Mon topic
Si la tristesse était un océan, je serais au fond de la fosse des Mariannes.
Si l'humeur était un mot, elle serait "changeante".
Si l'espoir était un voile, il serait sale et abimé.
Si le monde était une perspective, il serait sous terre.
Si les mots suffisaient, je serais à bout de souffle.
Si ma voix portait, elle se mourrait en chemin.
Si le ciel comprenait, il tomberait.
Si la phrase continuait, elle.. elle continuerait.
Hier j'ai fait une "promenade" de 20km .
Initialement je visais plutôt 30 mais au bout de 18 j'étais sur les rotules. Il y a des choses à prévoir quand on veut beaucoup marcher, déjà comme m'avait conseillé une personne du forum il faut des chaussures et des chaussettes adaptées, ensuite il faut partir avec une casquette/chapeau pour éviter de se taper un mal de crâne une fois rentré. Maintenant pour la nourriture il faut impérativement partir avec plus qu'une pomme et plus d'un litre d'eau dans son sac .
Au niveau du physique j'ai été surpris mais pas comme je pensais, en effet, j'ai eu une douleur très désagréable aux pieds et surtout aux gros orteils, j'avais l'impression que le sang ne circulait plus c'était affreux, je ressentais une grosse pression constamment.
Aux alentours des 5-6 premiers kilomètres j'ai remarqué que mes mains étaient.. gonflées, en fait à force de les laisser inactives le sang s'était accumulé j'imagine.
Là où j'ai été le plus surpris ça a été au niveau des adducteurs, la douleur était presque insupportable à tel point que j'ai failli ne plus pouvoir marcher à la fin. Je pensais avoir mal aux mollets/chevilles voire aux cuisses mais non mon corps en avait décidé autrement (enfin aujourd'hui c'est l'inverse, j'ai presque plus mal aux adducteurs, en revanche les chevilles..).
Y'a des moments où je pète un plomb sur les vidéos, je pensais vraiment ne pas rentrer.
Aussi, un moment je passe dans un parc, je vois deux types qui fument au loin dont un très musclé et je suis persuadé qu'ils vont m'aborder et ça a pas manqué. Le gars qui me parle (le monsieur fonte) m'intercepte d'une manière plus qu'originale :
Lui - "Hé excuse moi, tu sens le vent ?"
Moi - "Euh je sais pas" (j'étais mort, j'étais un peu ailleurs)
Lui - "Attends tu le sens pas ? Il est bien frais là"
Moi - "J'ai tellement chaud que je le sens pas je t'avoue "
Lui - "Woaw pourquoi ?"
Moi - "J'ai marché 20km j'ai trop chaud"
Lui - "20 bornes ? Tu viens de Paris ou quoi ?"
Je réponds pas je me contente de sourir parce que je suis pas sûr d'avoir bien entendu .
Lui - "Attends attends tu veux de l'eau ?!"
Moi - "Oui je veux bien"
Lui - "Tiens tiens tiens, mets en sur tes mains, dans tes cheveux et dans la nuque tu vas voir"
Il en met la moitié par terre ce con .
Moi - "Ah tout de suite je le sens bien le vent !"
Lui - "Aaaah tu vois ? Il est frais ça fait du bien"
Moi - "Oui merci beaucoup"
Je les remercie encore puis je pars.
Je rigolais intérieurement, je pensais qu'ils seraient agressifs et au final ils me posent une question grotesque, enfin le pire c'est qu'au final j'ai même pas bu, je voulais pas le taxer déjà qu'il avait vidé la moitié de la bouteille .
En tout cas gros merci à eux, ce sont les seuls à m'avoir aidé sans que je demande rien. Parce que oui avant ça j'ai eu deux situations tristement comiques et personne n'a daigné se renseigner sur mon état, je leur jette pas la pierre non plus, je sais pas ce que je ferais si je voyais un type assis au bord d'une route en train de désespérer .
Quand je suis de bonne humeur je n'ai personne avec qui la partager, que ce soit ici ou en vrai .
J'avance petit à petit sur Parcoursup, du coup j'ai rereregardé les débouchées de la GEA et clairement ce qui m'intéresse le plus c'est de devenir RH ou même DRH si je continue sur un master. C'est loin d'être fait, déjà il faut que je sois pris dans ce taudis qui fait office d'IUT et assurer aux épreuves mais rien que de m'imaginer gérer le personnel en le recadrant ou en le félicitant me met l'eau à la bouche .
Et au pire des cas j'aurais des compétences utiles en compta et en gestion donc je pourrais m'orienter dans autre chose.
En attendant, je suis toujours pris au piège dans mon BTS avec comme seul ami un type qui parle mal français (que j'apprécie fortement attention, mais le comique de certaines situations est à noter ).
Il y a aussi deux filles qui me mettent mal à l'aise dès que je les vois à cause de je ne sais quoi, quelque chose a changé depuis décembre. Le pire reste les épreuves qui ne me motivent absolument pas à réviser quoi que ce soit et les stages à trouver, bref, ça s'annonce pas joli si j'ai pas le DUT .
J'hésite à refaire un sujet, même si je suis bien ici il y a tous les messages parasites qui me gênent chaque fois que je reviens. Triste dilemme, je ne le comprends pas .
Ces derniers temps (plusieurs mois en fait) je rêve souvent d'une même personne, je ne sais pas l'expliquer mais mon inconscient "pense" à elle régulièrement. Cette fille je ne l'ai pas vue depuis quasiment 8 ans, cette fille, c'était mon coup de cœur durant mes années collège.
Je n'aime pas la nostalgie, ce qui fait que je repense très peu au passé, si bien que j'en viens à oublier les plus beaux moments de ma jeunesse, de ma vie en réalité. Je ne comprends donc pas pourquoi je rêve d'elle, enfin, ce soir si je rêve d'elle je comprendrais puisque je pense à elle, mais les premières fois je ne les explique pas .
Suis-je si attaché à elle ? On était comme deux chats qui se croisaient de temps en temps, on se regardait, on avait des contacts mais je n'ai jamais rien osé avec elle, pourtant je pense qu'on aurait au moins pu devenir proches. Cette fille c'est mon dernier point d'attache avec une partie de moi que je déteste (ou que je préfère camoufler). L'année qui vient de passer m'a fait comprendre que quoi que je fasse, je ne serais jamais apte à vivre en couple.
Ce que je veux dire, c'est que je sais que si je la revoyais, je ne ferais rien d'autre que lui demander comment a avancé l'histoire de sa vie depuis la dernière fois. Je ne suis pas capable d'être normal en société, et même si elle non plus ne l'était pas (du moins à l'époque), on ne pourrait pas être ensemble.
Je prévois de la revoir pour en finir avec elle. Je dois me confronter à la réalité, celle dans laquelle je me rends compte qu'elle n'est pas la personne avec qui je me verrais profiter du temps. Celle dans laquelle je me retrouve une nouvelle fois seul, sans même un rêve pour me tenir compagnie.
C'était hier, pourtant j'y penserais demain.
Depuis mon dernier post j'ai eu la proposition de Parcoursup que j'ai une seconde fois refusée à cause de trop nombreux doutes. Je me dis que ce qu'on veut parfois le plus n'est pas nécessairement le meilleur pour nous.
La rentrée est passée, je parle avec les mêmes personnes mais j'ai l'intention de me rapprocher de quelqu'un, je verrais ce que ça donnera, je voudrais en faire une amie, finalement elle est pas mal délaissée par le reste de la classe et moi même je n'ai jamais pris le temps de lui parler (sauf ces derniers jours, mais c'était plutôt succinct ).
J'ai trouvé un stage, on me demande des choses que je ne suis pas sûr de pouvoir apporter à la structure donc je vais en chercher un autre en attendant pour vérifier si je peux trouver plus simple (d'ailleurs je ne suis pas certain que ça passera pour la validation des compétences à atteindre, je dois également vérifier) .
Si j'obtiens le diplôme, chose au combien laborieuse, je vais me diriger dans l'événementiel pour tenter de devenir chef de projet, je me dis que ça me plaierait de bouger à gauche, à droite pour organiser des projets.
Je pense ne rien avoir oublié, les jours s'entassent et passent trop vite alors que je suis si végétatif, des histoires j'aimerais en avoir une brassée chaque fois que je poste mais ce n'est pas le cas .
Ça recommence, cette boule constante dans le ventre, l'envie de lui parler, de la découvrir, d'être à ses côtés. La frustration qui s'en suit.
C'est dingue, elle était là l'année dernière et pourtant je ne lui ai jamais trouvé quoi que ce soit tellement j'étais obsédé par une autre. C'est la première fois que j'ai cet effet de "révélation", comme si j'avais examiné pour la première fois le second plan d'un tableau que je pensais connaître parfaitement.
J'ai établi le contact, je suis le seul à vouloir lui parler j'ai l'impression (parmi les gens de ma classe je veux dire ). Vendredi dernier je l'ai invitée à manger un jour avec mon groupe, elle a répondu favorablement avec enthousiasme. Lundi je lui demande où est-ce qu'elle mange le midi et elle me répond qu'il fait trop chaud et qu'elle préfère rester au frais. Sur le coup je l'ai mal pris mais elle avait raison, c'était désagréable de manger sous 33°.
Vu qu'il faisait chaud toute la semaine je ne lui ai plus demandé mais j'ai continué à lui parler, j'espère que lundi prochain elle acceptera et qu'il ne pleuvra pas trop .
Le cerveau est assez perturbant, le fait de ne plus penser qu'à une seule chose, ne plus avoir d'appétit à cause du stress provoqué est absurde. J'ai d'ailleurs rêvé d'elle, je trouve tout ça malsain, il est impossible qu'on soit ensemble, je ne le veux pas en fait, je veux juste parler à une personne que je trouve attirante, donc si pour une si simple besogne je suis dans le mal physiquement je ne suis pas rendu.
Comment font les gens pour se mettre en couple ? Comment on passe d'inconnus à amis ? Est-ce seulement possible pour moi ? La prise de contact est si fastidieuse, il faut éviter d'aller trop vite mais les jours sont trop courts donc les résultats n'apparaissent qu'en différé. Je déteste ce que je ressens .
J'ai envie de parler d'elle mais c'est encore trop tôt, à part dire qu'elle est gentille comme pas deux et qu'elle est d'un calme à faire jalouser un loup je ne vois pas quoi dire .
Comme je le disais, j'espère pouvoir manger avec elle et pouvoir en apprendre plus sur elle dès la semaine prochaine.
J'ai rougi quand je lui ai parlé. Le pire c'est que je n'ai pas senti ma peau se chauffer, c'est une personne qui me l'a fait remarquer.
C'était hier, je l'attends dans le couloir avec ceux qui doivent nous accompagner, elle arrive puis m'explique qu'elle pensait qu'on avait deux heures pour manger alors qu'on en avait qu'une (c'est vrai, le programme a été chamboulé), elle m'appelle "monsieur x", je sais qu'il s'agit sûrement d'une expression courante chez elle comme elle peut l'être chez moi (sauf que je m'adresse de cette manière seulement à une personne) mais ça m'a fait plaisir sur le moment. Elle me dit en rigolant qu'on va y arriver un jour (il était convenu lundi qu'on mange ensemble ce jour-ci), j'en rajoute une couche, elle rigole encore puis me souhaite bon appétit et me dit à tout à l'heure .
Je me dis à ce moment que je n'ai pas montré mon mécontentement et que j'ai n'ai pas perdu la face, une voix me sort de ma réflexion en me disant "X, tu es rouge !" (une des deux personnes avec qui je mange), et là je me décompose intérieurement, je me dis qu'il se peut que je rougis plus souvent que je ne le crois, que ce soit quand je m'adresse à elle ou à d'autres.
Je me demande ce qu'elle pense de moi, me voit-elle comme quelqu'un de faible ? De bête ? Je sais bien que si je l'intéressais elle se débrouillerait pour venir (à moins qu'elle fasse vraiment certaines choses le midi comme elle le prétend) donc l'image que je lui renvoie n'est pas si importante à l'heure actuelle, quand on sera face à face en revanche j'espère ne pas relâcher si facilement mon attention.
Si une fille rougissait devant moi je serais embarrassé et ne saurais pas comment réagir, je ferais comme si de rien n'était, enfin, je serais touché si elle me plaisait et quelque peu dégouté dans la situation inverse.
Comparé à l'autre fille, je sens qu'on a des points communs et j'aimerais confirmer ce soupçon. J'imagine que demain elle ne "pourra" pas mais j'essayerai quand même, elle finit à midi et moi plus tard donc j'ai peu d'espoir, en revanche mardi prochain elle devrait sans doute venir .
J'y pensais ce matin ou hier je crois, attendre tout ce temps pour lui poser des questions est dans une certaine mesure étrange, je devrais lui en poser une ou deux parfois pendant les pauses mais j'ai envie d'avoir une conversation fluide et longue avec elle donc j'attends mon heure.
Je me demande si je devrais l'inviter à sortir mais ce serait mal venu non ? Puisque qu'on ne peut pas se voir dans le cadre scolaire alors voyons-nous lors d'une après-midi un samedi ou dimanche me dis-je, mais je ne la connais pas me corrige. Et ça impliquerait d'ailleurs de lui demander son numéro, si je ne lui plais absolument pas je risque un refus cuisant et je ne me sens pas capable de l'encaisser.
Je ne posterai pas jusqu'à l'avoir vu ou bien jusqu'à être sûr que je ne la verrai jamais, je doute de ce que souhaite au fond de moi. Quel est le meilleur scénario ? Réussir, se rapprocher d'elle pour être déçu ou éviter toute forme d'échec ? Est-ce lâche ou sensé que de penser cela ? L'occasion de répondre à ces questions ne se présentera sans doute pas de toute manière .
Bon .
J'ai perdu ce que j'avais de courage le peu de fois où j'avais une occasion de me retrouver avec elle. Par exemple il y a trois semaines, la veille des vacances j'aurais pu l'attendre et l'accompagner jusqu'au métro, c'est arriver deux-trois fois en y repenser mais je n'ai jamais réussi à l'appeler pour qu'elle se retourne et qu'on puisse avancer ensemble, pourtant j'en avais envie. C'est peut être dû au fait que mes camarades soient là à chaque fois que ces occasions se présentent mais c'est stupide comme raison.
Depuis septembre je me suis rendu compte qu'au pire des cas on pourrait devenir potes, ce qui ne me dérangerait absolument pas tant que je pourrais simplement lui parler. À mon avis l'exemple le plus parlant c'est la fois où je discutais avec quelqu'un et qu'après quelques secondes je me suis retourné pour je ne sais quelle raison et que je me suis aperçu qu'elle me regardait, quand j'ai croisé son regard elle a baissé la tête comme si elle était prise d'une fatigue subite, c'est la première fois de ma vie où je surprends une fille en train de m'observer dans mon dos .
Il y a aussi la fois où je suis passé à l'oral et qu'elle m'écoutait avec apparemment beaucoup d'intérêt (alors que j'ai improvisé et sûrement raconté des bêtises ou bien transformé certaines vérités ), elle hochait la tête quand je parlais, chose qu'elle ne faisait pas avec les autres, elle allait sur son téléphone et n'était pas attentive quant à ce que disaient ces derniers.
Parfois quand je parle avec quelqu'un d'autre elle me regarde et sourit derrière son masque quand j'use d'ironie. Hier elle est venue me parler deux fois d'elle même, chose qu'elle n'avait jamais faite avant, j'apprécie nos brefs échanges et je pense que ça se voit, peut être trop mais quel mal à ça ?
J'ai appris qu'elle n'était pas disponible les weekends car elle travaille, ce qui fait que l'inviter est impossible sauf pendant les vacances (excepté que pour ça il faudrait que lui demande son numéro ).
Même si elle n'a pas l'air absolument désintéressée elle reste très concentrée sur son travail et c'est vraiment compliqué de se retrouver avec elle seul à seule à cause de sa situation (détail que je n'aborderai pas ici car s'il y a un pourcent de chance qu'un élève de la classe trouve ce topic j'aspire à ce qu'il ne fasse pas le lien avec moi ). En plus de ça elle est assez timide/réservée, plus que moi et c'est encore plus compliqué pour moi d'aller vers elle.
Elle est rigolote, je la trouve vraiment mignonne quand elle se "lâche" (c'est un grand mot, je fais référence à quand elle fait mine de danser l'espace de deux secondes ou quand elle bouge sa tête de gauche à droite en rigolant), honnêtement c'est différent de toutes celles que j'ai vues depuis le lycée.
Là j'ai une semaine de distanciel, ça me fait mal de ne pas la voir mais c'est comme ça. Ça me rappelle que même si j'arrivais à avoir son numéro je ne saurais pas quoi lui dire (enfin, je saurais mais je ne saurais pas comment elle percevrait ces échanges) et au final on se perdrait de vue à la fin de l'année.
Ah, si seulement j'étais plus entreprenant . J'aimerais tellement savoir ce qu'elle pense de moi, pour savoir si je dois continuer à creuser ou tout bonnement la laisser tranquille.
Je me demande si je suis en droit de voir certains de ses signes comme des signes positifs ou s'il s'agit de simple politesse/hasard. Par exemple tout à l'heure pour être coordonné avec elle je suis allé poser une question au professeur histoire qu'elle ait le temps de ranger ses affaires et que je n'ai pas à l'attendre, elle a dit au revoir à un élève et pendant que je discutais avec le professeur elle faisait des petits pas de côté comme si elle hésitait à partir sans moi. Dans le couloir elle m'a marmonné quelque chose que je n'ai pas saisi puis on a commencé à parler ensemble, j'ai appris durant la conversation qu'on avait plus ou moins 7 ans d'écart et je ne sais pas quoi en penser .
De mon point de vue je trouve ça quand même conséquent mais je lui trouve tellement de charme que je n'arrive pas à y voir un problème. Ça me fait constater que si je veux trouver une personne mature je n'ai presque pas le choix que de fréquenter des personnes plus âgées que moi alors que je suis sûr que des personnes plus jeunes voire de mon âge peuvent faire preuve d'une plus grande maturité que moi, seulement, je n'en ai plus croisé depuis quasiment 10 ans alors je n'y crois guère plus.
Cette fille est réservée/timide, pourtant elle exerce un métier qui nécessite une certaine extraversion, je trouve ça attirant. Quand on parle (le peu de fois où j'en ai le temps/l'occasion) elle va toujours apporter quelque chose à la discussion avec des "et toi ?" ou alors en posant des questions en rapport avec le sujet, ce n'est jamais moi qui fait toute la converse et il s'agit peut-être d'un bon point.
Tout à l'heure j'ai fait l'imbécile en classe, les autres ont rigolé, elle, elle s'est retournée rapidement en souriant puis s'est reretournée, je la fais souvent sourire en fin de compte quand je regarde bien. J'ai remarqué aussi qu'elle répète souvent certaines de mes expressions et qu'il lui arrive de m'imiter de par des gestes. Malgré tout ça je n'arrive pas à me voir lui parler de manière régulière en dehors du cadre scolaire. Il faudrait peut-être simplement que j'essaye comme tout à l'heure lorsqu'elle m'a dit "à demain, passe une bonne soirée " mais que je lui ai fait remarquer qu'on pouvait faire le chemin du retour ensemble et qu'elle a immédiatement acquiescé.
Physiquement elle se démarque largement du reste à mes yeux, le seul défaut que je lui reproche c'est le fait de fumer (il s'agit d'un critère rédhibitoire chez une fille normalement chez moi, m'enfin, je fais l'impasse pour l'instant ).
Au final j'ai pas tant l'impression de trainer, j'ai l'intention de garder contact avec elle après l'examen et c'est à ce moment que je tenterais de l'inviter dehors si on peut d'ici-là se balader dans la rue librement.
Pour l'instant je suis dubitatif, pourquoi une personne qui s'approche de la trentaine voudrait tenter quoi que ce soit avec un jeune qui vient à peine de rentrer dans la vingtaine ? Peut-être qu'elle y répondra elle même un jour mais à l'heure actuelle la question ne se pose même pas.
Fatigue.
Je viens de passer une période de quelques semaines qui ne m'a pas laissé de répit. Au final je m'en sors pas si mal, j'ai terminé aujourd'hui ma dernière session d'oral et j'ai, à ma grande surprise, réussi dans la matière dans laquelle je suis le moins à l'aise .
Avec les "vacances" et ces derniers jours chargés je n'ai pas eu l'occasion de la croiser souvent. Lorsque l'on se voyait c'était très furtif, néanmoins elle continuait de me chercher du regard pour me saluer, aujourd'hui encore c'est arrivé. Je sais bien que si nos chemins devaient se séparer dès demain elle ne chercherait jamais à me reparler, et donc que ces fois elle me fait coucou de la main ne représentent rien de consistant, c'est futile et pourtant ça me motive à continuer d'essayer de lui parler .
Néanmoins cette pause m'a fait réaliser que rien n'est possible avec elle, il s'agit d'une femme et pas d'une jeune adulte, elle travaille et n'a pas le temps de consacrer ses heures libres à quelqu'un d'autre, déjà qu'elle n'en a presque pas pour elle-même. Je l'accepte. Je tenterai quand même d'ici la fin de l'année de lui demander son numéro pour la voir lorsqu'elle exerce sa passion le weekend, je suis curieux de la découvrir sous un autre aspect sans aucune arrière-pensée. On verra, je verrai.
Quand une personne que je n'estime pas vraiment me fait des compliments je me sens mal à l'aise, que dois-je répondre ? Je veux dire, que suis-je censé répondre ? Je remercie à chaque fois mon interlocutrice et je fais de mon mieux pour lui offrir un bout de discussion pour éviter que ce soit trop gênant pour moi mais ça me trouble parce que je n'ai pas l'habitude d'être reconnu (dans le sens récompensé de quelque manière que ce soit, ici c'est avec des mots) .
Quand je passe à l'oral et que tout le monde m'écoute j'ai une telle pression que je m'oublie, je ne sais pas ce que je fais au moment où je le fais, je ne contrôle ni mes gestes ni mon flux de paroles et à chaque fois je réussis à ne pas bégayer/m'égarer dans un laïus incompréhensible. Le plus bluffant reste tous ces regards dirigés vers moi, il n'y a que le son de ma voix qui résonne dans la salle, j'observe à gauche puis à droite et ne croise aucune paire d'yeux perdue, non, elles trouvent toutes leur chemin dans mon regard. J'aperçois la fille dont j'étais épris l'année précédente m'écouter comme si rien ne pouvait la détourner de mon discours, je vois aussi ces gens qui ne comptent pas pour moi respecter le silence, libres de leur téléphone. Je me surprends à débiter des mots dans un ordre précis sans savoir d'où ils proviennent, je respire puis continue. Je finis, on m'applaudit, je rougis.
Après ça on vient me dire que je parle comme un journaliste ou un politique, je sais qu'ils ne perçoivent pas ces injures comme elles le sont et je les prends comme des compliments. Une autre fille me dit être fan de mon "style" et que pendant que je parle elle pourrait croire entendre une vidéo d'ASMR alors que je ne chuchote pas. Mais le plus décevant dans tout ça c'est que je n'arrive pas à savoir ce qu'en pense la seule personne dont l'avis m'intéresse car si je me "dépasse" c'est uniquement pour mettre mes chances de mon côté et ne pas passer pour un inadapté social auprès d'elle .
Elle m'a fait rire aujourd'hui, après que je l'ai surprise à épier mon écran elle m'a demandé comment ça allait avec le travail que je faisais puis j'ai fait de même avec elle, quand sa souris ne fonctionnait pas correctement à cause de la mauvaise adhérence du plastique sur la table elle l'a insultée en mimant de la jeter, c'était la première fois que je la voyais perdre son sang froid, elle a ri à son tour.
Encore à plusieurs reprises on s'est échangé des regards sans réelle intelligibilité durant la journée, qu'y a-t-il dans sa tête à ces moments précis ? La réponse ne me satisferait sûrement pas. Elle ne m'a pas dit au revoir et à présent nous sommes en vacances, je pense et écris à son sujet, là est la preuve du décalage de l'importance mutuelle que l'on s'accorde. J'appréhende le moment où je lui demanderai de garder contact.
Mais pour l'heure j'ai un problème bien plus grand, je dois trouver une école pour l'année prochaine et je ne sais toujours pas comment je vais m'y prendre. Demain je commence les recherches sérieusement ().
Quand une personne que je n'estime pas vraiment me fait des compliments je me sens mal à l'aise, que dois-je répondre ? Je veux dire, que suis-je censé répondre ? Je remercie à chaque fois mon interlocutrice et je fais de mon mieux pour lui offrir un bout de discussion pour éviter que ce soit trop gênant pour moi mais ça me trouble parce que je n'ai pas l'habitude d'être reconnu (dans le sens récompensé de quelque manière que ce soit, ici c'est avec des mots) .
Quand je passe à l'oral et que tout le monde m'écoute j'ai une telle pression que je m'oublie, je ne sais pas ce que je fais au moment où je le fais, je ne contrôle ni mes gestes ni mon flux de paroles et à chaque fois je réussis à ne pas bégayer/m'égarer dans un laïus incompréhensible. Le plus bluffant reste tous ces regards dirigés vers moi, il n'y a que le son de ma voix qui résonne dans la salle, j'observe à gauche puis à droite et ne croise aucune paire d'yeux perdue, non, elles trouvent toutes leur chemin dans mon regard. J'aperçois la fille dont j'étais épris l'année précédente m'écouter comme si rien ne pouvait la détourner de mon discours, je vois aussi ces gens qui ne comptent pas pour moi respecter le silence, libres de leur téléphone. Je me surprends à débiter des mots dans un ordre précis sans savoir d'où ils proviennent, je respire puis continue. Je finis, on m'applaudit, je rougis.
Après ça on vient me dire que je parle comme un journaliste ou un politique, je sais qu'ils ne perçoivent pas ces injures comme des injures et je les prends comme des compliments. Une autre fille me dit être fan de mon "style" et que pendant que je parle elle pourrait croire entendre une vidéo d'ASMR alors que je ne chuchote pas. Mais le plus décevant dans tout ça c'est que je n'arrive pas à savoir ce qu'en pense la seule personne dont l'avis m'intéresse car si je me "dépasse" c'est uniquement pour mettre mes chances de mon côté et ne pas passer pour un inadapté social auprès d'elle .
Elle m'a fait rire aujourd'hui, après que je l'ai surprise à épier mon écran elle m'a demandé comment ça allait avec le travail que je faisais puis j'ai fait de même avec elle, quand sa souris ne fonctionnait pas correctement à cause de la mauvaise adhérence du plastique sur la table elle l'a insultée en mimant de la jeter, c'était la première fois que je la voyais perdre son sang froid, elle a ri à son tour.
Encore à plusieurs reprises on s'est échangé des regards sans réelle intelligibilité durant la journée, qu'y a-t-il dans sa tête à ces moments précis ? La réponse ne me satisferait sûrement pas. Elle ne m'a pas dit au revoir et à présent nous sommes en vacances, je pense et écris à son sujet, là est la preuve du décalage de l'importance mutuelle que l'on s'accorde. J'appréhende le moment où je lui demanderai de garder contact.
Mais pour l'heure j'ai un problème bien plus grand, je dois trouver une école pour l'année prochaine et je ne sais toujours pas comment je vais m'y prendre. Demain je commence les recherches sérieusement ().
À l'aube du printemps.
J'arrive, elle est en retard. Quand elle s'assied elle ne me voit pas, les secondes passent, j'aperçois du coin de l’œil qu'elle tourne la tête vers moi alors je fais de même, elle sourit derrière son masque, je me force à l'imiter en me rappelant que parfois je reste trop impassible, elle accentue le sien, j'ai comme l'impression que ses yeux brillent puis l'instant s'arrête net.
Plus tard elle intervertit de place avec son élève pour une raison pratique. Elle est debout à quelques centimètres de moi, je me demande pourquoi elle ne bouge pas au moment où elle se penche à mon épaule pour regarder ce que je fabrique, je lui explique que c'est un tableau à rendre plus tard, elle ne comprend pas la raison puisque cette matière n'apparait pas sur l'emploi du temps d'aujourd'hui alors je lui explique le pourquoi. Elle s'assied, cette fois-là elle n'est pas en retard.
Au fil de l'heure je l'ai vue rigoler et faire apparaître des plis aux coins de ses yeux à quelques reprises en réaction à mes traits d'humour à l'encontre de mon compère . Je l'ai même vue et entendue rire à gorge presque déployée une fois alors qu'elle n'était pas censée entendre la blague.
J'ai remarqué qu'elle était plus à même d’interagir avec moi quand l'élève dont elle s'occupe s'absente le temps de se rendre aux toilettes. Elle se met à ronchonner et se plaint des erreurs que lui annonce son ordinateur comme si elle cherchait de l'aide. Quand arrive sa dixième plainte j'interviens pour lui demander si tout va bien puis elle répète plusieurs fois "oui" avec une drôle d'inflexion dans sa voix. La dernière fois j'avais cherché à résoudre le soucis mais ce coup-ci je n'ai rien fait pour ne pas trop me montrer prêt à tout faire pour m'approcher d'elle .
L'après midi alors qu'on est répartis dans deux salles différentes elle vient me voir pour me demander d'envoyer un document à son élève en rapport à un travail datant de plusieurs semaines, il y en avait plus d'un à la vérité, je le lui fais savoir et lui annonce ne pas les avoir mais que les autres du groupe peuvent sûrement l'aider, elle acquiesce, je le lui répète une seconde fois en citant un nom pour lui faire comprendre qu'elle peut aller lui parler directement sachant qu'il se trouve à moins de quatre mètres de nous mais elle n'en a rien fait et est retournée à sa place. Ce fut là notre dernière interaction de la journée.
Ce lien que j'ai tissé, si ténu soit-il, m'offre une maigre opportunité de me rapprocher d'elle, je ne sais pas comment m'y prendre alors je ne fais rien en attendant de trouver la solution qui n'arrivera jamais. Ce weekend je dois m'atteler à la rédaction de certains documents à rendre pour mes dossiers d'inscription.
Improbable mais vrai.
Les ordinateurs avaient du mal à fonctionner correctement ce matin là, je n'arrivais pas à me connecter, alors en attendant de trouver une solution, je me suis assis sur une table. Je vois un individu au loin se déplacer vers moi, il vient me faire la discussion et cette fois, au lieu de mettre rapidement un terme au dialogue comme à mon habitude avec lui, je décide de le brosser dans le sens du poil pour ne pas paraître étrange quand je lui dirais que je viendrais m'assoir à côté de lui.
Il faut noter que j'étais sans mon compagnon de galère et, comme les rares fois où cela arrive, je parle un peu avec tout le monde parce que j'aime tenir des discussions .
Je le suis donc vers là où il est assis et je me fais interpeller par celle qui me fait souvent des compliments, elle se trouve juste à côté de nous, elle est en compagnie d'un gars que j'apprécie bien. Je prends place à leurs côtés, elle me dit dans le flux de son intervention : "T'es trop beau, j'adore ton style", moi je ne sais pas comment réagir sachant que je la trouve banale au possible, alors je commence bientôt à m'extirper de ce gueppier.
Je m'assis donc à la place de celui à qui j'ai parlé tout à l'heure vu qu'il n'utilise pas son poste, je me trouve à côté de celle dont je parle tout le temps ici, comme il était prévu. Ce qui n'était pas prévu c'est que celle me faisant des compliments rechercherait mon attention.
Elle me dit que je suis magnifique, j'essaie de lui faire comprendre que c'est bizarre de balancer ça comme ça, elle ne comprend pas pourquoi, alors elle demande à celle qui se trouve à ma droite, celle dont je parle tout le temps, si elle, ne me trouve pas magnifique.
À ce moment je me dis que la situation est devenue incontrôlable et qu'il est trop tard pour que je puisse m'échapper. Premièrement, elle n'entend pas bien la question et pendant un instant je crois qu'elle retourne à son travail pensant à une plaisanterie mais que nenni, l'autre répète son interrogation pendant que je répétais : "Ne l'écoute pas, elle dit n'importe quoi !", alors cette fois elle comprend, elle se place bien en face de moi et annonce tout en me regardant : "Je sais pas, ça fait longtemps que je l'ai pas vu sans masque ".
J'essaie de mettre fin au sujet, elle ajoute "Mais prends quand même" (Je ne me rappelle plus exactement de ce qu'elle dit hormis "mais prends", dans le sens où un compliment est toujours bon à prendre), je fais une remarque et elle m'imite en souriant, l'étrange passage est terminé et chacun retourne à ses occupations.
Je trouve qu'elle a joliment évité la question, et j'ai vu dans ses yeux que rien de négatif ne se présentait devant elle. Néanmoins, je ne suis pas avancé pour autant.
J'ai trouvé curieux son détachement, d'habitude elle répond aux commentaires qui sortent du cadre scolaire par des "Je ne dirais rien", "Je n'interviens pas". Évidemment, je me suis abstenu de lui dire ce que je pensais d'elle également .
J'ai eu à gérer un groupe entier, il fallait le guider, lui donner des instructions et présenter des œuvres, je m'en suis très bien sorti selon le professeur et les élèves. C'est un exercice qui demande beaucoup de souffle car dehors, si vous voulez être intelligible, il faut parler plutôt fort et ce, durant plusieurs minutes. Pendant qu'on marchait j'ai parlé avec la meilleure de la classe, je l'ai fait rire pas mal de fois (plusieurs jours plus tard quand une blague avait été faite sur mon prénom j'ai répondu par l'ironie, durant tout ce temps elle s'était retournée vers moi et souriait en réaction à mes réponses. J'étais assis quasiment derrière elle, c'est pour ça qu'elle m'a entendu. Combien de fois mes blagues auraient pu arracher un rire si elles avaient pu être audibles ?).
J'ai envoyé un dossier d'inscription, j'ai reçu une réponse défavorable. Je suis mort de peur quant à la perspective de ne pas être scolarisé l'année prochaine, personne ne le sait.
J'ai vu quelqu'un de la classe dernièrement, il y avait quatre-cinq personnes que je ne connaissais pas avec lui, j'ai passé du bon temps et j'ai fait bonne impression à une fille, elle était "vraiment ravie" d'avoir fait ma connaissance.
J'ai envoyé une candidature pour un rôle de figurant, je verrais ce que ça donnera .
C'est bientôt l'heure de l'examen, j'ai carrément lâché les cours pour l'instant, j'espère néanmoins avoir les épaules assez solides pour obtenir le diplôme.
J'ai envie de me diriger dans le montage vidéo, j'ai toujours aimé ça et j'ai un certain talent pour ça alors pourquoi ne pas essayer. Le soucis est que je ne sais pas comment entrer dans le marché, j'espère que si je suis pris dans une école j'obtiendrais des informations concernant ce sujet, sachant que les deux domaines sont intimement liés.
Tout à l'heure j'ai un oral d'anglais, je vais y aller au talent, j'espère mieux le réussir que la dernière fois. J'ai été accepté en licence pro. Mes épreuves écrites sont la semaine prochaine.
Je me demande si tout ça vaut le coup, ce soir. Je m'interroge quant à la trace que je laisserai, mes pas suivent-ils la voie d'un autre ? Quel est le problème à ne pas être seul sur le chemin ?
Je me demande si jamais un jour je serais satisfait de mon vivant. Je m'ouvre plus, je fais certains efforts, je veux vivre des expériences qui me correspondent. Comment y arriver ?
La meilleure de la classe m'a félicité ce matin, elle avait l'air sincère, j'y vois là une gentille hypocrisie inconsciente mais ça m'a surpris et fait plaisir. À la sienne.
L'année n'est pas terminée mais ces deux derniers printemps m'ont pas mal apporté(s?) sur le plan personnel, je me suis quasiment entièrement débarrassé de ma timidité, j'ai compris que maintenir certaines relations reste quelque chose d'important (car la pure solitude n'est pas recommandable), je sais maintenant que certains propos ne sont pas à dire car chacun détient sa propre sensibilité, je fais aussi en sorte de ne jamais être redevable. En revanche je sais également que je n'arrive à faire confiance à absolument personne, sauf dans certains cas où je suis obligé de me reposer sur les autres, mais je ne parle pas de ce type de confiance .
J'ai toujours du mal à me projeter, le présent occupe énormément mes pensées, mais j'aspire à devenir le meilleur dans mon domaine, ça c'est une certitude. À la mienne, au temps écoulé.
Aujourd'hui était la dernière journée de classe, je réalise petit à petit que je suis triste que ce soit la fin, j'ai énormément rigolé avec mon compagnon de galère et nos chemins vont se séparer dans quelques semaines, je déteste la nostalgie, réellement.
Aujourd'hui encore j'ai eu l'occasion de parler avec la meilleure de la classe, pour me dire bonjour elle s'est rapprochée de moi pour me faire la bise sauf que je trouvais ça étrange alors je n'ai fait que la saluer en souriant, elle m'a touché le bras. Je lui ai posé des questions quant à ses aspirations futures, j'ai blagué avec elle, elle m'a fait quelques compliments, c'était agréable comme conversation.
J'ai également vu Elle pour la dernière fois sûrement, quand nous sommes sortis elle se trouvait devant nous, elle s'est arrêtée un moment pour chercher quelque chose dans son sac, je lui ai fait un geste de la main alors que sa tête était inclinée vers le bas afin qu'elle puisse me voir, je lui ai dit au revoir, elle m'a dit "bon courage pour les examens", je l'ai remerciée puis lui ai aussi souhaité du courage pour la suite, elle m'a corrigé en prononçant "bon courage pour la vie, en fait ". J'apprécie vraiment cette phrase.
Depuis quelques semaines je comprends que la vie est remplie de cycles, les expériences se font et d'autres se suivent avec de nouveaux facteurs à prendre en compte par rapport aux précédentes, il faut l'accepter pour ne pas être tourmenté. Les choses ont été, les choses seront.
Mercredi prochain j'aurais terminé de passer les écrits. Il faut que je commence à réviser. Je vais bientôt avoir d'autres soucis en tête, à n'en pas douter.
Je l'ai revue après huit années. Je n'ai pas eu l'impression que ça faisait huit ans, le temps est trompeur. C'était comme voir quelqu'un que je ne vois pas souvent. Elle était surprise, j'ai changé. J'ai été surpris, elle n'a pas changé.
Elle est timide, réservée. J'avais presque l'impression d'avoir affaire à une enfant (dans le sens où elle donne l'impression d'être très innocente), elle a des mimiques bien à elle. J'avais envie de lui parler tout le long mais nous n'étions pas seuls. Elle me regardait souvent selon mon ami, j'ai aussi eu cette impression. Elle rigolait souvent, même quand ce n'était pas forcément drôle. A ce propos, essayer de faire du second degré est une opération assez délicate en présence de quasi inconnus je trouve, ils peuvent ne pas comprendre du premier coup ou encore se méprendre, il faut parfois expliquer le trait d'humour. Elle m'a demandé mon numéro, je n'ai pas le sien, je ne pense pas qu'elle me recontactera avant quelque temps.
C'est une personne que je pourrais côtoyer au quotidien du fait de sa personnalité, je dis ça dans le sens où parfois je vais rester de marbre face à des gens que je fréquente souvent alors qu'ils peuvent avoir de bonnes intentions, seulement, ils ne m'intéressent pas. A l'époque, je n'osais pas lui parler, je n'osais parler à presque personne à vrai dire, et quand on s'est revus, j'aurais pu lui parler pendant des heures. Je pense d'ailleurs que je lui ai plus parlé hier ou alors autant que pendant toutes nos années collège. J'ai déjà envie de la revoir.
J'ai obtenu mon diplôme avec presque 14 de moyenne. Je dois absolument trouver une alternance.
J'essaye de canaliser ce que je ressens, les premiers jours c'était compliqué mais pas autant que cela l'aurait été il fut un temps. J'ai déjà rêvé d'elle à plusieurs reprises ces dernières années, elle ne parlait jamais, j'imagine que ces songes indiquaient que je souhaitais la revoir tout en ayant conscience que je ne savais pas à quoi m'attendre.
Je voulais la revoir une dernière fois pour une raison qui m'échappe à peu près maintenant que j'y réfléchis. "Vaut-elle le coup ?", comment puis-je poser une telle question tandis que je parle d'une presque inconnue ? C'est cela qui m'échappe.
Je ne me sens pas bien, je suis stressé à cause de ma recherche d'alternance (j'ai développé une sorte de peur quant au fait de me rendre sur les sites d'offres d'ailleurs, je n'y vais qu'un jour sur deux), le pass sanitaire est également un sujet récurrent dans mes pensées. La revoir rapidement serait un moyen de me réconforter, mais pas que. Ce serait l'occasion de savoir en détail ce qui lui est arrivé depuis toutes ces années. Ce serait peut être l'occasion de tisser un lien, de quelconque sorte puisse-t'il être.
Je voudrais l'ajouter sur un de ses réseaux sociaux mais je lui ai dit que je n'en avais pas, je voudrais qu'elle me contacte mais elle est sans doute trop timide pour le faire, ou alors est-ce pour autre chose ? Elle attend de pouvoir m'inviter à une soirée qui se passera en août. Si elle ne le fait pas, j'aviserais.
J'ai réellement l'impression qu'on pourrait s'entendre, j'ai n'ai senti que de bonnes ondes lors de notre réunion, quand je dis "ondes" je ne parle pas d'astrologie, de karma, de chakra ou de que sais-je, je parle de l'humeur générale qui se dégageait.
Encore une fois, j'écris trop, je pense trop, mais je n'ai que ça, je n'ai que ce qui se passe dans ma tête, je crois qu'il s'agit de la seule chose qui m'appartienne réellement. Un lien est-il possédable ? Ce que l'on ressent est toujours si intense, pourtant, on ne peut le tenir, il est là, quelque part, et personne n'arrive à le brandir devant quiconque. Lorsque je ressens une joie immense, je n'arrive pas à la retenir, je sais qu'elle est là mais elle finit par s'en aller, il en va de même avec le temps. Il s'agit d'un concept, d'une idée abstraite, qui pourtant nous stimule bel et bien. Chaque seconde nous demande de renouveler nos émotions malgré nous.
Qu'espère je ? Qu'attends je ? Ce qui doit arriver ou non arrivera bien tôt ou tard, de toute manière.
Ma rentrée a eu lieu il y a quelques jours, je suis globalement satisfait voire très satisfait pour l'instant.
Le premier jour, je n'ai pas parlé à grand monde étant donné qu'on était en amphi, le second en revanche j'ai essayé d'aller vers un peu tout le monde, surtout vers quelques garçons. Aujourd'hui, je ne parle qu'avec des filles, cela vient du fait que je reste globalement à l'écart de la masse et que quand je parle à quelqu'un c'est parce qu'il est également seul. Les garçons restent entre eux quand nous sommes en classe entière donc je ne vais pas vers eux car je ne me sens pas spécialement à l'aise en leur compagnie, mais si j'en vois un seul je vais le saluer puis parloter un petit peu. Et les filles, certaines sont plus timides ou introverties que d'autres et restent à l'écart, forcément, j'assiste à cela et je vais leur parler parce que c'est simple. Je trouve que la promotion entière est agréable, la différence entre cette dernière et toutes les autres classes de ma scolarité est parfaitement nette, il n'y a aucun élément perturbateur.
Il y a un projet pour lequel on a dû se mettre en groupe et se mélanger entre gens de différentes spécialités. Je remets la chose dans son contexte. Je suis vers le haut de l'amphi, à ma droite (il y a un espace entre chaque siège à cause des règles sanitaires) se trouvent deux potes, à ma gauche, une totale inconnue que j'avais déjà vu une fois, je me dis que je veux être avec elle pour le projet. Au tableau sont exposés les différents sujets, j'attends que ma voisine sans nom se manifeste pour qu'elle soit inscrite au tableau, elle le fait assez tard, ce qui cause un soucis, il y a déjà cinq personnes dans le groupe. Vient mon tour, il y a un sujet où personne ne s'est désigné, je fais semblant d'hésiter puis vais dans le même que ma voisine. Finalement, mes deux potes de droite vont dans le même groupe dans lequel je me trouve, nous sommes huit.
Il nous est demandé de scinder le groupe en deux, nous nous réussissons tous les huit pour en discuter. Ma voisine de gauche voulait que les effectifs soient répartis de manière équitable (deux élèves de chaque spécialité dans chaque groupe).
Trois personnes veulent être ensemble, personne ne se désigne pour être le dernier du premier groupe, on parle, on parle, certaines sont gênées parce qu'elles veulent absolument rester entre elles mais n'osent pas le dire, ma voisine de gauche fait preuve de détermination et impose sa vision, finalement, une de mes deux potes se porte volontaire, le quota est respecté.
Je me trouve avec une pote et deux inconnues. Ce que je trouve "drôle", c'est que ces deux dernières sont les seules personnes pour qui j'avais porté un certain intérêt (bien que minime) quelques jours auparavant. La première est une petite malgache qui me faisait penser à quelqu'un de mon ancienne formation, la seconde me rappelle une vielle connaissance, je l'ai surtout trouvée jolie.
La contact s'est bien passé entre nous quatre, mon ancienne voisine de gauche (VDG) est vraiment jolie, j'essaye d'en faire abstraction. On ne se verra pas souvent du fait de nos emplois du temps respectifs, mais parfois, comme aujourd'hui, l'on pourra se parler quelques minutes pendant les pauses. Elle est venue directement vers moi, il peut s'agir d'une coïncidence, néanmoins, elle a entamé la discussion, j'ai rapidement rebondi sur le fait qu'elle était arrivée en retard, (très) étonnamment (de mon point de vue), elle n'a pas expliqué la cause de ce retard mais a usé de second degré, et ce, à deux reprises (je crois qu'il s'agit de la première fois que cela m'arrive, que ce soit avec un garçon ou une fille). Je lui ai fait rappeler de manière involontaire qu'elle devait terminer un devoir (qui était originellement à rendre au début du cours) et elle est retournée en classe. Je suis allé aux toilettes, suis remonté peu avant la sonnerie, ai passé la porte et je l'ai vue me sourire (elle ne portait pas de masque, ce qui n'était pas mon cas), je suis resté un peu béat, je me suis avancé en la regardant (ça a duré quatre à cinq secondes maximum) puis on m'a appelé pour m'informer d'un truc sans intérêt. A la fin du cours, elle est partie sans s'occuper de ma présence, il s'agit d'un genre de détail que je n'arrive pas à appréhender de manière logique. Je dois dire que malgré le fait que je la trouve jolie, je ne suis nullement intéressé par elle parce que j'ai appris de mes précédentes années, je viens simplement parler et rigoler avec certaines personnes sans arrière pensée aucune. Pour autant, quand j'ai l'impression que je m'entends bien avec quelqu'une, elle me donne l'impression inverse assez rapidement, c'est un comportement totalement humain, c'est un schéma qui se répète, j'espère un jour le comprendre. Pourquoi est-ce que j'interprète certains points comme des points positifs alors qu'ils ne sont rien de plus que des politesses ?
Aussi, je dois impérativement trouver une alternance, j'enchaine les mails de refus jusqu'à maintenant.
Données du topic
- Auteur
- LaBonneMixture
- Date de création
- 19 juin 2019 à 19:52:45
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