Topic de ChanclaFiscale :

Elle invite son mec et son amant le même soir, le premier tue le deuxième

Supprimé

Le 01 avril 2021 à 00:36:52 Touh2022 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:30:02 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:22:29 Touh2022 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:19:43 RiseOfStrenght a écrit :
Voilà pourquoi il faudrait interdire la tromperie.
Le gars va se manger 18 ans ferme certes à cause de son acte impardonnable mais surtout a cause de sa Femme.

Elle est d’autant plus en tord qu’elle a menti a son amant en disant qu’elle n’était plus en couple au moment ou il se voyait.

Non on est pas dans une dictature. Par contre si il s'avère qu'il y a avec a l'appui des preuves comme quoi il y a eu un comportement calculateur, et égoïste qui pourrait résulter d'un drame. En prenant en compte qu'on est des êtres émotionnelles et que c'est une raison qui explique pourquoi les crimes passionnels sont aussi répandus. On devrait appliquer des peines.

Une dictature est un système qui interdit des choses que beaucoup de gens aiment faire et font.

L'infidélité il n'y a presque personne qui adore ça et le trouve normal. Une écrasante majorité des humains détèstent ça et c'est une raison suffisante pour l'interdire sans pour autant être une dictature.

Il n'y a aucun cas où l'infidélité est justifié et ça permet justement aux démons comme cette femme de s'en sortir sans conséquences.

Donc on est d'accord en partie. Sauf que moi je pense à une loi plus general. Ce genre de comportement n'a pas qu'un impact dans un couple. Et de deux voici la définition de dictature :
"Une dictature est un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu'aucune loi ou institution ne le (s) limite(nt) ; "

La définition de dictature te discrédite, c'est donc toi surtout qui a utilisé ce terme inutilement.

Le 01 avril 2021 à 00:35:06 Joel-Barish a écrit :
Il a bien la tête du cuck typique n'empêche ... :(
https://www.alexia.fr/avocat-250165/charles-sievers.htm

Tête de psychopathe surtout. :hap:

« Cette histoire catastrophique est celle de deux gamins tordus, coacteurs dans une relation pervertie. »
tout est dit.

+ RIP à François, au mauvais endroit au mauvais moment.

Le 01 avril 2021 à 00:38:24 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:35:01 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:28:38 Rejuki a écrit :
Mais vous êtes fous à vous indigner sur le fait que la meuf s'en tire sans rien.

Comment vous pouvez comparer une tromperie avec un MEURTRE?

Si c'était un mec qui avait trompé et la meuf qui avait tué vous diriez pareil?

Vous êtes tous full muslims ou c'est quoi le bail?

Mesurez vos propos franchement c'est chaud, on sait que vous aimez pas les femmes mais là ça fait pitié

Le meurtre est évidemment bien plus grave que l'infidélité. Mais ce que tu dis serait valide si l'on voulait une peine de prison égale à celle d'un meurtre pour l'infidélité, ce qui n'est pas le cas.

On les compare pas sur la gravité qui est évidemment différente, on les compare sur le fait que les deux mériteraient une peine de prison.

Et quand une femme tue un homme qui lui a fait du mal, oui beaucoup trouvent ça normal quand ça va dans le sens inverse. Preuve : Hollande qui a grâcié une femme qui avait tué son mari abusif de sang froid (elle l'avait tué par derrière alors qu'il était sur le canapé à regarder la télé.
Ils ont estimé que c'était une légitime défense à retardement, la blague totale qui montre jusqu'où on est prêts à aller pour discréditer la femme et la déresponsabiliser.

Tu compares avec une femme qui se faisait frapper et violer, tout comme ses enfants, les circonstances sont différentes...

Tromper c'est un acte hyper courant, et non condamnable aux yeux de la loi. Elle est pas pire que la moitié de l'humanité.

mais pourquoi tu cherches à défendre cette ordure ? T'as un complexe ? Parce que t'as un vagin ?

La nana devrait prendre perpète

Le 01 avril 2021 à 00:40:41 MEGAsupracuck27 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:38:24 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:35:01 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:28:38 Rejuki a écrit :
Mais vous êtes fous à vous indigner sur le fait que la meuf s'en tire sans rien.

Comment vous pouvez comparer une tromperie avec un MEURTRE?

Si c'était un mec qui avait trompé et la meuf qui avait tué vous diriez pareil?

Vous êtes tous full muslims ou c'est quoi le bail?

Mesurez vos propos franchement c'est chaud, on sait que vous aimez pas les femmes mais là ça fait pitié

Le meurtre est évidemment bien plus grave que l'infidélité. Mais ce que tu dis serait valide si l'on voulait une peine de prison égale à celle d'un meurtre pour l'infidélité, ce qui n'est pas le cas.

On les compare pas sur la gravité qui est évidemment différente, on les compare sur le fait que les deux mériteraient une peine de prison.

Et quand une femme tue un homme qui lui a fait du mal, oui beaucoup trouvent ça normal quand ça va dans le sens inverse. Preuve : Hollande qui a grâcié une femme qui avait tué son mari abusif de sang froid (elle l'avait tué par derrière alors qu'il était sur le canapé à regarder la télé.
Ils ont estimé que c'était une légitime défense à retardement, la blague totale qui montre jusqu'où on est prêts à aller pour discréditer la femme et la déresponsabiliser.

Tu compares avec une femme qui se faisait frapper et violer, tout comme ses enfants, les circonstances sont différentes...

Tromper c'est un acte hyper courant, et non condamnable aux yeux de la loi. Elle est pas pire que la moitié de l'humanité.

mais pourquoi tu cherches à défendre cette ordure ? T'as un complexe ? Parce que t'as un vagin ?

Parce que le vrai méchant c'est le tueur, pas la pute, quel que soit le sexe.
Et que vous puissiez croire le contraire m'effraie, ça pue la charia.

Le 01 avril 2021 à 00:42:43 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:40:41 MEGAsupracuck27 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:38:24 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:35:01 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:28:38 Rejuki a écrit :
Mais vous êtes fous à vous indigner sur le fait que la meuf s'en tire sans rien.

Comment vous pouvez comparer une tromperie avec un MEURTRE?

Si c'était un mec qui avait trompé et la meuf qui avait tué vous diriez pareil?

Vous êtes tous full muslims ou c'est quoi le bail?

Mesurez vos propos franchement c'est chaud, on sait que vous aimez pas les femmes mais là ça fait pitié

Le meurtre est évidemment bien plus grave que l'infidélité. Mais ce que tu dis serait valide si l'on voulait une peine de prison égale à celle d'un meurtre pour l'infidélité, ce qui n'est pas le cas.

On les compare pas sur la gravité qui est évidemment différente, on les compare sur le fait que les deux mériteraient une peine de prison.

Et quand une femme tue un homme qui lui a fait du mal, oui beaucoup trouvent ça normal quand ça va dans le sens inverse. Preuve : Hollande qui a grâcié une femme qui avait tué son mari abusif de sang froid (elle l'avait tué par derrière alors qu'il était sur le canapé à regarder la télé.
Ils ont estimé que c'était une légitime défense à retardement, la blague totale qui montre jusqu'où on est prêts à aller pour discréditer la femme et la déresponsabiliser.

Tu compares avec une femme qui se faisait frapper et violer, tout comme ses enfants, les circonstances sont différentes...

Tromper c'est un acte hyper courant, et non condamnable aux yeux de la loi. Elle est pas pire que la moitié de l'humanité.

mais pourquoi tu cherches à défendre cette ordure ? T'as un complexe ? Parce que t'as un vagin ?

Parce que le vrai méchant c'est le tueur, pas la pute, quel que soit le sexe.
Et que vous puissiez croire le contraire m'effraie, ça pue la charia.

Mais qu'est ce que tu racontes, t'es complètement dégénérée...

Forcément que c'est un malade d'avoir tué l'amant. Mais elle c'est une tarée aussi, qu'est ce que tu viens nous emmerder

Le 01 avril 2021 à 00:38:24 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:35:01 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:28:38 Rejuki a écrit :
Mais vous êtes fous à vous indigner sur le fait que la meuf s'en tire sans rien.

Comment vous pouvez comparer une tromperie avec un MEURTRE?

Si c'était un mec qui avait trompé et la meuf qui avait tué vous diriez pareil?

Vous êtes tous full muslims ou c'est quoi le bail?

Mesurez vos propos franchement c'est chaud, on sait que vous aimez pas les femmes mais là ça fait pitié

Le meurtre est évidemment bien plus grave que l'infidélité. Mais ce que tu dis serait valide si l'on voulait une peine de prison égale à celle d'un meurtre pour l'infidélité, ce qui n'est pas le cas.

On les compare pas sur la gravité qui est évidemment différente, on les compare sur le fait que les deux mériteraient une peine de prison.

Et quand une femme tue un homme qui lui a fait du mal, oui beaucoup trouvent ça normal quand ça va dans le sens inverse. Preuve : Hollande qui a grâcié une femme qui avait tué son mari abusif de sang froid (elle l'avait tué par derrière alors qu'il était sur le canapé à regarder la télé.
Ils ont estimé que c'était une légitime défense à retardement, la blague totale qui montre jusqu'où on est prêts à aller pour discréditer la femme et la déresponsabiliser.

Tu compares avec une femme qui se faisait frapper et violer, tout comme ses enfants, les circonstances sont différentes...

Tromper c'est un acte hyper courant, et non condamnable aux yeux de la loi. Elle est pas pire que la moitié de l'humanité.

Les circonstances sont plus ou moins les mêmes car la finalité est la même : il y a eu un meurtre.

Le cas de la femme est bien pire, car c'est un meurtre de sang froid prémédité là où Charles a vu rouge à cause de ce qu'il se passait.
L'un plus fautif est grâcié dans le plus grand des calmes par un président et tout le monde acclame la décision, l'autre est condamné dans le silence total à une grosse peine de prison. Sa peine est méritée car il a tué l'amant innocent au courant de rien. Ce qui m'étonne c'est que la femme soit grâciée et pas l'homme qui est condamné à juste titre.

Tromper est un acte courant certes, mais la fréquence d'un fait ne baisse pas sa gravité et sa condamnabilité. Le vol est fréquent partout dans le monde, pourtant interdit.
La fréquence d'un acte n'est pas une raison pour l'autoriser, c'est sa gravité qui compte.
Et la gravité est mesurée selon le tord qu'elle cause à la victime. La plupart des gens victimes d'infidélité sont abattus, morts de l'intérieur et le suicide/meurtre n'est pas du tout rare dans ces cas là.

Mais bon, expliquer à des ahuris comme toi des raisonnements aussi basiques c'est comme tenter de faire comprendre des équations à un bébé qui ne sait pas encore marcher.

A bon entendeur

Le 12 octobre 2019 à 16:45:03 RemcoDieuVivant a écrit :
La principale ordure de l'histoire est toujours en liberté alors qu'elle a détruit 2 vies. Terrible.

:)

Le 12 octobre 2019 à 16:31:17 ChanclaFiscale a écrit :
Première fois que j'ai les larmes aux yeux en lisant un article :snif:
--
Tout devait réussir à Charles et à Paolina. Mais rien n’est allé comme prévu. En janvier 2017, le jeune avocat a poignardé son rival, qu’il a découvert dans le lit conjugal. Le jeune homme a été condamné vendredi à dix-huit ans de prison pour meurtre.

C’est bête à dire, mais le regard a mis un peu de temps à s’habituer. Ce trentenaire à la peau claire, aux traits fins, aux longues mains soignées, au dos très droit, qui répond au prénom de Charles et décline la profession d’avocat, se tient bien à l’intérieur de la cage de verre de la cour d’assises de Paris. Pas devant. Ni en face. Ni à côté.

Dans la nuit du 4 au 5 janvier 2017, Charles Sievers a planté un couteau de cuisine dans le thorax de son rival, François, qu’il venait de découvrir chez lui, avec sa compagne, nu. La lame de vingt centimètres a transpercé le cœur et le poumon.

Charles Sievers a retiré le couteau, l’a posé sur le bar de la cuisine, est sorti en titubant de l’immeuble et s’est effondré au milieu de la chaussée, rue Sainte-Anne, à Paris, le tee-shirt et les mains ensanglantées. Au cycliste qui s’est approché, il a demandé son portable pour se dénoncer à la police. Sa victime, François, avait 22 ans. Il était normalien, chercheur, et venait de démarrer une thèse sur les protéines transmembranaires.

Charles Sievers se présente. Un père ancien magistrat, devenu avocat pénaliste. « J’ai fait du droit public, c’était une façon de me démarquer de lui. » Une mère professeure de français, issue de la vieille aristocratie. « Du côté de ma mère, on pourrait remonter jusqu’aux croisades. » Trois sœurs, dont une magistrate. L’ombre d’un frère cadet décédé sous ses yeux à l’âge de 1 an, quand son landau a été percuté par un camion alors qu’ils allaient, avec sa mère, chercher sa sœur aînée à l’école.

De sa détention, depuis presque trois ans, il dit : « Je ne vais pas me lancer dans une diatribe contre l’administration pénitentiaire, ce n’est pas le sujet ici. » Il la lance quand même, omet de préciser qu’il avait demandé en vain sa remise en liberté au bout de deux ans et conclut : « Ce qui a été le plus constructif pour moi, ça a été de m’engager dans un troisième cycle de droit de l’environnement. J’attends le retour de mon directeur de thèse. »

Il se définit : « Je suis quelqu’un d’assez sentimental et romantique. D’assez testostéroné aussi. » Quand le président de la cour d’assises, Jean-Marc Lavergne, lui demande si la fidélité est « importante » pour lui, il juge sa question « pertinente ». « La fidélité, c’est une sorte de métaprincipe, répond-il. Le plus important est de ne pas faire mal à l’autre inutilement en lui mettant sous le nez ses infidélités. »

Enfants de bonne famille

Eric Sievers, le père, prend la cour à témoin. « Mon fils aurait dû être là ! », lance-t-il en pointant du doigt le banc des avocats en robe, des deux côtés de la barre. Le 5 janvier 2017, il a été réveillé à 3 heures du matin par un appel du père de Paolina B., la compagne de Charles. « Il m’a parlé d’une bagarre, d’un couteau. Il m’a dit : “Ton fils va avoir besoin de toi.” Le monde s’est effondré. »

Les deux familles se connaissent depuis plus de vingt ans. Avant de s’installer à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), celle de Paolina habitait à une rue d’écart de celle de Charles Sievers, dans le quartier des Chartrons, à Bordeaux. Paolina et ses sœurs fréquentaient la même école que les enfants Sievers, la sœur aînée de Charles était la baby-sitter de la cadette de Paolina. A l’époque, Charles ne les aimait pas trop. « Elles cassaient mes Lego et faisaient couler du sucre sur mes affaires », se souvient-il.

Leurs familles se retrouvaient aussi au Cap-Ferret (Gironde), où elles possèdent chacune une résidence secondaire et un bateau. Le père de Charles avait appris à naviguer à celui de Paolina, ils étaient même partis une fois en croisière ensemble en Grèce.

Les parents avaient vu d’un bon œil la relation amoureuse d’un été qui s’était nouée entre leurs enfants devenus étudiants, puis leurs retrouvailles, quelques années plus tard, alors qu’ils étaient l’un et l’autre à l’aube de leur vie professionnelle.

Dulce, la mère de Paolina, une ex-mannequin d’origine mexicaine, trouvait que Charles était « beau garçon ». Il avait « le profil du gendre idéal » pour son père, un riche homme d’affaires. « Elle est jolie, instable et pétillante comme les bulles de champagne », disait-on de Paolina chez les Sievers. La relation se conforte, la jeune femme est invitée au mariage « de la cousine Maud » et présentée aux grands-parents maternels de Charles, « même si, explique sa mère, dans ma famille, on préfère rencontrer les personnes quand elles ont une bague de fiançailles au doigt ».

Charles vit et travaille déjà à Paris. Paolina, recrutée sur recommandation de son père dans un cabinet d’expertise comptable, s’y installe à son tour, dans un trois-pièces coquet du 2e arrondissement. Ses parents paient une moitié du loyer, Charles s’acquitte de l’autre. Il a 31 ans, elle en a 26. Ils sont beaux, aisés, souvent bronzés, Charles plaît aux filles, Paolina enchante les garçons. Ils avancent dans la vie avec cet air de « savoir voyager mieux que les autres », dirait la Zazie de Raymond Queneau.

Amoureux insatisfaits

Charles a appris la prudence. Sa première copine l’a quitté après être tombée sur un fichier, dans son ordinateur, qui tenait la liste de ses conquêtes, détaillait le type de rapports sexuels qu’ils avaient eus et évaluait leurs qualités respectives.

Quand il rentre au domicile, il supprime l’application Tinder de son téléphone. Paolina ne ferme pas toujours le sien, sur lequel s’affichent les SMS sexy qu’elle aime envoyer aux hommes. Son compte Facebook s’enrichit chaque jour de nouveaux « amis », elle rit quand Charles s’énerve en voyant la photo coquine qu’elle a adressée à minuit à son prof d’équitation. Elle lui promet que c’est un jeu, il tait les siens, ils s’aiment, se blessent, se réconcilient, Charles menace de la quitter, elle le rassure, il l’ennuie, ils s’épient, se retrouvent au lit, se déchirent à nouveau, se mentent autant qu’ils se jurent de se dire la vérité.

Les mois passent. Charles attend le bon moment pour lui offrir le solitaire qu’il lui a acheté en guise de bague de fiançailles. Le moment ne vient pas. Ils ne sont pas vraiment heureux, tout juste insatisfaits – « J’aimerais bien qu’on prenne un peu plus de profondeur d’âme », écrit-il à Paolina. Mais la profondeur, c’est barbant. Charles se met à la boxe française, Paolina s’échappe dès qu’elle peut pour aller monter Too Much, son cheval de compétition, hébergé dans un haras de la banlieue parisienne.

« Mon taux d’hypothèque sentimentale dépassait ma capacité de remboursement » Charles Sievers à l’expertise psychiatrique

Dans l’affaire, il y a aussi Matilda. Moins piquante mais plus brillante que sa sœur aînée, Paolina. Normalienne, elle commence une thèse de recherche en génétique. A l’automne 2016, elle invite ses amis thésards dans un bar pour son anniversaire. Parmi eux, il y a François, rencontré à l’ENS, avec lequel elle a eu « un léger rapprochement », comme elle dit. L’histoire n’est pas allée plus loin, mais il en reste quelque chose.

Charles s’éclipse tôt, il est fatigué. Paolina ne rentre pas dormir chez eux et ne répond plus à ses SMS. Matilda enrage quand elle apprend que sa sœur a fini la nuit chez François. « Tu es folle. Tu détruis tout. On ne trompe pas comme ça quelqu’un sans conséquences. Tu es toxique. » Elle plaint beaucoup Charles. Paolina, elle, s’amuse et découche à nouveau. « Tu me manques gravement de respect. Fais gaffe », lui écrit Charles. « Je t’aime sincèrement », lui répond-elle.

« Le crime passionnel se plaide bien »

Devant l’experte psychiatre Isabelle Teillet, il résumera plus tard d’une phrase ce moment où il découvre la liaison de Paolina et de François : « Mon taux d’hypothèque sentimentale dépassait ma capacité de remboursement. »

Il décide de la quitter, chacun part passer les fêtes de Noël dans sa famille. Matilda alerte ses parents, qui tentent de raisonner leur aînée et la conjurent de reprendre sa relation avec « Charlie », comme ils l’appellent. Le couple se retrouve début janvier à Paris. Charles harcèle Paolina, elle lui promet de ne plus voir François, il se saisit de son téléphone dès qu’elle part sous la douche, traque son compte Facebook, voit qu’elle lui ment, lui intime l’ordre de rompre. Le 4 janvier, elle n’est pas chez eux quand il rentre. Elle prétend avoir une soirée « avec des collègues de travail » et part retrouver François. Il fourre dans son sac trois caleçons, des chaussettes, des chemises et l’écrin contenant la bague de fiançailles et part dormir chez une tante en banlieue parisienne.

Les dizaines de SMS qu’ils échangent ce soir-là figurent au dossier d’instruction. « Reviens ! », textote Paolina quand elle trouve l’appartement vide. « Arrête de me mentir !, répond-il.

– Je ne te mens pas.

– Allez, t’es libre. Profites-en. Mais je te demande de pas l’amener à la maison tant que mes affaires y sont.

– T’es parano ! »

A 22 h 06, Paolina écrit à François : « J’ai envie de te retrouver. » A 22 h 30, elle écrit à Charles : « Je t’attends. » Puis à François : « Préviens-moi quand tu sors du métro. » A Charles : « Tu me fais mal inutilement. Bonne nuit. A demain. » Un dernier appel de Charles restera sans réponse.

Il est minuit, Charles Sievers prend le RER à Arcueil, descend à Châtelet, marche jusqu’à la rue Rameau. Voit la lumière dans le salon au troisième étage. Entre dans l’appartement. Pose son sac à côté du petit sapin de Noël décoré de boules blanches et rouges sur le bar de la cuisine. Aperçoit le visage et l’épaule nue de Paolina, sortie précipitamment de la chambre.

« Cette douleur que j’avais, cette douleur… Elle sort d’un coup », dit-il. Il saisit le plus grand couteau de cuisine dans le présentoir posé à côté du micro-ondes, écarte Paolina qui vient vers lui. « Ne rentre pas ! », supplie-t-elle. Il bondit sur le lit. François crie : « Qu’est-ce que tu fais ? » Charles Sievers écarte les bras que le jeune homme a levés pour se protéger et lui enfonce la lame dans le cœur. « Je vais passer le reste de ma vie en prison, je m’en fous », lance-t-il à Paolina avant de partir. Aux voisins de l’immeuble chez qui elle se précipite pour alerter les secours, Paolina assure qu’il a dit aussi : « C’est un crime passionnel, ça se plaide bien aux assises. » Il le dément.

Pendant l’enquête, un texte a été retrouvé dans l’ordinateur de Charles Sievers. Un essai de fiction qu’il avait écrit en 2012. « Quand je suis sorti de prison, je suis allé chez elle. Je voulais être sûr qu’elle avait quelqu’un. Je sonne, je sens monter en moi un mélange d’abattement et de rage. J’ai envie de partir mais je veux voir son visage pour mourir moins con, ou moins cocu. J’entends des pas, je comprends que c’est un mec. La porte s’ouvre. Je lui saute dessus et je l’étrangle de toutes mes forces. J’ai tué Stef. Il paraît que le crime passionnel se plaide bien. »

« C’était lunaire »

Devant la cour d’assises, les parents, les sœurs et les amis de Charles viennent dire tout le mal qu’ils pensent de Paolina. « Une bimbo », siffle le père. « Une princesse, capricieuse, mondaine, narcissique, superficielle », assurent les autres. Dulce, la mère de Paolina, affirme désormais que « Charles Sievers ne [lui] faisait pas bonne impression. Sarcastique, cynique, misogyne, lâche, égoïste ». Matilda s’accuse pour défendre sa sœur et dit qu’elle ne pensait pas du tout ce qu’elle a écrit sur elle. « J’étais en colère. J’étais vexée. C’est tout. » Charles Sievers, lui, accable son ex-compagne, pleure sur lui et récite du Stendhal. « Julien Sorel, c’est moi. Mathilde, c’est Paolina », a-t-il confié à la psychiatre.

Paolina s’est constituée partie civile contre celui qu’elle appelle « Charles Sievers » ou « Monsieur Sievers ». Les voisins de l’immeuble – styliste, avocat, photographe de mode – se souviennent de ses propos le soir du meurtre. « Elle disait que sa vie amoureuse était un désastre et se demandait comment elle allait faire maintenant. C’était lunaire », témoigne l’un d’eux. A l’avocate générale, Sylvie Kachaner, qui lui demande si elle éprouve une part de responsabilité morale dans le drame, Paolina répond : « Non. » Elle nuance : « Après, je me suis dit que j’aurais dû attendre. » La psychiatre résume : « Cette histoire catastrophique est celle de deux gamins tordus, coacteurs dans une relation pervertie. »

Entre ces deux « gamins tordus », il y avait François. François qui croyait que Paolina n’était plus en couple. A son ami Oscar, il avait confié, la veille de sa mort, ses « remords que Paolina ait quitté son ex pour lui ». A Paolina, il exprimait sa gêne vis-à-vis de Matilda et sa volonté de ne pas la blesser. Il s’inquiétait aussi de l’impatience de son amie : « Je ne suis pas là pour remplacer du jour au lendemain ton ancien copain et la place qu’il prenait. Excuse-moi si je prends trop de temps », lui écrivait-il.

« Nous ne sommes pas dans la vengeance »

Pendant cinq jours, sa famille a assisté en silence aux débats. Elle vit en Bretagne, son père est médecin des hôpitaux, sa mère médecin du travail. François était le troisième de leurs cinq enfants. Jeudi 10 octobre, leur fils, tué à 22 ans, est enfin apparu autrement que dans un rapport d’autopsie ou comme un simple prénom prononcé par Charles Sievers et Paolina B.

Ses amis thésards, doctorants en biologie, ont évoqué « la simplicité, la bienveillance » du « premier de promo », du « chercheur de génie » qu’ils surnommaient en riant « le Moine ». « L’humanité pourrait se constituer partie civile pour les pertes que représente la mort de François dans la recherche », a dit l’un d’eux. « Il serait capable de convaincre un scientifique qu’il était un ange. Voilà », a observé un autre.

Ses parents ont raconté à leur tour le fils « profond, fidèle, humble dans la réussite », qui aimait les livres, la Grèce antique, jouait de la clarinette, participait à une activité d’aumônerie et n’aurait jamais manqué une fête de famille. « Quand l’école m’a remis son diplôme de normalien, je me suis senti indigne de le recevoir », a dit son père. « Nous avons des valeurs chrétiennes, nous essayons de les vivre. François nous manque. La justice n’a pas les moyens de nous le rendre. Nous ne sommes pas dans la vengeance », a-t-il ajouté.

Le président a repris leurs mots, en les détachant lentement pour mieux les faire résonner dans la salle d’audience. « Ce qui était important, pour François, c’était donc la sincérité, la délicatesse, la profondeur, l’authenticité. » Paolina B. a sangloté fort sur son banc. Charles Sievers a baissé la tête. Le miroir est cruel.

Charles Sievers a été condamné vendredi 11 octobre à dix-huit ans de réclusion criminelle.

jai lu la moitié

mais lol la justice laxiste qui d'un coup met 18 ans pour un crime passionnel alors que des assassins et violeurs prennent sursis

Genre Jawad qui prend quasiment rien pour un coup de hachoir "accidentel" mortel sur "un pote"

Le 01 avril 2021 à 00:42:43 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:40:41 MEGAsupracuck27 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:38:24 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:35:01 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:28:38 Rejuki a écrit :
Mais vous êtes fous à vous indigner sur le fait que la meuf s'en tire sans rien.

Comment vous pouvez comparer une tromperie avec un MEURTRE?

Si c'était un mec qui avait trompé et la meuf qui avait tué vous diriez pareil?

Vous êtes tous full muslims ou c'est quoi le bail?

Mesurez vos propos franchement c'est chaud, on sait que vous aimez pas les femmes mais là ça fait pitié

Le meurtre est évidemment bien plus grave que l'infidélité. Mais ce que tu dis serait valide si l'on voulait une peine de prison égale à celle d'un meurtre pour l'infidélité, ce qui n'est pas le cas.

On les compare pas sur la gravité qui est évidemment différente, on les compare sur le fait que les deux mériteraient une peine de prison.

Et quand une femme tue un homme qui lui a fait du mal, oui beaucoup trouvent ça normal quand ça va dans le sens inverse. Preuve : Hollande qui a grâcié une femme qui avait tué son mari abusif de sang froid (elle l'avait tué par derrière alors qu'il était sur le canapé à regarder la télé.
Ils ont estimé que c'était une légitime défense à retardement, la blague totale qui montre jusqu'où on est prêts à aller pour discréditer la femme et la déresponsabiliser.

Tu compares avec une femme qui se faisait frapper et violer, tout comme ses enfants, les circonstances sont différentes...

Tromper c'est un acte hyper courant, et non condamnable aux yeux de la loi. Elle est pas pire que la moitié de l'humanité.

mais pourquoi tu cherches à défendre cette ordure ? T'as un complexe ? Parce que t'as un vagin ?

Parce que le vrai méchant c'est le tueur, pas la pute, quel que soit le sexe.
Et que vous puissiez croire le contraire m'effraie, ça pue la charia.

D'accord. Donc selon toi si je vois donne un flingue à quelqu'un et que je l'incites à te buter, je ne suis en aucun cas fautif car techniquement c'est lui qui a tué ?

La charia n'a rien à avoir dans tout ça.

Le 01 avril 2021 à 00:45:33 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:38:24 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:35:01 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:28:38 Rejuki a écrit :
Mais vous êtes fous à vous indigner sur le fait que la meuf s'en tire sans rien.

Comment vous pouvez comparer une tromperie avec un MEURTRE?

Si c'était un mec qui avait trompé et la meuf qui avait tué vous diriez pareil?

Vous êtes tous full muslims ou c'est quoi le bail?

Mesurez vos propos franchement c'est chaud, on sait que vous aimez pas les femmes mais là ça fait pitié

Le meurtre est évidemment bien plus grave que l'infidélité. Mais ce que tu dis serait valide si l'on voulait une peine de prison égale à celle d'un meurtre pour l'infidélité, ce qui n'est pas le cas.

On les compare pas sur la gravité qui est évidemment différente, on les compare sur le fait que les deux mériteraient une peine de prison.

Et quand une femme tue un homme qui lui a fait du mal, oui beaucoup trouvent ça normal quand ça va dans le sens inverse. Preuve : Hollande qui a grâcié une femme qui avait tué son mari abusif de sang froid (elle l'avait tué par derrière alors qu'il était sur le canapé à regarder la télé.
Ils ont estimé que c'était une légitime défense à retardement, la blague totale qui montre jusqu'où on est prêts à aller pour discréditer la femme et la déresponsabiliser.

Tu compares avec une femme qui se faisait frapper et violer, tout comme ses enfants, les circonstances sont différentes...

Tromper c'est un acte hyper courant, et non condamnable aux yeux de la loi. Elle est pas pire que la moitié de l'humanité.

Les circonstances sont plus ou moins les mêmes car la finalité est la même : il y a eu un meurtre.

Le cas de la femme est bien pire, car c'est un meurtre de sang froid prémédité là où Charles a vu rouge à cause de ce qu'il se passait.
L'un plus fautif est grâcié dans le plus grand des calmes par un président et tout le monde acclame la décision, l'autre est condamné dans le silence total à une grosse peine de prison. Sa peine est méritée car il a tué l'amant innocent au courant de rien. Ce qui m'étonne c'est que la femme soit grâciée et pas l'homme qui est condamné à juste titre.

Tromper est un acte courant certes, mais la fréquence d'un fait ne baisse pas sa gravité et sa condamnabilité. Le vol est fréquent partout dans le monde, pourtant interdit.
La fréquence d'un acte n'est pas une raison pour l'autoriser, c'est sa gravité qui compte.
Et la gravité est mesurée selon le tord qu'elle cause à la victime. La plupart des gens victimes d'infidélité sont abattus, morts de l'intérieur et le suicide/meurtre n'est pas du tout rare dans ces cas là.

Mais bon, expliquer à des ahuris comme toi des raisonnements aussi basiques c'est comme tenter de faire comprendre des équations à un bébé qui ne sait pas encore marcher.

A bon entendeur

T'es mignon avec ta condescendance.
Le fait est que j'ai le bagage juridique, toi tes valeurs.

On ne vient pas du même monde, je dis juste que vos propos sont 0dangereux. On dirait des paysans.

Le 01 avril 2021 à 00:42:43 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:40:41 MEGAsupracuck27 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:38:24 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:35:01 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:28:38 Rejuki a écrit :
Mais vous êtes fous à vous indigner sur le fait que la meuf s'en tire sans rien.

Comment vous pouvez comparer une tromperie avec un MEURTRE?

Si c'était un mec qui avait trompé et la meuf qui avait tué vous diriez pareil?

Vous êtes tous full muslims ou c'est quoi le bail?

Mesurez vos propos franchement c'est chaud, on sait que vous aimez pas les femmes mais là ça fait pitié

Le meurtre est évidemment bien plus grave que l'infidélité. Mais ce que tu dis serait valide si l'on voulait une peine de prison égale à celle d'un meurtre pour l'infidélité, ce qui n'est pas le cas.

On les compare pas sur la gravité qui est évidemment différente, on les compare sur le fait que les deux mériteraient une peine de prison.

Et quand une femme tue un homme qui lui a fait du mal, oui beaucoup trouvent ça normal quand ça va dans le sens inverse. Preuve : Hollande qui a grâcié une femme qui avait tué son mari abusif de sang froid (elle l'avait tué par derrière alors qu'il était sur le canapé à regarder la télé.
Ils ont estimé que c'était une légitime défense à retardement, la blague totale qui montre jusqu'où on est prêts à aller pour discréditer la femme et la déresponsabiliser.

Tu compares avec une femme qui se faisait frapper et violer, tout comme ses enfants, les circonstances sont différentes...

Tromper c'est un acte hyper courant, et non condamnable aux yeux de la loi. Elle est pas pire que la moitié de l'humanité.

mais pourquoi tu cherches à défendre cette ordure ? T'as un complexe ? Parce que t'as un vagin ?

Parce que le vrai méchant c'est le tueur, pas la pute, quel que soit le sexe.
Et que vous puissiez croire le contraire m'effraie, ça pue la charia.

Lla vérité c'est que personne ne sait ce qu'il ferait s'il débarque chez lui et que sa meuf se fait déglinguer

Toi non plus

même le pire cuck peut voir rouge

Le 01 avril 2021 à 00:48:06 lemalfrat a écrit :

Le 12 octobre 2019 à 16:31:17 ChanclaFiscale a écrit :
Première fois que j'ai les larmes aux yeux en lisant un article :snif:
--
Tout devait réussir à Charles et à Paolina. Mais rien n’est allé comme prévu. En janvier 2017, le jeune avocat a poignardé son rival, qu’il a découvert dans le lit conjugal. Le jeune homme a été condamné vendredi à dix-huit ans de prison pour meurtre.

C’est bête à dire, mais le regard a mis un peu de temps à s’habituer. Ce trentenaire à la peau claire, aux traits fins, aux longues mains soignées, au dos très droit, qui répond au prénom de Charles et décline la profession d’avocat, se tient bien à l’intérieur de la cage de verre de la cour d’assises de Paris. Pas devant. Ni en face. Ni à côté.

Dans la nuit du 4 au 5 janvier 2017, Charles Sievers a planté un couteau de cuisine dans le thorax de son rival, François, qu’il venait de découvrir chez lui, avec sa compagne, nu. La lame de vingt centimètres a transpercé le cœur et le poumon.

Charles Sievers a retiré le couteau, l’a posé sur le bar de la cuisine, est sorti en titubant de l’immeuble et s’est effondré au milieu de la chaussée, rue Sainte-Anne, à Paris, le tee-shirt et les mains ensanglantées. Au cycliste qui s’est approché, il a demandé son portable pour se dénoncer à la police. Sa victime, François, avait 22 ans. Il était normalien, chercheur, et venait de démarrer une thèse sur les protéines transmembranaires.

Charles Sievers se présente. Un père ancien magistrat, devenu avocat pénaliste. « J’ai fait du droit public, c’était une façon de me démarquer de lui. » Une mère professeure de français, issue de la vieille aristocratie. « Du côté de ma mère, on pourrait remonter jusqu’aux croisades. » Trois sœurs, dont une magistrate. L’ombre d’un frère cadet décédé sous ses yeux à l’âge de 1 an, quand son landau a été percuté par un camion alors qu’ils allaient, avec sa mère, chercher sa sœur aînée à l’école.

De sa détention, depuis presque trois ans, il dit : « Je ne vais pas me lancer dans une diatribe contre l’administration pénitentiaire, ce n’est pas le sujet ici. » Il la lance quand même, omet de préciser qu’il avait demandé en vain sa remise en liberté au bout de deux ans et conclut : « Ce qui a été le plus constructif pour moi, ça a été de m’engager dans un troisième cycle de droit de l’environnement. J’attends le retour de mon directeur de thèse. »

Il se définit : « Je suis quelqu’un d’assez sentimental et romantique. D’assez testostéroné aussi. » Quand le président de la cour d’assises, Jean-Marc Lavergne, lui demande si la fidélité est « importante » pour lui, il juge sa question « pertinente ». « La fidélité, c’est une sorte de métaprincipe, répond-il. Le plus important est de ne pas faire mal à l’autre inutilement en lui mettant sous le nez ses infidélités. »

Enfants de bonne famille

Eric Sievers, le père, prend la cour à témoin. « Mon fils aurait dû être là ! », lance-t-il en pointant du doigt le banc des avocats en robe, des deux côtés de la barre. Le 5 janvier 2017, il a été réveillé à 3 heures du matin par un appel du père de Paolina B., la compagne de Charles. « Il m’a parlé d’une bagarre, d’un couteau. Il m’a dit : “Ton fils va avoir besoin de toi.” Le monde s’est effondré. »

Les deux familles se connaissent depuis plus de vingt ans. Avant de s’installer à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), celle de Paolina habitait à une rue d’écart de celle de Charles Sievers, dans le quartier des Chartrons, à Bordeaux. Paolina et ses sœurs fréquentaient la même école que les enfants Sievers, la sœur aînée de Charles était la baby-sitter de la cadette de Paolina. A l’époque, Charles ne les aimait pas trop. « Elles cassaient mes Lego et faisaient couler du sucre sur mes affaires », se souvient-il.

Leurs familles se retrouvaient aussi au Cap-Ferret (Gironde), où elles possèdent chacune une résidence secondaire et un bateau. Le père de Charles avait appris à naviguer à celui de Paolina, ils étaient même partis une fois en croisière ensemble en Grèce.

Les parents avaient vu d’un bon œil la relation amoureuse d’un été qui s’était nouée entre leurs enfants devenus étudiants, puis leurs retrouvailles, quelques années plus tard, alors qu’ils étaient l’un et l’autre à l’aube de leur vie professionnelle.

Dulce, la mère de Paolina, une ex-mannequin d’origine mexicaine, trouvait que Charles était « beau garçon ». Il avait « le profil du gendre idéal » pour son père, un riche homme d’affaires. « Elle est jolie, instable et pétillante comme les bulles de champagne », disait-on de Paolina chez les Sievers. La relation se conforte, la jeune femme est invitée au mariage « de la cousine Maud » et présentée aux grands-parents maternels de Charles, « même si, explique sa mère, dans ma famille, on préfère rencontrer les personnes quand elles ont une bague de fiançailles au doigt ».

Charles vit et travaille déjà à Paris. Paolina, recrutée sur recommandation de son père dans un cabinet d’expertise comptable, s’y installe à son tour, dans un trois-pièces coquet du 2e arrondissement. Ses parents paient une moitié du loyer, Charles s’acquitte de l’autre. Il a 31 ans, elle en a 26. Ils sont beaux, aisés, souvent bronzés, Charles plaît aux filles, Paolina enchante les garçons. Ils avancent dans la vie avec cet air de « savoir voyager mieux que les autres », dirait la Zazie de Raymond Queneau.

Amoureux insatisfaits

Charles a appris la prudence. Sa première copine l’a quitté après être tombée sur un fichier, dans son ordinateur, qui tenait la liste de ses conquêtes, détaillait le type de rapports sexuels qu’ils avaient eus et évaluait leurs qualités respectives.

Quand il rentre au domicile, il supprime l’application Tinder de son téléphone. Paolina ne ferme pas toujours le sien, sur lequel s’affichent les SMS sexy qu’elle aime envoyer aux hommes. Son compte Facebook s’enrichit chaque jour de nouveaux « amis », elle rit quand Charles s’énerve en voyant la photo coquine qu’elle a adressée à minuit à son prof d’équitation. Elle lui promet que c’est un jeu, il tait les siens, ils s’aiment, se blessent, se réconcilient, Charles menace de la quitter, elle le rassure, il l’ennuie, ils s’épient, se retrouvent au lit, se déchirent à nouveau, se mentent autant qu’ils se jurent de se dire la vérité.

Les mois passent. Charles attend le bon moment pour lui offrir le solitaire qu’il lui a acheté en guise de bague de fiançailles. Le moment ne vient pas. Ils ne sont pas vraiment heureux, tout juste insatisfaits – « J’aimerais bien qu’on prenne un peu plus de profondeur d’âme », écrit-il à Paolina. Mais la profondeur, c’est barbant. Charles se met à la boxe française, Paolina s’échappe dès qu’elle peut pour aller monter Too Much, son cheval de compétition, hébergé dans un haras de la banlieue parisienne.

« Mon taux d’hypothèque sentimentale dépassait ma capacité de remboursement » Charles Sievers à l’expertise psychiatrique

Dans l’affaire, il y a aussi Matilda. Moins piquante mais plus brillante que sa sœur aînée, Paolina. Normalienne, elle commence une thèse de recherche en génétique. A l’automne 2016, elle invite ses amis thésards dans un bar pour son anniversaire. Parmi eux, il y a François, rencontré à l’ENS, avec lequel elle a eu « un léger rapprochement », comme elle dit. L’histoire n’est pas allée plus loin, mais il en reste quelque chose.

Charles s’éclipse tôt, il est fatigué. Paolina ne rentre pas dormir chez eux et ne répond plus à ses SMS. Matilda enrage quand elle apprend que sa sœur a fini la nuit chez François. « Tu es folle. Tu détruis tout. On ne trompe pas comme ça quelqu’un sans conséquences. Tu es toxique. » Elle plaint beaucoup Charles. Paolina, elle, s’amuse et découche à nouveau. « Tu me manques gravement de respect. Fais gaffe », lui écrit Charles. « Je t’aime sincèrement », lui répond-elle.

« Le crime passionnel se plaide bien »

Devant l’experte psychiatre Isabelle Teillet, il résumera plus tard d’une phrase ce moment où il découvre la liaison de Paolina et de François : « Mon taux d’hypothèque sentimentale dépassait ma capacité de remboursement. »

Il décide de la quitter, chacun part passer les fêtes de Noël dans sa famille. Matilda alerte ses parents, qui tentent de raisonner leur aînée et la conjurent de reprendre sa relation avec « Charlie », comme ils l’appellent. Le couple se retrouve début janvier à Paris. Charles harcèle Paolina, elle lui promet de ne plus voir François, il se saisit de son téléphone dès qu’elle part sous la douche, traque son compte Facebook, voit qu’elle lui ment, lui intime l’ordre de rompre. Le 4 janvier, elle n’est pas chez eux quand il rentre. Elle prétend avoir une soirée « avec des collègues de travail » et part retrouver François. Il fourre dans son sac trois caleçons, des chaussettes, des chemises et l’écrin contenant la bague de fiançailles et part dormir chez une tante en banlieue parisienne.

Les dizaines de SMS qu’ils échangent ce soir-là figurent au dossier d’instruction. « Reviens ! », textote Paolina quand elle trouve l’appartement vide. « Arrête de me mentir !, répond-il.

– Je ne te mens pas.

– Allez, t’es libre. Profites-en. Mais je te demande de pas l’amener à la maison tant que mes affaires y sont.

– T’es parano ! »

A 22 h 06, Paolina écrit à François : « J’ai envie de te retrouver. » A 22 h 30, elle écrit à Charles : « Je t’attends. » Puis à François : « Préviens-moi quand tu sors du métro. » A Charles : « Tu me fais mal inutilement. Bonne nuit. A demain. » Un dernier appel de Charles restera sans réponse.

Il est minuit, Charles Sievers prend le RER à Arcueil, descend à Châtelet, marche jusqu’à la rue Rameau. Voit la lumière dans le salon au troisième étage. Entre dans l’appartement. Pose son sac à côté du petit sapin de Noël décoré de boules blanches et rouges sur le bar de la cuisine. Aperçoit le visage et l’épaule nue de Paolina, sortie précipitamment de la chambre.

« Cette douleur que j’avais, cette douleur… Elle sort d’un coup », dit-il. Il saisit le plus grand couteau de cuisine dans le présentoir posé à côté du micro-ondes, écarte Paolina qui vient vers lui. « Ne rentre pas ! », supplie-t-elle. Il bondit sur le lit. François crie : « Qu’est-ce que tu fais ? » Charles Sievers écarte les bras que le jeune homme a levés pour se protéger et lui enfonce la lame dans le cœur. « Je vais passer le reste de ma vie en prison, je m’en fous », lance-t-il à Paolina avant de partir. Aux voisins de l’immeuble chez qui elle se précipite pour alerter les secours, Paolina assure qu’il a dit aussi : « C’est un crime passionnel, ça se plaide bien aux assises. » Il le dément.

Pendant l’enquête, un texte a été retrouvé dans l’ordinateur de Charles Sievers. Un essai de fiction qu’il avait écrit en 2012. « Quand je suis sorti de prison, je suis allé chez elle. Je voulais être sûr qu’elle avait quelqu’un. Je sonne, je sens monter en moi un mélange d’abattement et de rage. J’ai envie de partir mais je veux voir son visage pour mourir moins con, ou moins cocu. J’entends des pas, je comprends que c’est un mec. La porte s’ouvre. Je lui saute dessus et je l’étrangle de toutes mes forces. J’ai tué Stef. Il paraît que le crime passionnel se plaide bien. »

« C’était lunaire »

Devant la cour d’assises, les parents, les sœurs et les amis de Charles viennent dire tout le mal qu’ils pensent de Paolina. « Une bimbo », siffle le père. « Une princesse, capricieuse, mondaine, narcissique, superficielle », assurent les autres. Dulce, la mère de Paolina, affirme désormais que « Charles Sievers ne [lui] faisait pas bonne impression. Sarcastique, cynique, misogyne, lâche, égoïste ». Matilda s’accuse pour défendre sa sœur et dit qu’elle ne pensait pas du tout ce qu’elle a écrit sur elle. « J’étais en colère. J’étais vexée. C’est tout. » Charles Sievers, lui, accable son ex-compagne, pleure sur lui et récite du Stendhal. « Julien Sorel, c’est moi. Mathilde, c’est Paolina », a-t-il confié à la psychiatre.

Paolina s’est constituée partie civile contre celui qu’elle appelle « Charles Sievers » ou « Monsieur Sievers ». Les voisins de l’immeuble – styliste, avocat, photographe de mode – se souviennent de ses propos le soir du meurtre. « Elle disait que sa vie amoureuse était un désastre et se demandait comment elle allait faire maintenant. C’était lunaire », témoigne l’un d’eux. A l’avocate générale, Sylvie Kachaner, qui lui demande si elle éprouve une part de responsabilité morale dans le drame, Paolina répond : « Non. » Elle nuance : « Après, je me suis dit que j’aurais dû attendre. » La psychiatre résume : « Cette histoire catastrophique est celle de deux gamins tordus, coacteurs dans une relation pervertie. »

Entre ces deux « gamins tordus », il y avait François. François qui croyait que Paolina n’était plus en couple. A son ami Oscar, il avait confié, la veille de sa mort, ses « remords que Paolina ait quitté son ex pour lui ». A Paolina, il exprimait sa gêne vis-à-vis de Matilda et sa volonté de ne pas la blesser. Il s’inquiétait aussi de l’impatience de son amie : « Je ne suis pas là pour remplacer du jour au lendemain ton ancien copain et la place qu’il prenait. Excuse-moi si je prends trop de temps », lui écrivait-il.

« Nous ne sommes pas dans la vengeance »

Pendant cinq jours, sa famille a assisté en silence aux débats. Elle vit en Bretagne, son père est médecin des hôpitaux, sa mère médecin du travail. François était le troisième de leurs cinq enfants. Jeudi 10 octobre, leur fils, tué à 22 ans, est enfin apparu autrement que dans un rapport d’autopsie ou comme un simple prénom prononcé par Charles Sievers et Paolina B.

Ses amis thésards, doctorants en biologie, ont évoqué « la simplicité, la bienveillance » du « premier de promo », du « chercheur de génie » qu’ils surnommaient en riant « le Moine ». « L’humanité pourrait se constituer partie civile pour les pertes que représente la mort de François dans la recherche », a dit l’un d’eux. « Il serait capable de convaincre un scientifique qu’il était un ange. Voilà », a observé un autre.

Ses parents ont raconté à leur tour le fils « profond, fidèle, humble dans la réussite », qui aimait les livres, la Grèce antique, jouait de la clarinette, participait à une activité d’aumônerie et n’aurait jamais manqué une fête de famille. « Quand l’école m’a remis son diplôme de normalien, je me suis senti indigne de le recevoir », a dit son père. « Nous avons des valeurs chrétiennes, nous essayons de les vivre. François nous manque. La justice n’a pas les moyens de nous le rendre. Nous ne sommes pas dans la vengeance », a-t-il ajouté.

Le président a repris leurs mots, en les détachant lentement pour mieux les faire résonner dans la salle d’audience. « Ce qui était important, pour François, c’était donc la sincérité, la délicatesse, la profondeur, l’authenticité. » Paolina B. a sangloté fort sur son banc. Charles Sievers a baissé la tête. Le miroir est cruel.

Charles Sievers a été condamné vendredi 11 octobre à dix-huit ans de réclusion criminelle.

jai lu la moitié

Cite pas l'op énorme handicapé https://image.noelshack.com/fichiers/2017/22/1496583962-risisingecigarette.png

Le 01 avril 2021 à 00:49:29 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:45:33 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:38:24 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:35:01 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:28:38 Rejuki a écrit :
Mais vous êtes fous à vous indigner sur le fait que la meuf s'en tire sans rien.

Comment vous pouvez comparer une tromperie avec un MEURTRE?

Si c'était un mec qui avait trompé et la meuf qui avait tué vous diriez pareil?

Vous êtes tous full muslims ou c'est quoi le bail?

Mesurez vos propos franchement c'est chaud, on sait que vous aimez pas les femmes mais là ça fait pitié

Le meurtre est évidemment bien plus grave que l'infidélité. Mais ce que tu dis serait valide si l'on voulait une peine de prison égale à celle d'un meurtre pour l'infidélité, ce qui n'est pas le cas.

On les compare pas sur la gravité qui est évidemment différente, on les compare sur le fait que les deux mériteraient une peine de prison.

Et quand une femme tue un homme qui lui a fait du mal, oui beaucoup trouvent ça normal quand ça va dans le sens inverse. Preuve : Hollande qui a grâcié une femme qui avait tué son mari abusif de sang froid (elle l'avait tué par derrière alors qu'il était sur le canapé à regarder la télé.
Ils ont estimé que c'était une légitime défense à retardement, la blague totale qui montre jusqu'où on est prêts à aller pour discréditer la femme et la déresponsabiliser.

Tu compares avec une femme qui se faisait frapper et violer, tout comme ses enfants, les circonstances sont différentes...

Tromper c'est un acte hyper courant, et non condamnable aux yeux de la loi. Elle est pas pire que la moitié de l'humanité.

Les circonstances sont plus ou moins les mêmes car la finalité est la même : il y a eu un meurtre.

Le cas de la femme est bien pire, car c'est un meurtre de sang froid prémédité là où Charles a vu rouge à cause de ce qu'il se passait.
L'un plus fautif est grâcié dans le plus grand des calmes par un président et tout le monde acclame la décision, l'autre est condamné dans le silence total à une grosse peine de prison. Sa peine est méritée car il a tué l'amant innocent au courant de rien. Ce qui m'étonne c'est que la femme soit grâciée et pas l'homme qui est condamné à juste titre.

Tromper est un acte courant certes, mais la fréquence d'un fait ne baisse pas sa gravité et sa condamnabilité. Le vol est fréquent partout dans le monde, pourtant interdit.
La fréquence d'un acte n'est pas une raison pour l'autoriser, c'est sa gravité qui compte.
Et la gravité est mesurée selon le tord qu'elle cause à la victime. La plupart des gens victimes d'infidélité sont abattus, morts de l'intérieur et le suicide/meurtre n'est pas du tout rare dans ces cas là.

Mais bon, expliquer à des ahuris comme toi des raisonnements aussi basiques c'est comme tenter de faire comprendre des équations à un bébé qui ne sait pas encore marcher.

A bon entendeur

T'es mignon avec ta condescendance.
Le fait est que j'ai le bagage juridique, toi tes valeurs.

On ne vient pas du même monde, je dis juste que vos propos sont 0dangereux. On dirait des paysans.

On se bat toujours pour ce qu'on a pas hein https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png

Le 01 avril 2021 à 00:49:29 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:45:33 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:38:24 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:35:01 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:28:38 Rejuki a écrit :
Mais vous êtes fous à vous indigner sur le fait que la meuf s'en tire sans rien.

Comment vous pouvez comparer une tromperie avec un MEURTRE?

Si c'était un mec qui avait trompé et la meuf qui avait tué vous diriez pareil?

Vous êtes tous full muslims ou c'est quoi le bail?

Mesurez vos propos franchement c'est chaud, on sait que vous aimez pas les femmes mais là ça fait pitié

Le meurtre est évidemment bien plus grave que l'infidélité. Mais ce que tu dis serait valide si l'on voulait une peine de prison égale à celle d'un meurtre pour l'infidélité, ce qui n'est pas le cas.

On les compare pas sur la gravité qui est évidemment différente, on les compare sur le fait que les deux mériteraient une peine de prison.

Et quand une femme tue un homme qui lui a fait du mal, oui beaucoup trouvent ça normal quand ça va dans le sens inverse. Preuve : Hollande qui a grâcié une femme qui avait tué son mari abusif de sang froid (elle l'avait tué par derrière alors qu'il était sur le canapé à regarder la télé.
Ils ont estimé que c'était une légitime défense à retardement, la blague totale qui montre jusqu'où on est prêts à aller pour discréditer la femme et la déresponsabiliser.

Tu compares avec une femme qui se faisait frapper et violer, tout comme ses enfants, les circonstances sont différentes...

Tromper c'est un acte hyper courant, et non condamnable aux yeux de la loi. Elle est pas pire que la moitié de l'humanité.

Les circonstances sont plus ou moins les mêmes car la finalité est la même : il y a eu un meurtre.

Le cas de la femme est bien pire, car c'est un meurtre de sang froid prémédité là où Charles a vu rouge à cause de ce qu'il se passait.
L'un plus fautif est grâcié dans le plus grand des calmes par un président et tout le monde acclame la décision, l'autre est condamné dans le silence total à une grosse peine de prison. Sa peine est méritée car il a tué l'amant innocent au courant de rien. Ce qui m'étonne c'est que la femme soit grâciée et pas l'homme qui est condamné à juste titre.

Tromper est un acte courant certes, mais la fréquence d'un fait ne baisse pas sa gravité et sa condamnabilité. Le vol est fréquent partout dans le monde, pourtant interdit.
La fréquence d'un acte n'est pas une raison pour l'autoriser, c'est sa gravité qui compte.
Et la gravité est mesurée selon le tord qu'elle cause à la victime. La plupart des gens victimes d'infidélité sont abattus, morts de l'intérieur et le suicide/meurtre n'est pas du tout rare dans ces cas là.

Mais bon, expliquer à des ahuris comme toi des raisonnements aussi basiques c'est comme tenter de faire comprendre des équations à un bébé qui ne sait pas encore marcher.

A bon entendeur

T'es mignon avec ta condescendance.
Le fait est que j'ai le bagage juridique, toi tes valeurs.

On ne vient pas du même monde, je dis juste que vos propos sont 0dangereux. On dirait des paysans.

On remarquera qu'il évite à tout prix de répondre à ce que je dis, probablement qu'il y voit une logique auquel il est trop hostile.

Merci de changer le sujet car tu es incapable de répondre. Soit tu trolles, soit t'es vraiment un ahuri et les ahuris je ne leur parle pas, je me moque d'eux.

Je me demande si mes propos sont dangereux, ou si ce sont tes propos qui cherchent à dédouaner la manipulation et l'infidélité. Peut-être que tu as un gain personnel à normaliser la manipulation, je ne sais pas.

A bon entendeur

Le 01 avril 2021 à 00:49:29 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:45:33 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:38:24 Rejuki a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:35:01 Jauseff2 a écrit :

Le 01 avril 2021 à 00:28:38 Rejuki a écrit :
Mais vous êtes fous à vous indigner sur le fait que la meuf s'en tire sans rien.

Comment vous pouvez comparer une tromperie avec un MEURTRE?

Si c'était un mec qui avait trompé et la meuf qui avait tué vous diriez pareil?

Vous êtes tous full muslims ou c'est quoi le bail?

Mesurez vos propos franchement c'est chaud, on sait que vous aimez pas les femmes mais là ça fait pitié

Le meurtre est évidemment bien plus grave que l'infidélité. Mais ce que tu dis serait valide si l'on voulait une peine de prison égale à celle d'un meurtre pour l'infidélité, ce qui n'est pas le cas.

On les compare pas sur la gravité qui est évidemment différente, on les compare sur le fait que les deux mériteraient une peine de prison.

Et quand une femme tue un homme qui lui a fait du mal, oui beaucoup trouvent ça normal quand ça va dans le sens inverse. Preuve : Hollande qui a grâcié une femme qui avait tué son mari abusif de sang froid (elle l'avait tué par derrière alors qu'il était sur le canapé à regarder la télé.
Ils ont estimé que c'était une légitime défense à retardement, la blague totale qui montre jusqu'où on est prêts à aller pour discréditer la femme et la déresponsabiliser.

Tu compares avec une femme qui se faisait frapper et violer, tout comme ses enfants, les circonstances sont différentes...

Tromper c'est un acte hyper courant, et non condamnable aux yeux de la loi. Elle est pas pire que la moitié de l'humanité.

Les circonstances sont plus ou moins les mêmes car la finalité est la même : il y a eu un meurtre.

Le cas de la femme est bien pire, car c'est un meurtre de sang froid prémédité là où Charles a vu rouge à cause de ce qu'il se passait.
L'un plus fautif est grâcié dans le plus grand des calmes par un président et tout le monde acclame la décision, l'autre est condamné dans le silence total à une grosse peine de prison. Sa peine est méritée car il a tué l'amant innocent au courant de rien. Ce qui m'étonne c'est que la femme soit grâciée et pas l'homme qui est condamné à juste titre.

Tromper est un acte courant certes, mais la fréquence d'un fait ne baisse pas sa gravité et sa condamnabilité. Le vol est fréquent partout dans le monde, pourtant interdit.
La fréquence d'un acte n'est pas une raison pour l'autoriser, c'est sa gravité qui compte.
Et la gravité est mesurée selon le tord qu'elle cause à la victime. La plupart des gens victimes d'infidélité sont abattus, morts de l'intérieur et le suicide/meurtre n'est pas du tout rare dans ces cas là.

Mais bon, expliquer à des ahuris comme toi des raisonnements aussi basiques c'est comme tenter de faire comprendre des équations à un bébé qui ne sait pas encore marcher.

A bon entendeur

T'es mignon avec ta condescendance.
Le fait est que j'ai le bagage juridique, toi tes valeurs.

On ne vient pas du même monde, je dis juste que vos propos sont 0dangereux. On dirait des paysans.

Oh bordel, une juriste

Ça ne m'étonne pas que tu sois à ce point atteinte

Déjà y'a 30 ans, mon père me disait que des amis de mon grand père médecin, juge, avaient fini par se reconvertir tellement ça puait le socialisme, la démago et la bien pensance

Franchement, si je peux te donner un seul conseil... Essaye un jour de réfléchir par toi même si t'en as les capacités intellectuelles, ce que j'en doute

Le 12 octobre 2019 à 16:51:25 LineFineur a écrit :

Le 12 octobre 2019 à 16:48:24 ForGond a écrit :
Bien sûr elle ne sera pas inquiétée. Le privilège de la femme n'est plus à démontré.

C'est surtout qu'elle a été une connasse en trompant mais qu'elle n'a rien fait de mal du point de vue de la loi. C'est con à dire mais le mec n'avait qu'à rester mesuré et pas foutre son avenir en l'air pour une fille qui apparemment ne valait pas le coup.

Elle a mis volontairement en danger son amant en prévenant son mec qu'il serait là.

Faut avoir un minimum de jugeote à un moment donné, une femme qui annonce à son conjoint "je te trompe, et mon amant est à la maison, viens" c'est de la mise en danger de la vie d'autrui et ça devrair être considéré comme tel par la justice.

Dans le code pénal un truc comme ça cest 1 an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende, dans les faits on sait très bien qu'elle n'aura rien, et sera même vue comme une victime dans l'histoire mais bon :)

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ChanclaFiscale
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12 octobre 2019 à 16:31:17
Date de suppression
3 mars 2023 à 16:33:00
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