(RISITAS) Un Célestin assez différent

Bonjoir mes crayons de couleurs

En ces temps de confinement je vous propose un petit Risitas pas piqué des hannetons qui saura, je l'espère, vous divertir pendant que le virus tue vos voisins Yes-Lifes

Je garantie pas une qualité incroyable mais j'ai fait de mon mieux

En outre:

Je vois le visitas en quatre ou cinq parties , j'ai déjà écrit les deux premières et stickerisé la première

De plus j'ai créé un compte à l'instant pour poster ce Risitas, comme ça si je fais trop de carabistouillef sur mon principal, le Risitas ne sera pas affectéDe rien

Bref trêve de connerie, commençons

Introduction

Alors je suis né dans le nord de la France, au début des années 2000.

L’image aisé de ma famille détonnait du reste, ayant dispensé le début de ma courte vie dans un des fiefs les plus pauvres de France, mais bon ça je m’en rendais difficilement compte à l’époque

J’ai de maigres bribes du début de ma vie, outre certaines dispute avec mon frère, et le fait que mes parents furent, en fin de compte, assez peu souvent présent

Je dirais que le quatre premières années de ma vie étaient une sorte d’enfance idyllique, par moments à la limite du fantasme…

Puis soudainement mes parents ont déménagés dans un appartement, un peu plus petit, un peu moins vivable, ou mon frère et moi partagions la même chambre…
Ce que je réaliserais plus tard c’est qu’on est passé de prolo-sur-campagne à Weshville, et mes allures de français de souche allaient s’enrichir de nombreuses chances pour le Nord.

C’est au sein de cet appartement que j’ai effectué ma première rentrée à l’école primaire, année capitale s’il en est

A savoir que mon école était totalement privée, et que j’allais être exhorté d’une partie non négligeable de la multiculturalité Weshvilloise.

A la place, et sans réellement m’en rendre compte, j’allais bénéficier d’un repère de jeunes, dont la situation sociale s’évaluait de prolix (pour de rares élus) à Bourgeois supérieurs.
Même si la classe moyenne style French Dream +++ était la plus courante.

Au cours de cette année, j’allais rencontrer mon premier vrai Ami, Théo.
Quoique l’appellation « Vrai Ami » puisse laisser à désirer à l’époque
Ce cher Théo était un compagnon fort sympathique à l’époque, mais les amitiés d’enfance ne sont que poudre aux yeux, et ne durent jamais vraiment.
Elles créent des souvenirs, tantôt chéris, tantôt haïs, mais auquel on ne peut s’empêcher de repenser avec un sourire béat qui nous fend le visage

Mais bref, ce cher Théo aura une importance CAPITALE (et je pèse mes mots au gramme près) dans ma vie, mais ça on saura y revenir plus tard

En outre cette première année sera le témoin de mes aptitudes et comportements scolaires

Disons que je serais quelqu’un de studieux, de calme, de silencieux, mais qui aura la fâcheuse tendance à se reposer sur ses lauriers.

Ouais bon un flemmard de première en somme

Que dire de plus? Si ce n’est mon éducation religieuse qui se fera sans réelles conviction, dû à l’athéisme de mon père et à la non)dévotion religieuse de ma mère… Mais les cours de catéchismes sont la, et ils me suivront encore jusqu’à la fin du collège.

Ah oui !

Par la suite il faut préciser qu’une personne vient souvent loger chez nous.

A mes yeux, c’était ma soeur, mais je n’avais jamais su pourquoi venait-elle uniquement une semaine sur deux.

En réalité il s’agissait de ma demi-soeur, demi-soeur qui provenait du précédent mariage paternel, mais on saura y revenir plus tard

D’ailleurs tant qu’on est sur la famille, j’ai oublié de préciser que mes cousins et cousines joueront un rôle la aussi CAPITAL dans ma vie, mais on saura aussi y revenir plus tard.

Sweet?

Le 20 mars 2020 à 20:33:37 Armand_Chanclas a écrit :
Je te up mais j’ai pas la motivation de le lire pour le moment

Merci mon clé

Chapitre 1 : l’année de CP

L’année de CP sera marquée par une certaine candeur… Bien que cette douceur soit assez banale à cet âge la.

Je me ferais de nombreux amis, quoiqu’il s’agisse plus de compagnons et de camarades de jeu que de réels amis, comme développé précédemment.

Quoi qu’il en soit je ne serais pas seul

Dans le début d’année, et à l’occasion de mon anniversaire, je recevrais un objet, ma première console de jeux
Une DS, avec Pokémon Diamant

Dieu que je l’ai torchée cette pierre précieuse !

J’ai revu mon ancienne cartouche et j’avais dépassé la barre des 300 heures de jeu, et le tout malgré les interdits parentaux sur les temps de jeux quotidien.

Moi et mon brave Prinplouf on en a passé du temps à deux… alala… la nostalgie…

Les mercredi, samedi et dimanche matins, je passais mon temps sur Gulli, à dévorer les Pokemon, les Yugi-Oh, et autres niaiseries infantiles… Les soirs venus je prenais mon goûter devant les dessins-animés, après les devoirs quotidiens…

A noter que mes parents n’avaient pas le temps pour s’occuper de moi et mon frère, et préféraient louer les service d’une nounou pour ce genre de tâches ingrates.
Enfin bon, j’abuse grandement, mes deux parents étaient présents et aimants…de braves personnes…
Enfin bon, c’est ce que je pensais…
Mais on aura l’occasion d’y revenir plus tard

Vers Mai ou Avril, mes parents entreprendront un ultime déménagement.

Toujours sur Weshville, mais cette fois-ci dans un putain de lotissement mes kheys

En gros on avait un agglutinement de maisons non-mitoyennes, toutes basées sur le même schéma, le tout divisés en placettes et avec, summum de la vie d’enfant, un bois entier, réservé aux habitants du lieu

Aujourd’hui j’aurais plutôt tendance à conspuer ce genre d’espaces, mais mes parents, dans un élan de rêve franco-français, ont cédé aux avances du promoteur immobilier, et ont achetés ce bien.

Je me souviens encore de l’été endiablé qui a suivi, mais ça on aura l’occasion d’y revenir plus tard

Sweet?

Chapitre 2: premier été, premier sang (partie 1)

Cette fin d’année donc !

Mes parents ont entrepris ce déménagement, et ils y sont pas allés à moitié

On a littéralement passés la fin d’année scolaire et la moitié de l’été avec un salon et un couloir en travaux

On construisait notre petit cocon familial

Victoria, ma grande soeur, continuait ses apparitions, sans qu’à l’époque je ne comprenne vraiment, mais je m’en fichais.

J’étais heureux, béatement heureux.

Au cours de cet été j’ai donc augmenté mes points de sociabilisation
Avec mon grand frère, nous sommes partis à la conquête de ce lotissement, endroit qui me paraît aujourd’hui bien petit, mais qui pour moi représentait une source de jeu et de plaisir absolument intarissable.
Je suis donc devenu ami avec mes voisins, puis leurs voisins, puis les voisins des voisins de mes voisins…
Une réaction en chaîne ce truc… Mon frère et moi étions les petit nouveaux…
Et les douces après midis d’été s’enchaînaient… Celles où on allait prendre le gouter chez un ami différent à chaque fois, où on passait notre temps à jouer, où on dosait nos compétences sur pokémon, où on faisait nos ballades à vélo dans le bois, où on construisait des cabanes de fortune, où on se chamaillait, où on se rabibochait aussi vite que ça arrivait… la belle vie…

A mes yeux rien ne pouvait entacher cette vie…

C’est aussi à ce moment là que j’ai débuté mon tableau de chasse de charo professionnel
Ma toute première amoureuse… Elle s’appelait Maëlle… Elle était belle, avec de longs cheveux blonds qui venaient recouvrir un visage d’ange…
Enfin je dis ça mais à l’époque je ne ressentais, pour ainsi dire, rien pour elle.
A vrai dire, je la trouvais jolie, mais je m’en foutais, et puis elle aussi me trouvais beau, alors s’en est suivi la meilleure scène de drague qui ait pu exister sur cette planète

-Maëlle ?

-Oui ?

-t’es belle

-Toi aussi t’es beau Joseph !

-Merci

-tu veux bien être mon amoureux?

-d’accord.

Ainsi j’ai inauguré mon tableau de chasse, ma première conquête…
Un amour estival, quia allait s’arrêter à son déménagement à la fin aout, la ou la brise de l’été cède sa place aux champignons et aux feuilles marrons…

Sinon

Je me souviens d’un délicieux instant…

A cet instant, mes amis étaient tous partis, et mon frère était parti trainer avec des gens de son âge (on avait 3 ans d’écart tout de même…)
J’allais enfourcher mon vélo, quand je vis le soleil brûlant des fins d’après-midi d’été…
J’ai alors grimpé à un arbre, et ce que je vis me plongea dans un violent émoi…
Le ciel se parait de ses teintes roses et oranges, alors que de maigres nuages se baladaient avec difficultés au devant du soleil… Cette immense boule de feu venait recouvrir de sa lueur dorée les corons nordiques, dont les toits semblaient se perdre dans un océan rougeâtre de tuiles et de briques rouges…

A ce moment la, j’ai poursuivi mes contemplations avec une seule idée en tête

Ici.
Là.
C’est chez moi.
C’est la ou je vis.
Et c’est là ou je veux rester.
Car…
Je m’y sens bien…
Vous comprenez?

Je ne voulais pas que cet instant s’arrête…
Je ne voulais pas que cette vie s’arrête…
Car…
Tout y était si beau,
Si simple…
Le voilà, le bonheur…

Sweet ?

Chapitre 3: premier été, premier sang (partie 2)

Voilà en gros le déroulé de ce doux mois de Juillet

Et si je divise ce chapitre en deux, c’est qu’il y a bien une raison…

C’est parce qu’aout est en réalité le meilleur mois des deux

En effet, néo-bourgeoisie oblige, le tout combiné à des résidus d’état d’esprit familial italien, nous avons pour habitude de nous retrouver, entre cousins, tantes, oncles etc, 3 semaines dans une villa du sud de la France, de Provence plus exactement.

Et oui… je fais partie de ces gens qui considèrent ses cousins comme des frères et soeurs, ses oncles et tantes comme d’autres pères et mères, et cela je le dois à mes grands parents maternels parait-ils…
Enfin à ce qu’on m’a dit, je les ai jamais connus ces braves gens
Toujours est-il que par chez moi, la famille c’est sacré pardi !

J’ai souvent plains mes amis et autres connaissances qui n’ont jamais connu leurs cousins, à mes yeux, avoir une interface entre les amis et la famille directe est très importante, et un cousin rempli parfaitement cette fonction.
Un cousin c’est un compagnon de jeu important, une personne sur qui se reposer, et surtout on les voit jamais assez longtemps pour pouvoir s’engueuler comme on le fait avec un frère ou une soeur

Il faut dir que mon frère et moi entretenons des relations… tumultueuses, dirons nous… mais ça on aura l’occasion d’y revenir plus tard

En bref ces étés la, à cette époque, je les vivais d’une manière incroyable

On jouait à Pokémon avec mes cousins, on essayait de couler les plus grands dans la piscine, on pouvait veiller jusqu’à tard le soir pour regarder des films, on se levait aux aurores pour profiter de la journée à fond…
A cotés de ça on se balladait, avec mon parrain qui passait son temps à m’apprendre des choses…
Un grand Homme ce parrain, mais ça on aura l’occasion d’y revenir plus tard

Je passais mon temps à me faire chouchouter par mes grandes cousines et ma demi-soeur (privilège du tout petit dernier de ma famille)
D’ailleurs en ce qui concerne ma demi-soeur, bien qu’elle soit issu de mon père, elle n’a eu aucun mal à s’acclimater à la famille de ma mère, et encore aujourd’hui elle considère mes cousines comme les siennes, même sans aucun lien de sang
C’est beau putain

En bref ces sessions furent incroyables, et je ne regrette rien de ce qui s’est passé !
Quoique…
Disons que certains de ces évènements combinés auront des répercussions non-négligeable sur ma vie future, mais ça on aura l’occasion d’y revenir plus tard

Mais bon, vous savez ce qu’on dit sur les bonnes choses…

La rentrée approchait, et avec elle le CE1

Sweet ?

Chapitre 4: Le CE1, ou l’année de la dégradation (partie 1)

Le début de CE1 est sans réels problèmes, ma classe est sympathique, et je retrouve beaucoup de mes petits camarades, tout en commençant à tisser des amitiés avec de nouvelles personnes…

Enfin un grain de sable commença à pénétrer dans la douce machine de ma vie, et ce grain s’appelle Béatrice
Il s’agit de ma deuxième maitresse (et oui, dans mon école on avait 2 profs. Un le Lundi et Mardi, et le second le Jeudi et Vendredi ), et cette deuxième maitresse est une calamité sans noms
Une espèce de mal baisée ménopausée qui exerce sa vengeance de sous-éduquée boomeuse french-dreameuse en appuyant une misandrie sans pareille sur des gosses entre 6 et 8 ans

Autant dire que déjà à l’époque je la détestais, et le bon côtés des choses c’est qu’elle aussi me détestait, et elle ratera pas d’occasion pour me descendre cette pimbêche

Ma première ennemie est donc une bonne femme d’une soixantaine d’années, qui a d’ailleurs probablement passé l’arme à gauche à l'heure ou j'écris ces lignes…
On fait ce que l’on peut chez les bourgeois

Plus sérieusement, les hostilités débuteront fin Septembre, avec l’anniversaire de mon frère, ce dernier recevant une Wii

Cette pépite de technologie sera en réalité destinée à moi et mon frère, et je remercie le fraternel d’avoir tenu sa parole dessus

A partir de là, je serais un réel accro à cette console, et je cumulerais les heures sur Wii Sports Oui je sais c'est Wii fit ça mais bon voila...

Je serais obnubilé par la console, je passerais mes week ends dessus, je ne parlerais plus que de ça à la récré… C’est le début de ma déchéance sociale

A noël je recevrais Mario Galaxy, et ce programme sur disque accompagné de sa jaquette en plastique sera un nouveau clou sur mon cercueil social

Les cours me désintéressent de plus en plus, je descends en flèche dans ma moyenne et Ma mère m’engueulera à cause de mon addiction qui accapare l’entièreté de mon temps libre

A croire qu’elle en a pas tant que ça rien à foutre de moi au final mais ça on aura l’occasion d’y revenir plus tard

D’ailleurs elle prendra de plus en plus de place dans ma vie ma petite Maman…
A l’inverse de mon père, qui fera des journées complètes en se levant a 6h et en rentrant à la maison à 22h, ce qui provoque la désapprobation maternelle…
Mais bon, ça, je m’en rendais pas compte, trop happé que j’étais par mon écran où le plombier rouge sautait frénétiquement de planètes en planètes.

Mais bon… La suite arrive, et le délitement de ma douce vie n’est qu’a son commencement

Sweet?

Chapitre 5: Le CE1, ou l’année de la dégradation (partie 2)

Rien ne va plus à Weshville !

Je suis définitivement accro à la Wii, les relations avec mon frère sont des plus tumultueuses, et l’ambiance familiale est monocorde, rien ne semble réellement sortir du lot, tant les jours passent et se ressemblent…
Une lassitude lancinante s’installe, mais ça, je ne m’en rends pas compte, imbécile heureux que je suis

Soudain, une nouvelle passion me tomba sur la tête, littéralement

En effet, le jour ou nous pouvions aller au CDI, un bouquin m’est tombé sur la tête, et ce bouquin, c’est un tome de Tom-Tom et Nana

Peut-être que vous ne vous souvenez pas de ces bd, ou peut-être même ne les avez-vous pas connu.

En gros ça raconte les diverses péripéties des frères et soeurs Dubouchon, dans une famille normale, alors qu’ils se foutent plus ou moins sur la gueule du haut de leurs âge entre 6 et 10 ans
Mon frère les avais tous, et je les ai dévorés sans vergogne

Ce fut ma première rencontre littéraire, une porte d’entrée sur la bande déssinée et sur la littérature dans le futur, mais ça on aura l’occasion d’y revenir plus tard

Au delà de ça ma vie sociale à bénéficié de deux step-ups non négligeables

Premièrement, il s’agira de la constitution de mon premier vrai groupe de potes

En effet, avec ce bon khey Théo on a su s’entourer de deux demoiselles, j’ai nommé Maërone et Inès
Elles auront relativement peu d’importance sur le récit, mais à 4 on restera tout le temps agglutinés ensemble comme des Oursons d’or dans un sachet de bonbon resté 3h au soleil
À noter qu’un groupe mixte à ce point est un peu une première à mon école, et ça annonçait déjà le futur pour moi et Théo, mais ça on aura l’occasion d’y revenir plus tard

L’autre évènement sera ma rencontre avec mon meilleur ami de l’époque, et encore aujourd’hui j’ai rarement ressenti une telle connexion avec quelqu’un.
Ce quelqu’un c’est Nils
Un gars de mon âge qui habite dans le même lotissement que moi, on commencera à parler et puis on sera inséparables
On enchaine les parties de Pokémon, les visites chez l’un et l’autre, les après-midis ensembles sur la Wii

Une vie de roi

Quelle insouciance quand j’y repense

Tant que j’y suis, autant vous introduire un nouveau personnage important

J’ai nommé: Roxane

Il s’agit de la fille de la meilleure amie de ma mère
On grandira ensemble comme des cousins, mais elle aura ce je ne sais quoi d’intime avec moi, on se connait presque par coeur, et encore aujourd’hui nous sommes très proches
En bref elle aura de l’importance pour la suite, mais ça on aura l’occasion d’y revenir plus tard

Sweet?