Topic de Anhedonie01 :

[PSYCHIATRIE] from human to legume

Kheyette du 18-25 qui se faisait passer pour un homme, connue sous les pseudos KafirDeter, PomeloSuffisant, CitronFier et tant d'autres, je dévoile les pratiques de la psychiatrie en Belgique. Ceux qui n'aiment pas les pavés passent leur chemin.

Je m’appelle Alicia, je suis belge, j’ai fêté mes 29 ans fin novembre 2018. C’est à cette époque que j’ai présenté une première phase haute bipolaire par le psychiatre qui me suivait depuis 2 ans pour fatigue chronique. Je suis devenue hyperactive et ne savait plus dormir.

Le psychiatre m’a prescrit de l’abilify. En une dizaine de jours, j’ai mal réagi au traitement et j’ai été prise de spasmes, de mouvement involontaire, de douleurs dans les jambes et d’un trouble nommé akathisie. J’ai également eu des difficultés à respirer. Je ne savais plus tenir en place. J’ai du arrêter le traitement d’un coup. Je me suis rendue chez mon psychiatre pour savoir ce qui m’arrivait, le psychiatre m’a dit que comme j’avais arrêté le traitement depuis une quinzaine de jours ça ne pouvait pas être l’abilify. Il m’a donné un correcteur.

Les spasmes se sont atténués, j’ai écrit un rapport sur tout ce qui m’arrivait. Je suis rentrée chez ma marraine parce que je ne me sentais pas bien. Nous sommes allées chez le médecin traitant qui m’a prescrit du loramet pour dormir. A un moment j’ai été prise de mouvement de bassin incontrôlables, et j’ai terminé aux urgences psychiatriques. Je voulais pleurer mais les larmes ne coulaient pas. En voyant le psychiatre de garde je lui ai dit ʺ je veux mourir ʺ . Je tremblais de partout. Il m’a regardé d’un air compatissant et m’a dit que j’avais été victime d’effets que je ne peux pas maîtriser. Je lui ai demandé si c’était possible d’avoir quelque chose pour dormir. Il m’a ramené un comprimé que je pensais être un somnifère. Je l’ai avalé sans me poser de question. Il s’agissait en fait de quetiapine. Immédiatement je me suis remise à étouffer. On m’a donné de la bromacriptine. 2 jours plus tard je me suis réveillée. J’ai paniqué, je n’entendais plus mes pensées, je me balançais dans le lit en disant ʺ je n’entends plus mes pensées je n’entends plus mes pensées ʺ et là quelque chose a éclaté dans ma tête et je me suis détendue. Je n’avais plus aucune émotion. J’avais même perdu le sens du toucher et ne me reconnaissais plus dans le miroir.Ma famille et mon copain venaient me voir et je leur disais avec indifférence que je ne ressentais rien. Je faisais des exercices de physique sur ma tablette pour aider mon cerveau à se remettre. Au bout d’un certain temps, je dirais une semaine, les psychiatres voyant que mes émotions ne revenaient pas ont conclu que j’étais bipolaire phase basse et m’ont prescrit de l’effexor. Au début de traitement à 37,5mg j’ai ressenti quelque chose comme de l’espoir, je n’avais pas spécialement d’émotions mais je riais. Je pouvais rentrer chez moi les we et à Noël, le séjour à l’hopital n’était de toute façon prévu que pour 3 semaines.

Au bout des 3 semaines, j’ai pu rentrer chez moi, mes émotions n’étaient toujours pas revenues, le médecin qui s’occupait de moi m’a demandé ʺ mais on a servi à quoi alors ? ʺ. Je l’ai regardé sans lui répondre. Quoi qu’il en soit j’ai suivi les recommandations du médecins et ai augmenté la posologie à 75mg. J’ai commencé à avoir des attaques de panique, des insomnies, des sueurs, des courbatures dans tout le corps, des vibrations internes et des spasmes musculaires. Je n’avais toujours pas récupéré mes émotions. J’ai téléphoné à mon père, ne pouvant toujours pas pleurer, je hurlais que j’allais mourir sans émotions.

Je suis retournée d’urgence chez ma marraine pour être surveillée, j’ai arrêté l’effexor, tout les problèmes ont disparu sauf l’insomnie et l’absence d’émotions. Mes battements cardiaques ne se sont pas remis non plus, je suis restée à 90 battements cardiaques alors qu’avant les médicaments j’étais à 65.

J’ai fait des cauchemars où j’étais un zombie, un squelette, ou une deuxième personnalité rampait sur moi et arrachait ma personnalité de mon propre corps et rentrait dedans en disant qu’elle ne me laisserait plus jamais revenir.

Après 3 mois mes émotions et mes pensées commençaient doucement à revenir, mais très lentement. Le psychiatre m’a prescrit du wellbutrin en disant que c’était impossible que ce soit le neuroleptique qui soit en cause. Au début je ne voulais pas le prendre. Puis j’ai craqué, j’en étais à 4 stilnox pour dormir 6h. Du coup j’ai pris le wellbutrin, le premier et deuxième jour j’ai eu l’impression d’avoir un certain relief. Le troisième jour, j’ai senti de grosses douleurs dans mes bras et mes jambes puis plus rien. De nouveau, plus d’émotions, plus de pensées.

Perte du réflexe de mon pied. Perte du réflexe du genou. Plus rien.

J’ai compris que quelque chose s’était cassé. Je n’arrivais plus à réfléchir.

J’ai voulu sauter du haut d’un toit et ai été emmenée d’urgence à l’hôpital dans un combi de police, où j’ai du expliquer mon cas en 2 minutes. De la, la psychiatre m’a saisi le bras et m’a dit que j’étais en état de choc, que je devais être hospitalisée d’urgence, et qu’elle allait me faire une piqure d’haldol pour me calmer. J’ai voulu m’en aller, j’ai été saisie par 2 policiers et des infirmiers et conduite dans un isoloir, j’ai frappé de toutes mes forces sur la porte en criant que je voulais voir un neurologue. On m’a piquée 2 fois avec de l’haldol, je n’ai pas dormi, mais ma peau s’est endormie et j’ai eu des douleurs partout. La psychiatre est passée devant l’isoloir, a ri et a dit ʺ elle ne dort pas ʺ. J’ai passé ma nuit sans dormir, allongée sur un matelas par terre. J’ai eu droit à un sandwich sec au matin.

Ensuite rapidement on m’a placée des capteurs sur le crâne, demandé de regarder à gauche, à droite, on a rapidement vérifié mes réflexes aux bras, on a sur cette base conclu que je n’avais rien sur le plan somatique.

J’ai été donc internée de force. J’ai été enfermée une semaine à l’isoloir, on m’a immédiatement administré des médicaments que j’ai pris sans me poser des questions, toujours sans émotions et sans pensées. Ensuite ils ont décidé d’instaurer un traitement. Je ne voulais pas prendre les médicaments qu’on me donnait, le psychiatre m’a dit que je devais admettre que j’avais une maladie, sinon je n’avancerais jamais dans la vie. Je crachais tout leurs médicaments, ils ont fini par le découvrir. Je suis maintenant obligée de suivre le traitement, je ne vais pas mieux, je vais encore moins bien, je ne sais plus pleurer, je souffre d’insomnie presque totale, j’ai encore moins d’émotions du coup le psychiatre veut augmenter les doses. J’ai la tête qui tourne quand je me lève, je vois très flou. Mes battements cardiaques sont montés à 140, on m’a donné du bisaprolol.

Pour eux tout est psychosomatique, de la maladie du foie que j’ai développé, en passant par le fait que du jour au lendemain en prenant ces médicaments j’ai perdu mes pensées, mon amour pour mes proches notamment mon conjoint depuis 13 ans, mes passions (lecture, paléogénétique, jeux vidéo, infographie 2D-3D) jusqu’aux battements cardiaques que j’avais à 65 avant les médicaments, documents médicaux à l’appui. Mon QI, je le sais, a fortement baissé.

Pour eux l’anhédonie s’accompagne d’avolition, chose que je n’ai pas encore totalement parce que je sais comment j’étais avant et que j’ai une seule envie : redevenir normale.

J’ai demandé à changer de clinique, je voulais aller en neuro-psychiatrie que je suppose plus sérieux, mais manque de chance, la clinique en question ne fait pas partie du complexe psychiatrique où je suis actuellement, je peux donc seulement quitter Lierneux pour aller au petit Bourgogne, qui fait partie du complexe ISOSL. Tout ça est une histoire de sous, les mendiants drogués suicidaires dans la rue, on ne les interne pas, on les laisse crever dehors.

Actuellement en we chez moi, je dois rentrer à l'asile ce soir, et suis transférée mardi.

Depuis l'haldol je ne sens plus mes dents, ma peau et j'ai une pression sur la tĂŞte.

D'accord mais est-ce que tu baises ?

Le 21 avril 2019 Ă  15:16:38 Nepal66Mesures a Ă©crit :
D'accord mais est-ce que tu baises ?

Sachant que ces merdes cassent toutes tes envies, non.

Le 21 avril 2019 Ă  15:18:31 corybooker a Ă©crit :
Courage. Les psychiatres sont des assassins.

Tout Ă  fait.

Le 21 avril 2019 Ă  15:16:38 Nepal66Mesures a Ă©crit :
D'accord mais est-ce que tu baises ?

Elle a un conjoint depuis 13 ans

Je te conseille de dire que tout va bien mĂŞme si ce n'est pas le cas.

Le plus important est de sortir et d'arrĂŞter ces merdes qui tuent Ă  petit feu.

Le 21 avril 2019 Ă  15:21:27 corybooker a Ă©crit :
Je te conseille de dire que tout va bien mĂŞme si ce n'est pas le cas.

Le plus important est de sortir et d'arrĂŞter ces merdes qui tuent Ă  petit feu.

J'y compte bien.

Le 21 avril 2019 Ă  15:19:47 Nepal66Mesures a Ă©crit :
Après avoir lu tu ressemble juste à une barge de plus qu'essaie de faire croire que la "psychiatrie" la harcèle

Tu crois ce que tu veux. Je n'ai jamais fait d'HP avant de prendre ces médicaments.

il se passe quoi si tu retournes pas Ă  l'hp ? la police vient te soulever ?

Le 21 avril 2019 Ă  15:18:31 corybooker a Ă©crit :
Courage. Les psychiatres sont des assassins.

N'allez pas les voir dans ce cas.

Essayez de vous soigner seul, reprendre un rythme, bien dormir, bien manger, se dépenser et faire du sport.

Commencer à aller voir un psy, et de prendre ses médicaments, c'est accepter le fait de rentrer dans un cercle vicieux et destructeur.

Le 21 avril 2019 Ă  15:23:50 OrsonWelles1 a Ă©crit :

Le 21 avril 2019 Ă  15:18:31 corybooker a Ă©crit :
Courage. Les psychiatres sont des assassins.

N'allez pas les voir dans ce cas.

Essayez de vous soigner seul, reprendre un rythme, bien dormir, bien manger, se dépenser et faire du sport.

Commencer à aller voir un psy, et de prendre ses médicaments, c'est accepter le fait de rentrer dans un cercle vicieux et destructeur.

:oui:

Tu peux pas prendre rendez vous avec un avocat et les attaquer en Justice?

C'est ton topic mais moi aussi j'ai subis ça, je subis des injections tous les 3 mois, trevicta 263mg. Quand je suis en fin d'injection je me sens mieux, je dis au psychiatre elle me sort que le traitement n'est pas assez efficace :(

Tu as tout mon soutien :hap:

Le 21 avril 2019 Ă  15:23:48 MemoireCosmos] a Ă©crit :
il se passe quoi si tu retournes pas Ă  l'hp ? la police vient te soulever ?

Ouais

je suis aussi de belgique, j'ai voulu test deux psychologues for fun et j'ai trouvé l’expérience fade https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

J'ai fini par dire a mon psy que c'est bien naze et qu'il a aucune capacité a comprendre les gens https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

J'ai connu aussi un poto qui est partie en psychiatrie, il a perdu la libido mais il plané a mort avec les médoc quand lui a filé https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

Par contre par la suite il a développer une schizophrénie mais depuis qu'il a une vie saine tout va bien pour lui mais bon c'est pas nouveau que la psychiatrie détruit plus qu'autre chose et forcement faut faire du biff dans ce monde quitte a détruit les pauvres innocent qui ont cette tendance a croire que la médecine est aiguiser et comprend totalement le cerveau humain alors qu'on est encore a l’époque du moyen age sauf que les mecs s'habille en blanc pour faire pro https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

grossomodo tu mérites ta connerie d'avoir cru en eux ! Sayonara bb https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

Le 21 avril 2019 Ă  15:26:30 OliverQueen_ a Ă©crit :
Tu peux pas prendre rendez vous avec un avocat et les attaquer en Justice?

C'est ton topic mais moi aussi j'ai subis ça, je subis des injections tous les 3 mois, trevicta 263mg. Quand je suis en fin d'injection je me sens mieux, je dis au psychiatre elle me sort que le traitement n'est pas assez efficace :(

Tu as tout mon soutien :hap:

"Traitement pas assez efficace" bah voyons https://image.noelshack.com/fichiers/2017/09/1488501900-zemmour3.png

Le 21 avril 2019 Ă  15:18:51 Malderant a Ă©crit :

Le 21 avril 2019 Ă  15:16:38 Nepal66Mesures a Ă©crit :
D'accord mais est-ce que tu baises ?

Elle a un conjoint depuis 13 ans

Coeh?

Le 21 avril 2019 Ă  15:23:50 OrsonWelles1 a Ă©crit :

Le 21 avril 2019 Ă  15:18:31 corybooker a Ă©crit :
Courage. Les psychiatres sont des assassins.

N'allez pas les voir dans ce cas.

Essayez de vous soigner seul, reprendre un rythme, bien dormir, bien manger, se dépenser et faire du sport.

Commencer à aller voir un psy, et de prendre ses médicaments, c'est accepter le fait de rentrer dans un cercle vicieux et destructeur.

elle est jamais allée voir de psy. On l'a forcée, comme pleins de gens. Souvent très abusivement.

Je lirais pas ta merde

Le 21 avril 2019 Ă  15:28:31 corybooker a Ă©crit :

Le 21 avril 2019 Ă  15:23:50 OrsonWelles1 a Ă©crit :

Le 21 avril 2019 Ă  15:18:31 corybooker a Ă©crit :
Courage. Les psychiatres sont des assassins.

N'allez pas les voir dans ce cas.

Essayez de vous soigner seul, reprendre un rythme, bien dormir, bien manger, se dépenser et faire du sport.

Commencer à aller voir un psy, et de prendre ses médicaments, c'est accepter le fait de rentrer dans un cercle vicieux et destructeur.

elle est jamais allée voir de psy. On l'a forcée, comme pleins de gens. Souvent très abusivement.

J'en voyais un depuis 2 ans pour fatigue chronique puis j'ai fait une première phase haute bipolaire. J'ai volé à l'hopital avec les médocs du psy.

L'internement fut de force par contre.

Le 21 avril 2019 Ă  15:28:31 corybooker a Ă©crit :

Le 21 avril 2019 Ă  15:23:50 OrsonWelles1 a Ă©crit :

Le 21 avril 2019 Ă  15:18:31 corybooker a Ă©crit :
Courage. Les psychiatres sont des assassins.

N'allez pas les voir dans ce cas.

Essayez de vous soigner seul, reprendre un rythme, bien dormir, bien manger, se dépenser et faire du sport.

Commencer à aller voir un psy, et de prendre ses médicaments, c'est accepter le fait de rentrer dans un cercle vicieux et destructeur.

elle est jamais allée voir de psy. On l'a forcée, comme pleins de gens. Souvent très abusivement.

"Je m’appelle Alicia, je suis belge, j’ai fêté mes 29 ans fin novembre 2018. C’est à cette époque que j’ai présenté une première phase haute bipolaire par le psychiatre qui me suivait depuis 2 ans pour fatigue chronique. Je suis devenue hyperactive et ne savait plus dormir."

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Anhedonie01
Date de création
21 avril 2019 Ă  15:15:39
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