(RISITAS) Un Célestin assez différent

Les passages en italiques sont des passages modifiés par l'auteur à cause de suppressions incessantes du chapitre NDLR

Chapitre 5 : Quand tu pètes un câble

La première semaine vacances de la Toussaint chez ma mère sont inintéressantes, je ferais donc l’impasse la dessus en jetant un voile pudique sur ce point de détail de l’histoire

En revanche… La deuxième…

Elle commence bien ma foi, c’est cool de jouer à Zelda Skyward Sword avec Elias

Mais un soir, je surprendrais une conversation entre mon père et Frédérique

En gros elle se plaint que moi et mon frère ne fassions pas grand chose pour aider à la vie du ménage

Mais pour qui elle se prends celle là ?
Je suis déjà bien gentil de la laisser polluer mon espace mais si en plus je dois supporter cette méchante femme alors la non merci
Allez, remballe Méchante mais, au demeurant, respectable damoiselle , tu fais pas le poids

Ça c’est ce que je penserais, enfin plus exactement je le ressentirais, sans pour autant mettre des mots dessus, comme un feu qui bouillonne en moi

Le soir, au moment de manger, elle abordera le sujet, afin, je suppute, de calmer le jeu

Au fond de moi j’aurais bien envie de lui déverser mon fiel sur sa gueule à cette cochonne de sexe féminin
Mais bon, je suis un jeune garçon bien élevé, je ne dirais rien, j’acquiescerais a tout ce qu’elle dit tel L'enfant respectable et bien élevé que je suis
Mon frère en revanche c’est un autre morceau
Frédérique est loin d’être une mauvaise personne, loin de là même, en soit elle est comme mon père, profondément humaine et compatissante
Je suis même persuadé que dès lors qu’elle me verra un peu seul, enfermé sur moi même et ce genre de choses, elle se mettra dans la tête de m’aider à m’exprimer, cette session y étant destiné, dans l’espoir que je m’extirpe de mon mutisme.
Mon frère par contre il en aura Pas grand chose à faire
Alors que la mère Frédé elle nous demanderas le fond de notre pensée, entre deux acceptations passives et nulles de ma part, mon frère prendra la parole de manière sèche sans vergogne
Jamais je l’aurais vu Prendre la parole comme ça d’ailleurs
Tout le monde à table sera stupéfait face au flot d’insulte qui s’extirpe de sa gorge en si peu de temps, on dirait les foulards du magicien qu’il tire de son chapeaux
J’en reste encore stupéfait d'ailleurs

Mais bon, le jeu sera calmé.
Je vous l’ai dit, Frédérique est profondément gentille en soit, et elle refuse le conflit en tout point
En revanche, ce qu’elle refuse c’est les non-dits et les omerta familiales
Et voir mon frère prendre la parole ça en fit déboucher une sacré d’omerta, c’est moi qui vous le dit

Enfin bref, c’était un sacré évènement, j’en aurais appris plus sur mon père et sur Frédérique au moins

Mais revenons au cours normal des choses je vous prie

En gros je fais ma vie pendant ces vacances
Je lis
Je joue à des jeux
Et je mate des vidéos surtout
Oui, je mate des vidéos…
A ce sujet justement discutons mes kheys

J’étais dans la chambre de mon frère, on regardait slg sur son pc avec Elias
De mémoire on regardait la saison 2, ou 3, va savoir
Et dans une des vidéos

Tiens c’est bizarre ça…
Ils sont beaux quand même ces gars

Bah pas grave

Pas le temps de m’occuper de ça, je dois finir mon dm de math
Sweet du coup ?

Chapitre 6 : Saint Bourge, Adrien, et les retours

Y’a pas a dire, en maths je suis un champion
Chaque notion me pénètre dans le crâne, s’imprime aussitôt, et je la recrache sans problème, de manière propre et vive
Je cartonne pas mal, mais je cartonnerais encore plus si je travaillais ça sérieusement
Mais je suis content, mon 15 de moyenne en maths me satisfait
A savoir que j’aurais sûrement plus si j’étais plus soigneux, mais mon écriture est un réel bordel
Encore aujourd’hui c’est le cas, et malgré des aides(On saura y revenir plus tard), j’ai toujours une écriture de souillon comme dirait les vieux du village
Cependant un jour je reçois les résultats d’une interro, un 20
Je me dis que j’ai pas forcé mon talent
Par contre l’écriture est… différente…
Mais c’est pas mon écriture
Et il y a même pas de prénoms sur cette copie… ça m’arrive souvent d’oublier mais je m’en serais souvenu
Bref je rends la copie à la prof qui finit par retrouver la mienne, au final j’ai eu Un magnifique 16, le bol

Mais cette affaire m’intrigue
Des fois je recevrais des DM, des Interros et autre, qui ne sont pas à moi, mais avec cette même écriture, dont l’auteur reste énigmatique, insaisissable
Jusqu’à ce cours de piscine
Incroyable cours ou exceptionnellement une autre classe nous accompagnera, pour des raisons que j’ai pas complètement saisies
Sur le chemin à pied from Collège to Piscine, je marcherais à côtés d’un gars, un blond, un peu petit, et plutôt fantasque, il s’appelait Adrien.
C’était lui, lui ce génie des maths qui me concurrençait
On deviendra potes, on se croisera à des récrés et autres, mais l’intensité de la relation n’était à ce moment la pas énorme, on aura l’occasion d’y revenir plus tard

En outre il y a un détail que j’ai oublié d’aborder
Si il y a des kheys nordistes avec moi, ils sauront que le réseau de transports en commun est en soit assez développé et pas dégueulasse
Enfin ça dépend de où on vit
Par exemple, ma mère avait encore la maison de Weshville, et la distance entre la maison familiale et la station de métro la plus proche était de 20 minutes à pied
Pas énorme en soit, mais pour un gosse de 12 ans ça fit mal au cul de se dire que tu vas te taper les 15 minutes from Collège to métro, 20 minutes de métro, et re 20 minutes from métro to maison

Enfin, au début ça sera peu le cas, et je serais bien heureux quand ma mère viendra me chercher au collège pour avoir une petite vingtaine de minutes pour revenir à la baraque

Par contre pour la paternel, ça sera bien différent
Les campagnards le sauront, faire from cambrousse to ville c’est un bordel sans équivalent
Ici en l’occurence on avait de la chance
Mon père et Frédérique auront un bureau a Lille, à la fin des cours, je m’y rends, et on rentre avec Frédérique une fois que tout les chiards sont revenus, ce qui nous fit 30 minutes de bagnole quand il y a pas de bouchons

Par contre les parents sont pas toujours dispo
Ce qui fait que je dois prendre le métro jusqu’à la gare, attendre ce bon dieu de train, gérer avec les retards, et arriver à la gare la plus proche
Par la suite je prends une navette de 20 minutes pour arriver à mon village
Et après ça je dois marcher encore 20 minutes pour arriver à la maison

CE qui fait que je rentrerais le plus souvent vers 18h30 quand je finis à 16h30

Un PLAISIR

Je ferais mes devoirs à la gare et dans le train tellement ça me saoulera
Bon après j’ai de nombreuses heures de perm, les devoirs sont torchés sans problème
Et les dm et ce genre de conneries je les fais le week end et le Mercredi après-midi, je m’en bats les couilles tu vois

Cependant je me mets la pression constamment moi je suis comme ça
A la moindre affaire perdue à l’époque j’étais capable d’en chialer, je prenais tout trop à coeur, j’étais très à fleur de peau
La moindre remarque de mon frère ou d’Elias sera capable de me faire très mal, je serais très sensible, surtout en cette période de changement radical dans ma vie.

Enfin bref, que voulez-vous mes kheys, je ne suis qu’un homme pétri de fragilité

Sweetent voulez-vousent?

Le 19 avril 2020 à 17:19:11 JosepheKeurWhen a écrit :
Sweet avant minuit

Chenapan

la famosa sweetent de la "deppressionent"
au final quand je l'ai relue ça va, mais j'étais pas au top lors de l'écriture, bref enjoy mes kheys
Chapitre 7: Ellipse et introspection

Les semaines s’enchainent, je ne les vois que difficilement passer à vrai dire
Je dirais que ma vie est assez heureuse en soit, pas de réelles raisons de se plaindre à vrai dire
Un soir de Novembre chez la paternel, ce dernier nous annonceras que lui et Frédérique vont se marier
Je sais pas vraiment qu’est ce que je ressentirais à ce moment, en tout cas je serais heureux pour lui

Par contre j’ai cette sale impression que je suis la boniche de tout le monde
Je n’ai aucune confiance en moi, et je ne suis que trop perdu à mon sujet, tant tout s’enchaine à une vitesse…
Mes parents divorcent, mon père déménage et va se marier avec une nouvelle femme, je change de collège, je pars en mauvais terme avec mes amis, je dois m’en faire de nouveaux, mon frère deviens de plus en plus insupportable, Elias suis mon frère et je reste de plus en plus isolé… et personne n’en a rien à foutre

Tout s’enchaine dans ma tête… j’ai pas le temps de penser a moi…
Enfin bref, tout va très vite…
Noël, le nouvel an, le marriage de mon père…
Ces moments de vie sont particuliers, comme une collection d’images banales qui s’enchainent dans ma tête à une vitesse folle…
Les rires avec mes potes, la cantine dégueulasse, les cours, les interros, les pleurs quand je repense au divorce, Elias et Augustin qui prennent leurs aise, la joie de retrouver ma mère, l’ennui dans les transports en commun…
Tout s’enchaine pêle-mêle, comme une sorte de magma de pensées qui m’engloutit sous leurs complexité
Écrire selon sa mémoire est un processus compliqué mes kheys, et j’espère que la réalité colle au maximum à ce que j’écris sur le document .pages de mon mac
A vrai dire je me sens assez peu légitime a conter ces bêtises banales et infantiles… Peut être aurais-je du faire comme Cana et ne raconter que le lycée? Ou cela mérite plus de contextualisation ? Complexerais-je de la banalité de ma vie ? Suis-je un mégalomane qui ne pense qu’a lui et qui s’accapare son temps pour écrire un torche-cul inutilement introspectif qui finira dans les bas-fond de JVC…
Peut-être un peu de tout-ça?
Va savoir, le temps me le dira je suppose

Enfin bref, pas besoin d‘épiloguer des heures, je passe en Mars-Avril
Je vous avez parlé, bien plus tôt, de mon semblant d’éducation religieuse
Et bien sachez que j’étais encore en plein dedans, ce qui me poussera, en cinquième, à faire ma profession de foi
Mais avant ça, il y a une chose importante, la retraite de profession de foi
Et ça mes kheys, parlons-en

Sweet du coup ?