Topic de LaBonneMixture :

Mon topic

Je crois que je me suis fait une pote. En début de semaine, il y avait un cours commun, je me suis assis à la même place que d'habitude, mes deux comparses à ma droite, un siège vide à ma gauche, puis, une inconnue s'assoit (il reste toujours un espace à cause des mesures contre le virus), le cours commence, plusieurs minutes passent, des retardataires entrent, de nouvelles minutes passent, elle entre dans la pièce, elle est dernière, elle monte les escaliers, j'essaye de capter son regard, elle me voit l'espace d'une demie seconde, regarde ailleurs, se dirige dans ma rangée, une personne propose d'enlever son sac pour qu'elle puisse se poser sur la chaise, elle refuse gentiment, ma voisine de gauche est de retour, c'est l'une des seules personnes qui s'est assise sur une des places censées être vides. Je lui dis : "encore en retard ?", elle me répond : "je vois pas de quoi tu parles :( " d'un air plutôt sérieux. Le cours s'est passé, on a assez peu interagit durant ces quatre heures même si on a parfois rigolé.

Je lui ai demandé si elle mangeait avec des gens, elle m'a répondu "oui" avant de me retourner la même question. "A toute !". Je mangeais mon habituel sandwich en observant une araignée lorsque son groupe est passé devant le notre, je l'ai à peine aperçue me sourire le temps que je relève la tête. Plus tard, en revenant des toilettes je l'ai vue au loin allongée pendant que les autres parlaient, j'ai appris par la suite qu'elle ne partageait pas les mêmes délires que ses compagnes de midi.

Le cours suivant est sur le point de commencer, je suis assis derrière mes comparses, je me dis que je vais m'ennuyer, étant tout seul quasiment tout au fond. Pas mal de gens sont installés, je la vois rentrer, monter à l'opposé de moi, se diriger vers la rangée du milieu puis vers moi. Elle me demande : "c'est quoi cette place ?", je lui propose d'aller vers la gauche, elle accepte. On s'installe, mes deux comparses chuchotent entre elles en me regardant, je ne sais pas ce qu'elles se sont dit.

Je suis de nouveau avec ma voisine de gauche, je vais l'appeler N. On a pas mal rigolé et interagit cette fois-ci. Par exemple, à un moment, elle n'arrive pas à recopier quelque chose au tableau, je lui demande si elle galère, elle me répond que oui, elle continue de regarder sa feuille comme si une solution allait apparaître par magie, elle finit par dire : "c'est pas grave". Je ne sais pas si c'est ce qu'elle voulait mais j'ai écrit à sa place cette partie là. Le professeur continue son cours, je souhaite faire une pause, elle me dit qu'elle prend le cours. Quand je finis, je regarde son écran, elle me dit qu'elle n'est pas sûre, je lui dis que je lui fais confiance, "tu ne devrais pas !". Un peu après, elle prend ma feuille d'elle même comme si elle lui appartenait, recopie un truc, j'ai manqué un point du cours, elle l'écrit elle même, toujours sur ma feuille.

Le cours est fini, je veux rentrer avec elle, "tu rentres avec quelqu'un ?", "je sais pas, ça dépend, et toi ?", "ça dépend", "ça dépend de quoi ?", "de si tu acceptes de rentrer avec moi". On descend, elle se place près de ses potes, quelques secondes passent, je suis dos tourné, "bon, je rentre avec toi". Je n'ai pas dit au revoir à mes comparses. On a parlé de plusieurs choses sur le chemin et dans le train. Elle a attendu le dernier moment avant de partir, je me suis retrouvé seul, j'ai continué mon livre.

Le lendemain, il y a des problèmes de transport, je lui écris un message pour la prévenir, elle est déjà au courant, on s’échange pas mal, elle finit par arriver deux heures en retard. A la fin du cours, je vais dans le couloir pour l'attendre, on descend les escaliers, je parle avec mes comparses puis d'un coup je la rejoins et m'en vais avec elle. Aujourd'hui encore, une des deux me fait la tête, ce n'était pas correct de ma part mais ce n'était pas calculé, je l'ai fait inconsciemment. Dans le train, pendant un silence, je la vois regarder vers le bas, elle finit par prendre dans ses mains un accessoire qui se trouve sur mon sac. Quelques minutes plus tard, elle le reprend, le décroche avant de l'attacher à son bracelet. Elle a une nouvelle fois attendu la dernière seconde avant de partir.

Le len et surlendemain, on s'est pas mal échangé. Aujourd'hui, je ne sais pas si elle me réécrira.

C'est une fille qui a son tempérament, elle use souvent de second degré, j'ai l'impression qu'elle aime me faire douter, elle ne sait pas que je suis pire que quasiment tout le monde à ce petit jeu :hap:. Je ne sais pas si elle est comme ça avec n'importe qui, en tout cas, j'apprécie sa présence, ce n'est pas le cas pour n'importe qui.

Je me demande si je peux lui demander de sortir une après-midi avec elle ou si elle le percevrait de manière étrange.

Je me demande aussi si une entreprise va finir par me prendre chez elle, je ne percevrais pas mal le fait de recevoir une convocation de rendez-vous, par exemple.

Celle dont je rêvais.

Nous nous sommes vus pendant environ trois heures. Nous avons parlé de sujets plus ou moins intéressants, "sérieux"/personnels. Il y a eu des blancs (il s'agit de quelque chose difficile à éviter car il n'est pas évident d'enchainer constamment, et les pauses font parfois du bien, il faut dire).

Il est difficile de tenir une conversation quand deux personnes possèdent deux personnalités qui font qu'elles ne s'ouvrent pas facilement. Il est également difficile de tenir une conversation avec quelqu'un de profondément timide.

Elle m'a posé des questions sur ma famille, c'est la première fois en plus de vingt années d'existence que quelqu'un s'y intéresse sérieusement. Je ne dis pas que j'apprécie cela. Je ne sais pas pourquoi elle a voulu se renseigner sur ce sujet (à deux reprises en l'espace d'une heure).

Elle était plus à l'aise vers la fin, elle a même usé d'"humour". Au début et au terme de notre rencontre j'ai comme eu l'impression qu'elle voulait que l'on se fasse la bise, je me suis dit qu'avec le contexte actuel il valait mieux éviter (il s'agit d'une excuse, je n'en avais pas spécialement envie). Avant de se quitter, elle me regardait d'un air benêt, je lui ai souhaité de faire bon voyage, de passer une agréable soirée et de bien se reposer, je ne sais vraiment pas ce qui signifiait ce visage.

Elle m'a parlé de quelque chose de très personnel, le genre de sujet que l'on aborde pas avec un inconnu, du moins. Elle s'est sentie comprise je crois. J'ai fait en sorte d'être très compréhensif, j'ai été moi même quelque part, comme toujours.

Je crois que je suis "déçu", ce n'est pas le bon mot, pour autant, quelque chose s'est brisé, peut être qu'il m'en faut plus que je sois intrigué en conséquence. Je n'ai pas eu l'impression de faire la conversation tout seul mais il fallait toujours que ce soit moi qui commence pour qu'elle se livre plus.

En attendant notre bus, dans les cinq premières minutes suivant le début du rendez-vous donc, aucun de nous ne parlait, ça a duré une dizaine de secondes (je me suis demandé ce que je faisais là, je devais assumer ma décision), je me suis dit qu'il fallait embrayer sur quelque chose parce que cela pouvait durer autant de temps que le rendez-vous durerait, c'est ce que j'ai fait, c'était parti.

Plus tard, le même moment est arrivé, j'ai laissé le temps s'écouler exprès, peut-être que deux minutes sont passées, ou bien n'en était-ce qu'une ? Elle me regardait quasiment tout le temps, encore aujourd'hui je ne sais pas ce que cela veut dire, pourquoi ne parlait-elle pas alors qu'elle appréciait un minimum le moment ?

C'est vraiment troublant d'avoir un regard fixé sur soi en presque permanence.

J'apprécie sa timidité, bien qu'elle soit peut être trop accentuée, j'apprécie le fait qu'elle ait du mal à trouver ses mots (parfois, son discours est décousu). Physiquement, je la trouve mignonne mais j'ai vu des filles bien plus jolies qu'elle ces derniers printemps.

Elle est fragilisée, ce n'est pas une critique, ce n'est pas un jugement, c'est une observation. Je pense qu'elle est souvent triste. J'ai la forte conviction qu'elle a besoin d'un soutien, d'une béquille dans sa vie, je ne la serais pas, néanmoins, je compte lui demander de ses nouvelles, j'aimerais lui faire comprendre qu'elle n'est pas seule, mais peut-être l'est-elle. Qui ne l'est pas, au fond ?

Je n'arrête pas de penser à elle quand sa présence me manque, c'est littéralement harassant, en plus d'être idiot. Il s'est passé pas mal de choses depuis la rentrée. Elle est toujours assise à côté de moi quand nous avons cours ensemble, quand ce n'est pas moi qui fais en sorte que l'on soit à côté, c'est elle. Par exemple, hier, elle est arrivée en retard et s'est assise vers le fond de l'amphithéâtre, à la pause, je me suis déplacé, quand nous sommes sortis, elle m'a demandé pourquoi j'avais fait ça parce qu'elle allait se mettre juste à ma gauche. Elle passe plus de temps avec moi que n'importe qui (même sa super copine qu'elle trouve extraordinaire). Mes deux comparses me regardent bizarrement quand je suis à ses côtés.

Depuis trois semaines, il n'y a pas un jour qui soit passé sans que nous nous soyons parlés par message. Hier, elle m'a touché d'elle même (très succinctement) à plusieurs reprises. J'ai également remarqué qu'elle me regarde bien plus dans les yeux. Hier encore, elle m'a jeté un regard du coin de l’œil, je l'ai imitée, ses yeux se sont évadés, les miens ont fait de même, elle a recommencé, moi aussi, et ce, quatre fois de suite, je ne sais pas si elle souriait derrière son masque. J'en veux plus, je veux passer plus de moments avec elle, je pense cela possible. Pourtant, j'ai littéralement passé des dizaines d'heures en sa compagnie, cela ne m'était jamais arrivé avec une personne du sexe opposé, je devrais déjà être satisfait. Je ne sais pas si elle a un copain, il n'y a absolument rien qui m'aiguille à ce sujet. Je ne sais pas si je me mens à moi même lorsque je me dis que je ne veux rien d'autre que de l'amical avec elle.

Je la trouve vraiment séduisante sur deux plans, je ne pense pas qu'elle le sente, je ne laisse rien transparaitre. On rigole beaucoup ensemble, son second degré fait mouche. Je pense sincèrement qu'elle apprécie ma présence, la réciproque doit se faire sentir également. Elle m'a demandé à deux reprises de venir à une sortie avec d'autres de la promotion, j'ai refusé, car si j'y allais, je n'y irais pas pour les autres et je ne voudrais pas lui gâcher le moment.

Ce qui m'ennuie profondément, c'est notre emploi du temps, un an passe rapidement d'habitude, ici, il va passer deux fois plus vite, je vais devoir agir en conséquence.

Je m'interroge quant à mon manque affectif, va-t-il un jour s'en aller ? Je m'interroge quant à la moralité du fait de penser à une personne sans qu'elle en soit au courant, est-ce une chose tolérable ? Je m'efforce de mon mieux de ne pas penser à elle directement mais à sa présence, aux moments que j'ai passés en sa compagnie, est-ce mieux ? Je suis si pressé de la revoir, en même temps, je me dis que chaque jour me rapproche de la fin, que se passera-t-il après cette année ? Parfois, je pense à l'amour que je pourrais déployer pour une seule et même personne, à sa quantité démesurée, m'en couterait-il de ne pas pouvoir le récupérer ? Me sentirais-je libérer d'un poids ? Pour l'heure, je suis terriblement addict, je déteste cela, je dépends de ma faiblesse.

Je suis toujours à la recherche d'une alternance.

C'est la première fois, je crois, que j'ai un tel sentiment de solitude en cette période de "fêtes". Ou plutôt, c'est la première fois que je réalise que je suis si seul. Je pense forcément à elle, elle qui est occupée à célébrer ça en famille. Elle qui ne répond pas avant des dizaines d'heures (je me demande si par SMS elle mettrait autant de temps). J'essaye sincèrement de ne pas jalouser, alors je ne le fais pas. J'essaye de me dire que j'ai un avenir, mais je n'arrive pas à croire à cela, car je considère ça comme un mensonge. Je n'ai pas trouvé d'alternance et il me reste dix jours pour trouver un malheureux stage, je vais perdre mon année.

Enfin, de toute manière, je ne sais pas si j'ai réellement envie de me diriger vers ce domaine, bien qu'il soit intéressant. J'ai accepté le fait de ne pas avoir de diplôme cette année au fur et à mesure que les mois sont passés, et aujourd'hui, je ne suis pas déprimé à ce sujet. Je pense néanmoins, de manière assez paradoxale, à N. Paradoxale car elle ne pense pas à moi, et pourquoi le ferait-elle ? Ces derniers mois nous avons passé un certain temps ensemble durant les cours et durant les périodes de creux, je ne pourrais compter les heures de vocal que l'on a écoulées. On s'est vus plusieurs fois en dehors des cours ces deux dernières semaines, la première fois j'avais du mal à trouver de quoi parler mais elle arrive toujours à combler les blancs, la seconde fois nous avons été chercher des affaires pour sa soirée du nouvel an ( :o)) ), je ne me fais pas (plus) d'idées quant à la nature de notre relation (pour l'heure, du moins). C'était bien plus dynamique que la première sortie, j'ai (et on) a passé un bon moment, on était tous les deux déçus de devoir rentrer après seulement deux heures et demie de déambulation dans les friperies de Paris à cause d'un impératif professionnel, je ne sais pas, en revanche, si la raison est commune.

Elle s'excuse quand elle me bouscule légèrement, je ne sais pas si elle le fait vis-à-vis d'elle ou de moi, j'ai ma petite idée là-dessus. Une fois j'ai failli la renverser tellement je l'ai poussée (sans le vouloir) - "Oh, excuse !!" - "T'inquiète. En fait c'est souvent les mêmes prix [blabla]" - elle ne s'est même pas un peu énervée alors que lorsqu'un inconnu la bouscule ne serait-ce qu'un peu, elle l'insulte littéralement de connard.
En revanche, dans les transports en commun, elle est quand même plus tactile, elle laisse ses jambes toucher les miennes de manière très prolongée (cela peut durer le temps entier du trajet). Une fois, elle a mis ses jambes entre les miennes et les a laissées comme ça pendant plusieurs minutes. Elle me touche aussi les mains avec les siennes et pose ces dernières sur mes poignets afin de s'y appuyer quand elle tient son portable. Je ne sais pas si elle le fait exprès. En tout cas, pendant notre dernière sortie, je lui ai touché à plusieurs reprises le bras, chose qui me demande un certain effort, n'était absolument pas tactile, elle ne m'a pas imité.

En cours, ou simplement à l'université, elle a tendance à beaucoup me regarder quand elle parle, même quand elle s'adresse à d'autres et que je suis dans la conversation, elle va plutôt fixer ses yeux dans les miens que dans ceux des autres car c'est plus évident et rassurant pour elle, j'imagine. En revanche, dehors elle va avoir beaucoup moins tendance à le faire.

Elle a pris plusieurs photos de nous lorsque des miroirs se présentaient, je n'étais pas très à l'aise avec ça. Une fois elle fait un selfie, j'avance ma tête puis la recule pour lui faire croire que je veux apparaître dans le cadre - "T'es nul !".

Je suis obsédé par elle, c'est un fait, je n'arrive pas, ou rarement, à penser à autre chose qu'elle, je trouve cela écœurant. Et plus je suis en sa présence, plus elle me donne raison de l'apprécier. Une fois, elle m'a lu ce qui était marqué en gros sur une structure - "Hiemain, qu'est-ce qu'il y a entre nous ?" - je n'avais pas vu le message, elle rigole en me voyant confus et me montre du doigt le titre - "Ah ! C'est une très bonne question" - elle n'a pas rebondi. Je ne sais pas si elle se doute de la nature de mes sentiments vis-à-vis d'elle, même si moi même je ne saurais les exprimer avec exactitude.

Je veux lui proposer d'aller dans un parc d'attraction connu de tous, je ne sais pas si c'est une bonne initiative car je me demande si ce n'est pas un peu tôt pour ça.

Je suis dans un état de stress inquiétant. Je dois rendre des comptes à de nombreux acteurs directs et indirects de ma vie. Premièrement, je dois réussir pour moi-même, sinon que deviendrais-je ? Ensuite, je dois terminer d'ici la semaine prochaine ma mission de stage, et dans le même temps, je dois préparer deux oraux importants et rechercher des masters. Je dois donc satisfaire mes tuteurs, les personnes avec lesquelles je suis en groupe et mes professeurs, j'ai l'impression que je vais échouer lamentablement.

Je ne sais pas vers où me diriger concernant le chemin des études, j'ai l'impression d'être pris au piège. J'ai l'impression que je vais décevoir mes tuteurs alors qu'ils ont sauvé mon année.

Je passe mon temps à me dire que je n'en ai pas, c'est un cercle vicieux dans lequel je suis engouffré depuis bien trop d'années.

La personne dont je suis tombé amoureux est devenue mon amie, d'une certaine manière. Je dois gérer mes sentiments d'une façon inédite à mon sens. Je lui consacre bien moins de temps, autant dans mon esprit que dans mon emploi du temps, bien que je sorte souvent avec elle finalement. Je ne sais pas si je dois lui dire ce que je ressens au plus loin de mon être, j'ai l'impression que mes propos sonneraient comme très enfantins, pourtant, j'attache une grande importance et crédibilité envers tout ce qui la concerne.

Hier encore, on a passé toute une après-midi ensemble, c'était encore agréable, et que c'en est frustrant. Je préférerais me rendre compte que je fais fausse route la concernant mais il n'en est rien.

J'ai envie de craquer, de pleurer, de me plaindre, du moins j'ai l'impression que mon corps en a envie, mais à quoi bon ? Il faut que je reste concentré, c'est dans ces moments que je me dois d'être solide.

La perspective de mon avenir m'effraie, de quoi vais-je être obligé d'occuper mon temps ?

J'ai peur. Suis-je lâche ? Est-ce que ça fait une différence ?

Aujourd'hui, comme ces derniers temps, je vais plutôt bien. Pourtant, en étant objectif, je dirais qu'il n'y a pas de quoi se sentir léger vu que l'avenir est incertain et que je n'ai rien à quoi me rattacher pour être heureux. Je veux dire, je ne sais pas ce que je vais faire ces prochains mois si je ne suis pas pris en Master et la personne que j'apprécie le plus dans mon entourage ne me voit que comme un ami.

J'ai découvert de nouveaux artistes musicaux ces derniers jours, je passe de nombreuses heures à bouger la tête, à danser, bien que mes pas soient maladroits. Je pense que ça m'aide même si ce n'est pas de manière consciente.

Nous sommes sortis samedi dernier, je ne sais pas si j'avais déjà cette impression les fois précédentes mais je me sens vraiment à l'aise en sa présence, c'est pourquoi j'ai été un poil plus tactile que d'accoutumée sans m'en rendre compte, je ne l'ai pas vue particulièrement réceptive mais elle ne m'a pas repoussé non plus, là où elle l'aurait peut-être fait quelques semaines plus tôt, mais ce n'est qu'une spéculation hasardeuse.

A un moment, lorsque l'on faisait la queue pour acheter une bêtise à manger, je lui ai plaqué le dos de ma main à son arrière-train de manière parfaitement involontaire, je ne l'ai pas frôlé et le coup aurait dû la faire réagir, que ce soit par une grimace ou par un mouvement du corps, mais elle a continué la conversation comme si de rien n'était. Pourtant, quand un passant la bouscule, même légèrement, ç'a tendance à l'agacer, alors je ne sais pas quoi en penser. Soit elle s'en fiche parce que je suis son ami et que je n'ai aucune arrière pensée de son point de vue, soit elle n'a pas remarqué, soit elle a fait exprès de ne pas réagir parce que c'aurait été bizarre de relever le geste.

Pendant qu'on marchait nos bras se sont touchés à quelques reprises, elle ne s'est pas excusée, alors qu'elle le faisait auparavant. A un moment, lorsqu'on déambulait dans un magasin, elle balançait ses bras d'avant en arrière, je ne sais pas ce qui m'a pris, comme je l'ai dit, je me sens à l'aise en sa présence, alors j'ai interposé ma main quand les siennes allaient se toucher encore une fois au niveau de son derrière, elle n'a pas réagi, ne s'est pas retournée et a même réitéré son geste, j'ai hésité à recommencer mais ne l'ai pas fait.

Plus tard par message, elle a complimenté une personne à qui on avait parlé : "il était grave stylé le type de ***" - "Ouais ouais" - ":rire: cette réaction" - "HAHA" - "ça va aller". Est-ce que je montre assez dans ma réaction que je suis jaloux ou a-t-elle simplement pensé que je m'en fichais ? J'ai envie de lui faire comprendre qu'elle ne me laisse pas indifférent, et ce, peu importe la manière, car j'ai envie d'observer un changement, même s'il pourrait ne pas me plaire. En tous les cas, je suis las de devoir m’astreindre à rester dans un entre deux.

Elle a voulu que l'on se fasse un weekend mais on s'y est pris trop tard. J'ai l'impression qu'elle veut organiser quelque chose en mai durant un weekend de quatre jours mais je ne suis pas sûr, elle m'a demandé si je faisais le pont, je lui ai répondu que oui (alors que je n'en sais rien, je voulais simplement dire oui pour voir comment elle allait réagir) : "trop bien !!" et elle n'a pas continué, moi non plus, alors que j'ai senti qu'elle voulait ajouter quelque chose.

A un autre moment, elle m'a dit qu'elle avait croisé une très jolie fille dans les transports - "Mais elle avait son masque" - "Nan elle l'avait pas, elle est trop jolie, elle ressemble à une Barbie" - ":(" - "Mais pas les Barbies bimbos, elle est blonde aux yeux bleus.. c'est trop beau" - "Y a des gens comme ça..." - "Ouais, y en a qui ont de la chance" - "Et toi franchement t'as pas de chance du tout, c'est terrible" - [...]. Je ne sais pas si utiliser l'ironie dans ce genre de moment est intelligent.

Quand on s'est assis pour lui laisser le temps de manger sa gourmandise, on s'est assis de sorte que nos jambes se touchent alors que l'espace ne manquait pas, on s'est repositionnés quelques instants plus tard. Elle s'en est mis partout aux coins de la bouche, je lui ai soulever l'idée que j'avais envie de lui essuyer ses traces de chocolat, elle n'a pas réagi. Je lui touché la jambe avec mon index, je lui ai touché le bras. A un autre moment je l'ai attrapée par les épaules quand elle utilisait Google Maps pour l'aider à se diriger. Je ne sais pas si elle remarque ces petits gestes, je n'en ai pas l'impression. Quand bien même elle les remarque, elle ne réagit pas, alors je ne sais pas si je peux me permettre de continuer dans ce sens.

J'aurais peut-être plus d'indices si l'on part en weekend ensemble, mais je vais devoir patienter.

Même si elle est ma joie, elle s'avère être par-dessus tout ma frustration. Est-ce sain de côtoyer une personne que l'on apprécie autant sans recevoir d'attention particulière en retour ? Je ne le pense pas, mais je ne sais être raisonnable dans ce cas précis.

Je ne sais pas quoi écrire, je ne sais pas quels mots faire succéder, pourtant, je ne suis pas dans un état de tristesse, n'est-ce pas étrange ?

Elle disait à quelqu'un d'autre il y a une semaine pile poil qu'elle ne se verrait jamais se mettre en couple avec quelqu'un de sa classe. Elle me disait que suite aux rumeurs courant sur notre relation, elle voulait écrire en gros sur le tableau qu'elle et moi n'étions pas en couple. Elle refusait que je lui tienne son sac pour éviter que les gens de notre promo se fassent des idées.

Dans le train elle me demandait pourquoi je ne parlais pas. Le lendemain, alors que j'hésitais à lui répondre, j'ai accepté de l'accompagner dans un magasin. On a mangé dehors, elle m'a pris en photo, elle m'a "écrasé" le pied, elle faisait en sorte que son poing soit de mon côté mais me demandait gentiment d'arrêter de la toucher. On a marché dans de petites ruelles calmes, dans des rues bien plus remplies de monde, alors que je pensais que chacun de nous deux était sur le point de rentrer chez soi, elle m'a informé que des brocantes avaient lieu non loin de nous.

Je l'ai suivie, encore. Elle a fait mine d'être triste lorsque j'ai dit que je pensais à quelqu'un d'autre lors d'une conversation sans queue ni tête. Elle m'a informé qu'elle pensait à quelque chose de potentiellement éphémère, qu'il était encore trop tôt pour en parler. C'est là que mes soupçons sont nés.

Le surlendemain, nous avons mangé dans un restaurant après deux heures de non productivité à la bibliothèque. Elle était d'une gentillesse inhabituelle, elle s'est prise en photo avec mon téléphone, c'était la deuxième fois qu'elle s'en emparait de la sorte, sauf que la fois précédente elle s'était seulement amusée à me le subtiliser. Au bout de deux heures nous sommes sortis du restaurant, il était aux alentours de minuit.

Lorsque notre train se faisait attendre, nous avons procédé à une drôle de scène, elle me regardait en souriant, l'air embarrassé, comme si elle attendait quelque chose, je ne savais pas quoi faire, je croisais les bras : "T'as l'air très à l'aise !" - "Ouais, je me sens super léger" ai-je répondu en bougeant mes membres supérieurs. Alors que le temps commençait à se faire long, j'ai démarré une comparaison métaphorique qu'elle a immédiatement alimentée :

- Il est lent ce train
- Ouais, c'est dommage
- Il prend vraiment son temps
- Ah bah oui, là ça commence à faire longtemps
- Il devrait aller plus vite mais si ça se trouve il ne sait pas où il va donc il se contente d'avancer à tâtons plutôt que de foncer tête baissée
- Oui, après, je le comprends, c'est pas forcément évident
- Il s'est passé quelques événements ces derniers temps il faut dire
- C'est ça...
- Il a peut-être besoin d'indices pour aller plus vite
- Comment ça d'indices, je peux pas l'aider moi, il est assez grand
- Des indices pour lui indiquer où aller, il a peut-être besoin d'aide pour se diriger étant donné que c'est la première fois qu'il emprunte ce chemin
- Bah pareil, c'est la première fois aussi, je ne sais pas comment faire
[...]
- Mais comme tu peux le voir, il finit toujours par arriver
- Ouais...
- Mais parfois c'est trop tard c'est ça ?
- C'est ça...

Le lendemain : "C'était quoi cette métaphore sur le train au juste ?" me demande-t-elle - "Comment ça ? Tu n'as pas compris ?" - "Nan" - "Ah..." - "Dis moi" - "Nan c'est bon..." (plusieurs secondes s'écoulent), "mais t'as vraiment pas compris ?" - "Bah si, qui n'aurait pas compris ?" [...] "Mais je suis bizarre nan ?" - "Comment ça ?" - "Bah je sais pas, t'as pas l'impression que je suis différente ?" - "Si.." - "Ah" - "Mais c'est positif nan ?" - "Oui.. ça l'est.. Mais je comprends pas.." - "Moi non plus, peut-être qu'il y a de la magie"

Je ne sais pas comment me sentir, je sais que je ne suis plus triste ces derniers jours, mais je sais également que je ne suis pas euphorique, il ne s'agit pas d'une victoire, la situation n'étant ni un jeu ni aucun combat de quelque sorte, je n'ai donc rien à célébrer, mais je me sens apaisé. Tous ces petits signes que je percevais n'étaient pas le fruit de mon imagination.

A partir de là, je ne sais pas ce qu'il m'attend, ça ne change pas de d'habitude j'ai envie de dire. Je souhaite simplement la revoir rapidement, encore. Si je postais tous mes écrits, je pense que ce sujet en serait déjà à 6 pages, mais là encore, je ne sais pas si je devrais le faire, ce n'est qu'un détail, étant donné que j'y ai accès ailleurs, mais j'aime bien l'idée de tout retrouver ici.

La manière dont la tristesse s'empare de moi commence sérieusement à m'agacer, ou peut-être est-ce moi qui lui permet de s'emparer de moi. Elle s'immisce là où se trouve mon estomac, elle tournoie lentement dans une danse irrégulière, c'est comme si elle brûlait sans pour autant me faire ressentir la chaleur que procurerait une flamme.

Depuis mon dernier poste, nous avons dormis dans le même lit (c'était il y a presque un mois), il ne s'est rien passé hormis le fait que nous nous sommes tenus les mains et les jambes pendant des heures durant. Elle m'a fait toucher sa joue avec la paume de ma main à deux reprises, elle m'a caressé les doigts et les bras si langoureusement que j'en ressens encore les allers et retours sur ma peau. Je l'ai observée très longuement pendant qu'elle dormait, car je savais que ce moment n'en était qu'un et qu'il se pouvait que je ne connaisse plus jamais ça, mais aussi parce que je la trouve tout simplement belle, d'une manière que je saurais expliquer avec exactitude. Elle m'a avoué m'avoir surpris en train de le faire et qu'elle avait trouvé ça mignon. Le lendemain, elle regrettait de trouver son lit vide chez elle, me disait-elle par message.

Ce jour-là d'ailleurs, avant qu'elle m'invite à la rejoindre près d'elle, elle m'a dit à demi mot qu'elle m'aimait - "T'as cru que je t'aimais plus ?" [...] "Mais je t'aime toujours, sinon qu'est-ce que je ferais ici ?". Au moment où ces mots se sont échappés d'elle, c'est comme s'ils m'avaient assommés à la manière d'une enclume qui me serait tombée dessus. Je ne ressens plus cette sensation, j'écris ça dans une indifférence non feinte, sûrement est-ce par lâcheté, afin de ne pas constater à quel point les choses ont l'air d'avoir changées depuis ces quelques semaines.

On s'est assez peu vus par la suite. Deux fois à l'occasion de deux feux d'artifice, elle n'était déjà plus tactile à ces moments. Depuis le 14 juillet on ne s'est quasiment plus parlés, on s'est vus il y a trois jours déjà, elle m'a invité à passer une nuit blanche chez elle car ses parents n'étaient pas présents, l'occasion de travailler sur notre mémoire chacun de notre côté. Avant de me rendre chez elle, je me dis que je vais enfin redormir près d'elle. J'y crois plus ou moins jusqu'au moment où elle me fait comprendre qu'elle n'est pas à l'aise à l'idée que je vienne dans sa chambre.

En appel ou par messages le soir, elle m'a souvent dit "Tu viens quand ?", "Je t'attends", "T'es où ?", ce genre d'invitations à passer du temps ensemble, je me demande si cela n'était qu'un mensonge ou si elle aurait bien voulu m'ouvrir la porte de sa chambre à ces moments précis.

Enfin, je lui dis que je n'arriverai pas à dormir sur un canapé : "C'est vraiment ça le problème ? Ou alors tu comprends pas pourquoi ?", je lui mens en répondant que c'est le fait de dormir sur un canapé qui me dérange (bien que ce soit vrai) afin de ne pas potentiellement l'énerver. Je lui propose de regarder un film pour voir si un contact est possible, elle est allongée, moi je suis au bout du canapé, elle fait en sorte de ne pas me toucher avec ses jambes, en faisant cela elle me blesse intérieurement d'une manière disproportionnée.

Au final je dors sur l'un des deux canapés, elle fait de même. Enfin, pour ma part, je ne dors pas, je vois et entends les heures défiler à l'aide de la lumière diffusée par la Lune malgré elle et des incessants bruits provenant de l'horloge se trouvant au-dessus de moi. Je suis, sur le moment, vraiment énervé et vexé, et par fierté je fais en sorte de fuir le sommeil, même s'il ne m'a jamais véritablement cherché. Je la sais en train de dormir car j'entends sa lente respiration se renouveler régulièrement, je me demande si elle se rend compte de la peine qu'elle me provoque.

Le lendemain elle a mal à la tête et à la gorge, elle est d'abord de très bonne humeur, on rigole et on écoute de la musique, puis elle s'énerve au moment de retrouver un médicament. Elle retourne dormir, dans la journée on ne parle presque pas, elle est sur son téléphone car elle n'arrive pas à travailler et souhaite se reposer. Mis bout à bout, plusieurs heures s'enchainent. J'ai l'impression d'être en trop dans cette maison et je me demande vraiment ce que je fais ici pendant que j'observe ses formes immobiles en me faisant pour la énième fois la réflexion que l'amas de chair et d'os se trouvant en face de moi est d'un sublime hypnotisant.

Quand je suis sur son canapé en train de travailler, je lui demande si je peux rester à côté d'elle, elle me demande si ça ne me dérange pas qu'il y ait ses pieds sur moi, je lui réponds que non mais que je peux bouger si ça la dérange, elle me demande à quel moment a-t-elle dit que ça la dérangeait et elle me dit qu'elle m'avait simplement posé une question. Quelques dizaines de minutes plus tard elle veut dormir, je lui demande si ça la dérange que je reste là, elle hésite, je la relance : "en vrai oui, sinon je vais pas pouvoir bouger mes jambes comme je le veux. Mais t'inquiète, je suis juste à côté".

Je suis très peu loquace, j'ai l'impression d'être d'un ennui sans nom mais je suis dans un état lamentable alors je ne fais pas spécialement d'efforts. On va faire des courses, elle est de meilleure humeur et parle de manière mielleuse à quelques reprises, je lui prends le sac des mains alors qu'elle cherchait à la garder, ça la fait sourire.

Une fois chez elle, je l'observe silencieusement préparer sa concoction pour soulager sa douleur à la gorge. On se met à parler d'un coup, ma voix est assez basse et j'ai toujours cette impression de la déranger tandis qu'elle sourit en discutant. Elle m'invite à regagner la gare avec elle car elle souhaite dormir. Au moment de lui dire au revoir, ma voix est toute timide, je lui souhaite de bien se rétablir, bizarrement, je ne veux pas la quitter et au moment de sortir je lui demande si je dois ouvrir la porte maintenant parce qu'une voiture a l'air pressée derrière, elle me répond "c'est comme tu veux", je ne sais pas si elle est ironique alors je me me dépêche, quelques mètres plus loin de sa voiture, je me retourne avec l'intention de lui sourire mais elle vérifie dans son rétroviseur si le véhicule se trouvant derrière elle décide de la doubler ou non.

Je ne sais pas s'il subsiste encore un espoir de relation entre nous deux, sachant que c'est une période stressante pour elle avec le mémoire, la recherche d'alternance et la fin de son contrat dans l'entreprise qu'elle apprécie tant (et donc elle doit dire adieu/au revoir à beaucoup de ses potes et ça la rend triste).

Je ne suis pas une priorité dans sa vie, j'ai l'impression de l'avoir été il y a quelques semaines pourtant. De mon côté, je l'aime, et c'en est éreintant. Ou bien me le répète-je sans cesse en y croyant fort et en confondant l'amour et le manque affectif. Finalement, je n'ai jamais connu qu'un des deux jusqu'ici.

C'est terminé. Voilà.

La fin d'année approche, et que cette dernière fut courte. Je mens, elle fut si longue. Mens-je vraiment ? Je n'arrive pas à le savoir. En tout cas, elle fut d'une étrangeté que je ne souhaite plus jamais expérimenter.

Elle me manque, elle me manque comme me manquerait le souffle. Elle me manque comme si je n'avais connu qu'elle. Et peut-être bien n'ai-je jamais connu qu'elle.

Je me trouve dans ma chambre, encore, je ne crois pas avoir écrit ailleurs qu'ici concernant ce topic, en face de moi se trouve l'emplacement sur lequel nous dormions main dans la main, et je ne peux même pas me le remémorer, les images me manquant. Je regarde ce souvenir, comme tous les autres, avec une certaine indifférence, et pourtant je suis triste.

Elle est "amoureuse" d'un autre, grand bien lui face. Je lui souhaite de connaitre l'amour que je ressens pour elle. Je mens, je ne lui souhaite pas tant. Je suis égoïste.

J'alterne entre joie factice, grâce à la musique, qui m'est d'un soutien inconditionnel, détermination, (une forme de) dépression, tristesse inerte, et absence d'émotion. Cette sensation au ventre ne me quitte jamais, pas un seul instant, elle continue sa lente danse.

Je ne fais que penser à son absence. Je me dis parfois que j'arriverais un jour à connaitre le bonheur, aussi fade soit-il. Je pense sincèrement ne jamais connaitre la même paix, et ça me démoralise parfois.

Je ne fais que travailler, que ce soit pour moi (en très grande majorité), pour le master ou l'alternance, je ne m'arrête jamais, je n'ai pas connu de repos depuis plusieurs mois, qu'il soit physique ou moral, c'est un marathon dans lequel je me suis lancé, dans lequel je ne m'accorderai aucune pause tant que ma situation n'aura pas changé. Malgré tout, malgré elle. Je fais des horaires absurdes, je m'essaye au visuel, je pense très sincèrement avoir du talent, et être à un niveau plus que correct pour le temps que j'y ai consacré.

Elle m'a dit qu'elle ne voulait pas me faire de mal, je lui ai répondu plusieurs messages plus tard que je n'irai probablement jamais mieux (sûrement car je manque d'attention, comment puis-je justifier un tel propos ?), depuis, silence radio. À savoir que je ne l'ai jamais relancée moi-même depuis le 23 août, mais elle m'écrivait de temps à autre, je ne prenais aucun plaisir à lui répondre. Je me demande si elle me trouve pathétique. Cela ne m'affecte pas, je suis trop à terre pour ressentir une tristesse provenant d'une autre cause que celle qui m'habite et m'anime actuellement.

Je ne ressens quasiment plus rien, ma palette d'émotions s'est drastiquement restreinte. Lorsqu'il pleut, même à torrent, je n'y prête qu'une attention légère et je marche en regardant parfois le ciel, sans penser à quoi que ce soit en particulier. Souvent, je vois des gens courir pour ne pas rater leur train, alors que le prochain passe dans deux ou trois minutes, je les comprends cependant, je serais sûrement autant pressé si j'avais rendez-vous avec quelqu'un d'une importance rare, alors je les comprends, mais ne les imite pas (plus). Je sais qu'il subsiste toujours un peu de moi, même si je suis distant. Je crois que je ne m'accorde plus la liberté de ressentir.

Où irai-je, à terme ? J'ai une envie profonde de découvrir quelques coins du monde, même s'ils ne sont pas définis. Avant ça, j'aimerais vraiment découvrir plus du pays. J'ai une envie profonde de déménager, mais pour aller où ?

J'ai une envie profonde de découvrir une autre personne, mais je n'ai de temps à accorder à personne, déjà que je ne m'en consacre pas. Et puis, comment la rencontrer ? Par un site de rencontre ? Pourquoi pas. Je me trouve désespéré. Mais si je faisais ça, j'aurais l'impression de chercher à la remplacer, et même si ce n'était pas le cas, c'est la réflexion que je me répéterais. Par-dessus tout, la prochaine doit être la bonne (s'il y en a une prochaine), je ne veux en connaître qu'une, c'est presque déjà trop tard, mais pas totalement.

"Si elle est chaude, elle reste tienne"

Je l'aime encore, plus que tout, et que c'est ridicule.

J'ai un mémoire de 50 pages à rédiger, je n'ai pas écrit une seule ligne, je suis en retard, j'ai préféré accorder du temps pour autre chose. Tout est une histoire de choix, plus ou moins. Je ne comprendrais sûrement jamais le sien. Peut-être me suis-je trompé tout du long. Je n'y crois pas.

J'ai peu de temps pour écrire ce qui va suivre, j'ai dans les oreilles une musique qui me stimule. Je ne sais pas ce que je compte laisser comme message cette fois-ci. Je dois aller voir ma directrice de mémoire dans un peu moins de trois heures, je viens de réaliser un plan détaillé temporaire pour mon livrable, celui qu'elle avait demandé il y a deux semaines, j'ai le chic pour tout faire au dernier moment.

La musique passe en boucle, j'ai envie de danser, de l'écouter dans un autre paysage. Mais je dois rester concentré. J'ai bientôt mon dixième visuel de réalisé, j'ai posté le premier sur Behance mais je n'ai pas amassé une seule vue :rire:. Enfin, je sais que ce que je peux proposer est d'une qualité rare, je vais continuer à créer, en revanche, je ne sais pas comment je ferai par la suite pour le promouvoir.

Aujourd'hui je ne suis pas peiné, j'apprécie de devoir bouger, d'être confronté à une forme de stress, et je ne pense pas qu'il s'agisse d'une bonne chose car j'ai besoin de stimulant pour être d'humeur normale. Si je le pouvais, je battrais des pieds dans l'eau, je la ferais valser, les rayons de notre bon Soleil m'éclaireraient, tout paraitrait lent et si violent, je suis agité. Je ne vois rien, mais j'imagine tout, je suis face à un mur. Je me laisse de côté, je ne sais pas qui je suis. Comment me résumer ? Je n'ai jamais essayé et par peur de ne pas y arriver, je ne m'y risquerai pas. Dans ce brouhaha, je la revois, elle m'observe dans le calme de cette nuit oubliée, sa main me saisit et je sais que je ne risque rien, elle me protège, tout s'enchaine.

Quelle peine, qu'est-ce-qu'elle s'accroche. Je compte partir une semaine pour randonner avant de me mettre à la 3D en juillet, je suis presque sûr que je n'y arriverai pas, mais j'essaierai avec toute ma bonne volonté. Le temps file, ce topic a plus ou moins quatre ans et je n'ai quasiment rien vécu depuis sa création. J'estime avoir changé, et récemment je me suis métamorphosé. Tu m'as changé, je t'a*me, va-t-en, je voudrais te dire adieu, mais je ne pourrai pas car je penserai toujours à toi. C'est ridicule de tutoyer quelqu'un à qui l'on ne parle pas, n'est-il pas ? Comment s'en remettre autrement qu'en cumulant les réussites ? Je ne lâcherai pas, mais tout est compté, ma fenêtre est restreinte.

Marcher, observer, apprécier, rire parfois. Ça fera six mois dans trois jours, peut-être que ça me sauvera. Je la trouve égoïste, qu'importe, elle s'en est allée. L'a*mer revient à encaisser un grand coup dans le sternum sans possibilité de récupérer. Je ne prends aucun plaisir, il est temps de partir. C'est comme un horizon défilant, c'est comme une vitesse incontrôlable, tout tourne, la vision se trouble.

Je pense pouvoir dire qu'elle ne me manque plus. J'ai eu un déclic il y a une ou deux semaines, je ne sais plus ce qui a provoqué cela mais j'ai bien moins mal. J'ai maintenant l'impression d'avoir une grande colère qui m'anime, en plus de la détermination que j'ai depuis septembre dernier. C'est toujours de la peine, mais pour une raison différente. J'ai pris conscience que c'est réellement chacun pour soi, soit.

Je crois que je développe une aversion pour elle, comme si elle était sale, vicieuse, ou plutôt, je développe une aversion pour certains de mes souvenirs, des souvenirs que j'ai pu décrire plus haut.

J'ai commencé à utiliser Blender, je suis toujours en phase d'apprentissage, vu que ça ne fait qu'à peine dix jours que je l'ai lancé pour la première fois (enfin, techniquement la seconde), mais je pense pouvoir atteindre certains horizons grâce à un tel logiciel. On verra.

Il y avait la remise des diplômes de la licence dans laquelle nous étions l'année dernière il y a quelques jours, je n'y suis pas allé, elle m'a envoyé des photos, elle sourit sur chacune d'elles, je me demande si elle sait qu'il ne s'agit que d'un masque. Je ne la vois plus de la même manière, je ne la vois plus tout court, il s'agit peut-être d'une bénédiction, en fonction de ce qui arrivera. On verra.

Vadim, Bambino.

Un déferlement de nuances soutirent de ce ciel une beauté inhabituelle.

J'aurais peut-être le temps de terminer d'écrire quelque chose. "Un bout du film", 6H36, un vendredi qui dure depuis déjà bien trop longtemps, je me suis réveillé dans le sang, quelle sale période.

Je vais partir une semaine dans le Vercors fin juillet, ça me démange, si je le pouvais je serais déjà en train de vagabonder là où les montagnes se complètent aux forêts. Je redoute déjà le poids de mon sac.

J'ai obtenu mon diplôme par voie postale, voilà l'une des rares preuves de cette année gâchée. Cocasse, une institution impalpable m'aura attribué mon dû, là où une autre personne ne m'aura pas laissé un au revoir, chacun estime le mérite à sa manière.

J'ai rédigé ma soutenance et quasiment terminé mon mémoire, ma directrice a validé le contenu, mon année est sauve. Il reste la phase deux, je me demande si je serais à la hauteur du défi, 75 pages à propos d'un thème que je ne soupçonne pas encore, je peine à y croire. Mais je n'ai pas le choix.

Finalement je n'ai rien à proposer de plus, voilà où l'écrit se conclut. Je vais ouvrir la fenêtre, il fait frais lorsque le Soleil commence sa lente morsure.

Mon petit animal est parti se promener de l'autre côté du ciel, voilà où l'ont mené 15 années d'existence. Je ne saurais jamais si elle était heureuse, c'est peut-être ce qui me rend le plus triste. Son souffle s'est éteint tandis que je la tenais dans mes bras, je n'ai même pas pu la serrer. Son seul bonheur était de se tenir à la fenêtre les derniers jours, cette seule chose l'apaisait plus que tout au monde. Plusieurs semaines plus tard, les émotions ne sont plus aussi vives, pourtant je n'avais pas été aussi frappé par une telle émotion depuis je ne sais combien d'années, peut-être faut-il compter en décennie. Je n'ai pas pleurer pour mon père. Il ne me reste que ma mère, nous étions pourtant nombreux sur les photos il fut un temps. Où commence l'importance de tout cela, où cela se termine-t-il.

Que restera-t-il de toutes ces réflexions si nulle action n'est commise ?

Dans un peu plus d'un mois ma rentrée aura lieu, à partir de ce moment, la dernière partie du marathon sera entamée. Enfin, il y aura toujours des courses pour le grand sportif que je suis. En tous les cas, ma période scolaire devrait s'achever après toutes ces années, il faut que je garde le cap. Je ne sais même plus ce qui me fait tenir réellement, évidemment : la perspective d'un avenir meilleur, une forme de revanche sur cette existence que je pourrais qualifier d'injuste si j'étais mauvais perdant.

La manifestation d'une peine bien trop pesante pour qu'elle soit rendue visible par le biais d'une succession de mots. Un cri désespéré se perd sur une note, des décibels. Une impulsion créative fait naitre des battements réguliers. Que le rythme suive sa voix. Méconnaissable quelques secondes, la danse suit son cours.

J'aimerais tant partager ces flots d'énergies positives, mais il n'y a pas d'autre possibilité que de les chérir. J'ai perdu ma meilleure amie, l'humain n'est que de crasse. L'innocence d'un être sans conscience du monde, l'abus de faiblesse, c'est cela le point de non retour.

Vendredi a eu lieu la prérentrée de ma classe, j'ai préféré ne pas m'y rendre, avoir quatre jours de repos était fort plus alléchant. J'ai failli être rayé de la liste, il parait ; que les gens s'emballent vite. Encore 298 jours avant la fin de mon contrat.

Elle m'a réécrit, je ne sais pas si j'en ai fait mention ici, je ne crois pas. Rien de véritablement révélateur : une photo d'un panneau où il est inscrit "Rue des pensées", en référence à mon étiquette d'individu pensif, et un message citant l'un de mes tweets d'individu cherchant un semblant d'attention, j'y écrivais quelque chose comme : "[...] elle m'a avoué m'a*mer blablabla c'était un mensonge, blablabla tendre vers moi une pensée si pure". Elle souhaite obtenir des explications vis-à-vis de ces propos, et plus que cela, il lui en faut, apparemment. Ce dont j'ai besoin, personnellement, c'est d'aller pisser, et de sustenter mon appétit, enfin, sans parler de mon quota d'heures de sommeil et du reste.

Emprunter le terme "faut" tandis qu'on ne se parle plus du tout et que "l'histoire" date d'il y a plus d'une année maintenant, me semble exagéré, voire inapproprié. Enfin, je ne lui répondrai pas, ni plus. J'en parle ici et cela va à l'encontre de ce dont je me souhaite : tourner définitivement la page, du moins, le plus possible, mais je souhaite me justifier, ne serait-ce qu'auprès de moi-même.

Quoique, je n'en ai plus très envie, je sais exactement ce que je voulais dire, j'ai probablement développé une idée à ce sujet il y a plusieurs mois de cela ici. En vérité, je pense que je souhaiterais lui en parler face à face si elle était prête à retenter quelque chose avec moi. Cette possibilité n'étant qu'un fantasme refoulé, il ne sert à rien de s'y attarder plus que cela, bien que spéculer reste toujours stimulant. Avec des "si", on ne change pas le monde, on ne fait que brasser du vent. Cela doit avoir une utilité pour les moulins abandonnés que sont mes espoirs et ma supposée défunte naïveté.

Je me demande si elle remarque le fait que je ne lui réponde pas, cela ne m'était jamais arrivé ; je n'ai véritablement plus rien à lui confesser. Je pourrais la bloquer mais ce serait une expression incorrecte de ce que je ressens envers elle, à savoir de l'indifférence, et je parle de la personne qu'elle est au fond, et non de celle dont je suis tombé amoureux, sûrement trop rapidement, il y a presque deux années.

Ce qui est surprenant avec cette fille, c'est qu'elle souhaite encore avoir un échange avec moi, même superflu, tandis qu'elle ne m'apprécie d'aucune sorte.

Il faut absolument que je sorte de cette bulle de solitude, mais comment ? Cela ne fait que commencer, ou plutôt, ça continue sans que j'arrive à changer quoi que ce soit ; il faut que je tienne encore au moins cette année, et sûrement toutes les autres.

Le vent traverse la cour.

Le temps avance, comme à son habitude ; sacré lui. Bonsoir, la pluie menace le silence. Prenez place, le banquet vous attend.

Au travail, il y a une nouvelle alternante, elle me rappelle J sur un certain aspect. Elle va avoir tendance à être spontanée aux mauvais moments. Il y a quelques jours, elle m'a frotté le bras de ses deux mains pour "me réchauffer" (car j'avais oublié ma veste et nous nous apprêtions à sortir). Ce que je n'arrive pas à saisir, c'est qu'elle se permette ça tandis qu'elle est en couple. Ou plutôt, je n'arrive pas à comprendre que l'on puisse être si tactile avec un inconnu. Peut-être est-ce un signe à noter afin de faire le tri de certaines filles.

Ce que je ne comprends pas non plus, et, pour le coup, il s'agit d'une véritable énigme : pourquoi certaines personnes continuent de te regarder alors qu'elles viennent de conclure un sujet de discussion ? C'est le cas pour l'alternante, c'est le cas pour une supérieure (qui, soit dit en passant, m'a serré le bras pour me dire au revoir jeudi dernier (nous nous voyons régulièrement et ne sommes pas dans la même équipe)) et pour d'autres. C'est déstabilisant car je n'ai aucune attirance envers ces individues, alors je ne peux même pas profiter de ces moments.

Je me reconnais à peine ces derniers temps, je ne pense jamais à moi (dans le sens où je ne fais pas attention à mon "bien-être" (comment je vais, pourquoi je fais ce que je fais, qu'est-ce que j'attends de mes actions, comment me résumer, qui suis-je, etcétéra.). J'ai de plus en plus l'impression de n'être que la somme de calculs qui me façonnent au quotidien, de n'être qu'un brin d'herbe se dirigeant là où la brise le porte, de n'être qu'une besace vide qui ne sera jamais plus remplie. Trinquons.

L'effort : le prix du mérite.
Je me trouve fâcheusement endetté.

Mon mémoire avance doucement, j'espère sincèrement pouvoir m'enlever cette épine du pied une bonne fois pour toutes. J'ai peut-être une piste pour la suite : devenir formateur indépendant.

Jeudi dernier, j'ai raté une occasion de faire la connaissance d'une personne, enfin, "raté" n'est sans doute pas le bon terme, il serait plus juste de dire que j'aurais voulu avoir une occasion, une fenêtre. Elle est à l'accueil sur le site où je ne me rends jamais :

- Tu t'appelles comment déjà ?
- Hiemain ! Tu t'en souviendras au fur et à mesure de mes allées et venues ici [...] (je me rends aux toilettes, quelques secondes passent). Hey, et toi c'est quoi ? (j'aurais voulu me mordre la langue d'avoir autant manqué de finesse)
- *Elle me sourit largement et s'empare du téléphone* École bidule chouette bonjour !

Quelques heures s'écoulent, je retourne la voir avant de partir.

- Je voulais te demander ton prénom !
- Oui, on a été interrompus tout à l'heure. C'est Pauline ! Et toi déjà ? J'ai encore oublié...
- Hiemain ! C'est normal que tu ne te souviennes pas, pour le peu de fois où je viens ici
- Je vais le noter, attends. Voilà !
- Top, bon, je te dis à une prochaine fois !
- Bonne soirée !

Elle était très souriante, mais c'est son métier quelque part. Malgré tout, c'était plaisant d'avoir un bon contact avec quelqu'un. J'aimerais bien y retourner spécialement pour elle, mais je ne sais absolument pas si ça vaudrait le coup, ne connaissant ni son âge, ni sa situation sociale.

Je suis en vacances alternées et je m'ennuie comme une pierre.

Nous en sommes à la moitié de l'année scolaire, j'ai quelque peu avancé sur mon mémoire, mais pas assez pour pouvoir en parler.

La veille passée, j'ai demandé à créer ma microentreprise pour pouvoir être indépendant dans quelques mois. J'ai l'impression que si j'en parle, je vais me jeter une sorte de sort, alors j'essaie d'aller contre le vent de ma pensée afin de démystifier cette croyance. Je veux être capable de me prouver que je peux réussir, sacré bon sang, il serait temps.
Durant une présentation, hier, des "camarades" nous faisaient leur retour sur "notre" travail, ils disaient qu'il s'agissait du document le plus agréable à lire. J'ai l'impression d'être bien meilleur qu'eux, je sais pourtant que je suis loin du compte.

Elle est revenue me suivre sur le réseau où je suis le plus actif, curieux geste de sa part, je n'arrive pas à en saisir la nature. Est-il motivé par quelque chose en particulier ? Elle n'a pas renvoyé le moindre message. La seule chose qui me pousserait à lui répondre, ce serait une forme de rédemption de sa part, qui se caractériserait par des excuses. Je suis pourtant au courant qu'elle ne considère pas ses méfaits comme tels et que sa trahison n'est que l'expression d'un leitmotiv puéril. Alors je sais qu'elle ne sera jamais assez mature pour m'accompagner. Qu'elle reste avec son enfant de compagnon, peut-être la trompera-t-il.

Las.

J'ai aujourd'hui revu la fille de l'accueil. Je ne sais pas si mon esprit me joue des tours, mais j'ai l'impression d'avoir une potentielle touche

Elle s'est souvenue de mon prénom (alors qu'on ne s'est pas parlés depuis fin octobre), ça m'a marqué parce que j'étais certain de m'être imprégné du sien, sauf que je me trompais, heureusement, je n'ai pas commis l'erreur d'afficher fièrement ma bêtise

Nous étions en atelier avec les autres salariés, je trouvais dommage qu'elle ne soit pas présente, alors durant la pause je suis allé lui demander la raison de son absence (le tout en bafouillant, sinon j'aurais pu avoir un semblant de crédibilité, cela aurait entaché ma réputation), et elle m'a répondu par du second degré (comme une impression de déjà-vu...)

Quand je passe devant son bureau, elle me sourit même quand je ne la regarde pas (car je ne souhaite pas non plus me trahir).

À un moment, je vais dans le bureau de mon tuteur, j'y reste une bonne heure à discuter avec une autre alternante, puis j'en sors pour aller à l'étage car j'avais un point une des responsables ; je passe donc devant elle :
- "Ah t'es là toi !"
- "Eh oui ! Tu n'as pas fait attention à moi !"
"Mes yeux ne me permettent pas de voir à travers les murs... pas encore !"

À la fin de la journée, je lui ai partagé un grand sourire en lui disant salut, avec un geste de la main enfantin pour accompagner le tout ; elle m'a répondu chaleureusement, a bafouillé un mot à peine entamé avant de me voir disparaitre derrière un mur. J'aurais aimé lui parler davantage mais on me regardait, étant malheureusement accompagné

La prochaine fois, s'il y en a une, je lui proposerai de manger en ma compagnie ; dommage que je n'y aille que tous les trois mois, à ce compte là, l'on se verra peut-être encore une ou deux fois !

Comment un titre non accrocheur peut-il caché un si bon récit ?

Je me suis enfilé la page une à la page quatre d'une traite.

Le plus drôle dans ce récit c'est de voir comment une personne peut passer de l'envie de progresser dans une langue à une analyse de son vivant via la gente féminine.

T'es un sacré cérébral mon gaillard, par contre un de ces jours il faudra penser à conclure.

Le point que je trouve assez drôle c'est le fait de t'entendre dire que tu vas échouer dans tes études alors que tu parviens assez facilement au but finalement, tout du moins sur tes différents écrits l'accent est mis sur l’interaction humaine plutôt que sur ton parcours scolaire.

J'ai 40 ans passé, la vie avance vite, oublie "Elle", et même si cela se faisait aujourd'hui tout est différent et la magie n'est plus tu risquerais d’être déçu, c'est une personne que tu recroisera peut être dans 10 ans et elle te dira "t'aurais du essayer..." mais c'est faux.

Prends ton courage à deux mains et invite la petiote de l'accueil.

Au plaisir de te lire dans deux ou trois mois.

Données du topic

Auteur
LaBonneMixture
Date de création
19 juin 2019 à 19:52:45
Nb. messages archivés
120
Nb. messages JVC
92
En ligne sur JvArchive 322