qui à vouloir écrire" etc j'ai des blocages
Mais tu te prends pour qui à vouloir écrire sur Hegel ?
Non je rigole, fonce.
Le 02 novembre 2020 à 19:01:28 MaxouStirner1 a écrit :
Un petit pitch par curiosité ?
Oui avec joie :
Un Inquisiteur se retrouve sur les terres reculées du royaume, à enquêter sur des disparitions d'enfants, une affaire dont il ne croit pas la véracité. En plus de ça, le seigneur local lui impose de prendre son neveu comme assistant. Enquêtant avec mauvaise foi, il tombera rapidement des nues devant l'horreur qui se cache derrière cette histoire.
Le duo devra enquêter malgré leurs différences. L'un étant un homme dans la fleur de l'âge, expérimenté, désabusé, froid et pragmatique. L'autre n'étant qu'un jeune homme, innocent, rêveur, volontaire et romantique.
L'Inquisiteur n'a qu'un seul objectif : châtier le Mal. Pour y arriver, il est prêt à y laisser la vie.
J'ai fait un pitch ou un résumé ? J'ai du mal à saisir la nuance
Le 03 novembre 2020 à 14:49:03 Darth_Golgoth a écrit :
Le 02 novembre 2020 à 19:01:28 MaxouStirner1 a écrit :
Un petit pitch par curiosité ?Oui avec joie :
Un Inquisiteur se retrouve sur les terres reculées du royaume, à enquêter sur des disparitions d'enfants, une affaire dont il ne croit pas la véracité. En plus de ça, le seigneur local lui impose de prendre son neveu comme assistant. Enquêtant avec mauvaise foi, il tombera rapidement des nues devant l'horreur qui se cache derrière cette histoire.
Le duo devra enquêter malgré leurs différences. L'un étant un homme dans la fleur de l'âge, expérimenté, désabusé, froid et pragmatique. L'autre n'étant qu'un jeune homme, innocent, rêveur, volontaire et romantique.
L'Inquisiteur n'a qu'un seul objectif : châtier le Mal. Pour y arriver, il est prêt à y laisser la vie.J'ai fait un pitch ou un résumé ? J'ai du mal à saisir la nuance
C'est un pitch (qui est un bref résumé). Ne pas confondre avec synopsis, qui résume aussi mais toute l'histoire du début jusqu'à la fin.
Le 03 novembre 2020 à 14:49:03 Darth_Golgoth a écrit :
Le 02 novembre 2020 à 19:01:28 MaxouStirner1 a écrit :
Un petit pitch par curiosité ?Oui avec joie :
Un Inquisiteur se retrouve sur les terres reculées du royaume, à enquêter sur des disparitions d'enfants, une affaire dont il ne croit pas la véracité. En plus de ça, le seigneur local lui impose de prendre son neveu comme assistant. Enquêtant avec mauvaise foi, il tombera rapidement des nues devant l'horreur qui se cache derrière cette histoire.
Le duo devra enquêter malgré leurs différences. L'un étant un homme dans la fleur de l'âge, expérimenté, désabusé, froid et pragmatique. L'autre n'étant qu'un jeune homme, innocent, rêveur, volontaire et romantique.
L'Inquisiteur n'a qu'un seul objectif : châtier le Mal. Pour y arriver, il est prêt à y laisser la vie.J'ai fait un pitch ou un résumé ? J'ai du mal à saisir la nuance
Comme Maxou, je confirme : c'est un pitch. A ceci près qu'il manque un peu de mise en forme mais puisque c'est pour un roman pas encore rédigé, c'est tout à fait normal
Le synopsis comprend tout le déroulé de l'intrigue (incluant les intrigues annexes et la fin). Le résumé, c'est un pitch sans le style, sans cette volonté d'hyper ou d'affamer le lecteur avec des tournures à suspense
Bon je suis content alors j'ai répondu à la demande de Maxou.
Merci beaucoup pour vos explications, je comprends mieux maintenant !
Le 03 novembre 2020 à 12:37:20 GhostFag a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 11:07:02 MaxouStirner1 a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 10:33:41 GhostFag a écrit :
Je m'adresse surtout à ceux d'entre vous qui ont déjà vu une ou plusieurs de leurs œuvres publiées.
Quelle importance tient le courrier accompagnant le manuscrit ? Faut-il s'y "vendre" ? Peut-il s'avérer rédhibitoire ? Faut-il y inclure un résumé succinct de l'histoire ?
Est-il possible de le rédiger de manière "fantasque", "décalée", notamment lorsqu'il s'agit du secteur jeunesse ?
Faut-il l'inclure avec le reste du tapuscrit, avant la table des matières ?
Enfin, il y a-t-il une méthode ou une manière de faire qui puisse, sinon assurer, augmenter la probabilité d'être lu ?Merci d'avance 🖋️
D'une manière générale, il faut que ta lettre de présentation soit sérieuse et il est vraiment conseillé de s'y vendre. Je rajouterai, il faut qu'elle colle à la maison d'édition en question. Si tu écris à une maison sobre et qui publie des textes durs admettons, ce serait compliqué de commencer par "Salut les clowns, j'ai un petit numéro à vous présenter". Par contre si tu veux publier dans une maison qui met en avant un certain décalage, tu peux te lâcher un peu plus.
Il ne faut pas oublier que tu vas "bosser" avec eux pendant un certain temps, il faut donc qu'une relation de confiance soit possible.
Tout cela dans le but d'augmenter tes chances d'être lu, car il ne faut pas se le cacher, beaucoup de manuscrits envoyés par courrier ne sont pas lus du tout.
Pour ce qui est du secteur "jeunesse" je ne m'y connais pas assez pour te donner un avis, Ink-ray s'en chargera.
Je te conseille de mettre ta lettre à part de ton manuscrit et d'y inclure au moins un pitch, voire un synopsis si demandé, mais là encore ça dépend des maisons d'éditions, tu peux très bien leur demander par mail ce qu'ils attendent de la lettre.
Voilà pour mon expérience.Merci pour ta réponse
J'aimerais être en mesure d'écrire un courrier "personnalisé" pour chaque maison, malheureusement je ne "connais" la ligne éditoriale et la politique que de certaines...
C'est ce que je pensais, se vendre... ça me fait tristement penser aux lettres de motivation que j'abhorre. Je vais avoir plus de travail pour faire les courriers que je n'en ai eu pour écrire mon histoireLe 03 novembre 2020 à 11:24:09 ink-ray a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 10:33:41 GhostFag a écrit :
Je m'adresse surtout à ceux d'entre vous qui ont déjà vu une ou plusieurs de leurs œuvres publiées.
Quelle importance tient le courrier accompagnant le manuscrit ? Faut-il s'y "vendre" ? Peut-il s'avérer rédhibitoire ? Faut-il y inclure un résumé succinct de l'histoire ?
Est-il possible de le rédiger de manière "fantasque", "décalée", notamment lorsqu'il s'agit du secteur jeunesse ?
Faut-il l'inclure avec le reste du tapuscrit, avant la table des matières ?
Enfin, il y a-t-il une méthode ou une manière de faire qui puisse, sinon assurer, augmenter la probabilité d'être lu ?Merci d'avance 🖋️
Tout dépend de ton profil, de tes objectifs, des maisons sur tu cibles et de ton expérience.
On pourra en discuter plus en détail quand je rentrerai du CHU mais je te conseille vivement de rester sérieux dans ta présentation.
Quant aux astuces, y en a bien quelques unes dont on pourra discuter après. Mais elles ne garantissent certainement pas que tu seras lu.
D'accord, merci docteur !
Je vais revenir sur ta problématique. Parce qu'il y a beaucoup à dire. Grossièrement on peut y répondre en deux gros points : ce qu'il est nécessaire de mettre dans une bonne lettre de présentation et ce qu'il est préférable d'y mettre pour maximiser tes chances d'être lu.
Ce qu'il est nécessaire de mettre :
Tes coordonnées
Le titre de ton oeuvre, son genre, son nombre de mots ou de signes (espaces comprises), préciser si c'est une série ou un one-shot.
Le public/lectorat ciblé.
Une brève présentation de ton profil et surtout ta bibliographie si tu en as une. Attention à ne pas laisser paraître de l'orgueil mal placé (y a des formules à se pisser de rire comme "mon style est à cheval entre du Céline et du Houellebecq" ou "je me veux héritier de la littérature de Dostoïevski avec une inspiration kafkaïenne" ).
C'est tout. Voilà le nécessaire. Ton texte te présentera, la majorité des éditeurs se contrefout de ce que tu dis de toi. En revanche, et c'est là que l'idée de "se vendre" est subtile, il y a des mentions que tu peux faire qui maximisent tes chances d'être étudié.
Astuces pour augmenter ses chances d'être lu :
Montrer que tu connais la ligne éditoriale de la maison d'édition. Ce point là, je pourrais presque le placer au-dessus tellement il fait la différence. Evoque les livres que tu as lu dans la collection que tu cibles ou a minima les auteurs que tu connais pour que l'éditeur puisse un peu te situer.
Sois poli. On y pense pas assez mais il faut que tu montres que tu respectes le travail de l'éditeur et mesure la difficulté de son travail.
Sois professionnel. Ne te place pas en auteur désespéré qui s'écrase face à l'éditeur, ne parle pas non plus comme si l'éditeur te devait quoi que ce soit. Si tu dois évoquer la perspective d'un contrat, fais-le avec un conditionnel neutre et mesuré. Sans fioriture, sans donner l'impression d'implorer
Au-delà même de la lettre : NE RELANCE PAS l'éditeur sauf s'il a dépassé un délai qu'il t'avait donné pour fournir une réponse. Il faut patienter. Trois, quatre, cinq, huit mois... c'est important.
Montre que tu es sérieux : dans ta manière de rédiger, c'est inutile de te "vendre" ou de répondre explicitement à la question "pourquoi moi et pas un autre ?". En revanche il est important de rédiger ta présentation avec rigueur et efficacité.
Si tu as déjà été refusé par cette maison d'édition par autre chose qu'un refus-type pour un précédent texte, précise-le.
Présente BIEN ton récit. Idéalement quand t'es au format numérique c'est Times ou Calibri 12, interligne 1,5 ou double, justification, absence de puces, pages numérotées. Si tu fais quelques écarts, c'est pas dramatique, mais ça aide à être étudié, même inconsciemment.
Si tu veux je peux poster mes propres lettres de présentation qui m'ont déjà valu des "oui"
Le 03 novembre 2020 à 16:03:58 MaxouStirner1 a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 14:49:03 Darth_Golgoth a écrit :
Le 02 novembre 2020 à 19:01:28 MaxouStirner1 a écrit :
Un petit pitch par curiosité ?Oui avec joie :
Un Inquisiteur se retrouve sur les terres reculées du royaume, à enquêter sur des disparitions d'enfants, une affaire dont il ne croit pas la véracité. En plus de ça, le seigneur local lui impose de prendre son neveu comme assistant. Enquêtant avec mauvaise foi, il tombera rapidement des nues devant l'horreur qui se cache derrière cette histoire.
Le duo devra enquêter malgré leurs différences. L'un étant un homme dans la fleur de l'âge, expérimenté, désabusé, froid et pragmatique. L'autre n'étant qu'un jeune homme, innocent, rêveur, volontaire et romantique.
L'Inquisiteur n'a qu'un seul objectif : châtier le Mal. Pour y arriver, il est prêt à y laisser la vie.J'ai fait un pitch ou un résumé ? J'ai du mal à saisir la nuance
C'est un pitch (qui est un bref résumé). Ne pas confondre avec synopsis, qui résume aussi mais toute l'histoire du début jusqu'à la fin.
BMG je pensais que c'était exactement le contraire, que le synopsis était un résumé sans raconter la fin.
De fait, pour moi, résumé, c'est résumer toute l'information, du début à la fin.
Un résumé sans la fin, ça a un nom ? C'est ce que vous appellez un pitch ?
Le 03 novembre 2020 à 17:49:35 Eruvande a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 16:03:58 MaxouStirner1 a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 14:49:03 Darth_Golgoth a écrit :
Le 02 novembre 2020 à 19:01:28 MaxouStirner1 a écrit :
Un petit pitch par curiosité ?Oui avec joie :
Un Inquisiteur se retrouve sur les terres reculées du royaume, à enquêter sur des disparitions d'enfants, une affaire dont il ne croit pas la véracité. En plus de ça, le seigneur local lui impose de prendre son neveu comme assistant. Enquêtant avec mauvaise foi, il tombera rapidement des nues devant l'horreur qui se cache derrière cette histoire.
Le duo devra enquêter malgré leurs différences. L'un étant un homme dans la fleur de l'âge, expérimenté, désabusé, froid et pragmatique. L'autre n'étant qu'un jeune homme, innocent, rêveur, volontaire et romantique.
L'Inquisiteur n'a qu'un seul objectif : châtier le Mal. Pour y arriver, il est prêt à y laisser la vie.J'ai fait un pitch ou un résumé ? J'ai du mal à saisir la nuance
C'est un pitch (qui est un bref résumé). Ne pas confondre avec synopsis, qui résume aussi mais toute l'histoire du début jusqu'à la fin.
BMG je pensais que c'était exactement le contraire, que le synopsis était un résumé sans raconter la fin.
De fait, pour moi, résumé, c'est résumer toute l'information, du début à la fin.
Un résumé sans la fin, ça a un nom ? C'est ce que vous appellez un pitch ?
Oui pitch.
Le 03 novembre 2020 à 17:31:46 Darth_Golgoth a écrit :
Merci Ink pour ce que tu fais. Tu prends la peine de détailler et d'aider malgré tout ton travail et c'est vraiment sympa. Toutes ces info que tu donnes aident et rassurent vraiment.
Pas de quoi
Le 03 novembre 2020 à 17:53:01 MaxouStirner1 a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 17:49:35 Eruvande a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 16:03:58 MaxouStirner1 a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 14:49:03 Darth_Golgoth a écrit :
Le 02 novembre 2020 à 19:01:28 MaxouStirner1 a écrit :
Un petit pitch par curiosité ?Oui avec joie :
Un Inquisiteur se retrouve sur les terres reculées du royaume, à enquêter sur des disparitions d'enfants, une affaire dont il ne croit pas la véracité. En plus de ça, le seigneur local lui impose de prendre son neveu comme assistant. Enquêtant avec mauvaise foi, il tombera rapidement des nues devant l'horreur qui se cache derrière cette histoire.
Le duo devra enquêter malgré leurs différences. L'un étant un homme dans la fleur de l'âge, expérimenté, désabusé, froid et pragmatique. L'autre n'étant qu'un jeune homme, innocent, rêveur, volontaire et romantique.
L'Inquisiteur n'a qu'un seul objectif : châtier le Mal. Pour y arriver, il est prêt à y laisser la vie.J'ai fait un pitch ou un résumé ? J'ai du mal à saisir la nuance
C'est un pitch (qui est un bref résumé). Ne pas confondre avec synopsis, qui résume aussi mais toute l'histoire du début jusqu'à la fin.
BMG je pensais que c'était exactement le contraire, que le synopsis était un résumé sans raconter la fin.
De fait, pour moi, résumé, c'est résumer toute l'information, du début à la fin.
Un résumé sans la fin, ça a un nom ? C'est ce que vous appellez un pitch ?
Oui pitch.
Comme je l'ai dit, tu as aussi une dimension stylistique dans le pitch qui existe moins avec le résumé. Le pitch ça traduit cet aspect "quatrième de couverture", t'auras pas de questions, en général, dans un résumé. Dans un pitch tu peux glisser sur des "Notre héros parviendra-t-il à... ?" ou "Et si bidule n'était pas aussi innocent que ce qu'il prétend ?"
Le résumé peut se borner aux enjeux du texte sans forcément déballer la fin (il peut ceci dit, contrairement au synopsis qui DOIT déballer la fin et au pitch qui ne DOIT PAS le faire )
Le 03 novembre 2020 à 16:44:19 ink-ray a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 12:37:20 GhostFag a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 11:07:02 MaxouStirner1 a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 10:33:41 GhostFag a écrit :
Je m'adresse surtout à ceux d'entre vous qui ont déjà vu une ou plusieurs de leurs œuvres publiées.
Quelle importance tient le courrier accompagnant le manuscrit ? Faut-il s'y "vendre" ? Peut-il s'avérer rédhibitoire ? Faut-il y inclure un résumé succinct de l'histoire ?
Est-il possible de le rédiger de manière "fantasque", "décalée", notamment lorsqu'il s'agit du secteur jeunesse ?
Faut-il l'inclure avec le reste du tapuscrit, avant la table des matières ?
Enfin, il y a-t-il une méthode ou une manière de faire qui puisse, sinon assurer, augmenter la probabilité d'être lu ?Merci d'avance 🖋️
D'une manière générale, il faut que ta lettre de présentation soit sérieuse et il est vraiment conseillé de s'y vendre. Je rajouterai, il faut qu'elle colle à la maison d'édition en question. Si tu écris à une maison sobre et qui publie des textes durs admettons, ce serait compliqué de commencer par "Salut les clowns, j'ai un petit numéro à vous présenter". Par contre si tu veux publier dans une maison qui met en avant un certain décalage, tu peux te lâcher un peu plus.
Il ne faut pas oublier que tu vas "bosser" avec eux pendant un certain temps, il faut donc qu'une relation de confiance soit possible.
Tout cela dans le but d'augmenter tes chances d'être lu, car il ne faut pas se le cacher, beaucoup de manuscrits envoyés par courrier ne sont pas lus du tout.
Pour ce qui est du secteur "jeunesse" je ne m'y connais pas assez pour te donner un avis, Ink-ray s'en chargera.
Je te conseille de mettre ta lettre à part de ton manuscrit et d'y inclure au moins un pitch, voire un synopsis si demandé, mais là encore ça dépend des maisons d'éditions, tu peux très bien leur demander par mail ce qu'ils attendent de la lettre.
Voilà pour mon expérience.Merci pour ta réponse
J'aimerais être en mesure d'écrire un courrier "personnalisé" pour chaque maison, malheureusement je ne "connais" la ligne éditoriale et la politique que de certaines...
C'est ce que je pensais, se vendre... ça me fait tristement penser aux lettres de motivation que j'abhorre. Je vais avoir plus de travail pour faire les courriers que je n'en ai eu pour écrire mon histoireLe 03 novembre 2020 à 11:24:09 ink-ray a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 10:33:41 GhostFag a écrit :
Je m'adresse surtout à ceux d'entre vous qui ont déjà vu une ou plusieurs de leurs œuvres publiées.
Quelle importance tient le courrier accompagnant le manuscrit ? Faut-il s'y "vendre" ? Peut-il s'avérer rédhibitoire ? Faut-il y inclure un résumé succinct de l'histoire ?
Est-il possible de le rédiger de manière "fantasque", "décalée", notamment lorsqu'il s'agit du secteur jeunesse ?
Faut-il l'inclure avec le reste du tapuscrit, avant la table des matières ?
Enfin, il y a-t-il une méthode ou une manière de faire qui puisse, sinon assurer, augmenter la probabilité d'être lu ?Merci d'avance 🖋️
Tout dépend de ton profil, de tes objectifs, des maisons sur tu cibles et de ton expérience.
On pourra en discuter plus en détail quand je rentrerai du CHU mais je te conseille vivement de rester sérieux dans ta présentation.
Quant aux astuces, y en a bien quelques unes dont on pourra discuter après. Mais elles ne garantissent certainement pas que tu seras lu.
D'accord, merci docteur !
Je vais revenir sur ta problématique. Parce qu'il y a beaucoup à dire. Grossièrement on peut y répondre en deux gros points : ce qu'il est nécessaire de mettre dans une bonne lettre de présentation et ce qu'il est préférable d'y mettre pour maximiser tes chances d'être lu.
Ce qu'il est nécessaire de mettre :
Tes coordonnées
Le titre de ton oeuvre, son genre, son nombre de mots ou de signes (espaces comprises), préciser si c'est une série ou un one-shot.
Le public/lectorat ciblé.
Une brève présentation de ton profil et surtout ta bibliographie si tu en as une. Attention à ne pas laisser paraître de l'orgueil mal placé (y a des formules à se pisser de rire comme "mon style est à cheval entre du Céline et du Houellebecq" ou "je me veux héritier de la littérature de Dostoïevski avec une inspiration kafkaïenne" ).C'est tout. Voilà le nécessaire. Ton texte te présentera, la majorité des éditeurs se contrefout de ce que tu dis de toi. En revanche, et c'est là que l'idée de "se vendre" est subtile, il y a des mentions que tu peux faire qui maximisent tes chances d'être étudié.
Astuces pour augmenter ses chances d'être lu :
Montrer que tu connais la ligne éditoriale de la maison d'édition. Ce point là, je pourrais presque le placer au-dessus tellement il fait la différence. Evoque les livres que tu as lu dans la collection que tu cibles ou a minima les auteurs que tu connais pour que l'éditeur puisse un peu te situer.
Sois poli. On y pense pas assez mais il faut que tu montres que tu respectes le travail de l'éditeur et mesure la difficulté de son travail.
Sois professionnel. Ne te place pas en auteur désespéré qui s'écrase face à l'éditeur, ne parle pas non plus comme si l'éditeur te devait quoi que ce soit. Si tu dois évoquer la perspective d'un contrat, fais-le avec un conditionnel neutre et mesuré. Sans fioriture, sans donner l'impression d'implorer
Au-delà même de la lettre : NE RELANCE PAS l'éditeur sauf s'il a dépassé un délai qu'il t'avait donné pour fournir une réponse. Il faut patienter. Trois, quatre, cinq, huit mois... c'est important.
Montre que tu es sérieux : dans ta manière de rédiger, c'est inutile de te "vendre" ou de répondre explicitement à la question "pourquoi moi et pas un autre ?". En revanche il est important de rédiger ta présentation avec rigueur et efficacité.
Si tu as déjà été refusé par cette maison d'édition par autre chose qu'un refus-type pour un précédent texte, précise-le.
Présente BIEN ton récit. Idéalement quand t'es au format numérique c'est Times ou Calibri 12, interligne 1,5 ou double, justification, absence de puces, pages numérotées. Si tu fais quelques écarts, c'est pas dramatique, mais ça aide à être étudié, même inconsciemment.Si tu veux je peux poster mes propres lettres de présentation qui m'ont déjà valu des "oui"
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me répondre avec autant de précision. Je prends note de tout ça.
La chose qui, finalement, me semble la plus complexe, c'est de montrer ma connaissance de la ligne éditoriale de la maison en question. Pour certaines c'est le cas, notamment celles qui publient des histoires que je lis depuis mon enfance... mais d'autres maisons publient vraiment de "tout" et c'est un peu compliqué de mettre le doigt sur une ligne éditoriale ou sur un éventuel fil conducteur.
Encore une fois merci, ces conseils/directives me seront d'une grande aide ces prochains jours
sur l'ancien topic, quelqu'un (Ink si je me souviens bien) avait listé un certain nombre de concours littéraires (surtout nouvelles). Si qqn se souvient ou avait copié coller, il pourrait les remettre svp?
Le 03 novembre 2020 à 18:27:01 filmophile a écrit :
Salut,
sur l'ancien topic, quelqu'un (Ink si je me souviens bien) avait listé un certain nombre de concours littéraires (surtout nouvelles). Si qqn se souvient ou avait copié coller, il pourrait les remettre svp?
J'ai ça, attends quelques minutes.
Question complètement random. Je sais pas si je l'avais déjà posée sur un autre topic.
Vous avez des conseils sur comment créer un bon mystère de type Agatha Christie ? Un mystère qui se tienne, qui soit bien ficelé avec des fausse pistes qui tiennent la route. Un mystère qui génère suffisamment de curiosité chez le lecteur ?
J'aimerais bien en écrire un, mais je sais pas par où commencer. Je sais plus ou moins qui est le coupable, ses motivations et qui est la victime... Mais j'ai du mal à avoir une idée coherente de comment développer la trame de façon crédible.
Le Prix du Jeune Ecrivain de langue Française (PJEF pour les intimes ) : https://www.pjef.net/concours/modalites-de-participation-et-inscription
C’est le concours de référence francophone pour la nouvelle. Rémunération modeste mais vrai tremplin pour la littérature blanche. La participation est payante (20 euros depuis l’année dernière ) et les meilleurs reçoivent une fiche de lecture qui brosse une critique de leur texte. Il s’adresse aux écrivains de moins de 26 ans. Le thème est libre. Les auteurs déjà édités ne peuvent plus candidater.
Le Concours CROUS : https://www.etudiant.gouv.fr/cid133546/presentation-des-concours-de-creation-etudiante.html#nouvelle Un concours annuel. Il y a assez peu de concurrence, puisque la répartition se fait par académie. Vous êtes en lice contre quelques dizaines de textes et les deux voire trois premiers prix remportent une certaine somme d’argent (entre 150 et 500 euros selon la région) et peuvent candidater au niveau national (et gagner jusqu’à 2000 euros supplémentaires). Le concours est réservé aux étudiants (pas de distinction d'âge). Le thème est imposé chaque année.
Le Prix Interrégional des Jeunes Auteurs (ou, plus joliment, PIJA) : http://www.pija.ch/ prix suisse pour les 15-20 ans, récompenses financières à la clé.
Le Prix des Ecrivains de Gruyères (ou, moins joliment, PEG) https://www.lhebe.ch/prix_ecriture/
Dans la continuité du PIJA, mais pour les 21 ans et + (5 mots de patois suisse à caler dans les nouvelles parmi une liste)
Le Prix Nougaro : https://prixnougaro.laregion.fr/ Pour les chanceux de la région Occitanie, en partenariat avec l’association du PJE. Un concours sympatoche à thème libre, qui ne propose pas de dotation financière mais un tremplin en région. L’occasion de se faire des contacts ! Les prix sont divisés en deux catégories selon l’âge et les récompenses dépendent de cette catégorie. Seuls les résidents de la région Occitanie de moins de 25 ans peuvent participer.
Le Concours Emergences : https://www.la-charte.fr/actualites/appel-a-candidatures-emergences-3-saison-3/ (j’ai pas trouvé de bulletin pour le concours de cette année, mais il doit être/sera trouvable sur le net). Il est organisé par la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse, sans surprise, ils sont à la recherche de nouvelles pour les petits (9-12 ans).
C’est un prix destiné aux auteurs déjà édités et propose une rémunération de 500 euros. La nouvelle doit comporter moins de 5000 signes (c’est très peu) et répondre à une phrase d’amorce qui dépend de l’année. Vous devrez joindre à votre candidature une lettre de motivation ! Il faut être Français pour candidater.
Pour une liste plus exhaustive cf : https://www.concoursnouvelles.com/concours-par-date
Données du topic
- Auteur
- --crazymarty--
- Date de création
- 2 octobre 2020 à 17:12:51
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