Topic de Anhedonie01 :

[PSYCHIATRIE] from human to legume

En tout cas courage à toi , la guérison dépend plus de toi que de ces médocs qu'on te refourgue...

Mon dieu la panique de ne plus entendre ses pensées :peur:

Putain moi quand j'arrive pas à dormir un petit joint et c'est fini. On t'a refilé de la vraie merde médicalement parlant. De la merde pour cobaye.

Le 25 avril 2019 à 09:16:52 swaggytintin a écrit :
as tu déjà essayé le lyrica pour tes angoisses ?

Je ne me sens pas spécialement angoissée la plupart du temps. Je me sens « vide ». Je voudrais bien voir l’agomelatine qui a l’air bien pour le sommeil, pour me purger de ma sérotonine en excès, et qui active la dopamine et noradrenaline.

Enfin bref on traite comme « rechute » les maladies induites par les médocs. A mon avis dans peu de temps j’ecoperais de l’etiquette « paranoïaque »

Le 25 avril 2019 à 10:54:24 BanDans3Minutes a écrit :
photo de toi ?

Je mettrais jamais ma gueule sur ce forum. Ceci dit y’a des dédis hp pour le nofake

Le psychiatre de Lierneux a mis dans son rapport « histrionique » parce que je disais aux autres patients de faire gaffe et anosognosique (qui ne reconnaît pas sa maladie).

La boucle est bouclée. Je sais même plus chier même avec 8 movicol. J’suis sure je résiste à une anesthésie générale.

Le 26 avril 2019 à 14:41:42 DumbWaysToDie a écrit :
C'est chaud ce topic https://image.noelshack.com/fichiers/2019/17/5/1556282498-1473263957-risitas33.png

Pseudo approprié à ma situation. Je vais crever en hp bourrée de médocs. Évidemment l’infirmiere chef comme la psychiatre pensent que tout est dû à mon passé traumatisant. Y’a de quoi faire un « oui madame » suicidée de 100 médocs dans le gosier.

J’ai beau leur dire qu’en bonne Célestine j’ai survécu à 6 ans de harcèlement scolaire et a de la violence familiale sans avoir pour autant envie d’en finir, que tout à commencé avec les médicaments, ceux ci n’on’y rien à voir là dedans, non madame.
ça sera sympathique de ta part de dépuceler quelques raies avant de passer l'arme à gauche

Le 21 avril 2019 à 15:15:39 Anhedonie01 a écrit :
Kheyette du 18-25 qui se faisait passer pour un homme, connue sous les pseudos KafirDeter, PomeloSuffisant, CitronFier et tant d'autres, je dévoile les pratiques de la psychiatrie en Belgique. Ceux qui n'aiment pas les pavés passent leur chemin.

Je m’appelle Alicia, je suis belge, j’ai fêté mes 29 ans fin novembre 2018. C’est à cette époque que j’ai présenté une première phase haute bipolaire par le psychiatre qui me suivait depuis 2 ans pour fatigue chronique. Je suis devenue hyperactive et ne savait plus dormir.

Le psychiatre m’a prescrit de l’abilify. En une dizaine de jours, j’ai mal réagi au traitement et j’ai été prise de spasmes, de mouvement involontaire, de douleurs dans les jambes et d’un trouble nommé akathisie. J’ai également eu des difficultés à respirer. Je ne savais plus tenir en place. J’ai du arrêter le traitement d’un coup. Je me suis rendue chez mon psychiatre pour savoir ce qui m’arrivait, le psychiatre m’a dit que comme j’avais arrêté le traitement depuis une quinzaine de jours ça ne pouvait pas être l’abilify. Il m’a donné un correcteur.

Les spasmes se sont atténués, j’ai écrit un rapport sur tout ce qui m’arrivait. Je suis rentrée chez ma marraine parce que je ne me sentais pas bien. Nous sommes allées chez le médecin traitant qui m’a prescrit du loramet pour dormir. A un moment j’ai été prise de mouvement de bassin incontrôlables, et j’ai terminé aux urgences psychiatriques. Je voulais pleurer mais les larmes ne coulaient pas. En voyant le psychiatre de garde je lui ai dit ʺ je veux mourir ʺ . Je tremblais de partout. Il m’a regardé d’un air compatissant et m’a dit que j’avais été victime d’effets que je ne peux pas maîtriser. Je lui ai demandé si c’était possible d’avoir quelque chose pour dormir. Il m’a ramené un comprimé que je pensais être un somnifère. Je l’ai avalé sans me poser de question. Il s’agissait en fait de quetiapine. Immédiatement je me suis remise à étouffer. On m’a donné de la bromacriptine. 2 jours plus tard je me suis réveillée. J’ai paniqué, je n’entendais plus mes pensées, je me balançais dans le lit en disant ʺ je n’entends plus mes pensées je n’entends plus mes pensées ʺ et là quelque chose a éclaté dans ma tête et je me suis détendue. Je n’avais plus aucune émotion. J’avais même perdu le sens du toucher et ne me reconnaissais plus dans le miroir.Ma famille et mon copain venaient me voir et je leur disais avec indifférence que je ne ressentais rien. Je faisais des exercices de physique sur ma tablette pour aider mon cerveau à se remettre. Au bout d’un certain temps, je dirais une semaine, les psychiatres voyant que mes émotions ne revenaient pas ont conclu que j’étais bipolaire phase basse et m’ont prescrit de l’effexor. Au début de traitement à 37,5mg j’ai ressenti quelque chose comme de l’espoir, je n’avais pas spécialement d’émotions mais je riais. Je pouvais rentrer chez moi les we et à Noël, le séjour à l’hopital n’était de toute façon prévu que pour 3 semaines.

Au bout des 3 semaines, j’ai pu rentrer chez moi, mes émotions n’étaient toujours pas revenues, le médecin qui s’occupait de moi m’a demandé ʺ mais on a servi à quoi alors ? ʺ. Je l’ai regardé sans lui répondre. Quoi qu’il en soit j’ai suivi les recommandations du médecins et ai augmenté la posologie à 75mg. J’ai commencé à avoir des attaques de panique, des insomnies, des sueurs, des courbatures dans tout le corps, des vibrations internes et des spasmes musculaires. Je n’avais toujours pas récupéré mes émotions. J’ai téléphoné à mon père, ne pouvant toujours pas pleurer, je hurlais que j’allais mourir sans émotions.

Je suis retournée d’urgence chez ma marraine pour être surveillée, j’ai arrêté l’effexor, tout les problèmes ont disparu sauf l’insomnie et l’absence d’émotions. Mes battements cardiaques ne se sont pas remis non plus, je suis restée à 90 battements cardiaques alors qu’avant les médicaments j’étais à 65.

J’ai fait des cauchemars où j’étais un zombie, un squelette, ou une deuxième personnalité rampait sur moi et arrachait ma personnalité de mon propre corps et rentrait dedans en disant qu’elle ne me laisserait plus jamais revenir.

Après 3 mois mes émotions et mes pensées commençaient doucement à revenir, mais très lentement. Le psychiatre m’a prescrit du wellbutrin en disant que c’était impossible que ce soit le neuroleptique qui soit en cause. Au début je ne voulais pas le prendre. Puis j’ai craqué, j’en étais à 4 stilnox pour dormir 6h. Du coup j’ai pris le wellbutrin, le premier et deuxième jour j’ai eu l’impression d’avoir un certain relief. Le troisième jour, j’ai senti de grosses douleurs dans mes bras et mes jambes puis plus rien. De nouveau, plus d’émotions, plus de pensées.

Perte du réflexe de mon pied. Perte du réflexe du genou. Plus rien.

J’ai compris que quelque chose s’était cassé. Je n’arrivais plus à réfléchir.

J’ai voulu sauter du haut d’un toit et ai été emmenée d’urgence à l’hôpital dans un combi de police, où j’ai du expliquer mon cas en 2 minutes. De la, la psychiatre m’a saisi le bras et m’a dit que j’étais en état de choc, que je devais être hospitalisée d’urgence, et qu’elle allait me faire une piqure d’haldol pour me calmer. J’ai voulu m’en aller, j’ai été saisie par 2 policiers et des infirmiers et conduite dans un isoloir, j’ai frappé de toutes mes forces sur la porte en criant que je voulais voir un neurologue. On m’a piquée 2 fois avec de l’haldol, je n’ai pas dormi, mais ma peau s’est endormie et j’ai eu des douleurs partout. La psychiatre est passée devant l’isoloir, a ri et a dit ʺ elle ne dort pas ʺ. J’ai passé ma nuit sans dormir, allongée sur un matelas par terre. J’ai eu droit à un sandwich sec au matin.

Ensuite rapidement on m’a placée des capteurs sur le crâne, demandé de regarder à gauche, à droite, on a rapidement vérifié mes réflexes aux bras, on a sur cette base conclu que je n’avais rien sur le plan somatique.

J’ai été donc internée de force. J’ai été enfermée une semaine à l’isoloir, on m’a immédiatement administré des médicaments que j’ai pris sans me poser des questions, toujours sans émotions et sans pensées. Ensuite ils ont décidé d’instaurer un traitement. Je ne voulais pas prendre les médicaments qu’on me donnait, le psychiatre m’a dit que je devais admettre que j’avais une maladie, sinon je n’avancerais jamais dans la vie. Je crachais tout leurs médicaments, ils ont fini par le découvrir. Je suis maintenant obligée de suivre le traitement, je ne vais pas mieux, je vais encore moins bien, je ne sais plus pleurer, je souffre d’insomnie presque totale, j’ai encore moins d’émotions du coup le psychiatre veut augmenter les doses. J’ai la tête qui tourne quand je me lève, je vois très flou. Mes battements cardiaques sont montés à 140, on m’a donné du bisaprolol.

Pour eux tout est psychosomatique, de la maladie du foie que j’ai développé, en passant par le fait que du jour au lendemain en prenant ces médicaments j’ai perdu mes pensées, mon amour pour mes proches notamment mon conjoint depuis 13 ans, mes passions (lecture, paléogénétique, jeux vidéo, infographie 2D-3D) jusqu’aux battements cardiaques que j’avais à 65 avant les médicaments, documents médicaux à l’appui. Mon QI, je le sais, a fortement baissé.

Pour eux l’anhédonie s’accompagne d’avolition, chose que je n’ai pas encore totalement parce que je sais comment j’étais avant et que j’ai une seule envie : redevenir normale.

J’ai demandé à changer de clinique, je voulais aller en neuro-psychiatrie que je suppose plus sérieux, mais manque de chance, la clinique en question ne fait pas partie du complexe psychiatrique où je suis actuellement, je peux donc seulement quitter Lierneux pour aller au petit Bourgogne, qui fait partie du complexe ISOSL. Tout ça est une histoire de sous, les mendiants drogués suicidaires dans la rue, on ne les interne pas, on les laisse crever dehors.

Actuellement en we chez moi, je dois rentrer à l'asile ce soir, et suis transférée mardi.

Depuis l'haldol je ne sens plus mes dents, ma peau et j'ai une pression sur la tête.

COURAGE. J'ai jamais, vécu ou connu quelqu'un qui a eu des problème d'ordres psychologie, (je dis pas que t'es folle juste tout ce qui est bipolarité, dépression, alzheimer etc..), mais bonne chance, abandonne pas.

Kheyette, au moins tu sais que ce sont les médocs qui te massacrent la vie. La solution c'est de les arrêter. Je sais qu'on t'y oblige, mais je suis certain qu'il existe une manœuvre médico-juridique pour échapper aux médecins. Ce qu'il te faut, c'est passer des mois à la campagne sans prendre de médicaments. Concentre tes forces sur le moyen de créer cette opportunité.
Putain l'enfer, jai toujours été mefiant envers les medicaments en général, mais la c'est chaud :(
J’espère que ca s'arrangera et que tu t'en remettra, courage Kheyette, force a toi.

Vu tout ce que ces traitements te font subir je te conseille d'essayer de les faire cesser le plus vite possible.

Ensuite éventuellement te tourner vers des médecines douces : Magnétisme, hypnose, naturopathie etc... Parce que ton corps et ton esprit vont avoir besoin d'un sacré nettoyage après tout ce que t'es entrain de subir

Bon ben les kheys je pense pouvoir affirmer que tout est mort ici, comme je l'ai dit je suis tombée malade du coeur je suis à 108 actuellement (65 il y a 6 mois), j'ai mal quand je pisse je fais de la rétention urinaire j'ai mal aux reins, j'ai les mains qui tremble et la psy parle de baisser ma dopamine ... Bref.

Négation de sa part vis à vis des effets secondaires des médicaments, je vais consulter en neuro-génétique le 14 mais voilà.

Ton histoire est trop triste , j'espère jamais devoir subir ça :-(

Le 21 avril 2019 à 15:52:54 ElPsychiatro a écrit :
La psychiatrie est une institution politique, au même titre que l'éducation, la prison, la santé ou la justice, qui vise à discipliner les hommes en sujet rationnel. Il n'y a jamais été question de soin. La preuve, c'est que la psychiatrie ne fait pas la différence entre aliénation sociale et aliénation mentale (!!)

J'espère que t'es en sécurité dans un autre pays , car oser révéler des vérités aussi ouvertement , tu risque gros

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Anhedonie01
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21 avril 2019 à 15:15:39
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