[Risitas] Le Souffle Court
Bonsoir mes clés d'amour, je viens de voir tout ces beaux messages et ça me fait plaisir d'assister à autant d'enthousiasme de votre part. Je m'excuse de cette absence, j'ai été pas mal occupé ces derniers temps. Trêve de bavardage, voici la sweet que vous attendiez tous. Bonne lecture.
Chapitre 4: Faux Espoir
J'arrive dans mon nouveau lieu de vie, encore dans mon lit, j'ai un peu la pêche, certes ça pourrait aller mieux, mais ce n'est pas le plus grave dans l'instant présent.
On m'emmène vers la section pour laquelle j'ai été transféré : Section Thoracique et Maladies respiratoire durée indéterminée. En voyant ça, je sais que quelque chose ne tourne pas rond, mais je continue de feindre l'ignorance dans ma douleur et ma tristesse en gardant un sourire affiché sur mes lèvres.
On me dessert une chambre, plus petite, mais mieux agencée. Mon lit est face à une télévision accrochée sur le mur d'en face. Face au lit, se trouve une table simple avec une chaise. Un lit pliant, un petit placard pour y rechanger mes affaires. À ma gauche un fauteuil et tous les câbles, perfusion... On peut également voir la porte d'entrée et de sortie de ma chambre et celle de la salle d'eau.
Sur ma droite une petite table de nuit avec un tiroir et surtout une grande fenêtre avec vu sur l'extérieur rendant la pièce lumineuse.
Dormir, attendre, manger mes repas, le drain encore supportable, en soi ça pourrait être pire. C'est déjà mieux dans l'ensemble que l'autre hôpital qui n'était clairement pas adapté à mon état actuel. Je regrette seulement les deux filles, ici le personnel semble gentil, mais sans plus. Il y a trop de patients pour avoir un réel rapport avec les patients comme dans l'ancien avec mes tendres infirmières. Dire que j'avais un mini harem à moi seul...
C'est ce que je constate. Soudain, quelqu'un toque Ă la porte :
- Bonjour, je suis le Chirurgien chargé de votre cas. Comment vous sentez-vous ?
- Je comprends, c'est marrant pour personne, mais ça devrait aller de mieux en mieux. On va tout faire pour que ça se passe bien. Ne vous inquiétez pas. Vous n'êtes pas le seul à avoir un pneumothorax et heureusement.
- C'est une manière de voir les choses...
- Demain, on vous opère, donc ne mangez plus rien à partir de Minuit, on va vous mettre un deuxième drain. Ne vous stressez pas trop, ça ira. Bonne soirée.
Puis il ferme la porte, de nouveau le silence dans la pièce. La nuit est tombée et on ne distingue plus rien dehors sans l'aide des lampadaires à l'extérieur. La pensée de savoir qu'on allait m'opérer à nouveau me ramène cette colère que j'étouffe en vain depuis le début de cette descente en Enfer. Un drain ne suffit pas, il en faut un autre, putain, je me doute bien que je ne sois pas le seul cas de pneumothorax ici, mais bordel quoi.
Je commence à fatiguer, j'espère que je ne vais pas craquer... au moins pour mes parents.
Le lendemain arrive, l'heure de l'opération, après m'être douché à la bétadine, j'attends qu'on vienne me chercher. On m'emmène à la salle d'opération avec les brancardiers suivis de ma mère.
- Je t'aime Jimi, Ă tout Ă l'heure.
On m'installe dans la salle de réveil pour me mettre la péridurale. C'est assez désagréable cette petite sensation dans le dos, néanmoins, je fais avec malheureusement. Le produit qui endort une certaine partie du dos fait plus ou moins effet et l'anesthésiste me mets dans les bonnes conditions.
On me dirige finalement vers le bloc opératoire après avoir attendu un petit moment, on me fait allonger.
- Bonjour comment t'appelles-tu ?
- Dis-moi, Jimi, tu as quel âge ?
- 16 ans ? Et bien, tu es donc au lycée, tu fais quelle filière ?
Pendant cet interrogatoire pour essayer de me mettre en confiance et dans les conditions adéquates afin de préparer l'opération, je n'arrivais pas à faire partir cette boule de stress et de peur qui m'habite et grossit à chaque secondes.
Un homme me tend une couverture chauffante, étant donné que je suis seulement en caleçon. Puis un masque, que je mets, je respire le gaz soporifique, petit à petit en essayant de lutter. Mon acharnement ne dure que deux minutes sans doute avant que je tombe dans les abîmes.
Je me réveille finalement dans la salle dédié à cela. J'ai du mal à émerger le gaz fait encore effet. Je lutte, puis-je reste-là , à regarder et décortiquer la salle tout autour de moi. Certaines personnes sont encore endormies, d'autres réveillées et semblent attendre leur tour pour être renvoyés dans leurs chambres respectives.
Une horloge accrochée sur un pan d'un mur affiche 23 h du soir. Les bip mécaniques indiquant le rythme cardiaque et respiratoire des patients bercent la pièce. J'écoute la conversation entre deux infirmiers de nuit :
- Ouais, donc Camille m'a envoyé un message l'autre soir. Je pense que ça peut être sérieux avec elle.
- Écoute tant mieux pour toi. Je dois passer chez le garagiste pour ma voiture, je ne comprends pas pourquoi le moteur... blabla
Rien de bien intéressant, mais ça me permet de passer le temps. Un des infirmiers se lève finalement et vient me parler :
- Vous êtes finalement bien réveillé ?
- Bon, très bien, je vais prévenir la section pour qu'on vous revoie dans votre chambre.
Un peu d'attente puis arrivent les brancardiers qui me ramènent dans ma chambre, une fois placé à nouveau dans mon lit, je me rendors.
Je n'avais pas remarqué sur l'instant, mais on m'avait câblé au niveau du prépuce, je suis sondé donc ma pisse va naturellement dans une sorte de cuve. Puis quand ils ont décidé de me l'enlever, j'avais l'impression qu'on me sortait une anguille du gland tellement la sensation était désagréable et brûlante pendant un moment.
Mon compagnon de fortune en plus des drains est l'urinoir. J'ai un urinoir vert, tout beau, tout propre Ă porter de main comme un alcoolique et sa bouteille, qui me suffit de glisser sous la couette sans un bruit pour y soulager ma vessie.
(Fin Partie 1)
Chapitre 4: Faux Espoir (Partie 2)
Quant à l'opération, elle m'a épuisé physiquement et psychologiquement. Je dois à présent supporter la douleur bien plus intense avec un deuxième drain. Je n'arrive plus à manger, on me gave de médicaments, j'ai envie dans mes élans de colères d'arracher les drains tellement je souffre.
Je passe le plus clair de mes journées sur mon téléphone, en discutant sur Messenger avec ma bande d'amis du lycée. Je mens, je leur mens, je dis à travers la caméra pendant les discussions que je vais bien, que c'est supportable, mais c'est faux.
Un matin parmi tant d'autres maintenant que mes journées se répètent sans cesse comme une boucle impossible à défaire. Se réveiller à 9h prendre le déjeuner peu copieux, faire la toilette à 11h, manger son repas immonde à 12h, essayer de passer le temps de 13h jusqu'à 19h avant d'avoir son plat du soir. Puis veiller jusqu'à 1h du matin, car la douleur est trop intense pour dormir.
Heureusement, mes parents sont là , ils me ramènent des plats fait maison bien plus copieux lorsque je commence à retrouver l'appétit. Parfois, ils demandent la permission de pouvoir rester dormir et cela m'apaise de savoir que je ne suis plus seul même pendant quelques heures. J'ai besoin de soutiens, j'ai besoin qu'on confirme que tout va bien. Que je ne sois pas le seul à me mentir.
Vrrr Vrr
J'attrape mon téléphone, une notification s'affiche sur mon écran. Peter (nom modifié) vous a envoyé un message. Je déverrouille machinalement l'écran de mon téléphone pour y lire le message :
- Salut Jimi, c'est possible de passer cette après-midi ? Je préfère te demander comme je ne veux pas te déranger...
- Non tant fait pas, ça me fait plaisir !
- Ça marche à tout à l'heure.
Peter arrive aux alentours de 14 heures, ce qui me permet pendant son passage d'oublier un peu le fait que je sois à l'hôpital, sans contact avec personne. Les seules contacts sont part téléphone, le lycée me semble plus qu'un souvenir lointain, un mirage dans ce cauchemar que j'expérimente actuellement.
- Salut Jimi, content d'enfin pouvoir de voir.
- Tu sais, tu manques aux autres aussi. Tu as Alice (nom modifié) qui te réclame aussi, faudra que tu penses à l'appeler. Tu as une touche sans doute.
- Possible, c'est gentil de sa part, mais ce n'est pas dans mes priorités actuellement.
- Je me doute bien, je me doute bien.
-Je t'ai ramené des notes que j'ai pris en cours pour toi. Pour éviter que tu sois à la traîne ça t'occupera ici.
L'heure tourne, on rigole bien, on se remémore nos vacances d'été... puis vers seize heures Peter me quitte pour aller à la gare prendre son train.
- Salut Jimi, j'essayerai de repasser avec tout le monde la prochaine fois, je te le promets. Prends soin de toi.
- Toi aussi, passe le bonjour Ă toi le monde.
La porte se ferme, une fois que sa silhouette a disparu de mon champ de vision.
Je pensais alors que cette visite par un ami m'avait permis de m'éloigner un peu de tout ce qui m'arrive actuellement. Mais je finis dans un état émotionnel tellement fort, que je craque et que je pleure. Soudain, des nausées font surface et je vomis mon repas du Midi.
Une infirmière vient nettoyer et moi, j'ai honte d'être aussi ridicule et faible.
Les jours passent, passent, se ressemblent, je continue à me dire que ça ira mieux le lendemain, que demain est un autre jour. Je prie chaque soir pour que demain enfin le Chirurgien et le Médecin assigné à moi me disent que je peux quitter l'hôpital enfin.
Ce jour arrive alors après un mois là -bas, dans cet enfer. On me libère de mes drains pour la première fois, ne connaissant pas le processus, j'appréhende une nouvelle opération, mais il n'en est rien de tout cela.
On m'allonge sur le lit, un chirurgien me retire le drain une fois que j'ai retenu ma respiration, je sens le tuyau parcourir mon corps et glisser sous ma peau avant de finalement sortir sous un petit bruit. L'autre médecin se dépêche de fermer la plaie avec des stripes et autres... (je ne prête pas vraiment attention, bien trop dégoûté même si je commence à devenir familier avec cet environnement.).
On répète encore une fois le processus pour l'autre drain puis c'est la libération.
Au début, cela me fait une drôle de sensation en respirant, je me sens plus léger.
On me renvoie enfin chez moi, enfin. Après ce mois qui m'a semblé interminable. Je suis enfin heureux, je me vois reprendre à nouveau ma vie normale.
Mon père vient me chercher, après avoir signé les papiers administratifs... pour ma sortie de l'établissement. C'était vraiment une lourde pression, un lourd poids qui me quitte enfin.
Me voici de retour chez moi, sauf que ce que je pensais ĂŞtre de nouveau mon Paradis allait devenir un Enfer.
Le 30 septembre 2019 Ă 19:24:21 arzach03 a Ă©crit :
Putain l’op, je me remets juste d’un pneumothorax spontané ( 1 semaine à me trainer avant d’aller consulter ) et moi aussi, j’ai eu droit à la pose du drain en mode Jungle....surtout que vu ma carrure, le medic s’est FAIL ! Il a du faire une deuxieme incision pour passer le tube
Salut mon clé, bordel, ça fait plaisir de voir un compagnon d'infortune parmi les rangs. J'espère que tu as pu t'en remettre sans trop de séquelles et que tout va pour le mieux te concernant. Tu vas voir par la suite, mais j'ai sacrément baigné dans la merde. Au plaisir d'avoir de tes futurs nouvelles et de te revoir par-ici.
Ouep clé, comme c’est ma première fois (), j’ai pas eu d’opérations, mais si j’en refais un, j’aurais droit à l’opération...
D’ailleurs, pas le temps maintenant, mais je vais essayer demain de faire un pavé pour raconter mon expérience ( sorte de mini-Risific ) pour comparer nos expériences
Merci khey pour ce Risitas que je viens de découvrir. Je fav + sweet bien évidemment
Comment ça se passe aujourd'hui ? Tu vas mieux ?
Putain t'as été sondé à demeure ? Mon pauvre
J'ai connu ça ainsi que le pneumothorax (moins gros que le tien je pense, 3 jours sous lunettes à oxygène et ça s'est remis tout seul). C'était pour moi un léger décollement de la paroi thoracique. Bon en fait c'était un détail par rapport aux soucis de santé que j'ai eu à ce moment là et osef car là c'est ton Risitas qui compte. C'est super que tu fasses partager cette expérience avec les kheys.
Comme tu le dis si bien, ce sont des problèmes typiquement très personnels dont on n'entend quasi-jamais parler. Merci à toi pour ce témoignage.
Le 01 octobre 2019 Ă 20:43:20 arzach03 a Ă©crit :
Ouep clé, comme c’est ma première fois (), j’ai pas eu d’opérations, mais si j’en refais un, j’aurais droit à l’opération...D’ailleurs, pas le temps maintenant, mais je vais essayer demain de faire un pavé pour raconter mon expérience ( sorte de mini-Risific ) pour comparer nos expériences
Sur l'instant, l'appréhension et la peur de l'opération ça peut faire cogiter, mais je peux te dire qu'après les nombreuses opérations que j'ai eu en 1 mois (soit 3 environ) + une quatrième mais tout ça sera évoqué au cours du récit, j'ai jamais été autant rassuré sur le long terme. Après, le plus compliqué, c'est de se remettre sur les rails psychologiquement et physiologiquement. Actuellement, je suis en dépression, je suis suivi par un psy, paumé dans ma vie. Mais tout ça retrouve des racines dans ce que j'ai vécu il y a à présent 2 ans de cela (2017 étant la plus grosse partie contrairement à 2018). En tout cas, j'espère que ça ne récidivera par pour toi. Et j'ai hâte de lire ton pavé, n'hésite pas à me mp pour me prévenir !
Le 02 octobre 2019 Ă 01:05:16 sentier38 a Ă©crit :
Merci khey pour ce Risitas que je viens de découvrir. Je fav + sweet bien évidemment
Comment ça se passe aujourd'hui ? Tu vas mieux ?Putain t'as été sondé à demeure ? Mon pauvre
J'ai connu ça ainsi que le pneumothorax (moins gros que le tien je pense, 3 jours sous lunettes à oxygène et ça s'est remis tout seul). C'était pour moi un léger décollement de la paroi thoracique. Bon en fait c'était un détail par rapport aux soucis de santé que j'ai eu à ce moment là et osef car là c'est ton Risitas qui compte. C'est super que tu fasses partager cette expérience avec les kheys.
Comme tu le dis si bien, ce sont des problèmes typiquement très personnels dont on n'entend quasi-jamais parler. Merci à toi pour ce témoignage.
Salut mon kheyou, merci de ce beau message, ça me touche beaucoup !
Actuellement, je suis à la Fac, sur l'état psychologique en dépression (anxio-dépressif plus précisément avec une nature hyper anxieuse et une hypersensibilité). Les séquelles physiologique se remettent en place plus facilement qu'il y a de cela 1 an (en 2018 quand tout c'est véritablement arrêté). Je ne peux pas encore tout détailler, tout cela sera expliqué durant la suite du récit qui devrait arriver ce soir. Je vais essayer de vous poster ça rapidement. Je dois avouer que c'est toujours un plaisir de lire d'autres témoignages de personnes ayant également connues cette merde infâme qu'est le pneumothorax. En effet, le pneumothorax du poumon droit s'est éternisé sur 1 mois avec de lourdes complications qui seront énoncées par la suite. J'espère que te concernant, tout va pour le mieux actuellement, et merci de suivre assidûment mon récit.
Le 01 octobre 2019 Ă 22:43:08 Mahawk a Ă©crit :
Suite kheyLe 02 octobre 2019 Ă 01:09:32 Podyaourth a Ă©crit :
Second papier russe + sweet + fav + je lis beaucoup de risitas le soir parce que insomnie, et j'aime beaucoup le tien l'op, lâche pas.Le 02 octobre 2019 à 18:51:41 AradoAr234 a écrit :
En tout cas c'est super intéressant sweet l'op
Et merci également à vous pour votre soutien. Je vais essayer de vous poster la sweet dans la soirée.
Voici la sweet de promise en cette soirée. Bonne lecture à vous et encore merci pour tout vos messages, ça me fait plaisir.
Chapitre 5: Le Jugement Final
Mon retour à la maison se déroule pour le mieux.
Je suis heureux de retrouver mes repères, mon quotidien, ma chambre, mes habitudes, mes parents et le sourire aux lèvres.
Je suis assigné sous ordre d'un repos intensif de deux semaines (comme à mes débuts) avant de devoir repasser une radio de contrôle pour voir l'évolution du pneumothorax.
Je passe mes journées dans ma chambre sur mon ordinateur, je mange, je me douche, je fais attention à mes gestes par peur d'anéantir tous ces efforts après plus d'un mois d'attentes.
Tout se déroule dans l'ensemble sans le moindre problème à l'horizon.
Puis un matin en voulant me lever de mon lit, je suis pris de tremblements successifs, qui finissent par se calmer tout seul. J'en parle à mes parents qui pensent à de la fièvre.
Je finis par oublier ce qui s'est passé étant rassuré par les paroles de mes géniteurs.
Les tremblements ont repris quelques fois dans la journée, mais ce n'était rien d'alarmant encore une fois. Les jours avancent accompagnés toujours de ces tremblements, puis un après-midi, je commence à avoir des frissons qui accompagnent ces tremblements successifs.
De la fièvre, j'ajoute à tout cela, je n'arrivais plus à marcher, plus à me lever, je souffre, j'ai l'impression de mourir. Je reste toute la journée dans mon lit.
Mes parents pensent au début que c'était le contre-coup des deux opérations qui avaient été assez proches pour m'affaiblir physiquement et psychologiquement (en sachant que mes anticorps et autres étaient toujours fragiles avec les médicaments, la morphine que j'avais prise durant un mois à l'hôpital).
Voyant que je n'arrive même plus à marcher, que je reste dans mon lit toute la journée, ma mère se décide finalement d'appeler directement l'hôpital :
- Oui bonjour, je suis la Maman de Jimi, alors voilà Jimi est rentré il y a de ça une semaine et depuis, il a des tremblements avec de la fièvre. Il est cloué au lit et ne peut plus se lever, il a tout le temps froid. Il est vraiment pas bien. Oui d'accord, très bien.. pas de soucis, nous arrivons.
- Ils disent qu'on doit te ramener de toute urgence lĂ -bas, ce n'est pas normal et alarmant selon eux.
Une fois que j'ai bien assimilé dans mon état actuel les mots de ma mère, j'ai fondu en larmes.
Oui, j'ai pleuré. Moi. Celui qui a jusqu'alors gardé pour lui son sac, toutes ces émotions, cette colère, ce désespoir, cette haine, cette rage.
Et je pleure, je me déteste comme jamais auparavant, je ne l'ai éprouvé. Je ressens à ce moment-là de la haine. Je me hais d'être aussi faible.
Je sais que tout ce qui m'arrive est de ma faute, que si je suis malade actuellement comme me l'a dit après tout le chirurgien :
- C'est un pneumothorax spontané dû à votre morphologie.
Et que j'ai honte, depuis j'ai ressens de la honte vis-à -vis de mon corps, de mon poids. D'être aussi maigre, de se qualifier de phasme, de déporté...
Ma mère me ramène d'urgence à l'hôpital.
J'ai appris bien plus tard que si ma mère n'avait pas appelée ce jour-là , je serais sans doute mort à l'heure qui l'est.
Le 02 octobre 2019 Ă 19:38:03 TheBigJim_ a Ă©crit :
Le 02 octobre 2019 Ă 01:05:16 sentier38 a Ă©crit :
Merci khey pour ce Risitas que je viens de découvrir. Je fav + sweet bien évidemment
Comment ça se passe aujourd'hui ? Tu vas mieux ?Putain t'as été sondé à demeure ? Mon pauvre
J'ai connu ça ainsi que le pneumothorax (moins gros que le tien je pense, 3 jours sous lunettes à oxygène et ça s'est remis tout seul). C'était pour moi un léger décollement de la paroi thoracique. Bon en fait c'était un détail par rapport aux soucis de santé que j'ai eu à ce moment là et osef car là c'est ton Risitas qui compte. C'est super que tu fasses partager cette expérience avec les kheys.
Comme tu le dis si bien, ce sont des problèmes typiquement très personnels dont on n'entend quasi-jamais parler. Merci à toi pour ce témoignage.Salut mon kheyou, merci de ce beau message, ça me touche beaucoup !
Actuellement, je suis à la Fac, sur l'état psychologique en dépression (anxio-dépressif plus précisément avec une nature hyper anxieuse et une hypersensibilité). Les séquelles physiologique se remettent en place plus facilement qu'il y a de cela 1 an (en 2018 quand tout c'est véritablement arrêté). Je ne peux pas encore tout détailler, tout cela sera expliqué durant la suite du récit qui devrait arriver ce soir. Je vais essayer de vous poster ça rapidement. Je dois avouer que c'est toujours un plaisir de lire d'autres témoignages de personnes ayant également connues cette merde infâme qu'est le pneumothorax. En effet, le pneumothorax du poumon droit s'est éternisé sur 1 mois avec de lourdes complications qui seront énoncées par la suite. J'espère que te concernant, tout va pour le mieux actuellement, et merci de suivre assidûment mon récit.
De rien, et merci pour ton beau Risitas mĂŞme si je ne comprends pas du tout pourquoi tu dis que ce pneumothorax est de ta faute...
En tout cas t'as vraiment pas eu de bol pour les complications et les séquelles...mais tu as grandi à travers ces épreuves, c'est forcé.
Perso c'était un pneumothorax accidentel donc l'accident en lui-même était 50 fois plus grave que le pneumothorax en lui-même, mais ça va maintenant
Et sweet bien entendu
Données du topic
- Auteur
- TheBigJim_
- Date de création
- 10 septembre 2019 Ă 01:07:56
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