Khey et écrivain.
Le 20 octobre 2020 à 20:10:18 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:06:51 Dunwich-Monst a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:02:31 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 19:54:33 Eruvande a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 19:24:26 ink-ray a écrit :
Si ça peut t'aider pour Exprim' (c'est une belle collection donc je comprendrais que tu veuilles la tenter)... les éditeurs attendent des textes aux voix fortes, bien incarnées, qui tranchent avec le Young Adult habituel. Inutile de leur proposer une énième dystopie ou roman de fantasy / SF s'il n'y a pas un argument clair qui te démarque des autres.Si tu les recontactes, mentionne bien cette volonté d'incarnation des personnages (c'est une idée qu'ils apprécient) et montre que tu as compris ce qu'ils attendent.
Pour Exprim', on est typiquement dans la situation où si tu veux les séduire, il faut avoir lu plusieurs de leurs romans. Car ils ont un type d'ambiance, une essence toute particulière qui fait que tu reconnais facilement leur patte et leur identité artistique.
Tu peux expliquer un peu ce que tu racontes concernant l'incarnation des personnages ? Avec des exemples peut-être ?
Pour eux, un personnage n'est pas qu'un outil narrative. C'est une entité aux multiples dimensions, qui a des valeurs, des qualités, des défauts, des convictions puissantes qui ne passent pas que par la description.
De chez eux j'ai lu Marquise / Toffee Darling et les Insoumis du Blizzard entre autres : les personnages sont la grande force de ces récits. Qu'on aime ou qu'on aime pas.
En gros, ils cherchent des personnages qui ont une vie au-delà de l'intérêt narratif qu'ils revêtent. Pour mon dernier manuscrit, ils m'ont refusé justement au motif de ce "manque d'incarnation" (je cite), alors que tout le reste roulait d'après eux (et je leur ai envoyé six romans, j'ai jamais été aussi proche du oui). Pour moi, ce qu'ils entendent par incarnation c'est l'humanité des personnages, y compris lorsque ce sont des antagonistes ou des anti-héros. Ils ont besoin de scènes qui marchent, qui font un véritable écho chez le lecteurs. Pas des tire-larmes, ou un débordement de lyrisme et d'épique : ils veulent des persos percutants, aux valeurs fortes qui, pour les citer encore une fois "ruent dans les brancards".
C'est une expression que toutes les ME utilisent, ça ne veut plus rien dire du tout
Elle est particulièrement marquée chez Exprim et ça se ressent dans leurs bouquins.
Prends un Scrinéo et un Exprim, prends un Syros et un Exprim, prends un PKJ et un Exprim, un Actes Sud Jeunesse et un Exprim, t'as clairement pas le même genre de voix niveau personnages.
Je parlais de "ruer dans les brancards", au temps pour moi
Le 20 octobre 2020 à 20:07:10 Eruvande a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:02:31 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 19:54:33 Eruvande a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 19:24:26 ink-ray a écrit :
Si ça peut t'aider pour Exprim' (c'est une belle collection donc je comprendrais que tu veuilles la tenter)... les éditeurs attendent des textes aux voix fortes, bien incarnées, qui tranchent avec le Young Adult habituel. Inutile de leur proposer une énième dystopie ou roman de fantasy / SF s'il n'y a pas un argument clair qui te démarque des autres.Si tu les recontactes, mentionne bien cette volonté d'incarnation des personnages (c'est une idée qu'ils apprécient) et montre que tu as compris ce qu'ils attendent.
Pour Exprim', on est typiquement dans la situation où si tu veux les séduire, il faut avoir lu plusieurs de leurs romans. Car ils ont un type d'ambiance, une essence toute particulière qui fait que tu reconnais facilement leur patte et leur identité artistique.
Tu peux expliquer un peu ce que tu racontes concernant l'incarnation des personnages ? Avec des exemples peut-être ?
Pour eux, un personnage n'est pas qu'un outil narrative. C'est une entité aux multiples dimensions, qui a des valeurs, des qualités, des défauts, des convictions puissantes qui ne passent pas que par la description.
De chez eux j'ai lu Marquise / Toffee Darling et les Insoumis du Blizzard entre autres : les personnages sont la grande force de ces récits. Qu'on aime ou qu'on aime pas.
En gros, ils cherchent des personnages qui ont une vie au-delà de l'intérêt narratif qu'ils revêtent. Pour mon dernier manuscrit, ils m'ont refusé justement au motif de ce "manque d'incarnation" (je cite), alors que tout le reste roulait d'après eux (et je leur ai envoyé six romans, j'ai jamais été aussi proche du oui). Pour moi, ce qu'ils entendent par incarnation c'est l'humanité des personnages, y compris lorsque ce sont des antagonistes ou des anti-héros. Ils ont besoin de scènes qui marchent, qui font un véritable écho chez le lecteurs. Pas des tire-larmes, ou un débordement de lyrisme et d'épique : ils veulent des persos percutants, aux valeurs fortes qui, pour les citer encore une fois "ruent dans les brancards".
Je crois que je comprends mais en fait je comprends deux choses :
- Ils veulent des personnages avec des personnalités. Ils doivent avoir un caractère propre, des motivations, une histoire, etc.
En théorie, tous les personnages sont censés, par défaut, avoir un caractère propre, des motivations et une histoire
- Ils veulent des personnages "forts", qui sortent du lot.
Ils veulent des personnages que tu retiens, qui restent avec toi après la lecture, qui ont brillé par leur humanité (dans toute la diversité de ce que ça peut vouloir dire, pas juste dans le sens positif).
C'est pas la même chose. Tu peux avoir un personnage bien défini mais qui soit un nulos. Tu peux même définir un personnage très ennuyant mais bien caractérisé.
Eux s'en foutent que ton personnage soit une loque ou l'archétype du mec à succès. Ils veulent simplement qu'il ait de l'épaisseur, qu'il soit construit et qu'à aucun moment ses actions passent pour un outil narratif au service de l'intrigue.
Le 20 octobre 2020 à 20:12:33 Dunwich-Monst a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:10:18 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:06:51 Dunwich-Monst a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:02:31 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 19:54:33 Eruvande a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 19:24:26 ink-ray a écrit :
Si ça peut t'aider pour Exprim' (c'est une belle collection donc je comprendrais que tu veuilles la tenter)... les éditeurs attendent des textes aux voix fortes, bien incarnées, qui tranchent avec le Young Adult habituel. Inutile de leur proposer une énième dystopie ou roman de fantasy / SF s'il n'y a pas un argument clair qui te démarque des autres.Si tu les recontactes, mentionne bien cette volonté d'incarnation des personnages (c'est une idée qu'ils apprécient) et montre que tu as compris ce qu'ils attendent.
Pour Exprim', on est typiquement dans la situation où si tu veux les séduire, il faut avoir lu plusieurs de leurs romans. Car ils ont un type d'ambiance, une essence toute particulière qui fait que tu reconnais facilement leur patte et leur identité artistique.
Tu peux expliquer un peu ce que tu racontes concernant l'incarnation des personnages ? Avec des exemples peut-être ?
Pour eux, un personnage n'est pas qu'un outil narrative. C'est une entité aux multiples dimensions, qui a des valeurs, des qualités, des défauts, des convictions puissantes qui ne passent pas que par la description.
De chez eux j'ai lu Marquise / Toffee Darling et les Insoumis du Blizzard entre autres : les personnages sont la grande force de ces récits. Qu'on aime ou qu'on aime pas.
En gros, ils cherchent des personnages qui ont une vie au-delà de l'intérêt narratif qu'ils revêtent. Pour mon dernier manuscrit, ils m'ont refusé justement au motif de ce "manque d'incarnation" (je cite), alors que tout le reste roulait d'après eux (et je leur ai envoyé six romans, j'ai jamais été aussi proche du oui). Pour moi, ce qu'ils entendent par incarnation c'est l'humanité des personnages, y compris lorsque ce sont des antagonistes ou des anti-héros. Ils ont besoin de scènes qui marchent, qui font un véritable écho chez le lecteurs. Pas des tire-larmes, ou un débordement de lyrisme et d'épique : ils veulent des persos percutants, aux valeurs fortes qui, pour les citer encore une fois "ruent dans les brancards".
C'est une expression que toutes les ME utilisent, ça ne veut plus rien dire du tout
Elle est particulièrement marquée chez Exprim et ça se ressent dans leurs bouquins.
Prends un Scrinéo et un Exprim, prends un Syros et un Exprim, prends un PKJ et un Exprim, un Actes Sud Jeunesse et un Exprim, t'as clairement pas le même genre de voix niveau personnages.Je parlais de "ruer dans les brancards", au temps pour moi
J'ai jamais entendu une autre ME me dire ça qu'eux, mais je veux bien te croire
C'est moins cette idée-là que la plus globale idée d'incarnation qui est importante pour eux
Mais Ink, parmi tous les romans que je considère être comme des chefs d'œuvre, aucun n'a pas de personnages qui m'aient marqué pendant et après ma lecture.
Je veux dire, j'ai l'impression que ce qu'ils attendent d'un roman pour qu'il soit publié chez eux, c'est quelque chose de nécessaire dans l'élaboration d'un roman de qualité. On est censés dans tous les cas l'avoir, cette qualité.
Je vous en remercie humblement.
Le 20 octobre 2020 à 20:16:48 ElqNevrotique a écrit :
Salut les écrivains, j'ai envie de bien écrire, comment je fais ?
Écris !
Puis, si t'as le temps, lis.
(Concernant ton deuxième message, je laisse les autres te répondre. Mais encore une fois, la priorité, c'est d'écrire !)
Le 20 octobre 2020 à 20:16:16 Candistanton a écrit :
Mais Ink, parmi tous les romans que je considère être comme des chefs d'œuvre, aucun n'a pas de personnages qui m'aient marqué pendant et après ma lecture.Je veux dire, j'ai l'impression que ce qu'ils attendent d'un roman pour qu'il soit publié chez eux, c'est quelque chose de nécessaire dans l'élaboration d'un roman de qualité. On est censés dans tous les cas l'avoir, cette qualité.
Tous les romans édités ne sont pas des chefs-d'oeuvres. Faut bien considérer ça.
Oui, le roman parfait, ou suffisamment pour graver la mémoire collective au fer rouge, aura forcément des personnages incarnés. Mais tous les manuscrits publiés par Sarbacane (ou Gallimard, ou Flammarion...) n'ont pas forcément comme qualité première cette épaisseur des personnages. Eux, c'est ce qu'ils vont regarder en premier.
Tous les romans publiés (et tous les romans à succès) n'ont pas forcément cette qualité-là. Ils en ont sûrement d'autres, mais cette humanité est loin d'être une norme parmi tous les textes qui terminent sur les rayons
Alors... oui, on peut dire qu'ils cherchent du roman "de qualité". D'où l'idée que si tu édites chez eux, c'est que tu produis quand même de la bonne came
Le 20 octobre 2020 à 20:16:16 Candistanton a écrit :
Mais Ink, parmi tous les romans que je considère être comme des chefs d'œuvre, aucun n'a pas de personnages qui m'aient marqué pendant et après ma lecture.Je veux dire, j'ai l'impression que ce qu'ils attendent d'un roman pour qu'il soit publié chez eux, c'est quelque chose de nécessaire dans l'élaboration d'un roman de qualité. On est censés dans tous les cas l'avoir, cette qualité.
Sans vouloir être méprisant, on parle là d'une ME qui publie de la littérature young adult, c'est pas du Tolstoï ou du Dostoïevski, ou du Balzac pour rester par chez nous, dont les chefs-d'œuvre sont truffés de personnages incarnés.
Le 20 octobre 2020 à 20:19:04 Candistanton a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:16:48 ElqNevrotique a écrit :
Salut les écrivains, j'ai envie de bien écrire, comment je fais ?Écris !
Puis, si t'as le temps, lis.
(Concernant ton deuxième message, je laisse les autres te répondre. Mais encore une fois, la priorité, c'est d'écrire !)
Si seulement je m'étais tourné vers ça plutôt que de me péter avec je ne sais quelles merdes pour fuir plutôt qu'à travers l'art.
Je regrette tellement. Tu crois que ça se rattrape ?
Le 20 octobre 2020 à 20:18:24 Dunwich-Monst a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:14:47 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:12:33 Dunwich-Monst a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:10:18 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:06:51 Dunwich-Monst a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:02:31 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 19:54:33 Eruvande a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 19:24:26 ink-ray a écrit :
Si ça peut t'aider pour Exprim' (c'est une belle collection donc je comprendrais que tu veuilles la tenter)... les éditeurs attendent des textes aux voix fortes, bien incarnées, qui tranchent avec le Young Adult habituel. Inutile de leur proposer une énième dystopie ou roman de fantasy / SF s'il n'y a pas un argument clair qui te démarque des autres.Si tu les recontactes, mentionne bien cette volonté d'incarnation des personnages (c'est une idée qu'ils apprécient) et montre que tu as compris ce qu'ils attendent.
Pour Exprim', on est typiquement dans la situation où si tu veux les séduire, il faut avoir lu plusieurs de leurs romans. Car ils ont un type d'ambiance, une essence toute particulière qui fait que tu reconnais facilement leur patte et leur identité artistique.
Tu peux expliquer un peu ce que tu racontes concernant l'incarnation des personnages ? Avec des exemples peut-être ?
Pour eux, un personnage n'est pas qu'un outil narrative. C'est une entité aux multiples dimensions, qui a des valeurs, des qualités, des défauts, des convictions puissantes qui ne passent pas que par la description.
De chez eux j'ai lu Marquise / Toffee Darling et les Insoumis du Blizzard entre autres : les personnages sont la grande force de ces récits. Qu'on aime ou qu'on aime pas.
En gros, ils cherchent des personnages qui ont une vie au-delà de l'intérêt narratif qu'ils revêtent. Pour mon dernier manuscrit, ils m'ont refusé justement au motif de ce "manque d'incarnation" (je cite), alors que tout le reste roulait d'après eux (et je leur ai envoyé six romans, j'ai jamais été aussi proche du oui). Pour moi, ce qu'ils entendent par incarnation c'est l'humanité des personnages, y compris lorsque ce sont des antagonistes ou des anti-héros. Ils ont besoin de scènes qui marchent, qui font un véritable écho chez le lecteurs. Pas des tire-larmes, ou un débordement de lyrisme et d'épique : ils veulent des persos percutants, aux valeurs fortes qui, pour les citer encore une fois "ruent dans les brancards".
C'est une expression que toutes les ME utilisent, ça ne veut plus rien dire du tout
Elle est particulièrement marquée chez Exprim et ça se ressent dans leurs bouquins.
Prends un Scrinéo et un Exprim, prends un Syros et un Exprim, prends un PKJ et un Exprim, un Actes Sud Jeunesse et un Exprim, t'as clairement pas le même genre de voix niveau personnages.Je parlais de "ruer dans les brancards", au temps pour moi
J'ai jamais entendu une autre ME me dire ça qu'eux, mais je veux bien te croire
C'est moins cette idée-là que la plus globale idée d'incarnation qui est importante pour euxTu rigoles, moi qui ne suis pas connaisseur du milieu je me souviens d'un article sur elbakin où bon nombre de ME ont fait le point de l'année passée, cette expression revient à trois reprises pour trois différentes structures
Beaucoup de ME prétendent vouloir du neuf et explorer des territoires peu foulés par les auteurs francophones... tout en restant terriblement classiques dans leur parutions
Je m'en suis bien rendu compte quand je faisais mes recherches pour mon dernier roman qui parle par métaphore de pédocriminalité. Le neuf fait peur aux commerciaux. Mais je pense que si j'avais eu le temps de soumettre mon manuscrit à Exprim, cet aspect intrépide leur aurait plu.
Le 20 octobre 2020 à 20:20:26 MaxouStirner1 a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:16:16 Candistanton a écrit :
Mais Ink, parmi tous les romans que je considère être comme des chefs d'œuvre, aucun n'a pas de personnages qui m'aient marqué pendant et après ma lecture.Je veux dire, j'ai l'impression que ce qu'ils attendent d'un roman pour qu'il soit publié chez eux, c'est quelque chose de nécessaire dans l'élaboration d'un roman de qualité. On est censés dans tous les cas l'avoir, cette qualité.
Sans vouloir être méprisant, on parle là d'une ME qui publie de la littérature young adult, c'est pas du Tolstoï ou du Dostoïevski, ou du Balzac pour rester par chez nous, dont les chefs-d'œuvre sont truffés de personnages incarnés.
Il y a, en blanche comme en young adult/SFFF, des oeuvres aux personnages mal branlés et des chefs-d'oeuvres aux personnages puissants. Les chefs-d'oeuvres de young adult (et je parle pas d'Hunger Games ou du dernier tome d'Harry Potter) ont rarement des personnages plats
Jamais, même
Le 20 octobre 2020 à 20:25:23 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:20:26 MaxouStirner1 a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:16:16 Candistanton a écrit :
Mais Ink, parmi tous les romans que je considère être comme des chefs d'œuvre, aucun n'a pas de personnages qui m'aient marqué pendant et après ma lecture.Je veux dire, j'ai l'impression que ce qu'ils attendent d'un roman pour qu'il soit publié chez eux, c'est quelque chose de nécessaire dans l'élaboration d'un roman de qualité. On est censés dans tous les cas l'avoir, cette qualité.
Sans vouloir être méprisant, on parle là d'une ME qui publie de la littérature young adult, c'est pas du Tolstoï ou du Dostoïevski, ou du Balzac pour rester par chez nous, dont les chefs-d'œuvre sont truffés de personnages incarnés.
Il y a, en blanche comme en young adult/SFFF, des oeuvres aux personnages mal branlés et des chefs-d'oeuvres aux personnages puissants. Les chefs-d'oeuvres de young adult (et je parle pas d'Hunger Games ou du dernier tome d'Harry Potter) ont rarement des personnages plats
Jamais, même
Et ils ont déjà publiés des chefs-d'œuvre Sarbacane ? Je connais pas.
Le 20 octobre 2020 à 20:33:31 MaxouStirner1 a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:25:23 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:20:26 MaxouStirner1 a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:16:16 Candistanton a écrit :
Mais Ink, parmi tous les romans que je considère être comme des chefs d'œuvre, aucun n'a pas de personnages qui m'aient marqué pendant et après ma lecture.Je veux dire, j'ai l'impression que ce qu'ils attendent d'un roman pour qu'il soit publié chez eux, c'est quelque chose de nécessaire dans l'élaboration d'un roman de qualité. On est censés dans tous les cas l'avoir, cette qualité.
Sans vouloir être méprisant, on parle là d'une ME qui publie de la littérature young adult, c'est pas du Tolstoï ou du Dostoïevski, ou du Balzac pour rester par chez nous, dont les chefs-d'œuvre sont truffés de personnages incarnés.
Il y a, en blanche comme en young adult/SFFF, des oeuvres aux personnages mal branlés et des chefs-d'oeuvres aux personnages puissants. Les chefs-d'oeuvres de young adult (et je parle pas d'Hunger Games ou du dernier tome d'Harry Potter) ont rarement des personnages plats
Jamais, même
Et ils ont déjà publiés des chefs-d'œuvre Sarbacane ? Je connais pas.
Ton message juste avant s'attaquait davantage à la young adult qu'à Sarbacane, d'où la réponse d'Encre
Le 20 octobre 2020 à 20:35:06 Dunwich-Monst a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:33:31 MaxouStirner1 a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:25:23 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:20:26 MaxouStirner1 a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:16:16 Candistanton a écrit :
Mais Ink, parmi tous les romans que je considère être comme des chefs d'œuvre, aucun n'a pas de personnages qui m'aient marqué pendant et après ma lecture.Je veux dire, j'ai l'impression que ce qu'ils attendent d'un roman pour qu'il soit publié chez eux, c'est quelque chose de nécessaire dans l'élaboration d'un roman de qualité. On est censés dans tous les cas l'avoir, cette qualité.
Sans vouloir être méprisant, on parle là d'une ME qui publie de la littérature young adult, c'est pas du Tolstoï ou du Dostoïevski, ou du Balzac pour rester par chez nous, dont les chefs-d'œuvre sont truffés de personnages incarnés.
Il y a, en blanche comme en young adult/SFFF, des oeuvres aux personnages mal branlés et des chefs-d'oeuvres aux personnages puissants. Les chefs-d'oeuvres de young adult (et je parle pas d'Hunger Games ou du dernier tome d'Harry Potter) ont rarement des personnages plats
Jamais, même
Et ils ont déjà publiés des chefs-d'œuvre Sarbacane ? Je connais pas.
Ton message juste avant s'attaquait davantage à la young adult qu'à Sarbacane, d'où la réponse d'Encre
Oui j'ai écrit un peu trop vite "on parle là d'une ME" j'aurai du préciser, je couchais mes enfants en même temps désolé.
Le 20 octobre 2020 à 18:48:28 Aaronique a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 18:32:35 F_Merlin1973 a écrit :
Salut à tous,J'ai terminé mon manuscrit en début d'année. Après avoir effectué les corrections nécessaires, je me suis lancé dans l'envoi du texte aux diverses maisons.
J'ai réceptionné ce message aujourd'hui des éditions Exprim' :
" Cher Monsieur,
Nous avons étudié avec attention votre projet, {nom du bouquin enlevé pour l'anonymat ). Nous vous remercions de votre confiance. Malheureusement, et malgré ses qualités — une plume imagée, sensible sur fond de contestation sociale — il ne correspond pas à ce que nous recherchons pour la collection Exprim (romans ado adulte) des éditions Sarbacane, en raison notamment d'un manque d’une direction narrative claire davantage articulée autour d’enjeux narratifs solides et puissants. Aussi, nous ne pourrons pas vous en proposer la publication.
En vous souhaitant bonne chance dans votre projet, "
Je voulais avoir votre avis dessus. Est-ce de bon augure pour une publication éventuelle par une autre maison, est-ce que je dois quelque peu changer la trame du bouquin ?
Merci d'avance
Prenez soin de vous et de vos proches. Là est l'essentiel. Là. Là et seulement là.
Le coup du "votre bouquin possède des qualités indéniables, mais on n'en veut pas" est le rejet type utilisé par toutes les ME.
S'ils avaient vu du potentiel dans ton truc, ils t'auraient redirigés vers une autre ME, t'auraient proposé de leur renvoyer une version modifiée de la trame, ou t'auraient invité à retenter ta chance avec un autre roman.
Là, rien malheureusement. Mais ce n'est pas pour autant que tu dois baisser les bras. Prends note de leurs commentaire et tente ta chance ailleurs.
Rebonsoir à tous et merci pour vos messages,
Je comprends vos mots. Je m'attendais à des refus-type de la part de maison d'éditions. Il est vrai que le fait de voir deux-trois éléments de personnalisation m'a sans doute amené vers l'idée que l'editeur a trouvé certaines choses au texte. Certaines choses positives au texte. J'ai encore le temps. D'autres réponses vont encore arriver. Je vous tiendrai au courant.
Bonne soirée à tout le monde ,
Le 20 octobre 2020 à 20:43:13 F_Merlin1973 a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 18:48:28 Aaronique a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 18:32:35 F_Merlin1973 a écrit :
Salut à tous,J'ai terminé mon manuscrit en début d'année. Après avoir effectué les corrections nécessaires, je me suis lancé dans l'envoi du texte aux diverses maisons.
J'ai réceptionné ce message aujourd'hui des éditions Exprim' :
" Cher Monsieur,
Nous avons étudié avec attention votre projet, {nom du bouquin enlevé pour l'anonymat ). Nous vous remercions de votre confiance. Malheureusement, et malgré ses qualités — une plume imagée, sensible sur fond de contestation sociale — il ne correspond pas à ce que nous recherchons pour la collection Exprim (romans ado adulte) des éditions Sarbacane, en raison notamment d'un manque d’une direction narrative claire davantage articulée autour d’enjeux narratifs solides et puissants. Aussi, nous ne pourrons pas vous en proposer la publication.
En vous souhaitant bonne chance dans votre projet, "
Je voulais avoir votre avis dessus. Est-ce de bon augure pour une publication éventuelle par une autre maison, est-ce que je dois quelque peu changer la trame du bouquin ?
Merci d'avance
Prenez soin de vous et de vos proches. Là est l'essentiel. Là. Là et seulement là.
Le coup du "votre bouquin possède des qualités indéniables, mais on n'en veut pas" est le rejet type utilisé par toutes les ME.
S'ils avaient vu du potentiel dans ton truc, ils t'auraient redirigés vers une autre ME, t'auraient proposé de leur renvoyer une version modifiée de la trame, ou t'auraient invité à retenter ta chance avec un autre roman.
Là, rien malheureusement. Mais ce n'est pas pour autant que tu dois baisser les bras. Prends note de leurs commentaire et tente ta chance ailleurs.
Rebonsoir à tous et merci pour vos messages,
Je comprends vos mots. Je m'attendais à des refus-type de la part de maison d'éditions. Il est vrai que le fait de voir deux-trois éléments de personnalisation m'a sans doute amené vers l'idée que l'editeur a trouvé certaines choses au texte. Certaines choses positives au texte. J'ai encore le temps. D'autres réponses vont encore arriver. Je vous tiendrai au courant.
Bonne soirée à tout le monde ,
Courage mon khey, je crois en toi !!!
Bonne soirée.
Le 20 octobre 2020 à 20:43:13 F_Merlin1973 a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 18:48:28 Aaronique a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 18:32:35 F_Merlin1973 a écrit :
Salut à tous,J'ai terminé mon manuscrit en début d'année. Après avoir effectué les corrections nécessaires, je me suis lancé dans l'envoi du texte aux diverses maisons.
J'ai réceptionné ce message aujourd'hui des éditions Exprim' :
" Cher Monsieur,
Nous avons étudié avec attention votre projet, {nom du bouquin enlevé pour l'anonymat ). Nous vous remercions de votre confiance. Malheureusement, et malgré ses qualités — une plume imagée, sensible sur fond de contestation sociale — il ne correspond pas à ce que nous recherchons pour la collection Exprim (romans ado adulte) des éditions Sarbacane, en raison notamment d'un manque d’une direction narrative claire davantage articulée autour d’enjeux narratifs solides et puissants. Aussi, nous ne pourrons pas vous en proposer la publication.
En vous souhaitant bonne chance dans votre projet, "
Je voulais avoir votre avis dessus. Est-ce de bon augure pour une publication éventuelle par une autre maison, est-ce que je dois quelque peu changer la trame du bouquin ?
Merci d'avance
Prenez soin de vous et de vos proches. Là est l'essentiel. Là. Là et seulement là.
Le coup du "votre bouquin possède des qualités indéniables, mais on n'en veut pas" est le rejet type utilisé par toutes les ME.
S'ils avaient vu du potentiel dans ton truc, ils t'auraient redirigés vers une autre ME, t'auraient proposé de leur renvoyer une version modifiée de la trame, ou t'auraient invité à retenter ta chance avec un autre roman.
Là, rien malheureusement. Mais ce n'est pas pour autant que tu dois baisser les bras. Prends note de leurs commentaire et tente ta chance ailleurs.
Rebonsoir à tous et merci pour vos messages,
Je comprends vos mots. Je m'attendais à des refus-type de la part de maison d'éditions. Il est vrai que le fait de voir deux-trois éléments de personnalisation m'a sans doute amené vers l'idée que l'editeur a trouvé certaines choses au texte. Certaines choses positives au texte. J'ai encore le temps. D'autres réponses vont encore arriver. Je vous tiendrai au courant.
Bonne soirée à tout le monde ,
Bonne marde
Le 20 octobre 2020 à 20:25:23 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:20:26 MaxouStirner1 a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:16:16 Candistanton a écrit :
Mais Ink, parmi tous les romans que je considère être comme des chefs d'œuvre, aucun n'a pas de personnages qui m'aient marqué pendant et après ma lecture.Je veux dire, j'ai l'impression que ce qu'ils attendent d'un roman pour qu'il soit publié chez eux, c'est quelque chose de nécessaire dans l'élaboration d'un roman de qualité. On est censés dans tous les cas l'avoir, cette qualité.
Sans vouloir être méprisant, on parle là d'une ME qui publie de la littérature young adult, c'est pas du Tolstoï ou du Dostoïevski, ou du Balzac pour rester par chez nous, dont les chefs-d'œuvre sont truffés de personnages incarnés.
Il y a, en blanche comme en young adult/SFFF, des oeuvres aux personnages mal branlés et des chefs-d'oeuvres aux personnages puissants. Les chefs-d'oeuvres de young adult (et je parle pas d'Hunger Games ou du dernier tome d'Harry Potter) ont rarement des personnages plats
Jamais, même
Un genre qui produit des œuvres marquantes avec des personnages peu remarquables, c'est la SF dure.
Franchement, des quelques romans de SF que j'ai lu, les persos me semblaient souvent transparents.
C'est quoi les chef-d'œuvres young-adult Ink ? Je suis très curieuse.
Le 20 octobre 2020 à 20:50:54 Eruvande a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:25:23 ink-ray a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:20:26 MaxouStirner1 a écrit :
Le 20 octobre 2020 à 20:16:16 Candistanton a écrit :
Mais Ink, parmi tous les romans que je considère être comme des chefs d'œuvre, aucun n'a pas de personnages qui m'aient marqué pendant et après ma lecture.Je veux dire, j'ai l'impression que ce qu'ils attendent d'un roman pour qu'il soit publié chez eux, c'est quelque chose de nécessaire dans l'élaboration d'un roman de qualité. On est censés dans tous les cas l'avoir, cette qualité.
Sans vouloir être méprisant, on parle là d'une ME qui publie de la littérature young adult, c'est pas du Tolstoï ou du Dostoïevski, ou du Balzac pour rester par chez nous, dont les chefs-d'œuvre sont truffés de personnages incarnés.
Il y a, en blanche comme en young adult/SFFF, des oeuvres aux personnages mal branlés et des chefs-d'oeuvres aux personnages puissants. Les chefs-d'oeuvres de young adult (et je parle pas d'Hunger Games ou du dernier tome d'Harry Potter) ont rarement des personnages plats
Jamais, même
Un genre qui produit des œuvres marquantes avec des personnages peu remarquables, c'est la SF dure.
Franchement, des quelques romans de SF que j'ai lu, les persos me semblaient souvent transparents.
C'est quoi les chef-d'œuvres young-adult Ink ? Je suis très curieuse.
Il en a déjà cité deux
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- 2 octobre 2020 à 17:12:51
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