Khey et écrivain.
Le 28 octobre 2020 à 19:24:44 ink-ray a écrit :
Bon, après discussion avec plusieurs d'entre vous par MP il va vraiment falloir qu'on discute de la nécessité de ne pas se placer en position d'infériorité quand on cause à un éditeur. Et celle de désacraliser ce métier et la publication en tant que telle
La pression
On dirait des Célestin face à leur éditeur
Le 28 octobre 2020 à 20:15:04 Pessimiste2018 a écrit :
Le 28 octobre 2020 à 19:24:44 ink-ray a écrit :
Bon, après discussion avec plusieurs d'entre vous par MP il va vraiment falloir qu'on discute de la nécessité de ne pas se placer en position d'infériorité quand on cause à un éditeur. Et celle de désacraliser ce métier et la publication en tant que telleLa pression
On dirait des Célestin face à leur éditeur
Mais ça me tue, bordel
Je vise personne en particulier et je dirais même que je comprends puisque j'ai moi aussi été le petit gars intimidé face à ses premiers contrats
Mais beaucoup de primo-romanciers s'écrasent vraiment comme des carpettes face aux éditeurs et signent des contrats absolument indignes
Ça me bute. Et je dis même pas ça forcément pour les kheys d'ici, j'en vois sur mes réseaux persos, sur les forums d'écriture...
Accepter un contrat où :
Tu as des exemplaires à acheter
Tu as le moindre centime à payer pour les corrections ou un biographe
Tu dois céder tes droits d'auteurs jusqu'à X exemplaires vendus et accepter de n'en recevoir qu'après
Tu as une clause de préférence qui te lie à une maison
Tu payes le moindre service, peu importe lequel
Ça ne se SIGNE PAS. Enfin, vous faites ce que vous voulez, mais c'est vous laisser marcher dessus. Vous êtes pas des paillassons, à un moment il faut avoir une dignité.
Si l'éditeur est compétent, il vous propose un contrat correct. Et il ne vous arrachera pas votre si précieux contrat parce que vous exigez de la décence dans votre relation. Ou s'il le fait, vous n'avez rien perdu.
Je pense sincèrement qu'il ne faut pas voir l'édition comme une fin en soi. Publier, ça sera magique la première fois : vous aurez votre exemplaire entre les mains, vous le reniflerez avec extase, vous le poserez sur votre étagère avec fierté... mais ça ne sera que ça : une excitation fulgurante mais temporaire.
Vous ne devez pas baser vos contrats sur cette perspective alléchante.
Signer avec une maison de branques, c'est risquer de faire des ventes confidentielles. 10, 20, 30, 50 grand max... et c'est nul. C'est vraiment nul.
C'est pas "nul" dans le sens où il faut vendre pour exister en tant qu'auteur. C'est nul dans le sens où, avec une belle maison (pas une grande maison, une belle maison) tu peux ajouter un ou plusieurs zéro à ce chiffre et offrir à ton livre une belle vie.
Scotchez vos couilles quand vous êtes contactés par un éditeur. Y a des trucs qui sont pas acceptables sur un contrat. Quand vous signez pour un CDI, vous acceptez de payer pour bosser ? Ici, c'est pareil, même si vous n'êtes pas des auteurs pros.
Ne pas être pro ne signifie pas qu'il faut se brader. Le mépris du monde du livre pour ses auteurs (qui en sont pourtant le moteur) vient entre autres du fait que les auteurs ne s'affirment pas comme des professionnels de la création.
Tenir son livre entre ses mains, ça ne vaut pas la laisse que certains éditeurs veulent vous mettre au cou.
Et si c'est si important que ça pour vous d'avoir un objet-livre entre les mains que vous pourrez modestement diffuser, ne vous engagez pas dans des contrats aussi indignes : obliquez sur l'auto-édition.
Mais si aucune maison correcte (dans ses clauses et sa diffusion) n'accepte votre manuscrit alors que vous avez fait 20-30 envois, ce ne sont pas les maisons qui ont un souci. C'est votre texte
Ok merci Ink, je prends note.
Je suis très loin d'être quelqu'un qui se laisse marcher dessus mais je ne connais tellement pas ce monde que j'aurais peut-être cru que c'était la norme par exemple
Salut !
J'ai besoin d'avis et de conseils. Ca concerne plus la structure et le rythme du récit.
J'ai en tête une histoire d'enquête et au milieu d'icelui, mes protagonistes arrivent enfin à savoir qui est le responsable. Il le pourchasse pendant le troisième quart. ( je découpe mon histoire en quart ) Une fois attrapé ils découvrent que ce n'est qu'un homme de paille et que derrière lui se trouve une institution plus importante.
Je vous passe les détails mais le dernier quart sera sanglant
Ma question est : d'après vous, est-ce trop loin dans l'histoire pour avoir une telle révélation ? Sachant que je me dis que un quart fera environ 10 chapitres et que je pense tourner à 2,5k mots par chapitre ( donc sur 25k mots par quart )
Merci
Vous vous posez trop de questions, je crois que vous avez surtout besoin d'être rassurés.
Du coup, pour te répondre : non, je trouve assez commun que l'on découvre qu'un mal plus important se cache derrière ce que l'on considérait jusqu'alors comme le grand méchant de l'histoire. Cela permet de rehausser la tension pour le dernier quart, alors que l'on croyait le plan diabolique désamorcé par les héros.
Le 30 octobre 2020 à 15:32:04 Darth_Golgoth a écrit :
Salut !J'ai besoin d'avis et de conseils. Ca concerne plus la structure et le rythme du récit.
J'ai en tête une histoire d'enquête et au milieu d'icelui, mes protagonistes arrivent enfin à savoir qui est le responsable. Il le pourchasse pendant le troisième quart. ( je découpe mon histoire en quart ) Une fois attrapé ils découvrent que ce n'est qu'un homme de paille et que derrière lui se trouve une institution plus importante.
Je vous passe les détails mais le dernier quart sera sanglant
Ma question est : d'après vous, est-ce trop loin dans l'histoire pour avoir une telle révélation ? Sachant que je me dis que un quart fera environ 10 chapitres et que je pense tourner à 2,5k mots par chapitre ( donc sur 25k mots par quart )
Merci
Te pose pas la question et écris
C'est ton texte qui te donnera la réponse : y a que toi qui connais son rythme, l'intensité de la tension, la puissance des revirement narratifs...
Ça peut foirer parce que c'est trop tard. Mais ça peut aussi être très bon. Tout dépend de ton niveau, de tes ambitions et de la manière dont tu concrétises tout ça
(100k mots au total pour un récit d'enquête c'est assez inhabituel, par contre : ça existe, mais quand on débute c'est clairement pas un genre facile donc à toi de voir si tu arrives à rythmer sur la longueur sans te perdre ou perdre ton lecteur)
Le 30 octobre 2020 à 15:38:17 Aaronique a écrit :
Vous vous posez trop de questions, je crois que vous avez surtout besoin d'être rassurés.Du coup, pour te répondre : non, je trouve assez commun que l'on découvre qu'un mal plus important se cache derrière ce que l'on considérait jusqu'alors comme le grand méchant de l'histoire. Cela permet de rehausser la tension pour le dernier quart, alors que l'on croyait le plan diabolique désamorcé par les héros.
Ouais effectivement j'ai besoin de me rassurer, merci beaucoup
Le 30 octobre 2020 à 15:51:25 ink-ray a écrit :
Le 30 octobre 2020 à 15:32:04 Darth_Golgoth a écrit :
Salut !J'ai besoin d'avis et de conseils. Ca concerne plus la structure et le rythme du récit.
J'ai en tête une histoire d'enquête et au milieu d'icelui, mes protagonistes arrivent enfin à savoir qui est le responsable. Il le pourchasse pendant le troisième quart. ( je découpe mon histoire en quart ) Une fois attrapé ils découvrent que ce n'est qu'un homme de paille et que derrière lui se trouve une institution plus importante.
Je vous passe les détails mais le dernier quart sera sanglant
Ma question est : d'après vous, est-ce trop loin dans l'histoire pour avoir une telle révélation ? Sachant que je me dis que un quart fera environ 10 chapitres et que je pense tourner à 2,5k mots par chapitre ( donc sur 25k mots par quart )
Merci
Te pose pas la question et écris
C'est ton texte qui te donnera la réponse : y a que toi qui connais son rythme, l'intensité de la tension, la puissance des revirement narratifs...Ça peut foirer parce que c'est trop tard. Mais ça peut aussi être très bon. Tout dépend de ton niveau, de tes ambitions et de la manière dont tu concrétises tout ça
(100k mots au total pour un récit d'enquête c'est assez inhabituel, par contre : ça existe, mais quand on débute c'est clairement pas un genre facile donc à toi de voir si tu arrives à rythmer sur la longueur sans te perdre ou perdre ton lecteur)
Ok alors je continue comme je pensais alors, merci à toi aussi
On va dire que 100k mots c'est mon maximum je pense faire entre 80k et 100k
Je sais que ça peut paraître long mais à la différence d'un Hercule Poirot par exemple, je compte beaucoup plus développer les personnages principaux / récurrents et les faire évoluer au cours de l'histoire, là où justement le personnage d'Hercule Poirot évolue peu au cours de ses enquêtes. ( c'est certainement un mauvais exemple )
Sinon je suis bien conscient que la nécessité de bien jauger entre action, description et découverte est d'autant plus importante dans un récit d'enquête.
C'est pour ça que je sépare mon histoire en quart, une grosse découverte par quart. Le reste c'est du développement, de l'action ou de l'enquête
Le 30 octobre 2020 à 16:03:54 ink-ray a écrit :
D'ailleurs je viens de recevoir mon premier BàT de l'année pour une anthologie. Ça fait plaisir même si le confinement bousillera sûrement sa parution
GG ! Par contre c'est quoi un BàT ?
Le 30 octobre 2020 à 16:07:15 Darth_Golgoth a écrit :
Le 30 octobre 2020 à 16:03:54 ink-ray a écrit :
D'ailleurs je viens de recevoir mon premier BàT de l'année pour une anthologie. Ça fait plaisir même si le confinement bousillera sûrement sa parutionGG ! Par contre c'est quoi un BàT ?
Bon à tirer.
Je n'avais vu aucune réponse à ce sujet, mais personne n'est chaud pour la NaNo
C'est pendant le confinement en plus.
Le 30 octobre 2020 à 16:08:05 Aaronique a écrit :
Le 30 octobre 2020 à 16:07:15 Darth_Golgoth a écrit :
Le 30 octobre 2020 à 16:03:54 ink-ray a écrit :
D'ailleurs je viens de recevoir mon premier BàT de l'année pour une anthologie. Ça fait plaisir même si le confinement bousillera sûrement sa parutionGG ! Par contre c'est quoi un BàT ?
Bon à tirer.
Voilà. Bon à Tirer. En gros la version finale du manuscrit qui part à l'impression. Le moment où tu serres le cul pour pas voir une faute quoi.
Le 30 octobre 2020 à 16:09:36 Aaronique a écrit :
Je n'avais vu aucune réponse à ce sujet, mais personne n'est chaud pour la NaNo
C'est pendant le confinement en plus.
C'est mort pour moi. Je suis en pleine période de corrections + de rush au CHU donc j'ai clairement pas le loisir de tenter un Nano.
Mais n'hésite pas à te lancer et partager tes avancées ici
Le 30 octobre 2020 à 16:22:45 ink-ray a écrit :
Le 30 octobre 2020 à 16:09:36 Aaronique a écrit :
Je n'avais vu aucune réponse à ce sujet, mais personne n'est chaud pour la NaNo
C'est pendant le confinement en plus.C'est mort pour moi. Je suis en pleine période de corrections + de rush au CHU donc j'ai clairement pas le loisir de tenter un Nano.
Mais n'hésite pas à te lancer et partager tes avancées ici
T'inquiète, je n'attendais pas ton autorisation.
Le 30 octobre 2020 à 16:36:48 Aaronique a écrit :
Le 30 octobre 2020 à 16:22:45 ink-ray a écrit :
Le 30 octobre 2020 à 16:09:36 Aaronique a écrit :
Je n'avais vu aucune réponse à ce sujet, mais personne n'est chaud pour la NaNo
C'est pendant le confinement en plus.C'est mort pour moi. Je suis en pleine période de corrections + de rush au CHU donc j'ai clairement pas le loisir de tenter un Nano.
Mais n'hésite pas à te lancer et partager tes avancées ici
T'inquiète, je n'attendais pas ton autorisation.
C'est moins une question d'autorisation que d'affirmation que si toi tu le tentes, tu trouveras ici des conseils et astuces si tu les demandes.
Le 28 octobre 2020 à 21:02:51 ink-ray a écrit :
Le 28 octobre 2020 à 20:15:04 Pessimiste2018 a écrit :
Le 28 octobre 2020 à 19:24:44 ink-ray a écrit :
Bon, après discussion avec plusieurs d'entre vous par MP il va vraiment falloir qu'on discute de la nécessité de ne pas se placer en position d'infériorité quand on cause à un éditeur. Et celle de désacraliser ce métier et la publication en tant que telleLa pression
On dirait des Célestin face à leur éditeur
Mais ça me tue, bordel
Je vise personne en particulier et je dirais même que je comprends puisque j'ai moi aussi été le petit gars intimidé face à ses premiers contrats
Mais beaucoup de primo-romanciers s'écrasent vraiment comme des carpettes face aux éditeurs et signent des contrats absolument indignes
Ça me bute. Et je dis même pas ça forcément pour les kheys d'ici, j'en vois sur mes réseaux persos, sur les forums d'écriture...
Accepter un contrat où :
Tu as des exemplaires à acheter
Tu as le moindre centime à payer pour les corrections ou un biographe
Tu dois céder tes droits d'auteurs jusqu'à X exemplaires vendus et accepter de n'en recevoir qu'après
Tu as une clause de préférence qui te lie à une maison
Tu payes le moindre service, peu importe lequelÇa ne se SIGNE PAS. Enfin, vous faites ce que vous voulez, mais c'est vous laisser marcher dessus. Vous êtes pas des paillassons, à un moment il faut avoir une dignité.
Si l'éditeur est compétent, il vous propose un contrat correct. Et il ne vous arrachera pas votre si précieux contrat parce que vous exigez de la décence dans votre relation. Ou s'il le fait, vous n'avez rien perdu.
Je pense sincèrement qu'il ne faut pas voir l'édition comme une fin en soi. Publier, ça sera magique la première fois : vous aurez votre exemplaire entre les mains, vous le reniflerez avec extase, vous le poserez sur votre étagère avec fierté... mais ça ne sera que ça : une excitation fulgurante mais temporaire.
Vous ne devez pas baser vos contrats sur cette perspective alléchante.
Signer avec une maison de branques, c'est risquer de faire des ventes confidentielles. 10, 20, 30, 50 grand max... et c'est nul. C'est vraiment nul.
C'est pas "nul" dans le sens où il faut vendre pour exister en tant qu'auteur. C'est nul dans le sens où, avec une belle maison (pas une grande maison, une belle maison) tu peux ajouter un ou plusieurs zéro à ce chiffre et offrir à ton livre une belle vie.
Scotchez vos couilles quand vous êtes contactés par un éditeur. Y a des trucs qui sont pas acceptables sur un contrat. Quand vous signez pour un CDI, vous acceptez de payer pour bosser ? Ici, c'est pareil, même si vous n'êtes pas des auteurs pros.
Ne pas être pro ne signifie pas qu'il faut se brader. Le mépris du monde du livre pour ses auteurs (qui en sont pourtant le moteur) vient entre autres du fait que les auteurs ne s'affirment pas comme des professionnels de la création.
Tenir son livre entre ses mains, ça ne vaut pas la laisse que certains éditeurs veulent vous mettre au cou.
Et si c'est si important que ça pour vous d'avoir un objet-livre entre les mains que vous pourrez modestement diffuser, ne vous engagez pas dans des contrats aussi indignes : obliquez sur l'auto-édition.
Mais si aucune maison correcte (dans ses clauses et sa diffusion) n'accepte votre manuscrit alors que vous avez fait 20-30 envois, ce ne sont pas les maisons qui ont un souci. C'est votre texte
Il existe des éditeurs comme ça ?
Bon bah merci du conseil ink ray
Le 30 octobre 2020 à 16:09:36 Aaronique a écrit :
Je n'avais vu aucune réponse à ce sujet, mais personne n'est chaud pour la NaNo
C'est pendant le confinement en plus.
Pour être franche, je n'ai jamais compris l'intérêt du concept.
Il n'y a pas de motivation ni de raison pour écrire un roman de 50.000 mots. Il n'y a pas de prix à la clé, et aucune raison pour que quelqu'un le lise, ton roman. Du coup quel intérêt ? Je veux dire, quelle différence avec le reste de l'année ?
Ça me rappelle un autre "concours" amateur auquel je participais il y a quelques années. On était une dizaine sur un forum, on écrivait une nouvelle sur base de trois règles préétablie. Ensuite venait la fase des votes : tous les participants devaient impérativement lire les autres nouvelles, donner un avis constructif et voter. Il y avait un gagnant, mais tous les participants recevaient un vrai feedback et aussi la satisfaction d'être lus. Il y avait des motivations concrètes pour écrire quoi.
Le 30 octobre 2020 à 17:37:59 Eruvande a écrit :
Le 30 octobre 2020 à 16:09:36 Aaronique a écrit :
Je n'avais vu aucune réponse à ce sujet, mais personne n'est chaud pour la NaNo
C'est pendant le confinement en plus.Pour être franche, je n'ai jamais compris l'intérêt du concept.
Il n'y a pas de motivation ni de raison pour écrire un roman de 50.000 mots. Il n'y a pas de prix à la clé, et aucune raison pour que quelqu'un le lise, ton roman. Du coup quel intérêt ? Je veux dire, quelle différence avec le reste de l'année ?
Ça me rappelle un autre "concours" amateur auquel je participais il y a quelques années. On était une dizaine sur un forum, on écrivait une nouvelle sur base de trois règles préétablie. Ensuite venait la fase des votes : tous les participants devaient impérativement lire les autres nouvelles, donner un avis constructif et voter. Il y avait un gagnant, mais tous les participants recevaient un vrai feedback et aussi la satisfaction d'être lus. Il y avait des motivations concrètes pour écrire quoi.
Apprendre à s'imposer une discipline de travail concrète. Ça fait défaut à beaucoup d'auteurs et l'émulation en aide pas mal.
Je l'ai jamais fait parce que j'ai 1) pas le temps et 2) pas une conception de l'écriture cohérente avec ce genre de challenge. Mais y en a plein qui en tirent du bon !
Le 30 octobre 2020 à 17:49:15 ink-ray a écrit :
Le 30 octobre 2020 à 17:37:59 Eruvande a écrit :
Le 30 octobre 2020 à 16:09:36 Aaronique a écrit :
Je n'avais vu aucune réponse à ce sujet, mais personne n'est chaud pour la NaNo
C'est pendant le confinement en plus.Pour être franche, je n'ai jamais compris l'intérêt du concept.
Il n'y a pas de motivation ni de raison pour écrire un roman de 50.000 mots. Il n'y a pas de prix à la clé, et aucune raison pour que quelqu'un le lise, ton roman. Du coup quel intérêt ? Je veux dire, quelle différence avec le reste de l'année ?
Ça me rappelle un autre "concours" amateur auquel je participais il y a quelques années. On était une dizaine sur un forum, on écrivait une nouvelle sur base de trois règles préétablie. Ensuite venait la fase des votes : tous les participants devaient impérativement lire les autres nouvelles, donner un avis constructif et voter. Il y avait un gagnant, mais tous les participants recevaient un vrai feedback et aussi la satisfaction d'être lus. Il y avait des motivations concrètes pour écrire quoi.
Apprendre à s'imposer une discipline de travail concrète. Ça fait défaut à beaucoup d'auteurs et l'émulation en aide pas mal.
Je l'ai jamais fait parce que j'ai 1) pas le temps et 2) pas une conception de l'écriture cohérente avec ce genre de challenge. Mais y en a plein qui en tirent du bon !
Je vois.
En gros, c'est juste un "coup de pouce" pour les gens qui ont déjà une prédisposition à la discipline .
Les connards paresseux sympathiques loosers comme moi on a pas encore trouvé notre pilule...
Perso, je ne réussis à m'imposer une discipline que si je sais que quelqu'un d'autre que moi attend quelque chose de moi.
Du coup, le NaNoWriMo... ben pour moi c'est bof .
Mais je souhaite bon courage à tous ceux qui s'y attèleront !
Données du topic
- Auteur
- --crazymarty--
- Date de création
- 2 octobre 2020 à 17:12:51
- Nb. messages archivés
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